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Bataille de Kolberg

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Bataille de Kolberg
Description de cette image, également commentée ci-après
Ruines de Kolberg en 1945
Informations générales
Date 4 mars -
Lieu Kolberg
Issue Victoire soviétique et polonaise
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Pologne Pologne
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Fritz Fullriede Drapeau de la Pologne Stanislav Poplavsky
Forces en présence
10 000 hommes
train blindé
croiseurs lourds et autres navires
28 000 hommes
Pertes
8 000 prisonniers 1 206 tués
2 500 blessés

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

Europe orientale :


Front d’Europe de l’Ouest


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

Coordonnées 54° 10′ 40″ nord, 15° 34′ 37″ est
Géolocalisation sur la carte : Pologne
(Voir situation sur carte : Pologne)
Bataille de Kolberg

La bataille de Kolberg eut lieu durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des combats accompagnant l'offensive de Poméranie orientale.

Contexte historique

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En 1945, Kolberg (aujourd'hui : Kołobrzeg) jouait un rôle important dans le système de défense allemand. Sa base navale était à la fois un point d'évacuation et un point de ravitaillement et de débarquement allemand.

Les Allemands commencent à fortifier la ville en 1944 en s'appuyant sur le fleuve Parsęta, en 1945 les barricades sont érigées et les bâtiments préparés à la défense. Forts de 10 000 hommes appuyés par la Kriegsmarine, l'artillerie côtière, un train blindé, des volontaires français de la Division Charlemagne restés pour protéger la ville, chars et canons les Allemands attendent l'ennemi.

Déroulement de la bataille

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Le , la 45e brigade blindée soviétique tente de prendre la ville par l'ouest mais est rejetée le lendemain. Le , la 6e division d'infanterie polonaise attaque par le sud-ouest et réalise une percée profonde. Le la 3e division d'infanterie polonaise[1] complète l'encerclement par l'ouest. Des durs combats ont lieu, à l'est dans le quartier de l'église Saint-Georges, à l'ouest à proximité des casernes. Le les forces polonaises transpercent la ligne de défense extérieure, les casernes sont prises.

Du 12 au , les combats sont poursuivis pour percer la ligne de défense intérieure. Le , les attaquants sont renforcés par la 4e Division d'Infanterie polonaise et le 4e régiment de chars de combat polonais. La 6e division s'approche du port par le sud et traverse le fleuve Parsęta. La 3e division et le 18e régiment de la 6e division appuyés par des chars et canons luttent au centre historique, prennent l'usine à gaz et s'approchent de la gare. La 4e division s'empare de l'hippodrome, du dépôt de locomotives et de l'atelier ferroviaire. Le train blindé Panzerzug 72A commandé par Gerhard Roeming est détruit près de la gare.

Le , l'état-major envoie par radio une proposition de capitulation au colonel Fullriede : celui-ci refuse, les Polonais reprennent les combats.

Le , un ravitaillement allemand arrive dans la rade de Kolberg en provenance de Swinemünde. L'armée de l'air polonaise tente d'empêcher le débarquement, mais sa mission est rendue inefficace par le brouillard. Malgré le feu de l'artillerie, les Allemands réussissent à débarquer et contre-attaquent. Finalement, ils sont rejetés par les Polonais.

La nuit du 17 au , après le regroupement et une préparation de l'artillerie, commence l'assaut général. Le 18 au matin, la gare et le port sont pris.

La prise de Kolberg est suivie par le Mariage de la Pologne à la Mer Baltique.

Évacuation

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La majorité des civils, des réfugiés ainsi qu'un certain nombre de soldats ont été évacués par la mer dans le cadre de l'opération Hannibal[2],[3],[4],[5].

Durant la bataille, les forces polonaises et soviétiques perdent 1 206 hommes, 2 500 sont blessés. 8 000 Allemands sont faits prisonniers. En outre, la ville est rasée à hauteur d'environ 90 %[6],[7].

Filmographie

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Cette bataille a fait l'objet de plusieurs films, dont :

  • 1945 un court métrage réalisé par Polska Kronika Filmowa (Actualités cinématographiques polonaises)
  • 1969 Jarzębina czerwona[8].
  • 2005 un documentaire de 25 minutes

Bibliographie

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  • Stanisław Komornicki, Wojsko Polskie : krótki informator historyczny o Wojsku Polskim w latach II wojny światowej, Varsovie, Wydawnictwo Ministerstwa Obrony Narodowej,
  • Wolfgang Sawodny, Die Panzerzuge des Deutschen Reiches 1899-1945,
  • Christopher Duffy, Red Storm on the Reich : The Soviet march on Germany, 1945, Londres, Routledge, , 403 p. (ISBN 0-415-03589-9)

Liens externes

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Notes et références

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  1. Stanisław Komornicki, Wojsko Polskie : krótki informator historyczny o Wojsku Polskim w latach II wojny światowej, T. 1, Regularne jednostki ludowego Wojska Polskiego : formowanie, działania bojowe, organizacja, uzbrojenie, metryki jednostek piechoty, Varsovie, Wydawnictwo Ministerstwa Obrony Narodowej,
  2. Die Bedeutung des 18. März für Kołobrzeg
  3. http://www.z-g-v.de:80/doku/archiv/oderneisse1/kapitel-6-1-1-7-11.htm | wayback=20121117045033 | text=Nr. 62: Kampfhandlungen während der Belagerung Kolbergs und Abtransport der Bevölkerung. Berichte auf den Seiten des Zentrum gegen Vertreibungen; abgerufen am 5. März 2015.
  4. (pl) « Kołobrzeg marzec 1945 – jak dziś wygląda pole bitwy... » (consulté le )
  5. Ian Kershaw, La Fin, p. 326.
  6. Manfred Vollack : Das Kolberger Land – Seine Städte und Dörfer – Ein pommersches Heimatbuch. Husum 1999, (ISBN 3-88042-784-4), p. 34.
  7. Kołobrzeg — epoki historyczne [1](pl)
  8. (pl) « Jarzębina Czerwona » (consulté le )