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Charles Petiet

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Charles Petiet
Charles Petiet en 1919
Fonctions
Président
Comité des constructeurs français d’automobiles
-
Président
Confédération générale du patronat français
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Charles Marie Jules PetietVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Fratrie
Enfant
Parentèle
Jules Petiet (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Taille
1,82 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Distinctions

Charles Petiet, né le à Paris et décédé le à Paris XVIe[1],[2], est un industriel français de l'automobile.

Créateur à 24 ans de la marque Ariès, il est président de la chambre syndicale des constructeurs automobiles de 1918 à 1953, président de la Générale française automobile, membre du conseil de l'Union des industries métallurgiques et minières et du Conseil des industries métallurgiques mécaniques de la région parisienne. Il est aussi, de 1921 à sa mort en 1958, président du comité du Salon de l'automobile.

Charles Petiet nait à Paris 10e de André, Baron Petiet (1853-1903) et de Adèle Bricogne (1857-1929)[3].

De haute taille (1,82 m), de bonne stature, Charles Petiet était doué d’une vitalité exceptionnelle et d’une puissance de travail surprenante.

Ce très grand travailleur débordait de vie. Dans sa jeunesse, il avait pratiqué tous les sports : football, escrime, cheval, tir, il avait été à 20 ans champion de tir junior. Contemporain de la naissance de la bicyclette, puis des premiers et modestes engins à pétrole, leur conduite fut pour lui un jeu passionnant. Mais déjà à cet âge, la chasse était son sport favori et le demeurera jusqu’à l’année de son décès, à 79 ans.

Sa puissance de travail et sa volonté étaient servies par une santé sans défaillance il était véritablement bâti « à chaux et à sable ».

Au-delà d’apparences souvent rudes, il savait faire preuve d’une compréhension humaine profonde, faite d’expérience, d’élans du cœur généreux et clairvoyants. On respectait « ses interventions originales où il savait, en quelques mots, mettre amis et adversaires en face des réalités. ».

« C’était un orateur surprenant. Non qu’il employât les artifices de l’art oratoire. Dans ses propos, pas de périodes brillantes, point de morceaux de bravoure. Il parlait d’une voix égale, empreinte d’une bonhomie un peu narquoise, mais il disait bien ce qu’il voulait dire. »

— Philippe Girardet[réf. nécessaire]

On parlait de ses terribles boutades : effectivement, « de la voix au début volontairement ralenti, de son ton traînant et volontiers gouailleur, le Baron Petiet assénait parfois de terribles coups de boutoir, précis comme les balles de sa carabine, fatale à tant de sangliers. Son franc-parler ne lui valut pas que des amis. »

Ceux qui le connurent bien, célébraient sa forte personnalité et sa haute intelligence, sa farouche indépendance et son désintéressement, ses connaissances techniques, son esprit mordant et parfois sarcastique.

Ceux qui le connurent mieux encore, ont témoigné de sa sensibilité :

« Sous son abord qu’il voulait bourru, il cachait discrètement une générosité agissante, une sensibilité affectueuse. »

— Jacques Loste[réf. nécessaire]

Son allure altière n’était que l’enveloppe extérieure recouvrant un cœur sensible et fraternel qui ne voulait pas le paraître. On aurait pu lui appliquer ce que Louis Barthou avait dit de Poincaré : « Il portait ses roses en dedans ». (Bulletin de la Chambre syndicale des constructeurs automobiles - 16 octobre 1958)[réf. nécessaire].

Sûr en amitié au plus haut point, quand il accordait sa confiance elle était totale, et il ne la retirait que devant l’évidence sans se plaindre de l’ingratitude”.

En tant que président du Salon, il accueillit successivement les présidents de la République, à savoir Raymond Poincaré, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, Paul Doumer, Albert Lebrun, Vincent Auriol, René Coty ainsi que divers souverains étrangers, dont le Sultan du Maroc.

« La personnalité du Baron Petiet dominait l’inauguration ; on le voyait se pencher, à la fois déférent et souriant à l’oreille du Chef de l’État pour lui “situer” tel constructeur d’automobiles, pour lui désigner tel détail technique caractérisant un nouveau type de moteur, de transmission ou de frein, une carrosserie ou un équipement inédit ».

Distinctions

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Le lycée Charles-Petiet de Villeneuve-la-Garenne[5] porte son nom depuis 1994. La cérémonie de baptême s'est déroulée en présence des héritiers du baron Petiet, qui ont déposé en prêt un véhicule Aries du début du XXe siècle, aujourd’hui exposé dans le hall d’accueil. Ce lycée, initialement installé à Puteaux (de 1943 à 1972) et qui accueille également le CFA de la carrosserie, est notamment connu pour son rôle dans la préparation et la maintenance en course des véhicules du 4L Trophy, assurée par les élèves de l'établissement. Le 6 mai 2014, le 70e anniversaire du lycée a été célébré par une manifestation de fort retentissement en présence des petits-neveux du baron[6].

Bibliographie

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  • Hervé Dufresne et Jean Sauvy, Charles, Baron Petiet (1879-1958) : un grand industriel, homme de pensée et d'action, éd. SPM, 1998, 174 p. (ISBN 2-901952-27-5)

Notes et références

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  1. Charles PETIET > Né le 20 janvier 1879 - PARIS 75. Décédé le 1er octobre 1958 - PARIS XVI 75, à l’âge de 79 ans, sur geneanet.org
  2. a et b Biographie sur le site du lycée Charles Petiet
  3. Charles Petiet sur la Base Léonore.
  4. Charles Petiet sur la Base Léonore
  5. Paul Baquiast : Le lycée Charles Petiet, un établissement inscrit dans l’Histoire (1943/44 - 2013/14) in Éléments d’histoire de l'enseignement professionnel en France (sous la direction de Paul Baquiast), préface de Pierre-Yves Duwoye, Recteur de l'académie de Versailles et Patrick Cholton, Président de la Fédération Française de la Carrosserie, lycée Charles Petiet, 2014
  6. Parisien Hauts-de-Seine du 7 mai 2014

Articles connexes

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Liens externes

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