Amanty
Amanty | |
Chapelle Sainte-Anne au cimetière. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Jean-Luc Diotisalvi 2020-2026 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55005 |
Démographie | |
Population municipale |
35 hab. (2021 ) |
Densité | 3,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 08″ nord, 5° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 426 m |
Superficie | 11,17 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Amanty est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau d'Amanty[1],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Amanty est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (33,5 %), prairies (18,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Amenti en 1327 dans un document de la chambre de la cour des comptes de Gondrecourt, Amenty en 1700 sur la carte des États du Royaume, Amantius en 1749 dans un pouillé[14],[15].
Du gaulois *alismentia « rivière boueuse »[16] pour qualifier le ruisseau homonyme qui prend sa source sur le territoire de la commune.
À l'époque romaine, César avait l'habitude de remercier ses soldats et officiers méritants en leur attribuant entre autres un petit territoire. Ainsi, au bout des 20 années de service militaire, un officier gallo romain se voit attribuer le territoire de notre Commune et y fait la rencontre de sa promise. Il décide d'appeler sa propriété Amatius qui veut dire « à ma bien aimée » ou aussi « à mon bien aimé »[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1790, le village dépendait du bailliage de Saint-Thiébault, puis celui de Lamarche et du parlement de Paris. Il y avait, en 1505, une maison forte assez étendue, flanquée de tourelles, entourée de fossés, qui, aux dires des habitants, communiquait avec l'église. La seigneurie appartenait, en 1332, à Guillaume de Gondrecourt et à Édeline, sa sœur. En 1397, la terre passa à Jean Thirion, écuyer de Gondrecourt, en 1441 à Jean d'Ourches. Puis la seigneurie échut pour plus d'un siècle à la famille de Verrières, futur propriétaire du château de Montbras (mariage de Jeoffroy de Verrières avec Isabelle d'Ourches en 1451), pour passer ensuite à la famille de Sommyèvre[14].
Les habitants, dans la plupart des cas de petits éleveurs et agriculteurs, jouissaient, de très longue date, des droits d'usage de la forêt qui s'étendait sur les finages de Gondrecourt, Abainville, Amanty et Gérauvilliers et dont les ducs de Bar étaient propriétaires[14].
Amanty, actuellement dans le diocèse de Verdun, se trouvait jusqu'à la Révolution dans celui de Toul. L'érection en cure date de 1707, lorsque l'évêque François de Camilly, par sentence du « ''désunit et détacha l'église d'Amanty et celle d'Epiez et la rétablit en son premier état'' ». Un prieuré Saint-Romain, dépendant de l'abbaye des chanoines réguliers de Saint-Léon de Toul, fut installé à Amanty mais on n'en connaît quasiment que le nom[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 35 habitants[Note 4], en évolution de −16,67 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin.
- Chapelle Sainte-Anne au cimetière.
- Deux croix en pierre implantées aux anciennes entrées du village.
- Une croix en pierre à côté du lavoir symbolisant le pèlerin de Compostelle.
- Lavoirs implantés lors du grand plan sanitaire de Napoléon trois.
- Un magnifique égayoir (ou gayoir) mitoyen des deux lavoirs.
- La stèle aux Américains morts pour la France pendants la Grande Guerre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jules Antoine Vauthier (1774-1832), peintre et lithographe.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à deux poignards romains d'argent garnis d'or appointés en chevron, accostés en chef de deux fleurs de jonquille, pistils affrontés, d'or et soutenus par une fontaine héraldique d'azur à deux ondes d'argent cerclée d'or. |
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Détails | Les deux poignards romains dessinent le « A » de Amanty et évoquent saint Romain (ou Rémi), martyr vers 258, auquel était voué le prieuré du lieu dit Saint Rémi aujourd'hui disparu. La cime du chevron formé par les poignards symbolise le point géodésique 424 m au buisson d'Amanty qui représente le point culminant du département au début du XIXe siècle avant que Vaudeville le haut quitte les Vosges pour intégrer le Meuse. La fontaine héraldique témoigne de la présence d'un ensemble « égayoir - fontaine - lavoir » au cœur du village. Les jonquilles sont celles qui, au printemps, font la beauté du finage. Ce blason a été composé par R.A. Louis et Jean-Luc Diotisalvi, et adopté par la commune en mars 2011. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Amanty » sur Géoportail (consulté le 8 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Amanty », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Amanty et Cirfontaines-en-Ornois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Neufchâteau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans l'inventaire topographique en 1981 p. 93 (ISBN 2-11-080752-0).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 3.
- Michèle Benoît et Claude Michel, Noms de lieux du Département de la Meuse, Éditions régionalismes, , p. 135.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.