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Compolibat

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Compolibat
Compolibat
Les igues de Rouffiès et du Py.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Montbazens
Maire
Mandat
Francis Deleris
2020-2026
Code postal 12350
Code commune 12071
Démographie
Gentilé Compolibatois
Population
municipale
333 hab. (2021 en évolution de −6,2 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 43″ nord, 2° 11′ 45″ est
Altitude Min. 350 m
Max. 664 m
Superficie 17,04 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Villefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuvois et Villefranchois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Compolibat
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Compolibat

Compolibat (Complibat en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie

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Localisation

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Compolibat, village situé au cœur d'une zone vallonnée et entourée de hautes collines boisées, se situe à mi-chemin entre Brandonnet et Prévinquières, environ à 15 km de Villefranche-de-Rouergue et 40 km de Rodez. L'Aveyron (grande rivière) passe à Compolibat et apporte une activité de loisirs, la pêche est très pratiquée dans la région.

Les collines boisées renferment aussi de bonnes surprises pour les fins gourmets : les champignons (cèpes, girolles, etc.).

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Brandonnet, Lanuéjouls, Maleville, Prévinquières, Privezac, Rieupeyroux et Le Bas Ségala.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Compolibat.

La commune est drainée par l'Aveyron, l'Alzou, Bras de l'Alzou et par divers petits cours d'eau[1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[2].

L'Alzou, d'une longueur totale de 43,9 km, prend sa source dans la commune de Goutrens et se jette dans l'Aveyron à Villefranche-de-Rouergue, après avoir arrosé 11 communes[3].

Gestion des cours d'eau

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La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[14] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Compolibat comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[16], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[17] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[16], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[18].

Au , Compolibat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Compolibat.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (76,6 %), forêts (18 %), prairies (3,8 %), terres arables (1,6 %)[22].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes du Plateau de Montbazens, dont la commune est membre[23].

La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[24].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Compolibat est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[25],[26].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[25]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[28]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[29]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[30].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Compolibat est classée à risque moyen à élevé[32].

Le nom de Compolibat[33] se lit en premier dans le testament du comte de Rouergue, Raymond II, en 961, où il est écrit Campolivado. Puis, on trouve la mention Campo Libato ou Campus Libatus[34]. En occitan on écrit « Complibat » prononcé Coumplibat.

Le hameau de Cranton, à 2,5 km au nord-ouest du bourg[35], est vraisemblablement le Carantomago mentionné sur la table de Peutinger[36] comme première étape sur la route de Segodunum Rutenorum (Rodez) à Cahors (tronçon en trois étapes, où Carantomago est suivi de Varadetum, Varaire).

  • Au Xe siècle, la terre (alleu) et l'église de Campolivado appartenaient à Raymond II, comte de Rouergue. Il avait épousé Berthe, comtesse d'Arles et d'Avignon, une nièce du roi d'Italie et était fort riche. Dans son testament, il légua à certains de ses enfants les châteaux et terres d'Aubin, Brandonnet, Compolibat (à la fille d'Odoin), Cransac, et d'autres fiefs. La famille de Najac était propriétaire du château de Privezac.
  • En 1170, c'est le gendre Fortunat de Valette qui en est propriétaire, il vend ses biens à Bertrand de Balaguier en 1262. Une des filles de Bertrand de Balaguier épouse Bertrand Huc de Cardaillac. Ensuite la seigneurie de Compolibat fut confiée à la famille de Cardaillac qui occupait un petit fort sur une motte, La Mota. À chaque invasion, le fort de Compolibat servait à se défendre, protéger la population et surtout conserver les provisions de grain. Le prieuré fut dédié à sainte Anne puis à saint Georges.
  • En 1316, le Guillaume et Bertrand Hugues de Cardaillac, frères et seigneurs de Privezac et de Maleville y fondèrent un monastère de Filles de l'ordre de Saint-Benoît qu'ils confièrent à 12 bénédictines, dirigées par une Preceptrix ou commanderesse élue (dans certains livres, on parle de l'ordre de Saint-Augustin car ces mêmes religieuses devaient s'occuper d'un hôpital qui existait à cette époque).
  • En 1318, le l'acte fut passé par le notaire Fontalbat et le pape Jean XXII. Les fondateurs et leur famille nommaient 8 places, la commanderesse 3, et l'évêque de Rodez une place.
  • En 1432, le avec le consentement de Pons de Cardaillac, seigneur de Valady et de Compolibat, l'hôpital fut réuni au chapitre de Saint-Christophe, fondation de la même famille.
  • En 1475, Marguerite de Cardaillac épouse Guy de Levis, baron de Caylus.

Époque moderne

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  • En 1568, les Huguenots pillent le château de Privezac, le comte Antoine de Levis le fit rebâtir, il fut un des plus beaux de la région avec autant de fenêtres que de jours dans l'année. Le comte était très apprécié, à sa mort son cousin Robert de Lignérac en hérita.
  • En 1605, premier recteur connu, Guillaume Mazars, curé de Compolibat, administra la paroisse jusqu'en 1614 avec Michel Mazars (vicaire de Compolibat) qui devint administrateur de la paroisse jusqu'en 1634.
  • En 1622, la comtesse de Caylus, seigneuresse de Compolibat, ordonnait des réparations aux fortifications de l'église de Compolibat, et à nouveau en 1651.
  • En 1649, l'église possédait 4 cloches.
  • En 1760, construction du pont de l'Alzou (petite rivière entre Bournazel et Goutrens).
  • En 1771, Robert de Lignerac vendit le château de Privezac à la famille de Brunet, de Conques.
  • En 1774, Jacques de Brunet vint habiter le château de Privezac, il était autoritaire, brutal. À la suite de procès entre lui et la population, il fut obligé de quitter Privezac en 1789. Il fut remplacé par la famille de Moly de Maleville.

Époque contemporaine

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  • En 1789, pendant la Révolution, à Compolibat, 3 cloches furent enlevées dans l'église par les émissaires du gouvernement et transportées à Villefranche-de-Rouergue par quelques habitants de la paroisse. La dernière cloche resta en place jusqu'en 1845, elle se fêla et fut ensuite refondue et replacée avec 2 autres cloches.
  • En 1792, le château de Privezac fut pillé et brûlé par les paysans de la région.
  • En 1829, Jean-Pierre Blanc (curé de la paroisse de Compolibat 1826-1844) dessina les plans et le fit construire le pont du Cambon ainsi que la grange du Presbytère.
  • En 1842, l'église commençait à prendre de l'humidité autant à l'extérieur qu'à l'intérieur et à la construction de la route de Carmaux à Decazeville on déblaya la partie extérieure de l'église et son pourtour ce qui donna en même temps la place publique actuelle (cimetière autrefois) qui jouxtait l'église ce qui donna plus de grâce à l'édifice.
  • En 1844, Monsieur François Gabriac, curé de Compolibat en 1844 et 1854, fit faire la chaire romane, remplaça les confessionnaux et la construction du clocher.
  • En 1862, Monsieur Michel Mazières (curé de 1854 à 1870), crée le couvent des Religieuses.
  • En 1862, construction du pont de Compolibat sur la rivière Aveyron.
  • En 1870, Monsieur Régis Raynal, curé de Compolibat de 1870 à 1906, fait agrandir de l'église en l'espace de trois ans, et refait la décoration : les autels renouvelés, des vitraux placés "Deux Cœurs Saints", des ornements achetés, le presbytère restauré.
  • En 1876, en août, fondation communale de l'École Libre de Jeunes Filles à Compolibat dirigée par les sœurs.
  • En 1885, construction de la sacristie avec les pierres de la vieille tour qui servait d'escalier pour aller au clocher ; c'est ainsi que disparaissaient les derniers vestiges du château (aujourd'hui, le fort et la chapelle ont disparu et à cet emplacement figure un jardin surélevé, attenant à la future église, et à l'usage du curé de la paroisse).
  • En 1906, Monsieur Joseph Serin, curé de 1906-1928, avait une haute culture intellectuelle, musicale et artistique. Horloger de métier, il fut nommé Archiprêtre de Vabres et dut quitter Compolibat à son grand regret.
  • En 1928, Monsieur Alfred Domergue, curé de 1928 à 1960, fait restaurer à nouveau l'église en 1930 ; il fait édifier le Chemin de Croix du Calvaire en 1945. Il a reçu la croix de La Légion d'Honneur
  • En 1960, Monsieur Louis Jammes, curé de 1960 à 1973, fonde le bulletin paroissial Notre Clocher qui paraît tous les mois.
  • En 1973, Monsieur Jean Mercier est nommé curé de Compolibat.

Elle est la patrie d'Enric Mouly, fondateur de lo Grelh roergàs[37]; la vallée de l'Aveyron est le décor de ses nombreux romans.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Compolibat est membre de la communauté de communes du Plateau de Montbazens[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montbazens. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Compolibat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des dix candidats en lice lors du premier tour[42] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,62 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 35,74 %[42]. Francis Deleris, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [43].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes du Plateau de Montbazens[45].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2014 Jean Moly    
mars 2014 En cours Francis Deleris[46],[47]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 333 habitants[Note 4], en évolution de −6,2 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
478500740740806813955900847
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
9421 0278921 0211 0141 017881778779
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
712636655660637605566568556
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
508472469405414417395356334
2021 - - - - - - - -
333--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 145 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 343 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 850 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 5,4 % 4,3 % 5,6 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 182 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 69 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 8].

Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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24 établissements[Note 7] sont implantés à Compolibat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 24 entreprises implantées à Compolibat), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 70 48 42 32
SAU[Note 10] (ha) 1 344 1 419 1 419 1 448

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 48 en 2000 puis à 42 en 2010[54] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 344 ha en 1988 à 1 448 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 45 ha[54].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le plus ancien moulin de l'Aveyron est le Moulin de Capelle, du nom de la famille Capelle ; ils possédaient ce moulin avant 1454 et jusqu'en 1758. En 1616 Pierre Capelle tient toujours ce moulin à 3 meules : 1 pour le froment et 2 pour le seigle, et ajoute une scierie. Ensuite est arrivée la famille Andrieu et ils ont modernisé le moulin en remplaçant les meules par des cylindres, le camion a succédé au mulet aux grelots qui allait dans les villages qui cuisaient eux-mêmes le pain, prendre le blé et rapporter la farine
  • Le moulin de Roquenoubal[56] fut construit vers 1600 par le seigneur de Privezac dont dépendait Compolibat, attenant au moulin : une scierie, un pressoir pour le cidre et pour l'huile de noix. Le tout était mu par 6 rouleaux, grâce à une chute d'eau de 2,20 m. La famille Marre l'a acheté en 1850 à Monsieur Tournier. Le moulin est devenu une minoterie à cylindres, commandés par une turbine de 30 cv, pendant 40 ans. Actuellement la scierie existe toujours ainsi qu'une fabrique de cageots.
  • Les Igues[57] de Rouffiès[58] et du Py[59], presque uniques, non seulement en France, mais même en Europe. Elles ont été produites par le ruissellement des eaux dans ces pentes. Elles ont d'abord creusé un fossé qui s'est agrandi peu à peu jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur et une cinquantaine de large. Leur curiosité se trouve dans la décoration des parois qui semblent être sculptées de main d'homme. Suivant la dureté de l'argile, l'eau a plus ou moins rogné et a produit des colonnes, des piliers, tous de dimensions variables, surmontés de rebords, d'encorbellements, dont l'ensemble fait penser à des ruines.
  • Église Saint-Georges de Compolibat.
  • Chapelle de la Bonélie.

Personnalités liées à la commune

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  • Enric Mouly (1896-1981), écrivain, a écrit une monographie à cette commune sous le titre Complibat en 1977
  • Charles Mouly (1919-2009) : fils d'Enric Mouly, journaliste et écrivain

Bibliographie

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  • Louis Alibert et Institut d'estudis occitans (Toulouse) (Éditeur scientifique), Dictionnaire occitan-français : d'après les parlers languedociens, Toulouse, Institut d'études occitanes, , 699 p., 21 cm (ISBN 2-85910-069-5, BNF 35573481)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Aimé Roux), Mont Basens : Brandonet, Complibat, Drulha, Galganh, Lanuèjols, Luganh, Mala Vila, Peirussa, Privasac, Rossennac, Valzèrgas, Vaurelhas / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Mont Basens, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-33-5, ISSN 1151-8375, BNF 36695401)
  • Enric Mouly, Complibat, Millau, lo Grelh Roergas, , 369 p., couv. ill. ; 22 cm (BNF 34619689)
  • Les bulletins Notre Clocher édités par la paroisse de Compolibat
  • Lecture des actes en mairie de Compolibat, à la suite de recherches pour la généalogie.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Compolibat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Aveyron »
  3. Sandre, « l'Alzou »
  4. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. site officiel du SMB2
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Compolibat et Le Bas Ségala », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Compolibat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Compolibat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF la « Rivière Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « Vallée de l'Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue », sur insee.fr (consulté le ).
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  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  24. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  26. « Les risques près de chez moi - commune de Compolibat », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le ).
  28. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  29. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Compolibat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Compolibat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  31. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque minier », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  32. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
  33. Cambon = courbe, terre alluviale. Cambo = courbe. Racine d'origine celtique
  34. Campus Libatus = champ arrosé (d'après le livre de la paroisse, Compolibat était réputé pour la qualité de ses terres, prairies, bonnes pour l'élevage)
  35. « Compolibat, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  36. « Un peu d'histoire », sur compolibat.fr (consulté en ).
  37. (BNF 12127601) et (BNF 34236327)
  38. « communauté de communes du Plateau de Montbazens - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  40. Article L. 252 du Code électoral
  41. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  42. a et b « Résultats du 1er tour pour Compolibat », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  43. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  45. « Les élus de l'intercommunalité », sur cc-plateau-montbazens.fr (consulté le ).
  46. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  47. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  53. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  54. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Compolibat - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  56. Roquenoubal : rocher, fortification, racine d'origine préceltique
  57. Igue (iga) : ravin, racine d'origine celtique
  58. Rouffiès : vient du mot latin rufus qui veut dire rouge (sa terre est très rouge d'ailleurs)
  59. Py : désigne une crête qui domine les alentours