Aurélia Schaefer
Naissance |
Paris, France |
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Activité principale | Danseuse et professeur |
Style | Danse classique |
Lieux d'activité | Nancy, Anvers, Monaco, Avignon, Bordeaux. |
Années d'activité | depuis 1987 |
Maîtres | Claire Motte, Jacqueline Rayet, Max Bozzoni |
Aurélia Schaefer, née le [1], est une danseuse et un professeur de danse classique française.
Formation
[modifier | modifier le code]Aurélia Schaefer commence la danse à l'âge de huit ans avec Max Bozzoni. Elle intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1985 et rejoint la classe de Claire Motte puis celle de Jacqueline Rayet. Elle remporte le Premier Prix du Conservatoire de Paris en 1987[1], la même année que sa condisciple Clairemarie Osta, élève dans la classe de Christiane Vaussard.
Carrière
[modifier | modifier le code]Danseuse
[modifier | modifier le code]En 1983, elle joue une jeune danseuse dans une publicité japonaise[2] pour la marque Mazda avec l'acteur Alain Delon.
L'année suuivante, Aurélia Schaefer participe à son premier opéra, Aïda, donné au Palais omnisports de Paris-Bercy, en dansant les Négrittis.
En 1988, Patrick Dupond, nommé directeur artistique du Ballet national de Nancy, engage Aurélia Schaefer qu'il désigne comme soliste du ballet en 1991. Elle danse dans toutes les créations et le répertoire de la compagnie[3], avec des pièces entre autres de George Balanchine, Jiří Kylián, John Neumeier, Roland Petit, Ulysses Dove. Puis, lorsque Pierre Lacotte prend la direction artistique du Ballet national de Nancy et de Lorraine, elle danse les œuvres classiques et romantiques recréées par le nouveau directeur telles que Giselle, Marco Spada, L'Ombre[4].
En 1994, elle rejoint le Ballet royal de Flandre dirigé par Robert Denvers. Elle y danse entre autres dans Coppélia, Giselle, La Fille mal gardée, Casse-noisette, Violon concerto no 1[5].
En 1998, elle est engagée en qualité de soliste aux Ballets de Monte-Carlo dirigé par Jean-Christophe Maillot pour y créer le rôle de titre de Cendrillon[6],[7]. Ce ballet de Jean-Christophe Maillot remporte un franc succès et a été donné[8] plus de 200 fois en tournée[9],[10]. Elle participe aux créations de Jean-Christophe Maillot : Cendrillon [11]Roméo et Juliette[12], La Belle, Vers un Pays sage, Casse-Noisette Circus[13], Opus 40, Le Songe, Miniatures[14] D'une rive à l'autre. Elle travaille également avec des chorégraphes invités comme William Forsythe, Jiří Kylián, Twyla Tharp ou Carole Armitage. Elle danse aussi des pièces du répertoire balanchinien de la compagnie comme Agon ou Divertimento.
Professeur
[modifier | modifier le code]En 2008, Aurélia Schaefer arrête sa carrière pour se consacrer à l'enseignement. Elle donne des cours au Japon à l'académie Architanz[15] et au Canada. Le Ministère de la culture lui attribue une « dispense pour renommée particulière ». Elle est alors recrutée par le Conservatoire à rayonnement régional du Grand Avignon comme professeur de danse classique[16]. En , elle crée les chorégraphies du Voyage dans la Lune de Jacques Offenbach donné à l'opéra-théâtre d'Avignon.
Aurélia Schaefer, en qualité de professeur invité, donne des cours aux danseurs du Ballet Angelin Preljocaj au Centre Chorégraphique National de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et à l'Opéra de Bordeaux dirigé par Charles Jude. En elle est diplômée du certificat d'aptitude de danse classique.
Elle assure aussi des cours pour de jeunes danseurs lors de stages nationaux ou internationaux[17].
En 2023, elle chorégraphie pour le Ministère de la Culture la variation de danse classique garçon, Envol, pour l'examen d'entrée en cycle diplômant, épreuve d'admissibilité de l'Etat[18].
Maître de ballet
[modifier | modifier le code]En , Aurélia Schaefer rejoint l'Opéra national de Bordeaux en qualité de maître de ballet[19],[20]. Elle travaille à remonter le répertoire classique de la compagnie avec les ballets Le Lac des cygnes[21], Coppélia, Giselle ou contemporains comme Pneuma de Carolyn Carlson.
Distinction
[modifier | modifier le code]En janvier 2020, elle est nommée Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.][22].
Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Monte-Carlo Méditerranée Magazine, no 33, février-, p. 16-17, Aurélia Schaefer-Cendrillon.
- Les Artistes chorégraphiques des Ballets de Monte-Carlo, saison 2006/2007, François Thiolat, ed. Service publication des Ballets de Monte-Carlo, .
- La Lumière des émotions, les Ballets de Monte-Carlo vus par Henk van Cauwenbergh, catalogue de l'exposition, 2007.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Aurélia Schaefer sur la base de données Idancedb.
- https://www.youtube.com/watch?v=FyDoAmvUQXU
- Jacqueline Thuilleux, Les Années Dupond au Ballet français de Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1990.
- L'Ombre - Palais de Congres, Paris, France dans Dance magazine, avril 1994.
- Michel Odin, Danse Conservatoire, no 103, mars 1998, Les délices d'Anvers, p. 8.
- Avant-premières dans Danser, no 176, avril 1999, p. 18.
- Les Saisons de la Danse, no 316, mai 1999,Cendrillon de Jean-Christophe Maillot, p. 11.
- Les Ballets de Monte-Carlo au Japon, ed. Good Hope production, 2006.
- (en) Tougher Job for a Prince Who Has No Slipper to Fill, par Anna Kisselgoff dans The New York Times du 1er mai 2003.
- Fitting the Shoe, New Cinderella Comes to Town, and Old Gems Shine par Deborah Jowitt dans The Village Voice du 6 mai 2003.
- Cendrillon, DVD, Jean-Christophe Maillot (chorégraphe) , ed. Deutsche Grammophon, 2008.
- Roméo et Juliette, DVD, J.C Maillot, St. Petersburg Kirov Orchestra et Ballet de Monte-Carlo, 2001.
- Casse-Noisette Circus, DVD, Jean-Christophe Maillot chorégraphe, ed. Studio Five Tone, 2007.
- Miniatures, DVD, Jean-Christophe Maillot chorégraphe, ed. Studio Five Tone, 2007.
- Architanz
- Pôle Danse du Grand Avignon
- L'Eclair des Pyrénées, 21/22 janvier 2017, p. 12, Un stage à l'école Mondory avec Aurélia Schaefer
- https://www.numeridanse.tv/en/dance-videotheque/epreuves-de-danse-2024-danse-classique-variation-ndeg-3-envol-fin-du-2eme-cycle
- Aurélia Schaefer, Opéra national de Bordeaux, consulté le 5 janvier 2020.
- Christophe Loubes, « La femme de l'ombre », Sud Ouest, 26 juin 2015.
- (en) « Taken during rehealsals for the 2015 production », Bordeaux j'adore, no 2, mars 2016, p. 39.
- Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2019, Ministère de la Culture, 31 octobre 2019.
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :