Charles Auguste de La Cour de Balleroy
Charles Auguste de La Cour comte de Balleroy | ||
Naissance | Balleroy (Calvados) |
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Décès | (à 73 ans) guillotiné à Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant-général | |
Années de service | 1738 – 1794 | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
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Charles Auguste de La Cour, comte de Balleroy, né le à Balleroy (Calvados), mort guillotiné le à Paris, est un aristocrate et lieutenant-général français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Jacques Claude Augustin de La Cour de Balleroy et de Marie Elisabeth de Goyon Matignon. Il avait pour frères Jean-François de La Cour de Balleroy, contre-amiral (1726-1794) et François Auguste de La Cour de Balleroy, maréchal de camp (1726-1794).
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre au service le , comme enseigne au régiment de Chartres-infanterie, et devient colonel lieutenant de ce régiment, par commission le .
En 1742, il est affecté à l’armée des Flandres, et il commande son unité à la bataille de Dettingen le , où il est blessé.
En 1744, il participe aux sièges de Menin, d’Ypres, de Furnes, puis en 1745, à la bataille de Fontenoy, au siège de Tournai, et enfin en février 1746, au siège de Bruxelles.
Le , il est nommé colonel lieutenant par commission du régiment d’Orléans, et le 11 octobre 1746, il se trouve à la bataille de Rocourt, où il est blessé. Il reçoit son brevet de brigadier d’infanterie le , et il se distingue à la bataille de Lauffeld le 2 juillet suivant, avant de conduire sa brigade au siège de Berg-op-Zoom, où il arrive le 4 septembre.
En 1748, il sert au siège de Maastricht, et l’année suivante au camp de Richemont.
Le , il est employé en Bretagne, et le , il prend le commandement des 4 évêchés de Basse-Bretagne, Tréguier, Quimper, Léon et Saint-Brieuc.
Il est promu maréchal de camp le , et commande plusieurs fois par intérim la province de Bretagne en l’absence du duc d’Aiguillon.
Il occupe les fonctions d’inspecteur général d’infanterie en Bretagne de nombreuses années. Le , il se trouve à la bataille de Saint-Cast, et il est élevé au grade de lieutenant-général le . Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1762.
Arrêté le , il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Paris le , et guillotiné le jour même avec son frère François Auguste.
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Charles Auguste de Balleroy épouse le 22 janvier 1752 Adélaïde Elisabeth Sophie de L'Epinau, fille de Nicolas de L'Epinau et de Marie Anne Elisabeth Morel. Tous deux ont trois enfants :
- Thaïs Pauline Simone de La Cour de Balleroy (1755-1806), mariée en 1773 avec Etienne Vivant de Jaucourt, vicomte de Jaucourt (1727-178/0), dont uniquement une fille : Anne de Jaucourt (1775-1853), mariée en 1801 avec Guy Emeric Anne de Durfort Civrac, 2e duc de Lorges (1767-1837), maréchal de camp, pair de France, président du conseil-général du Loiret, dont postérité ;
- Thaïs Augustine Pauline Marie Louise de La Cour de Balleroy (1759-1830), mariée en 1778 avec Louis Charles d'Hervilly, comte d'Hervilly, maréchal des camps et armées du Roi (1755-1795), dont postérité ;
- Philippe Aimé de La Cour de Balleroy, marquis de Balleroy (1763-1840), marié en 1784 avec Albertine Maignard de La Vaupalière (1770-1800), dont postérité. Tous deux ont pour petit-fils : Albert de Balleroy.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 5, l’Auteur, , 452 p. (lire en ligne), p. 38.
- Abbé J Bidot, Histoire de Balleroy et des environs, imprimerie d’Elie et fils, Saint-Lo, .