La bataille fut sanglante. Les troupes ottomanes avaient reçu des renforts depuis Bitola. Elles purent donc opposer une farouche résistance aux attaques grecques. Les Grecs finirent par l'emporter après avoir perdu 1 200 hommes (tués et blessés). Les Ottomans perdirent 1 960 hommes (tués et blessés). Après leur victoire, les troupes grecques marchèrent vers l'est, vers leur objectif, Thessalonique. Si le pont routier sur le Vardar avait été détruit par les Ottomans pour couvrir leur retraite et empêcher l'avancée vers Thessalonique, le pont ferroviaire avait été laissé intact. L'armée grecque marcha le long de la voie de chemin de fer[1].
(en) An index of events in the military history of the Greek nation, Athènes, Army History Directorate, , 506 p. (ISBN978-960-7897-27-5)
(en) Richard C. Hall, The Balkan Wars, 1912-1913 : prelude to the First World War, London New York, Routledge, coll. « Warfare and history », , 176 p. (ISBN978-0-415-22946-3 et 978-0-415-22947-0)
(fr) Raphaël Schneider, Les guerres balkaniques (1912-1913), revue Champs de Bataille, no 22, juin-juillet 2008.