Casse-croûte au Québec
Un casse-croûte au Québec est un snack-bar vendant de la restauration rapide.
Au Québec, le concept est né à la fin du 19e siècle. Les travailleurs qui ne pouvaient pas rentrer chez eux pendant la journée préparaient des repas simples à proximité de leur lieu de travail. Au fil des années, le concept est devenu plus populaire et les entreprises ont commencé à le développer[1].
Le terme « casse-croûte » est officiellement proposé par l'Office québécois de la langue française dans les années 1980[2].
Ces établissements préparent et vendent traditionnellement des plats québécois standards comme les frites, la poutine, les hot dogs, les hot-dogs michigan, les hamburgers, les guédilles, les pogos et les boissons gazeuses[3],[4]. Il existe également des variations régionales, surtout ces dernières années[5].
À partir des années 1980, la popularité de ces commerces a commencé à décliner, une des raisons étant la volonté des Québécois de manger plus sainement. 1433 casse-croûtes sont répertoriés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec en 2016[4],[6].
Le film documentaire Esprit de cantine de Nicolas Paquet explore le monde des casse-croûtes québécois[7].
Références
[modifier | modifier le code]- « Le casse-croûte : un concept québécois », sur infodimanche.com, (consulté le )
- « casse-croûte », sur Vitrine linguistique (consulté le )
- Marie-France Bornais, « Les secrets des meilleurs casse-croûte du Québec », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
- (en-CA) Sarah Efron, « Road trip report: A tour of Quebec’s greasy casse-croûtes », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- « Les spécialités régionales », sur La Presse+, (consulté le )
- « Les casse-croûte en chiffres », sur La Presse+, (consulté le )
- Manon Dumais, « «Esprit de cantine» : sur la route des casse-croûte », sur Le Devoir, (consulté le )