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Aurélien de Seze

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Aurélien de Sèze
Fonctions
Député de la Gironde
-
Conseiller général de la Gironde
à partir de
Bâtonnier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Autres informations
Parti politique

Jean-Pierre Aurélien de Seze ou Jean-Pierre Aurélien de Sèze[1] (, Saint-Médard-d'Eyrans - , Bordeaux), est un homme politique français.

Fils de Paul-Victor de Seze, il fut reçu avocat en 1820, et entra dans la magistrature comme substitut à Bordeaux en 1824. Substitut du procureur général en 1825 et avocat général en 1827, il donna sa démission pour ne pas prêter serment à la branche cadette, et reprit sa place au barreau de Bordeaux.

Catholique et royaliste ardent, il s'occupa activement de politique dans son département, plaida plusieurs procès criminels retentissants, devint bâtonnier en 1841 et conseiller général en 1847, et fut élu, le , représentant de la Gironde à l'Assemblée constituante.

Il fit partie du comité de la justice, fut réélu, le , représentant à l'Assemblée législative, et siégea dans la majorité monarchiste.

Il fut vice-président de l'Assemblée, et vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, qu'il contribua à élaborer.

Après avoir soutenu la politique du prince-président, il se sépara de Louis-Napoléon Bonaparte au moment du coup d'État de 1851, contre lequel il protesta.

Inscrit alors au barreau de Paris, il devint membre du conseil de l'Ordre en 1863, et retourna à Bordeaux en 1865, où il redevint bâtonnier en 1868. Il mourut deux ans après.

Il fut un temps l'amant platonique de George Sand:voir le livre de George Sand "Le roman d'Aurore Dudevant et d'Aurélien de Seze"

Notes et références

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  1. Le Défenseur du roi : Raymond de Seze (1748-1728) par André Sevin - p.1, ndbp 1, à propos des de Sèze : « Nous écrivons ce nom sans accent parce que le défenseur de Louis XVI l'écrivait ainsi. Il attachait même une telle importance à cette graphie que nous le voyons, en 1827, demander au procureur général de « "s'occuper ... au corps municipal des moyens de réparer le vice de l'étiquette de son nom dans la rue de Seze, et du retranchement à faire de l'accent qu'on a mis mal à propos sur le premier e qui en dénature absolument la prononciation » (R. de S.). M. le comte de Sèze, héritier direct du nom, maintient néanmoins l'accent parce que celui-ci figure sur les lettres d'anoblissement données par Louis XVIII à son illustre aïeul ». Cependant, rien ne permet d'établir que cette volonté soit répercutée sur l'état-civil. La rue se nomme toujours rue de Sèze, et les deux orthographes se rencontrent parmi ses descendants.

Liens externes

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