Aller au contenu

4 Ursae Minoris

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
4 Ursae Minoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 08m 50,93s[1]
Déclinaison +77° 32′ 51,05″[1]
Constellation Petite Ourse
Magnitude apparente +4,80[2]

Localisation dans la constellation : Petite Ourse

(Voir situation dans la constellation : Petite Ourse)
Caractéristiques
Type spectral K3-IIIb Fe-0.5[3]
Indice U-B 1,39[4]
Indice B-V 1,368[5]
Indice R-I 0,52[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +5,86 ± 0,10 km/s[6]
Mouvement propre μα = −30,45 mas/a[1]
μδ = +32,85 mas/a[1]
Parallaxe 7,14 ± 0,42 mas[1]
Distance 458,4 ± 27,0 al
(140,5 ± 8,3 pc)
Magnitude absolue −1,06[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 28 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,73 ± 0,45[8]
Luminosité 436,72 L[2]
Température 4 165 ± 48 K[8]
Métallicité −0,19 ± 0,11 [Fe/H][8]
Orbite
Demi-grand axe (a) 6,5 mas[9]
Excentricité (e) 0,137 ± 0,012
Période (P) 605,8 j[10]
Inclinaison (i) 136,0 ± 5,1°[9]
Argument du périastre (ω) 311,8 ± 5,2[10]°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 325,5 ± 2,8°[10]
Époque du périastre (τ) 2 438 901,7 ± 8,5[10] JJ

Désignations

4 UMi, HR 5321, HD 124547, HIP 69112, BD+78°478, FK5 524, SAO 7958[11]

4 Ursae Minoris est une étoile binaire[10] située dans la constellation de la Petite Ourse. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de +4.80[2]. Sa composante principale est une géante de type spectral K3III et sa distance, estimée à l'aide de sa parallaxe, est d'environ ∼ 460 a.l. (∼ 141 pc)[1]. Elle s'éloigne du Soleil avec une vitesse radiale de +5,86 km/s[6].

4 Ursae Minoris est une binaire spectroscopique à raies simples, ce qui signifie que seul le déplacement par effet Doppler des raies de la composante la plus brillante peut être mesuré dans le spectre. La période orbitale du système est de 1,66 ans et son excentricité est de 0,14[9],[10]. La composante primaire est une géante rouge de type spectral K3-IIIb Fe-0.5[3], qui a épuisé l'hydrogène de son cœur et qui s'est étendue. La notation du suffixe indique que le spectre de l'étoile montre une légère sous-abondance en fer pour une étoile de son type. Son rayon s'est étendu jusqu'à atteindre 28 fois celui du Soleil[7] et elle brille autant que 437 Soleils[2]. Sa température de surface est de 4 165 K[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) Bright Star Catalogue, « 4 Ursae Minoris », sur Alcyone
  5. a et b (en) Jenna Ryon, Matthew D. Shetrone et Graeme H. Smith, « Comparing the Ca ii H and K Emission Lines in Red Giant Stars », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 121, no 882,‎ , p. 842 (DOI 10.1086/605456, Bibcode 2009PASP..121..842R, arXiv 0907.3346)
  6. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. a b c et d (en) M. Koleva et A. Vazdekis, « Stellar population models in the UV. I. Characterisation of the New Generation Stellar Library », Astronomy & Astrophysics, vol. 538,‎ , p. 13 (DOI 10.1051/0004-6361/201118065, Bibcode 2012A&A...538A.143K, arXiv 1111.5449)
  9. a b et c (en) Shulin Ren et Yanning Fu, « Hipparcos Photocentric Orbits of 72 Single-lined Spectroscopic Binaries », The Astronomical Journal, vol. 145, no 3,‎ , p. 7 (DOI 10.1088/0004-6256/145/3/81, Bibcode 2013AJ....145...81R)
  10. a b c d e et f (en) C. D. Scarfe, « A Revised Orbit for 4 Ursae Minoris », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 83,‎ , p. 807 (DOI 10.1086/129218, Bibcode 1971PASP...83..807S)
  11. (en) * 4 UMi -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Liens externes

[modifier | modifier le code]