Buxières-sous-Montaigut
Buxières-sous-Montaigut | |||||
Chevet de l'église Saint-Pardoux. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy | ||||
Maire Mandat |
Roger Ollier 2020-2026 |
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Code postal | 63700 | ||||
Code commune | 63062 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Buxiérois[1] | ||||
Population municipale |
237 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 14″ nord, 2° 50′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 491 m Max. 631 m |
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Superficie | 10,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Éloy-les-Mines (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Éloy-les-Mines | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Buxières-sous-Montaigut est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Buxières-sous-Montaigut est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme.
Cinq communes sont limitrophes, dont une dans le département limitrophe de l'Allier[2] :
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par les routes départementales 13 (reliant Lapeyrouse à Montaigut), 92 (vers Les Quatre Routes et Le Monteix, commune de Lapeyrouse, et Saint-Éloy-les-Mines) et 518 (vers Durmignat)[2].
À l'est du territoire communal, il existait une halte sur la ligne de Lapeyrouse à Volvic, à Lannet. Tout trafic ferroviaire est suspendu sur cette ligne ; la gare la plus proche ouverte au trafic voyageurs est située à Lapeyrouse.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Buxières-sous-Montaigut est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), forêts (5,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- (la) Domus hospitalis de Buxeria et villa de Buxeria (1280)[14]
- (fr1835) Bussiere Hierusalem (1678)[15]
- Buxieres (1793)[16].
- Bussière-sous-Montaigu / Buxières-sous-Montaigut (1801)[16]
Le village est nommé Bussiére ou Jerusalem en bourbonnais du Croissant, zone de transition entre occitan et langue d'oïl, dont fait partie la commune[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant 1789, bien que située dans le département du Puy-de-Dôme, la commune faisait partie de la province du Bourbonnais[18].
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]L'existence d'une maison de l'Hôpital dite de « Buxière-Jérusalem » est attestée depuis 1280[19]. On retrouve ensuite cette maison parmi les membres de la commanderie de Lavaufranche au sein du grand prieuré d'Auvergne[20]. Le commandeur des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem nommait la cure, détenait de nombreux immeubles, il y percevait des rentes et prélevait la moitié de la dîme. Cette paroisse hospitalière faisait alors partie du diocèse de Bourges[21]. La commanderie de Buxières-Jérusalem fut démantelée et ses biens vendus aux enchères en l'an II pour la somme de 72520 livres[22].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Buxières-sous-Montaigut est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[23]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24]. De 2013 à 2016, elle était membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines[25].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Elle faisait partie du canton de Montaigut jusqu'en [26].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[26].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Buxières-sous-Montaigut, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[27] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[28]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,68 %[29].
Chronologie des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2021, la commune comptait 237 habitants[Note 2], en évolution de −0,42 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Buxières-sous-Montaigut dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école élémentaire publique de la commune[34]. Ils poursuivent au collège Alexandre-Varenne de Saint-Éloy-les-Mines[35] puis au lycée Virlogeux de Riom pour les filières générales et STMG, ou au lycée Pierre-Joël-Bonté, à Riom, pour la filière STI2D[36]. Ces derniers bénéficient d'une double sectorisation dans la commune : ils peuvent aussi fréquenter les lycées du bassin de Montluçon[37].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Buxières sous Montaigut possède un château datant du XIVe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André-Georges Manry, Histoire des communes du Puy-de-Dôme : arrondissement de Riom, t. II, Editions Horvath, , 479 p. (ISBN 978-2-7171-0449-3, présentation en ligne)
- J. Semonsous, « Entre Cher et Sioule, la Révolution de 1789 a-t-elle donné la terre aux paysans ? D'après les ventes de biens nationaux dans le district de Montaigut (Puy-de-Dôme) », Revue d'Auvergne, t. 73, , p. 176-... (présentation en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Buxières-sous-Montaigut (63700) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- Géoportail (consulté le 20 avril 2017).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Buxières-sous-Montaigut et Échassières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Buxières-sous-Montaigut ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Jean-Bernard de Vaivre, « Les six premiers prieurs d'Auvergne de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, vol. 141, no 4, , p. 991-992 (lire en ligne).
- Guillaume Sanson, « Carte de la partie du diocèse de Bourges où sont les archidiaconés de Bourbon, de Bruère et de Narzene », sur Gallica, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
- Didier Robert de Vaugondy (cartographe) et Elisabeth Haussard (graveur), Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne (carte), Paris, Robert de Vaugondy fils, , lire en ligne sur GallicaBuxières-sous-Montaigut figure sur cette carte avec le nom « Jerusalem »..
- Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe – XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 36.
- Philippon 2014, p. 38.
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 148, lire en ligne sur GallicaVoir également la carte de Guillaume Sanson, Partie du diocèse de Bourges où sont les archidiaconés de Bourbon, de Bruère et de Narzene, 1678,lire en ligne sur Gallica..
- Semonsous 1959, p. 183-184.
- Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
- « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200072080) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200035178) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral.
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Roger Ollier a été réélu maire de Buxières-sous-Montaigut (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ) ; taper « BUXIERES-SOUS-MONTAIGUT » dans le formulaire de saisie.
- « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme - Communes limitrophes de l'Allier bénéficiant d'une double sectorisation pour le lycée » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).