Antoine Bohier
Ne doit pas être confondu avec son cousin germain également cardinal Antoine Duprat
| Antoine Bohier | ||||||||
 Tableau d'Antoine Bohier au Palais Bénédictine. | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | vers 1462 Issoire  Royaume de France
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| Père | Austremoine Bohier (d) | |||||||
| Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
| Décès | Blois Royaume de France
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| Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
| Créé cardinal |
par le pape Léon X |
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| Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Santa Anastasia | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Archevêque de Bourges | ||||||||
| – | ||||||||
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| « Virtuti omnia parent »[1],[2]. « Tout cède à la vertu »[3]. |
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Antoine Bohier, né vers 1462 à Issoire en Auvergne, et mort le à Blois, est un cardinal français du XVIe siècle.
Repères biographiques
[modifier | modifier le code]Ayant embrassé la carrière ecclésiastique, il est moine bénédictin à Fécamp, et grâce à l'influence de son frère aîné Thomas, est nommé abbé de Saint-Ouen de Rouen en 1495[4].
Il est reçu conseiller clerc au parlement de Normandie le [2].
En 1505, il est nommé à l'abbaye de la Trinité de Fécamp[4], puis il est abbé à Issoire.
Nommé 92e archevêque de Bourges, il fait son entrée dans la cathédrale le dimanche [5].
Le pape Léon X le créé cardinal lors du consistoire du , et il est cardinal-prêtre au titre de Sainte-Anastasie le 25 mai, puis de Sainte-Sabine à la recommandation de François Ier, et par le crédit du chancelier de France Antoine Du Prat[6], son cousin.
Décès
[modifier | modifier le code]Le , il décède à Blois, où se trouvait la Cour[6], et son corps est transporté à Bourges dans son église cathédrale, où il est enterré dans la nef proche de la chaire du prédicateur avec une inscription autour de sa tombe[5].
Famille
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Troisième enfant d'Austremoine Bohier et d'Anne Duprat, il a pour frères et sœurs[7] :
- Alix Bohier, mariée à Jacques Ch..., écuyer
- Thomas Bohier, secrétaire du roi Charles VIII, maire de Tours en 1497. Il construit le Château de Chenonceau
- André (mort jeune)
- Jean Bohier, évêque de Nevers en 1508
- puis Catherine, Claude, Charlotte, Geneviève, et Madeleine.
Son demi-frère, issu du premier mariage de son père avec Béraude Bayard[7] :
- Henry Bohier, maire de Tours en 1506, bailli royal de Mâcon, sénéchal de Lyon et général des finances
Il est cousin germain avec Antoine Du Prat.
Armes : « d’or, au lion d’azur, au chef de gueules ».
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des devises historiques et héraldiques Par Alphonse Chassant et Henri Tausin, vol. 2, 1878. (Bohier de Saint-Cyergue, p. 743)
- Généalogie historique, anecdotique et critique de la maison Du Prat Par Antoine-Théodore Du Prat, 1857. (p. 25)
- Rudimens de la traduction, ou l'art de traduire le latin en français Par Giovanni Ferri, 1808. (p. 80)
- Histoire de Chenonceau Par Casimir Chevalier, 1868. (p. 132)
- Histoire de Berry Par Gaspard Thaumas de La Thaumassière, 1689. (p. 328 et p. 345)
- Le grand dictionnaire historique Par Louis Moréri, vol. 2, 1725. (p. 331)
- Histoire généalogique des conseillers au Parlement de Paris jusqu'en 1712 - 05 - Bohier Registres en ligne - GeneaNet
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative aux beaux-arts :
