André Gavillet
André Gavillet | |
Fonctions | |
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Conseiller d'état vaudois | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Lausanne |
Nature du décès | maladie |
Parti politique | Parti socialiste suisse |
Profession | Enseignant |
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André Gavillet, né le à Lausanne, était une personnalité politique suisse membre du Parti socialiste suisse. Il est décédé à Lausanne le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études de lettres à Lausanne (1942-1946), il fut l'auteur d'une thèse de doctorat consacrée au surréaliste Aragon (La littérature au défi: Aragon surréaliste: essai sur la fonction de la parole), présentée a l'Université de lausanne en 1957[1] et publiée la même année aux éditions Galley (Fribourg). Cet essai, remarqué, figurera à l'inventaire de la bibliothèque privée d'André Breton.
Il mènera en parallèle carrières professionnelle et politique : à Moudon tout d'abord comme enseignant de français, latin et histoire au collège secondaire (1949-1957) ainsi que fondateur de la section locale du parti socialiste et élu au Conseil communal de cette même ville (1954-1957); puis a Lausanne comme enseignant au collège (1957-1962) et au gymnase (1962-1970) du Belvédère et élu socialiste au Conseil communal (jusqu'en 1970). Le , il est élu au Conseil d'État du canton de Vaud. Il prend la tête du département des finances, qu'il dirigera jusqu'en 1981, et à la tête duquel il s'efforcera d'orienter la politique fiscale du canton vers une plus grande justice sociale. Au cours de ses trois mandats, il présidera notamment à la construction du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), en chantier de 1971 à son inauguration en 1982, au rachat par le canton de la Maison de l'Élysée (qui accueille actuellement le musée de la photographie) et à la fondation du Service cantonal de recherche et d'information statistiques (SCRIS, actuellement STATVD).
En 1963, il crée avec des amis l'hebdomadaire indépendant de gauche Domaine public[2], dans lequel il ne cessera de publier jusqu'à l'année de son décès, avec à son actif une somme de plus de 1500 articles. Ce journal, devenu rapidement une référence dans la vie publique romande, conférera à André Gavillet une stature d'intellectuel et de penseur politique reconnu, respecté par la gauche comme par la droite.
Il sera également Professeur ad personam de littérature française à l'Université de Lausanne (1981-1986), Président du conseil d'administration de la société vaudoise des Mines et Salines de Bex, de l'association et de la fondation pro Aventico (1981-1994), administrateur puis président du Crédit foncier Vaudois (1970-1981, président dès 1975), et de la société des transports lausannois (président de 1970 à 1981)[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque cantonale et universitaire, Lausanne
- « Domaine Public 1963-2021 », sur domainepublic.ch (consulté le ).
- Dictionnaire historique de la Suisse
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :