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Île Atlassov

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Île Atlassov
Image satellite de l'île Atlassov.
Image satellite de l'île Atlassov.
Géographie
Pays Drapeau de la Russie Russie
Archipel Îles Kouriles
Localisation Mer d'Okhotsk (océan Pacifique)
Coordonnées 50° 52′ N, 155° 34′ E
Superficie 119 km2
Point culminant Alaid (2 339 m)
Géologie
Géologie Île volcanique
Type Volcan de subduction
Morphologie Stratovolcan
Activité Actif
Dernière éruption Du au
Code GVP 290390
Observatoire Institut de volcanologie et de sismologie
Administration
District fédéral Extrême-orient
Sujet fédéral Oblast de Sakhaline
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+12:00
Géolocalisation sur la carte : oblast de Sakhaline
(Voir situation sur carte : oblast de Sakhaline)
Île Atlassov
Île Atlassov
Géolocalisation sur la carte : Russie
(Voir situation sur carte : Russie)
Île Atlassov
Île Atlassov
Île en Russie

L'île Atlassov (en russe : Остров Атласова, en japonais : 阿頼度島, Araido) est une île volcanique, la plus septentrionale des îles Kouriles, dans l'oblast de Sakhaline, à l'est de la Russie. L'île figure parfois sous les noms d'Ouïakhoujatch, d'Oyakoba et d'Alaïd.

L'île porte le nom de Vladimir Atlassov, un explorateur russe du XVIIe siècle qui la rattacha à la péninsule voisine du Kamtchatka. L'île est essentiellement le cône d'un volcan sous-marin appelé Alaïd qui dépasse de la mer d'Okhotsk et culmine à une altitude de 2 339 m (point culminant des îles Kouriles). L'île a une superficie de 119 km2. Elle est actuellement inhabitée. Le volcan alterne avec les périodes actives, et les périodes calmes de repos, ce qui fait que l'île est potentiellement dangereuse à être habitée. L'île possède quelques sources d'eau chaude, non exploitées. Avec la teneur en soufre de la terre, la végétation est constituée de plantes basses, et de seulement quelques arbres.

La forme presque parfaite de son volcan est à l'origine de nombreuses légendes parmi les peuples de la région, tels que les Itelmènes et les Aïnous des Kouriles. Le scientifique russe Stepan Kracheninnikov (1711–1756) entendit une fois que le volcan était autrefois une montagne du Kamtchatka, mais que les montagnes voisines devinrent jalouses de sa beauté et l'exilèrent en pleine mer, laissant à sa place le lac Kourile dans le sud du Kamtchatka. Géographiquement, cette histoire n'est pas sans fondement, car après la dernière période glaciaire la plupart des calottes fondirent, relevant le niveau des mers et submergeant peut-être un bras de terre entre le continent et le volcan.[réf. nécessaire]

Articles connexes

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Liens externes

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