1234 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1231 1232 1233 1234 1235 1236 1237 Décennies : 1200 1210 1220 1230 1240 1250 1260 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1231 - 1232 - 1233 - 1234 - 1235 - 1236 - 1237 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1234 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Par une décrétale du pape Grégoire IX[1], l'Église fixe officiellement au quarante-deuxième jour, selon l'avis d'Hippocrate, le terme de l'animation de l'embryon et, reprenant l'affirmation de Gratien (1140) répétée par Innocent III en 1211, elle reconnaît que « n’est pas homicide celui qui procure l’avortement avant que l’âme ne soit infusée dans le corps[2] ».
- Une autre décrétale de Grégoire IX[3] confirme le canon, promulgué en 1216 par Innocent III à l'issue du concile du Latran, qui interdit aux prêtres et aux diacres la pratique de la chirurgie[4].
- Fondation de l'université al-Mustansiriyah, berceau de l'importante école de médecine de Bagdad[5].
- Fondation de l'hôtel-Dieu de Chaumont par Thibaut Ier, roi de Navarre et comte de Champagne[6].
- Henri III, roi d'Angleterre fonde un hôpital à Ospringe (en), paroisse de Faversham dans le Kent, établissement « voué à l'accueil des malades, des vieillards, voyageurs et pèlerins[7] ».
- Première mention d'une léproserie en Alsace[8], celle dite de l'Église-Rouge à Strasbourg[9].
- Une maison des malades (domus infirmorum) est attestée à Barbentane en Provence[10].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Vers 1234 : Todros Aboulafia (mort après 1304), médecin et financier juif castillan, conseiller à la cour de Sanche IV et de Marie de Molina, neveu du philosophe Meïr Aboulafia[11].
Références
[modifier | modifier le code]- Guy Durand, Histoire de l'éthique médicale et infirmière : Contexte socioculturel et scientifique, Montréal, Les Presses de l'université de Montréal, , 361 p. (ISBN 2-7606-1794-7, lire en ligne), p. 91.
- Marie-France Morel, « Incertitudes sur les débuts de la grossesse jusqu'au XVIIIe siècle », Réalités en gynécologie obstétrique, no 76, , p. 51-53 (lire en ligne).
- Livre III, chap. 9, tit. 50.
- (en) George Parker, « The Divorce of Surgery from Medicine », The British Medical Journal, no 3378, , p. 583 (lire en ligne).
- (en) Courtney Hunt, The History of Iraq, Westport (Connecticut) et Londres, Greenwood Press, coll. « The Greenwood Histories of Modern Nations », , 127 p. (ISBN 0-313-33414-5, lire en ligne), p. 45.
- Aimé Champollion-Figeac, « Droits et usages concernant les travaux de construction publics ou privés sous la troisième race des rois de France », Revue archéologique, vol. 16, no 1, , p. 92 (lire en ligne).
- « Ospringe », History, site officiel de Faversham, s. d., [lire en ligne (page consultée le 6 septembre 2019)].
- Élisabeth Clementz, « « Nus in das huß » : La Léproserie de Haguenau et ses habitants du XIIIe au XVIIe siècle », Revue d’Alsace, no 132, , p. 41-85 [§ 2 en ligne] (lire en ligne).
- Anne Rauner, « Des malades marginalisés : Les Lépreux », dans Base numérique du patrimoine d'Alsace, Canopé. Académie de Strasbourg, s. d. (lire en ligne).
- « L'Hôpital des pauvres de Barbentane, puis l'hôtel-Dieu, maintenant la Maison de retraite publique La Raphaële », sur le site Mon Barbentane à moi, s. n., s. d., et sans sources précisées, mais avec une bibliographie pour l'ensemble des articles [lire en ligne (page consultée le 6 septembre 2019)].
- Heinrich Graetz (trad. Lazare Wogue et Moïse Bloch), Histoire des Juifs, vol. 4, A. Lévy, (lire sur Wikisource), « Progrès de la bigoterie et de la Cabale (1270-1325) », p. 241.