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Alexandre Freschi

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Alexandre Freschi
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 2e de Lot-et-Garonne
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Matthias Fekl
Successeur Hélène Laporte
Maire de Castelnau-sur-Gupie

(3 ans, 6 mois et 20 jours)
Prédécesseur Marius Canderle
Successeur Guy Iannotto
Biographie
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Marmande (France)
Nationalité Français
Parti politique LREM (depuis 2017)
TdP (depuis 2020)[1]
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
Université Bordeaux-III
Profession Dirigeant de société
Site web alexandre-freschi.fr

Alexandre Freschi, né le à Marmande (Lot-et-Garonne), est un homme politique français.

Maire de Castelnau-sur-Gupie à partir de 2014, il rejoint La République en marche puis est élu député dans la 2e circonscription de Lot-et-Garonne lors des élections législatives de 2017.

Alexandre Freschi est d'origine italienne de par ses grands-parents, immigrés de Vénétie. Il est titulaire d'un master géographie / territoires, qu'il a obtenu à l'issue d'une formation initiée en 2003 à l'université Michel de Montaigne (Bordeaux 3), puis à Paris Panthéon-Sorbonne.

Il a également suivi un cursus de droit pendant deux ans.

Il a enseigné en centre de formation durant 10 ans avant de fonder la première Société coopérative d’Intérêt collectif de Lot-et-Garonne, société à lucrativité limitée. En parallèle, avec d’autres partenaires, en 2012, il a fondé une Université populaire sur son territoire dont il devient président[2].

En 2014, il est élu maire de son village d’adoption, Castelnau-sur-Gupie, avant d’être élu vice-président de Val de Garonne Agglomération chargé de l’Environnement et du Cadre de vie.

Député du Lot-et-Garonne

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Dans la deuxième circonscription du Lot-et-Garonne, le , il est investi sous la bannière La République en marche[3]. Il choisit Stéphanie Orisé-Briéda comme suppléante.

Lors du premier tour des élections législatives de 2017 en Lot-et-Garonne, avec 28,39 % des suffrages exprimés, il est le seul candidat à dépasser le seuil des 12,5 % d'inscrits sur les listes électorales. Il crée la surprise en éliminant dès ce premier acte Matthias Fekl (Parti socialiste), battu avec 17 % des voix. La faible participation ne permet pas à l’ex-ministre de l’intérieur de se maintenir en vue du second tour. Par ailleurs, il devance assez nettement Hélène Laporte (Front National) avec 20,32 %. Le quatrième homme est Emilien Roso (Les Républicains) avec 13,82 % des votes. Silvio Guigan (La France Insoumise) n'atteint pas la barre des 10%[4].

Au second tour, il arrive en tête avec 19 883 votes et 59,72 % contre sa rivale Front national[5], Hélène Laporte, battue avec 40,28 % et 13 413 voix[6].

Il intègre à l'Assemblée Nationale la Commission des affaires culturelles et de l'éducation et la Commission des affaires européennes.

Le , son nom apparaît dans la liste des 13 élu(e)s à ne pas avoir déposé leur déclaration d'intérêts ou de patrimoine, à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)[7]. Sa déclaration sera finalement enregistrée effectivement sur le site de l'HATVP le à 3 heures du matin, suite un problème invoqué de transmissions de pièces[8].

Il est élu le président de la commission d'enquête sur l'égal accès aux soins sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain[9].

Le , il présente en commission des affaires européennes avec André Chassaigne un rapport d'information intitulé « Une agriculture durable pour l’Union européenne ». À cette occasion, entendant dénoncer la baisse sévère annoncée du budget PAC, les députés de la commission des affaires européennes votent à l'unanimité une proposition de résolution européenne qui juge inacceptable que le nouveau budget de la PAC implique une diminution globale des aides directes et par conséquent une diminution des revenus des agriculteurs[10].

Sur le sujet de la laïcité, il est proche d'Aurore Bergé et de la ligne du Printemps républicain[11].

Arrivé troisième lors de l'élection législative en 2022, derrière des candidats RN et PS-NUPES, il refuse de se retirer[12]. Au second tour, la candidate RN Hélène Laporte est élue.

Résultats électoraux

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
% Rang % Rang
LaREM 2e du Lot et Garonne 28,39 1er 59,72 1er Elu
25,62 3e 29,81 3e Battu

Notes et références

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  1. « Parlementaires adhérents de Territoires de Progrès », sur Territoires de Progrès (consulté le ).
  2. « Marmande : la création d’une université populaire fait débat », sur SudOuest.fr (consulté le )
  3. « Législatives en Lot-et-Garonne : La République en marche valide la candidature d’Alexandre Freschi », sur SudOuest.fr (consulté le )
  4. « [Législatives] Matthias Fekl sorti dès le premier tour ! », Le Républicain Marmande et Langon,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Législatives en Lot-et-Garonne : sur la 2e circonscription, Alexandre Freschi est élu », sur SudOuest.fr (consulté le )
  6. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  7. Intérêts et patrimoine des députés: 13 déclarations manquantes et "des carences", http://www.lexpress.fr/, 19 octobre 2017.
  8. « Déclarations d’intérêts : quand nos députés oublient de tout déclarer », SudOuest.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Marmande : Alexandre Freschi et la désertification médicale », Actu.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Les députés veulent "appuyer" le gouvernement face à la baisse annoncée de la PAC », LCP Assemblée nationale,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Romain Gaspar, Isabelle Kersimon et Pierre Maurer, « Peu d'adhérents mais des relais puissants, que pèse vraiment le Printemps républicain? », sur Slate, (consulté le ).
  12. « Législatives en Lot-et-Garonne : le député sortant Alexandre Freschi se maintient au second tour », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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