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21 Comae Berenices

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21 Comae Berenices
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 31m 00,560s[1]
Déclinaison +24° 34′ 01,806″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente 5,41 à 5,46[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Type spectral A2pvar[3]
Indice B-V +0,056[4]
Variabilité α2 CVn + δ Sct[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +0,1 km/s[5]
Mouvement propre μα = −12,410 mas/a[1]
μδ = −9,676 mas/a[1]
Parallaxe 11,996 5 ± 0,138 7 mas[1]
Distance 83,357 6 ± 0,963 8 pc (∼272 al)[1]
Magnitude absolue +0,66[4]
Caractéristiques physiques
Masse 2,39 ± 0,08 M[6]
Rayon R[7]
Gravité de surface (log g) 3,20[8]
Luminosité 51,29 ± 1,17 L[6]
Température 8 750 K[7]
Métallicité 0,12 [Fe/H][8]
Rotation 75 km/s[9]
Âge 501 × 106 a[6]

Désignations

UU Com, 21 Com, HR 4766, HD 108945, HIP 61071, SAO 82346, BD+25°2517[3]

21 Comae Berenices (en abrégé 21 Com) est une étoile binaire[10] de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice, et membre de l'amas d'étoiles de la Chevelure de Bérénice (Melotte 111)[4]. Elle est visible à l'œil nu sous un bon ciel de campagne avec une magnitude apparente moyenne de 5,44[11]. Les mesures de parallaxe réalisées durant la mission Gaia nous indiquent que l'étoile est située à une distance de 272 ± 3 a.l. (∼ 83,4 pc) de la Terre[1].

Certains codex anciens suggèrent que l'étoile avait reçu le titre de Kissīn, une espèce de lierre, de liseron ou de rosier des haies grimpeur[12].

Propriétés physiques

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21 Com est une étoile binaire spectroscopique à raies doubles[13], dont le compagnon, de nature inconnue, orbite autour de l'étoile primaire selon une période de 18,81 jours et avec une excentricité de 0,19[10],[13]. La composante visible de ce système est une étoile chimiquement particulière Ap, de type spectral A2Vp[14] ou A3IIIpSrCr[4]. C'est un type d'étoile dont le spectre montre une surabondance dans certains éléments — le strontium et le chrome dans le cas de 21 Com — et dont le champ magnétique est particulièrement intense ; ainsi, la valeur médiane du champ magnétique de 21 Com est de 537,5 G[14].

La masse du système est de 2,39 M[6], et le rayon de l'étoile primaire est de 3 R[7]. Sa luminosité vaut environ 51 fois celle du Soleil[6], et l'étoile rayonne à une température de surface de 8 750 K[7]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de 75 km/s[9]. 21 Com est âgée d'environ 500 millions d'années[6].

Variabilité

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Courbe de lumière de 21 Comae Berenices, adaptée de Paunzen et al., (2019)

21 Com est cataloguée à la fois comme une étoile variable de type α2 CVn et une étoile variable de type δ Sct, sa magnitude variant entre +5,41 et +5,46 ; elle possède donc la désignation d'étoile variable UU Com[2]. Il semble exister une période dominante de 2,195 3 jours, avec des variations secondaires chaque 1,0256 et 0,9178 jours, bien qu'il existe des désaccords importants en fonction des observateurs[15]. L'existence pour 21 Com de pulsations typiques des étoiles de type δ Scuti est de plus considérée comme ambigüe selon Liakos & Niarchos (2017)[16].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) N. N. Samus' et al., « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a et b (en) * 21 Com -- Variable Star of alpha2 CVn type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  5. (en) D. S. Evans, « The Revision of the General Catalogue of Radial Velocities », Microfiche par Centre de données Stellaires, Strasbourg,‎ (Bibcode 1967IAUS...30...57E)
  6. a b c d e et f (en) O. Kochukhov et S. Bagnulo, « Evolutionary state of magnetic chemically peculiar stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 450, no 2,‎ , p. 763-775 (Bibcode 2006A%26A...450..763K, lire en ligne)
  7. a b c et d (en) Ł. Lipski et K. Stepień, « Effective temperatures of magnetic chemically peculiar stars from full spectral energy distributions », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 385, no 1,‎ , p. 481-492 (Bibcode 2008MNRAS.385..481L)
  8. a et b (en) Sidney Carne Wolff, « A Spectroscopic and Photometric Study of the AP Stars », Astrophysical Journal Supplement, vol. 15,‎ , p. 21 (DOI 10.1086/190162, Bibcode 1967ApJS...15...21W)
  9. a et b (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars. II. Measurement of vsini in the northern hemisphere. », Astronomy and Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897-911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R)
  10. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  11. (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars. », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  12. (en) R. H. Allen, Star Names: Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, (réimpr. 1963) (1re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 171
  13. a et b (en) J. R. Ducati, E. M. Penteado et R. Turcati, « The mass ratio and initial mass functions in spectroscopic binaries », Astronomy and Astrophysics, vol. 525,‎ , p. 9 (DOI 10.1051/0004-6361/200913895, Bibcode 2011A&A...525A..26D)
  14. a et b (en) V. D. Bychkov, L. V. Bychkova et J. Madej, « Catalogue of averaged stellar effective magnetic fields. I. Chemically peculiar A and B type stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 407,‎ , p. 631-642 (lire en ligne)
  15. (en) Bright Star Catalogue, « 21 Com », sur Alcyone.
  16. (en) Alexios Liakos et Panagiotis Niarchos, « Catalogue and properties of δ Scuti stars in binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 465, no 1,‎ , p. 1181-1200 (DOI 10.1093/mnras/stw2756, Bibcode 2017MNRAS.465.1181L, arXiv 1611.00200)

Bibliographie

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  • [Paunzen et al. 2019] (en) Ernst Paunzen et al., « A revisit to the enigmatic variable star 21 Comae » [« Une revisite de l'énigmatique étoile variable 21 Comae »], Monthly Notices of the Royal Astronomical Society,‎ (arXiv 1904.04809)
    Les co-auteurs de l'article sont, outre Ernst Paunzen, Gerald Handler, Przemyslaw Walczak, Stefan Huemmerich, Ewa Niemczura, Thomas Kallinger, Werner Weiss, Klaus Bernhard, Miroslav Fedurco, Anna Guetl-Wallner, Jaymie Matthews, Theodor Pribulla, Martin Vanko, Stefan Wallner et Tomasz Rozanski.

Liens externes

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