Aller au contenu

Bataille de St. Michaels

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bataille de St. Michaels

Informations générales
Date
Lieu Saint Michaels (Maryland)
Issue Drapeau des États-Unis Victoire des États-Unis
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau des États-Unis États-Unis
Commandants
George Cockburn Perry Benson[1],[2],[3]
Pertes
2 morts Aucune perte

Guerre anglo-américaine de 1812

Batailles

Liste des batailles de la guerre anglo-américaine de 1812

Coordonnées 38° 47′ 16″ nord, 76° 13′ 07″ ouest

La bataille de St. Michaels est une bataille de la guerre anglo-américaine de 1812. Similaire à la bataille de Craney Island qui a eu lieu un mois avant, les unités des milices américaines ont pu repoussés les unités anglaises qui tentaient de débarquer sur la baie de Chesapeake.

Après la défaite britannique à Craney Island et l'incapacité de capturer Norfolk, l'amiral George Cockburn se déplace jusqu'à la baie de Chesapeake. Les chantiers navals de la petite ville de Saint Michaels sont devenus une cible privilégiée. Début août, les Britanniques de la Royal Navy se rapproche, et le général Perry Benson appelle la milice du comté de Talbot. Benson a également obtenu plusieurs pièces d'artillerie pour la défense; une batterie d'artillerie a été placée dans le port et une autre a été placée en face de la ville[4].

Après minuit, le 10 août, les unités de la milice qui tenaient la batterie du port ont repéré les troupes de débarquement britannique. Les Anglais ont débarqué rapidement et ont tiré sur la batterie. Dès que les Britanniques ont ouvert le feu, les unités de la milice ont fui. Seul le capitaine William Dodson (commandant de la batterie) et un autre homme sont restés. Ils ont réussi à tirer un seul coup avant d'être contraints d'abandonner l'arme. Les Anglais ont progressé vers la ville. La batterie de Benson qui gardait la ville a été en mesure de tenir à distance l'attaque et les britanniques ont dû reculer. Les Britanniques, cependant, ont affirmé qu'ils avaient capturé la batterie de la ville et trafiqué les canons, faisant une retraite ordonné. La légende locale veut que les canons de marine britanniques se soient révélés inefficaces contre la ville parce que les citadins avaient obscurci les lumières dans leurs maisons et accroché des lanternes dans les arbres en dehors de la ville, incitant les artilleurs britanniques à dépasser la ville et ses défenses[5],[6],[7].

Comme lors de la bataille de Craney Island, les unités de milice américaines avaient ont remporté une victoire décisive sans une seule victime. Les Britanniques ont perdu deux blessés. La bataille a été rapide, mais elle a permis d'empêcher les chantiers navals de St. Michaels de tomber aux mains des Britanniques.


Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • George, Christopher T., Terror on the Chesapeake: The War of 1812 on the Bay, Shippensburg, Pa., White Mane, 2001, (ISBN 1-57249-276-7)
  • Heidler, David; Heidler, Jeanne, editors Encyclopedia of the War of 1812
  • Plummer, Norman H. "Another Look at the Battle of St. Michaels, " The Weather Gauge (Magazine of Chesapeake Bay Maritime Museum) XXXI:1 (Spring 1995), p. 10-17.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Harper's popular cyclopedia of United States history
  2. (en) « Brig. General Perry Benson (1757- 1827): Defender of St. Michaels, Md. », sur maryland1812.wordpress.com (consulté le )
  3. (en) Helen L. Smith Hoke, « Gen. Perry Benson », sur findagrave.com, (consulté le )
  4. Tilghman, Oswald; History of Talbot County, Maryland, vol. 2, p. 146
  5. « St. Michaels », warof1812guide.com (consulté le )
  6. Footner, Hulbert. Rivers of the Eastern Shore. P. 250-252;
  7. Tilghman, Oswald; History of Talbot County, Maryland; Vol.2, p. 164-167