Acropora palmata
Règne | Animalia |
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Embranchement | Cnidaria |
Classe | Anthozoa |
Ordre | Scleractinia |
Famille | Acroporidae |
Genre | Acropora |
- Acropora alces Dana, 1846[1]
- Acropora flabellum Lamarck, 1816[1]
- Isopora muricata palmata Lamarck, 1816[1]
- Madrepora alces Dana, 1846[1]
- Madrepora cornuta Duchassaing & Michelotti, 1860[1]
- Madrepora flabellum Lamarck, 1816[1]
- Madrepora palmata Lamarck, 1816[1]
- Madrepora perampla Horn, 1861[1]
- Madrepora (Eumadrepora) muricata palmata Lamarck, 1816[1]
- Madrepora thomassiana Duchassaing & Michelotti, 1860[1]
CR A2ace :
En danger critique
Statut CITES
Le corail corne d’élan (Acropora palmata) est un des principaux coraux formant les récifs de coraux des Caraïbes.
Description
[modifier | modifier le code]Le corail corne d’élan a une structure complexe avec de nombreuses grandes branches qui forment un habitat privilégié pour divers habitants des récifs comme les homards, les poissons perroquets. Les colonies de corail à cornes d’élan croissent très vite (5 à 10 cm par an) et peuvent atteindre un diamètre de 3,50 mètres. Sa couleur varie du marron au brun-jaunâtre. Elle résulte d’une symbiose avec une zooxanthelle qui vit à l’intérieur des tissus de ce corail. Cette algue réalise la photosynthèse et fournit le corail en nutriments.
Écologie et comportement
[modifier | modifier le code]Alimentation
[modifier | modifier le code]Acropora palmata dépend des composés organiques produit par les zooxanthelles symbiotes. Il consomme également des proies telles que du zooplancton et des petits poissons, qu'il capture avec ses tentacules[2].
Reproduction
[modifier | modifier le code]Historiquement, la majorité de la reproduction du corail à cornes d’élans est asexuée, et a lieu lorsqu’une branche du corail se rompt et va s’implanter dans un autre substrat, créant une nouvelle colonie (fragmentation). On considère généralement que 50 % des colonies ont pour origine la fragmentation, bien que ce chiffre varie localement à travers les Caraïbes. La reproduction sexuée se déroule une fois par an en août ou septembre quand les colonies de corail relâchent des millions de gamètes dans l’eau.
Habitat et répartition
[modifier | modifier le code]Cette espèce est présente dans les Caraïbes, le golfe du Mexique, la Floride et les Bahamas[3]. Elle s'étend au sud jusqu'au Venezuela[4].
L'espèce et l'homme
[modifier | modifier le code]Statut de l'espèce
[modifier | modifier le code]Acropora palmata fait partie des espèces protégées du Endangered Species Act depuis le [5],[2]. En décembre 2012, le NOAA's National Marine Fisheries Service propose de reclasser l'espèce en tant qu'espèce menacée[6],[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Catalogue of Life Checklist, consulté le 19 octobre 2018
- « Elkhorn Coral (Acropora palmata) », sur www.nmfs.noaa.gov, NOAA Fisheries - Office of Protected Ressources
- UICN, consulté le 19 octobre 2018
- DORIS, consulté le 19 octobre 2018
- [PDF] « Endangered and Threatened Species: Final Listing Determinations for Elkhorn Coral and Staghorn Coral »
- (en) « Endangered and Threatened Wildlife and Plants: Proposed Listing Determinations for 82 Reef-Building Coral Species; Proposed Reclassification of Acropora palmata »
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Catalogue of Life : Acropora palmata (Lamarck, 1816) (consulté le )
- (fr) Référence DORIS : espèce Acropora palmata
- (en) Référence Paleobiology Database : Acropora palmata (Lamarck 1816)
- (fr + en) Référence ITIS : Acropora palmata (Lamarck, 1816)
- (en) Référence WoRMS : espèce Acropora palmata (Lamarck, 1816)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Acropora palmata
- (en) Référence NCBI : Acropora palmata (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Acropora palmata (Lamarck, 1816) (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : espèce Acropora palmata (Lamarck, 1816) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Acropora palmata (sur le site du ministère français de l'Écologie)