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Bataille de Zabadani (janvier 2012)

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Bataille de Zabadani

Informations générales
Date 7 -
Lieu Zabadani, Syrie
Issue Victoire des rebelles
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne
Hezbollah[1]
Armée syrienne libre
Forces en présence
4e division blindé
300 véhicules blindés
3 000 hommes[2]
Pertes
30 à 40 morts
(selon les rebelles)
inconnues
Civils : 22 morts

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 33° 43′ 30″ nord, 36° 05′ 50″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille de Zabadani

La bataille de Zabadani est un évènement de la guerre civile syrienne qui se déroule en janvier 2012 et verra le contrôle de la ville échapper aux forces gouvernementales au profit des forces rebelles.

Déroulement

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La bataille débute lorsque la ville est prise d'assaut par l'armée le . Cette opération militaire fait suite à des manifestations antigouvernementales dans la ville et dans la province de Damas. D'après des opposants, cette opération militaire aurait coûté la vie à 12 personnes dont 3 enfants[3].

Le 13 janvier, l'armée prend à nouveau la ville d'assaut, mais elle est repoussée par des éléments de l'armée syrienne libre. Au soir, l'armée syrienne contrôle des positions dans la banlieue de la ville, des vidéos montrent des insurgés patrouiller dans les rues désertes de la ville[4].

Le 18 janvier, un cessez-le-feu est signé entre les deux parties. Il a aussi été convenu que l'armée syrienne se retirerait de la ville et que les insurgés quitteraient les rues. Une grande figure de l'opposition, Kamal Al-Labwani, déclare : « je pense que la résistance forte et les défections parmi les forces attaquantes ont forcé le régime à venir aux pourparlers ». D'après lui, au moins 30 soldats ont été tués durant les combats[5].

Le 20 janvier, l'armée syrienne se retire de Zabadani[6]. Il s'agit de la première ville syrienne à tomber entièrement aux mains de la rébellion[7].

Le 30 janvier, un insurgé est tué par l'armée, ce qui viole le cessez-le-feu ; mais en fin de journée, bien que la tension fût palpable, la situation était calme[8].

Un commandant des Gardiens de la Révolution iraniens dira plus tard que les forces du Hezbollah ont participé aux combats à Zabadani[1].

Références

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  1. a et b (en) Nate Wright And James Hider, « Syrian regime 'importing snipers' for protests », sur www.theaustralian.com.au, (consulté le )
  2. Alfred de Montesquiou, « Syrie : La chute de Zabadani », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  3. (en-GB) « Syria troops 'enter protest town' », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Erika Solomon (Reuters), « Zabadani, Former Syria Resort, Now Rebel Stronghold », sur HuffPost, (consulté le )
  5. « http://english.alarabiya.net/articles/2012/01/18/188962.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  6. AP, « L'armée syrienne se retire de Zabadani »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur nouvelobs.com,
  7. « Syrie: l’armée resserre l’étau autour des rebelles à Zabadani », sur RFI, (consulté le )
  8. (en-US) Nour Malas, « Syrian Uprising Intensifies As Troops Defend Capital », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )