Charles Villiers
Président British Steel | |
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- | |
Monty Finniston (en) Ian MacGregor (en) | |
Président Guinness Mahon (en) | |
- |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Collège d'Eton New College (Oxford) St Cyprian's School (en) |
Activité | |
Père |
Algernon Hyde Villiers (d) |
Mère |
Beatrix Elinor Gibbs, Lady Aldenham (d) |
Conjoints |
Pamela Constance Flower (d) (de à ) Marie-José Villiers (à partir de ) |
Enfants |
Arme |
British Army (- |
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Unités |
Grenadier Guards (à partir de ) Special Operations Executive (- |
Grades militaires | |
Conflit | |
Distinctions |
Charles English Hyde Villiers, né le à St Pancras et mort le à Sunninghill (en), est un homme d'affaires britannique et président de British Steel Corporation de 1976 à 1980.
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Charles Villiers était le petit-fils de Francis Hyde Villiers (en) et l'arrière-petit-fils de George Villiers, 4e comte de Clarendon. Son père, Algernon Hyde Villiers, a été tué au combat en 1917 pendant la Première Guerre mondiale. Sa mère, Beatrix Eleanor Paul, était la fille du député libéral Herbert Paul (en), et elle épousa plus tard Walter Durant Gibbs (en), qui devint ensuite le 4e baron Aldenham. Charles Villiers a fait ses études à la St Cyprian's School d'Eton et au New College d'Oxford avant de rejoindre les Grenadier Guards en 1936[1].
Service militaire
[modifier | modifier le code]Il est devenu lieutenant-colonel à la suite de la Seconde Guerre mondiale[2], a servi au sein du Special Operations Executive de 1943 à 1945 et a reçu la Croix militaire[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]Villiers a été directeur général de Helbert Wagg à partir de 1948 et de J. Henry Schroder Wagg de 1968 à 1971. Il a également été administrateur de Courtaulds, Sun Life Assurance et Bass Charrington. Il a été président de Guinness Mahon de 1971 à 1976 et président de British Steel de 1976 à 1980[4],[5]. En 1985, il lance le British-American Project (en), qui promeut les liens anglo-américains.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il a d'abord épousé Pamela Constance Flower, dont il a eu deux fils. À la suite de son décès, il épouse l'héroïne de la résistance belge la comtesse Marie-José de la Barre d'Erquelinnes, dont il a eu deux filles[6]. Il était officier du très vénérable ordre de Saint-Jean[7], et a été décoré de l'Ordre du peuple de Yougoslavie en 1970 et Grand officier de l'ordre de Léopold de Belgique en 1974. Sa fille Diana Villiers Negroponte (en) est professeur auxiliaire de droit à l'université Fordham. Elle est mariée à l'ancien secrétaire d'État adjoint américain John Negroponte[8].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charles Hyde Villiers » (voir la liste des auteurs).
- (en) The London Gazette, no 34323, p. 5938, 15 septembre 1936.
- (en) The London Gazette, no 42754, p. 6414, 14 août 1962.
- (en) The London Gazette, no 37138, p. 3240, 21 juin 1945.
- (en) Charles Villiers, « Charles Villiers, who has recently retired as Chairman of the British Steel Corporation, on his experience of trade-union power », London Review of Books, vol. 2, no 16, (lire en ligne, consulté le )
- (en) The London Gazette, no 47015, p. 47015, 16 septembre 1976.
- (en) Pimlott Baker, « Villiers, Sir Charles English Hyde (1912–1992), merchant banker Belgian resistance worker », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
- (en) The London Gazette, no 34525, p. 4071, 24 juin 1938.
- (en) Wil Haygood, « Ambassador With Big Portfolio:John Negroponte Goes to Baghdad With A Record of Competence, and Controversy », Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Les archives de Sir Charles Villiers conservés au Churchill Archives Center