Aller au contenu

Évrehailles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Évrehailles
Évrehailles
Le village vu de la rue d'Évrehailles.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Dinant
Commune Yvoir
Code postal 5530
Démographie
Gentilé Bailletî [1]
Population 1 508 hab. (1/1/2020)
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ nord, 4° 54′ est
Superficie 1 060 ha = 10,60 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Évrehailles
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Évrehailles
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Évrehailles
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
Voir sur la carte administrative de la province de Namur
Évrehailles

Évrehailles (en wallon Bail) est une section de la commune belge d'Yvoir située en Région wallonne dans la province de Namur.

Elle fait l'objet d'une première fusion en 1964 avec Houx et Yvoir, le , une nouvelle fusion engendre la commune actuelle (Yvoir).

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre

Dès le XIVe siècle, la seigneurie d’Évrehailles dépend de la mairie de Houx qui, elle-même, fait alors partie de la prévôté de Poilvache et donc du Comté de Namur.

La seigneurie d’Évrehailles comporte, au XIe siècle, la terre d’Évrehailles, les cours tréfoncières d’Yvoir-la-Ville, d’Houzémont, de Monceau et de Tourment. En 1601, Évrehailles devient une seigneurie hautaine, probablement en signe de reconnaissance pour les services rendus aux archiducs Albert et Isabelle par le seigneur du temps, René de Rosey. En vertu d’un octroi de 1680, ces cours sont réunies en une seule cour foncière. La seigneurie d’Évrehailles possède alors la haute, moyenne et basse justice.

Lors de la Bataille de France pendant la Seconde Guerre mondiale, Évrehailles est prise le par les Allemands de la Voraus-Abteilung Werner[2] (avant garde de la 5e Panzerdivision de Max von Hartlieb-Walsporn).

Évrehailles cesse d’être une commune à part entière depuis sa fusion avec Yvoir le 5 mai 1964.

Durant la première moitié du XIXe siècle, la vie économique y est dominée par le maintien de la métallurgie traditionnelle. En 1858, la forge de la Gayolle utilise toujours la force motrice fournie par le Bocq et comprend trois affineries, une chaufferie et deux marteaux. Elle coexiste avec une industrie extractive qui s’est maintenue bien au-delà de la révolution industrielle et est encore à l’honneur de nos jours[3].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Évrehailles est situé dans le Condroz. Il est bordé au nord par Bauche, au sud-est par Purnode, au sud-ouest par Houx et à l'ouest par Yvoir; à 3 km d'Yvoir, 9 km de Dinant et 17 km de Ciney.

Le village est établi dans un site vallonné et s'est développé le long de trois rues principales convergeant vers l'Église Saint-Laurent qui, par son volume de briques et son clocher typé, émerge de l'ensemble (détruite en 1914 par les Allemands et reconstruite en 1922). Évrehailles est constitué de maisons et fermes principalement des XVIIIe et XIXe siècles et d'habitat groupé. En descendant dans la vallée par le nord, voici le hameau de Bauche, construit autour de l'ancienne gare de la ligne Yvoir-Ciney, le long du Bocq[3].

Le château d'Évrehailles.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Guy Boodts, Évrehailles...Un jour...toujours...868-1987. Village condruzien, Dinant : Imprimerie Bourdeaux-Capelle, 1987.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers, tome I, p.197, Heimdal, 2009
  3. a et b Le tourisme à Yvoir