Bataille de Breslau
Date | |
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Lieu | Breslau |
Issue | Victoire autrichienne |
Royaume de Prusse | Saint-Empire |
August Wilhelm von Brunswick-Bevern | Charles de Lorraine |
28 000 hommes | 84 000 hommes |
6 000 hommes 12 000 prisonniers[1] |
5 000 hommes |
Batailles
- Minorque (navale) (1756)
- Pirna (1756)
- Lobositz (1756)
- Reichenberg (1757)
- Prague (1757)
- Kolin (1757)
- Hastenbeck (1757)
- Gross-Jägersdorf (1757)
- Moys (1757)
- Rochefort (1757)
- Rossbach (1757)
- Breslau (1757)
- Leuthen (1757)
- Carthagène (navale) (1758)
- Olomouc (1758)
- Saint-Malo (1758)
- Rheinberg (1758)
- Krefeld (1758)
- Domstadl (1758)
- Cherbourg (1758)
- Zorndorf (1758)
- Saint-Cast (1758)
- Tornow (1758)
- Lutzelberg (1758)
- Hochkirch (1758)
- Bergen (1759)
- Kay (1759)
- Minden (1759)
- Kunersdorf (1759)
- Neuwarp (navale) (1759)
- Hoyerswerda (1759)
- Baie de Quiberon (navale) (1759)
- Maxen (1759)
- Meissen (1759)
- Glatz (1760)
- Landshut (1760)
- Corbach (1760)
- Emsdorf (1760)
- Dresde (1760)
- Warburg (1760)
- Liegnitz (1760)
- Rhadern (1760)
- Berlin (1760)
- Kloster Kampen (1760)
- Torgau (1760)
- Belle-Île (1761)
- Langensalza (1761)
- Cassel (1761)
- Grünberg (1761)
- Villinghausen (1761)
- Ölper (1761)
- Kolberg (1761)
- Wilhelmsthal (1762)
- Burkersdorf (1762)
- Lutterberg (1762)
- Reichenbach (1762)
- Almeida (1762)
- Valencia de Alcántara (1762)
- Nauheim (1762)
- Vila Velha de Ródão (1762)
- Cassel (1762)
- Freiberg (1762)
- Jumonville Glen (1754)
- Fort Necessity (1754)
- Fort Beauséjour (1755)
- 8 juin 1755
- Monongahela (1755)
- Petitcoudiac (1755)
- Lac George (1755)
- Fort Bull (1756)
- Fort Oswego (1756)
- Kittanning (1756)
- En raquettes (1757)
- Pointe du Jour du Sabbat (1757)
- Fort William Henry (1757)
- German Flatts (1757)
- Lac Saint-Sacrement (1758)
- Louisbourg (1758)
- Le Cran (1758)
- Fort Carillon (1758)
- Fort Frontenac (1758)
- Fort Duquesne (1758)
- Fort Ligonier (1758)
- Québec (1759)
- Fort Niagara (1759)
- Beauport (1759)
- Plaines d'Abraham (1759)
- Sainte-Foy (1760)
- Neuville (1760)
- Ristigouche (navale) (1760)
- Mille-Îles (1760)
- Signal Hill (1762)
Coordonnées | 51° 07′ 00″ nord, 17° 02′ 00″ est | |
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La bataille de Breslau, pendant la Guerre de Sept Ans, oppose la Prusse et l'Autriche le près de la ville de Breslau (actuelle Wrocław) en Silésie. Elle se termine par la retraite de l'armée prussienne.
Contexte
[modifier | modifier le code]Un des principaux enjeux de la Guerre de Sept Ans est la volonté de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche de reconquérir la Silésie enlevée par Frédéric II de Prusse dix ans plus tôt pendant la Guerre de Succession d'Autriche. L'armée autrichienne, commandée par Charles de Lorraine, a l'avantage sur les Prussiens qui ont perdu la bataille de Moys le . Frédéric II est alors engagé dans sa campagne contre les Français: il remporte la bataille décisive de Rossbach le . Mais les Prussiens, victorieux à l'ouest, sont gravement menacés par l'avance autrichienne à l'est.
La bataille
[modifier | modifier le code]Le , près de la ville de Breslau, l'armée autrichienne de Charles de Lorraine, forte de 84 000 hommes, livre une bataille dure et indécise pendant toute la journée aux 28 000 hommes du général prussien, le duc de Brunswick-Bevern. Le jour suivant, les Prussiens battent en retraite vers Glogau sans qu'on sache exactement si Brunswick en a donné l'ordre ou si ses soldats ont agi de leur propre mouvement; en tout cas, Brunswick est capturé par les Autrichiens.
Conséquences
[modifier | modifier le code]La ville de Breslau, défendue par une garnison prussienne commandée par Johann Georg von Lestwitz (de), est assiégée par l’armée autrichienne de Franz Leopold von Nádasdy. La population civile est favorable aux Autrichiens et Lestwitz décide de l’expulser de la ville, mais il est aussi confronté à des désertions massives dans ses propres troupes. Il doit capituler le contre la permission de quitter la ville avec ses hommes, mais il ne lui reste plus que 599 hommes sur 4 227 à son arrivée à Glogau, tout le reste ayant déserté.
Lestwitz sera jugé en 1758 par un tribunal militaire, cassé de son grade et condamné à deux ans d'emprisonnement en forteresse. Son collègue Hans Friedrich von Katte, qui avait partagé sa décision, sera condamné à un an de forteresse.
La perte de la Silésie est un coup dur pour Frédéric II car cette province est une source importante de financement et de recrutement : il décide de la reconquérir coûte que coûte, ce qui conduira à la bataille de Leuthen le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hoefer 1857, p. 711
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Norman Davies, Roger Moorhouse : Breslau – die Blume Europas. Die Geschichte einer mitteleuropäischen Stadt. Droemer, München 2005 (ISBN 3-426-27259-8); darin S. 657: Karte Schlacht von Bresslau 22. November 1757.
- (de) Joachim Engelmann, Günter Dorn : Die Schlachten Friedrich des Großen. Friedberg 1986.
- (de) Olaf Groehler : Die Kriege Friedrichs II. Berlin 1989.
- (de) Friedrich R. Paulig : Geschichte des Siebenjährigen Krieges. Ein Beitrag zur deutschen Geschichte der Jahre 1740–1763. Starnberg 1988 (Nachdr. der Ausgabe Frankfurt/Oder 1878).
- Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Nouvelle Biographie générale depuis les temps les plus reculés jusque nos jours,