Bataille de Didgori
Date | |
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Issue | Victoire géorgienne décisive |
Changements territoriaux | Les Géorgiens reprennent Tbilissi |
Seldjoukides Émirat de Tbilissi |
Royaume de Géorgie |
Il Ghazi ibn Ortoq | David IV Le prince Démétrius |
Estimations modernes :
30,000 (Sources géorgiennes)[5][6],[7] |
56.000 |
20.000-200.000 |
Coordonnées | 41° 41′ 00″ nord, 44° 31′ 00″ est | |
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La bataille de Didgori a lieu le dans l'actuelle Géorgie. C'est un affrontement majeur de la « croisade géorgienne » entre le royaume de Géorgie et la dynastie turque des Seldjoukides. L'armée géorgienne du roi David IV est composée de 40 000 soldats géorgiens, 15.000 Kiptchaks, 500 danois et 100 Croisés « ifranj ». Selon le chroniqueur arabe Ali ibn al-athir.
David IV a fait preuve d'une très grande stratégie militaire. En effet, avant la bataille, David envoya les 200 meilleurs soldats de son armée dans le campement des seldjoukides. Feignant d'être des renégats, ils se sont ensuite battus jusqu'à ce que mort s'ensuive, créant un deuxième champ de bataille au sein même du camp seldjoukide. En même temps, la principale force géorgienne, dirigée par David et son fils Démétrius, a attaqué le flanc des Seldjoukides, (d'après des historiens, il n'était pas rare de voir sur le champ de bataille des soldats géorgiens combattrent seuls contre plus de cinq à sept soldats seldjoukides) . En trois heures de bataille les troupes seldjoukides étaient complètement débordées et contraintes de fuir, mais les soldats de David IV ont pourchassé les envahisseurs approximativement jusqu'aux frontières actuelles de la Géorgie.
Après cette grande victoire, David se déplace et anéantit toutes les poches de résistances islamiques sur son passage. L'année suivante, en 1122, il envahit l'émirat de Tbilissi, de sorte que la ville devient pour toujours une grande capitale du royaume de Géorgie.
Avec 100 000 à 200 000 morts, elle détiendrait le record de morts à cette date, jusqu'à la bataille de Bagdad (1258), qui fut, elle, de 140 000 à 250 000 morts.
Références
[modifier | modifier le code]- Ibn al-Athir, Al-Kāmil fī al-tārīkh (الكامل في التاريخ): "The Complete History"; vol: 10, p. 450
- Osman Turan, Selçuklular Zamanında Türkiye, İstanbul, 2013, p. 191.
- Sevim, “Artuk Oğlu İlgazi”, p. 684; Sevim- Merçil, Selçuklu Devletleri Tarihi, p. 235.
- Kırzıoğlu, Yukarı-Kür ve Çoruk Boyları’nda Kıpçaklar, p. 117.
- Mikaberidze 2015, p. 263.
- Mariam Lordkipanidze, Georgia in the 11th–12th Centuries, Ganatleba Publishers, , 1st éd., p. 98
- Allan V. Murray, The Crusades: An Encyclopedia 4 Volume Set, ABC-CLIO, , 357 p.