Aller au contenu

152e division d'infanterie (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

152e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 152e division d'infanterie (France)
Représentation schématique de l'insigne de la 152e division d'infanterie de réserve.

Création avril 1915
Activité 1915-1919, 1979-1994
Dissolution 1994
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - 3e bataille d'Artois
1916 - Bataille de la Somme
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - 2e bataille de Picardie
1918 - Bataille du Matz
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Bataille de Mont-d'Origny)
(2e bataille de Guise)

La 152e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite recréé en 1979 comme division d'infanterie école de réserve.

Les chefs de la 152e division d'infanterie

[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Composition

[modifier | modifier le code]
114e régiment d'infanterie de à
125e régiment d'infanterie de à
135e régiment d'infanterie de à
268e régiment d'infanterie d'avril à
290e régiment d'infanterie d'avril à
296e régiment d'infanterie de à
408e régiment d'infanterie d'avril à
409e régiment d'infanterie d'avril à
417e régiment d'infanterie d'avril à
106e bataillon de chasseurs à pied d'avril à
8e régiment de tirailleurs de marche d'avril à (réorganisation)
1er régiment d'infanterie coloniale du Maroc d'avril à
4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs de juillet à
1 escadron du 13e régiment de dragons d' à
1 escadron du 26e régiment de dragons d' à
2 escadrons (puis 1 escadron à partir de ) du 7e régiment de hussards de à
2 groupes de 75 du 49e régiment d'artillerie d' à
1 groupe de 75 du 12e régiment d'artillerie de à
3 groupes de 75 du 249e régiment d'artillerie de à
104e batterie de 58 du 49e régiment d'artillerie de à
101e batterie de 58 du 249e régiment d'artillerie de janvier à
7e groupe de 155c du 109e régiment d'artillerie en
compagnies 2/7 et 2/25 du 3e régiment du génie
1 bataillon du 38e régiment d'infanterie territoriale d'août à
  • 22e SIM d' à

Constitution au camp d'Avord entre le 1er et le .

  • 12 –  : transport par voie ferrée (V.F.) vers Conchy-sur-Canche et Frévent ; instruction.
  •  : transport par V.F. et camions, de la région de Frévent, à l'est de Roesbrugge-Haringe (à la suite de l'attaque par gaz du ). À partir du , occupation d'un secteur vers l'est de Boesinghe et Wieltje (en liaison avec l'armée britannique) : violents combats répétés dans cette région.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers West-Cappel et Rexpoëde.
10 -  : occupation, par l'une des brigades de la DI, d'un secteur vers l'est de Boesinghe et Wieltje.
  •  : transport par V.F. dans la région de Lucheux. À partir du , occupation d'un secteur vers Brétancourt. À partir du , engagée dans la 3e bataille d'Artois (offensive sur Ficheux).
  • 28 –  : retrait du front et transport par camions dans la région de Lucheux, puis transport par camions et mouvement par étapes vers le sud de Béthune.
  •  : occupation d'un secteur vers la fosse Calonne et l'est de Grenay :
 : attaque allemande sur Loos.
 : contre-attaque française.
  •  : retrait du front et transport par camions dans la région de Fillièvres. À partir du , mouvement vers le camp de Saint-Riquier ; instruction.
  • 1er : transport par V.F. dans la région de Saint-Pol-sur-Ternoise ; repos.
  •  : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers la ferme de la Folie et le sud de Givenchy.
  •  : retrait du front, mouvement par étapes vers le nord d'Abbeville ; instruction.
  •  : transport par V.F. dans la région de Revigny ; repos. À partir du , mouvement vers Pierrefitte-sur-Aire.
  • 5 –  : transport par camions à Verdun ; engagée dans la bataille de Verdun, vers la Hayette et le bois Camard.
6 et  : attaques allemandes.
  • 1er juin : retrait du front ; repos vers Ancerville, puis, à partir du , transport par V.F. dans la région de Vadenay ; repos.
  • 1er : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers l'Epine de Vedegrange et le nord de la ferme de Wacques.
  • 7 –  : retrait du front ; repos dans la région de Châlons-sur-Marne.
  • 13 –  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Auberive-sur-Suippe et le chemin de Baconnes à Vaudesincourt.
  • -  : retrait du front et repos vers Vadenay.
  •  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers la ferme des Marquises et le nord-ouest de Prosnes, puis, à partir du , vers le sud de Tahure et la butte de Souain.
  •  : retrait du front ; repos dans la région de Châlons-sur-Marne.
  • 4 –  : mouvement vers le camp de Mailly ; instruction.
  • 19 –  : transport par V.F. dans la région de Saint-Omer-en-Chaussée et repos dans celle de Poix-de-Picardie.
  •  : transport par camions vers l'est. Engagée, à partir du , dans la bataille de la Somme, entre le nord-est de Morval et les abords de Sailly-Saillisel.
22, 23, 26 et , 1er et  : attaques françaises.
  • 4 –  : retrait du front et repos vers Fouilloy.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Sailly-Saillisel et le Transloy.
  •  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Quevauvillers ; repos.
  •  : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur vers Biches et la Maisonnette.
  • 3 –  : retrait du front (relève par des unités britanniques), puis repos vers Berteaucourt-lès-Thennes.
  •  : transport par V.F. de Boves à Châlons-sur-Marne. Repos dans la région de Vitry-le-François ; le , transport par V.F. dans celle de Sainte-Menehould ; le , mouvement vers Givry-en-Argonne.
  • 3 –  : mouvement par étapes vers le camp de Mailly ; instruction.
  •  : mouvement vers la région nord-ouest de Vitry-le-François, puis, le 29, vers celle de Vertus ; repos et instruction.
  • 8 –  : engagée dans bataille du Chemin des Dames.
 : rassemblement vers Jonchery-sur-Vesle, puis mouvement vers Hermonville et Saint-Thierry.
  •  : occupation d'un secteur entre Courcy et le sud de Loivre :
 : éléments engagés vers le mont Spin (2e bataille de l'Aisne).
 : attaque française entre Loivre et Courcy.
  • 3 –  : retrait du front ; travaux de 2e position ; repos vers Gueux.
  • 10 –  : occupation d'un secteur vers Loivre et au nord.
  •  : retrait du front ; repos vers Épernay.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la Neuville et l'Aisne.
  •  : retrait du front.
 : transport par VF, de Dormans et d'Épernay, vers Charmes et Bayon ; repos et instruction.
  •  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur entre la Vezouze et le Sânon, réduit, à partir du , au secteur de la forêt de Parroy.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Nancy, et travaux entre la forêt de Champenoux et Rosières-aux-Salines.
  •  : transport par VF de la région de Bayon dans celle de Clermont ; repos vers Saint-Just-en-Chaussée, et, à partir du , au sud de Breteuil.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Grivesnes et le nord d'Ainval, réduit à gauche, le , jusqu'à Ainval.
 : attaque et prise du château de Grivesnes (2e bataille de Picardie).
  • 2 –  : retrait du front ; mouvement, par Breteuil, vers Saint-Just-en-Chaussée ; engagée dans la bataille du Matz :
, contre-attaques vers Méry-la-Bataille ; prise de cette localité ; puis organisation des positions conquises.
 : occupation de Ham ; puis progression jusqu'à Essigny-le-Grand et organisation des positions conquises, puis nouvelle progression à l'est de Saint-Quentin.

Rattachements

[modifier | modifier le code]

Affectation organique : 9e corps d'armée, d' à

5 –
13 –
13 –
9 –
10 -

L'entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

La division est dissoute en 1919.

L'après-Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre froide, la 152e division d'infanterie est une unité de réserve, formée à partir des régiments-écoles du Sud-Est. Elle est chargée de la défense du plateau d'Albion et des installations de la force de dissuasion nucléaire[1].

Elle est dissoute en 1994[réf. souhaitée].

Composition

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Les divisions d'infanterie motorisée », sur armee-francaise-1989.wifeo.com (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]