Église Saint-Dizier de Saint-Dizier-l'Évêque
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| Église Saint-Dizier | |||
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| Présentation | |||
|---|---|---|---|
| Culte | Catholique romain | ||
| Dédicataire | Saint Dizier | ||
| Type | Église | ||
| Rattachement | Diocèse de Belfort-Montbéliard | ||
| Début de la construction | XIe siècle | ||
| Protection |  Inscrit MH (1926)
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| Géographie | |||
| Pays |  France |
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| Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||
| Département | Territoire de Belfort | ||
| Ville | Saint-Dizier-l'Évêque | ||
| Coordonnées | 47° 28′ 14″ nord, 6° 57′ 51″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
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L’église Saint-Dizier est une église du XIe siècle, protégée des monuments historiques, située à Saint-Dizier-l'Évêque dans le département français du Territoire de Belfort.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un premier oratoire est mentionné dès 727 par une charte de l'abbaye de Murbach[1]. Cet oratoire était le lieu d'inhumation de saint Didier de Rennes, prélat du VIIe siècle, assassiné dans les environs de Saint-Dizier-l'Évêque. Une nouvelle église est construite en 1041 et consacrée par l'archevêque de Besançon, Hugues 1er[2]. L'église est ensuite remaniée aux XVIe, XVIIIe et XIXe siècles.
En 1881, une crypte est construite pour accueillir le caveau de saint Dizier[2].
L'église Saint-Dizier fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [3].
Les dégâts apportés à l'abside du chœur en donnent l'occasion au verrier d'art Jacques Bony en 1947 d'imaginer et réaliser trois vitraux[4].
Rattachement
[modifier | modifier le code]L'église fait partie du regroupement de paroisses Sainte Anne qui est rattachée au diocèse de Belfort-Montbéliard[5].
Architecture
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Mobilier
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L'église renferme de nombreux éléments mobilier remarquables[6]. Parmi ceux-ci, plusieurs sarcophages en pierre, dont l'un serait le tombeau de saint Dizier (VIIe siècle, classé à titre objet en 1931)[7], un autre appelé la "Pierre des fous", est réputé avoir des vertus curatives[8] (Xe siècle, classé à titre objet en 1931)[9],[10], que complètent deux autres sarcophages des VIe et VIIe siècles[11],[12]. La réputation de thaumaturge de saint Dizier et de ses reliques est à l'origine d'un pèlerinage thérapeutique pour les maladies mentales qui perdure jusqu'au milieu du XIXe siècle[13].
Les autels en pierre datent du XIIe siècle[14].
L'église possède deux cloches en bronze datés de 1767 et 1772, classées à titre objet en 1942[15],[16], des fonts baptismaux du XVIIIe siècle, ainsi que plusieurs objets processionnels (reliquaires, calice, patène, porte cierges...) protégés à titre objet des monuments historiques.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Kessler et Baudouin 1914, p. 381
- Fiche de l'inventaire général : « église paroissiale Saint-Dizier », notice no IA00016766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Eglise », notice no PA00101157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Religion, site de la mairie.
- « Ensemble de paroisses n°11 "Ste Anne" », Diocèse de Belfort Montbéliard (consulté le )
- « Recensement des objets mobiliers de l'église Saint Dizier », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « cénotaphe dit de saint Dizier », notice no PM90000082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « sarcophage dit Pierre des fous », notice no IM90000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « sarcophage », notice no PM90000084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Aurélia Bully, « Saint-Dizier », sur Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France, (consulté le ).
- Notice no PM90000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM90000083, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Laurent Tatu, Nicolas Hubert et Julien Bogousslavsky, « Le pèlerinage thérapeutique des maladies mentales à Saint-Dizier-l’Évêque (Haute-Ajoie) », Schweizer Archiv Fur Neurologie und Psychiatrie, vol. 163, no 5, , p. 192-196 (lire en ligne, consulté le ).
- Notice no PM90000081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM90000090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM90000089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fritz Kessler et Marcel Baudouin, « Les Pas du Diable et les Pieds de Saint-Dizier (Territoire de Belfort) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 11, no 8, , p. 377-390 (DOI 10.3406/bspf.1914.7085)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- [PDF] Saint Dizier ou Didier, évêque de Rennes et saint Reginfroid, martyrs, orthodoxievco.net
- La Pierre des fous, lieux-insolites.fr
