Saint-Sauveur-en-Puisaye
Saint-Sauveur-en-Puisaye | |||||
Vue de Saint-Sauveur-en-Puisaye. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Puisaye-Forterre | ||||
Maire Mandat |
Yohann Corde 2020-2026 |
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Code postal | 89520 | ||||
Code commune | 89368 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sansalvatoriens | ||||
Population municipale |
900 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 09″ nord, 3° 11′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 311 m |
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Superficie | 30,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vincelles | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Saint-Sauveur-en-Puisaye est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est localisée au cœur de la région naturelle de la Puisaye et constitue une place réputée pour la poterie.
La ville est particulièrement connue pour être la ville natale de la romancière Colette. Elle accueille le musée Colette depuis 1995 et sa maison natale est ouverte au public en 2016. Le collège de la ville porte également le nom de Colette.
Saint-Sauveur-en-Puisaye fait partie des Cités de caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune appartient à la région historique et naturelle de la Puisaye.
Le bourg de Saint-Sauveur est dans le sud de la commune, touchant presque la commune mitoyenne de Moutiers-en-Puisaye[1].
Transports
[modifier | modifier le code]Auxerre et Toucy sont respectivement à 41 km et 17 km au nord-est. Bonny-sur-Loire est à 31 km à l'est par la D 85 puis la D 965, avec sur la même D 965 l'autoroute A77 à 28 km. Nevers est à environ 90 km au sud, Bourges à 95 km au sud-est. Paris est à environ 180 km au nord par l'autoroute A6 à Sépeaux (échangeur no 18, 43 km au nord) près de Joigny. Les autres points d'accès les plus proches pour la A6 sont Auxerre-nord / Migennes (échangeur no 19, 45 km par la D 955 puis la D 965), Auxerre-sud (échangeur no 20, 50 km) à l'est de la ville, et Nitry (échangeur no 21, 62 km) au sud-est d'Auxerre[2].
L'aérodrome d'Auxerre-Branches est à 40 km au nord-ouest[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La rivière le Loing marque la limite entre les deux communes sur presque 1 500 m. La source du Loing se trouve à un peu moins de 9 km au sud-est sur la commune de Sainte-Colombe-sur-Loing[1]. Le Branlin marque la limite Est et nord-est de la commune sur environ 8 km, la séparant de Saints-en-Puisaye (où il prend source) et de Fontaines. Plusieurs petits affluents de rive gauche coulent sur la commune, dont l'Ingéron et la rivière Rouge. Cette dernière collecte les eaux de sept étangs dont l'étang des Barres (environ 21,8 ha) et l'étang de Gaudry (environ 15,6 ha)[1].
Selon le SIGES (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines), cinq masses d'eau souterraines se trouvent sous le territoire de la commune :
- celle de la « Craie du Gâtinais » (code SIGES n° FRHG210) ;
- celle de l'« Albien-néocomien libre entre Loire et Yonne » (code SIGES n° FRHG217) ;
- celle des « Calcaires tithoniens karstiques entre Yonne et Seine » (code SIGES n° FRHG304) ;
- celle des « Calcaires dogger entre Armançon et limite de district » (code SIGES n° FRHG310) ;
- celle de l'« Albien-néocomien captif » (code SIGES n° FRHG218)[3].
Géologie
[modifier | modifier le code]Selon le SIGES Seine-Normandie, les couches géologiques se succèdent dans le sens nord-ouest / sud-est. Une petite surface à l'extrême pointe ouest de la commune (vers Ronchères) est faite de "formations résiduelles à silex de Bourgogne"[4] (selon la carte géologique de Géoportail, cette couche s'arrête juste avant la limite de commune de Ronchères[5]).
À l'ouest-nord-ouest se trouvent des marnes et de la craie marneuse, sableuse et glauconieuse du Cénomanien du Bassin Parisien[4] (LPS sur la carte géologique de Géoportail, couvrant en gros la zone boisée appelée "les Landes" et en bordure Est des Landes le bois des Rameaux et le bois des Chaumes[5]), faisant partie du bassin versant du Loing[4]. Cette couche s'étend en gros sur la zone boisée appelée "les Landes", incluant le bois des Rameaux et le bois des Chaumes situés en bordure Est des Landes[5].
Contrairement à la cartographie du SIGES qui reste muette sur le point qui suit, la carte de géoportail montre, longeant le côté est-sud-est de cette zone marneuse, une bande assez étroite (seulement 150 m à 300 m de large environ) en vert pâle labellisée C1-2[5], soit des argiles de Myennes de l'Albien moyen[6]. Cette bande de sol, assez étroite, est cependant importante du point de vue de la géographie humaine : c'est là que se placent les Griffons, les Vrines, la Folie (avec son château), les Petits Moyeux, les grands Moyeux, la Potinerie et les Rochers ; tous ces hameaux sont situés sur une ligne à peu près rectiligne orientée sud-ouest/nord-est, et la majorité d'entre eux est plus précisément sur la ligne de partage entre la zone C1-2 et la zone n7b qui suit. Il n'y a pas d'autre hameau dans la zone LPS précédemment décrite. C'est aussi le long de cette ligne que commencent les premières trouées dans le couvert forestier jusque là uniforme[5]. Selon C. Raymond du BRGM, la couche C1 (Albien) contient du grès ferrugineux en plus du sable[6] ; de même le grès ferrugineux est présent dans les couches n4b (Barrémien supérieur) et n7b (Albien supérieur)[7].
Ensuite viennent des sables de la Puisaye, de Frécambault et des Drillons de l'Albien moyen du sud-est du Bassin Parisien[4] (n7b, en vert foncé sur la carte de géoportail). Ils sont répartis en deux zones. L'une de ces zones n7b forme une bande qui poursuit l'avancée vers le sud-est des zones précédentes, jusqu'à l'étang des Barres et la vallée de la rivière Rouge au nord de la commune, et rejoignant vers le sud la pointe nord-est de l'étang de Moutiers ; l'autre zone n7b forme une tache séparée qui va des Michauts et la Bâtisse à l'ouest (sur Moutiers), jusqu'au Tureau à l'est du bourg de Saint-Sauveur ; elle couvre aussi la moitié ouest du bourg de Saint-Sauveur, mais une faille orientée sud-ouest/nord-est la traverse qui passe au niveau du bourg. Un petit étang d'environ 11 ares se trouve jouxtant le côté ouest de cette faille à ~300 m au nord de la ferme des Venots, à un endroit où affleure la couche C1 sur environ 3,2 ha[5].
Une zone dite n7a[5] continue l'avancée des diverses zones vers le sud-est, entourant complètement la zone n7b isolée. Elle est composée d'argiles de Myennes et de l'Armance de l'Albien inférieur du sud-est du Bassin Parisien. Sa limite côté Est s'arrondit pour englober la station ferroviaire au sud-est des Janets et de Saint-Sauveur, puis remonte vers les Pulains, le Bois Clair et les Roudons, s'arrondit de nouveau pour inclure les Péreux et les Viés, et se prolonge côté rive droite de la vallée du Branlin[4],[5].
Plus à l'est se trouve une zone n4b, des sables argileux du Barrémien supérieur[8] du bassin Parisien[4].
Les fonds de vallées de la rivière Rouge et ceux de ses affluents qui alimentent l'étang des Barres, sont recouverts d'alluvions et colluvions (FC) que l'on retrouve dans la petite vallée sèche du bois Bâtard et celle du ruisseau dans le bois Fleury, ces deux derniers affluents de rive gauche du Branlin. Selon la carte de Géoportail, la vallée du Branlin est recouverte d'alluvions, d'amont en aval FZ puis FY - le passage de l'un à l'autre s'opérant aux environs de la N455, près du ruisseau du bois Fleury[5]. Toutefois la cartographie du SIGES indique des argiles de l'Aptien-Barrémien du Bassin Parisien dans la partie aval du Branlin et dans la vallée de l'Ingeron[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moutiers_sapc », sur la commune de Moutiers-en-Puisaye à 2 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 870,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,2 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Sauveur-en-Puisaye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (41,5 %), terres arables (4,8 %), zones urbanisées (2,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Hermenold d'Auxerre[21] ou Ermenold[22], premier comte d'Auxerre, fonde un monastère à Saint-Sauveur[21]. L'évêque Maurin (772-800) en fait une dépendance de la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre[21]. L'établissement tombe ensuite dans les mains des seigneurs locaux jusqu'à ce que le comte d'Auxerre Landry le donne vers 1020 à Achard, abbé de Saint-Germain[21]. Il y a sous le prieuré une crypte datant à peu près de la fondation originelle[21].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Saint-Sauveur, fut provisoirement renommée Montagne-sur-Loing et Sauveur-sur-Loing[23]. C'est en 1961 que fut adopté le nom de Saint-Sauveur-en-Puisaye[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des mairesp
[modifier | modifier le code]Période | Identité | Étiquette | Qualité |
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Charles Guillaumaux | Curé | ||
Louis Paultre des Epinettes | Ancien constituant | ||
Jean-Baptiste Pietresson | |||
1794 - 1801 | Louis Paultre-Lamotte | ||
1801 - 1815 | Jean-Louis Paultre-la-Vernée | ||
1815 - 1830 | Jacques Joseph de Vathaire de Guerchy | ||
1830 - 1835 | Jean-Louis Paultre-la-Vernée | ||
3 mars 1835 - 3 juin 1835 | Henry Morel | ||
1835 - 1836 | Claude Barrey | ||
1836 - 1837 | Sébastien Jarry | ||
1837 - 1840 | Jean-Louis Paultre-la-Vernée | ||
1840 - 1846 | Claude Barrey | ||
1846 - 1848 | Claude Roset | ||
1848 - 1852 | Claude Barrey | ||
1852 - 1867 | Pierre Morisset | ||
Par intérim | Jean Labbe | ||
1867 - 1870 | Georges Jarry | ||
1870 - 1876 | Jean Labbe | ||
1876 - 1884 | Jean Habert | ||
1885 - 1904 | Pierre Merlou | Radical | Conseiller général |
1904 - 1912 | Auguste Gautrot | ||
1912 - 1920 | Aimé Barrey | ||
1920 - 1929 | Paul Bossu | ||
1929 - 1940 | Jean-Louis Doreau | ||
1940 - 1943 | Jean-Baptiste Sagette | ||
1944 - 1947 | Théophile Breuille | ||
1947 - 1950 | Gaston Delorme | ||
1950 - 1953 | Théophile Breuille | ||
1953 - 1966 | André Merat | ||
1967 - 1971 | Gilbert Regnier | ||
1971 - 1995 | Daniel George | ||
1995 - 2008 | Guy Cormerois | ||
2008 - 2014 | Jean-Jacques Révillon | ||
2014 - 2018 | Dominique Vérien | UDI | Ingénieur en aménagement du territoire
Conseillère régionale (2012 - 2018) Sénatrice de l'Yonne (depuis décembre 2017) |
2018 - en cours | Yohann Corde | SE | Enseignant dans le numérique |
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur-en-Puisaye est jumelée depuis 2018 avec Penna in Teverina, commune d'Italie.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 900 habitants[Note 3], en évolution de +0,67 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Une école maternelle et primaire ainsi qu'un collège sont présents sur la commune.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Festival International des écrits de femmes organisé dans les salles communales par La Maison de Colette[28]
- Festival Les Nuits de Saint-Sauveur (anciennement Musicogite) : Festival de musiques contemporaines organisé chaque été parc du Château[29]
- Festival Comme ça me chante : Festival de musique et mélodie française, organisé dans les salles communales par La Maison de Colette
- Foire des Potiers : rassemblement de potiers chaque été, organisé parc du Château
- Foire du 30 de janvier : foire artisanale et commerciale organisée chaque année, autour du 30 janvier
- Fête de l'art : Festival rassemblant concerts, expositions et performances d'artistes au village d'artistes de la Poèterie
Santé
[modifier | modifier le code]Une Maison de santé est présente à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Elle rassemble médecins, infirmières et spécialistes (dentiste, kinésithérapeute, diététicien, ostéopathe...).
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église paroissiale
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jean-Baptiste a été construite en 1020, puis reconstruite en 1107 et 1120 avec des blocs de pierre en grès ferrugineux. L'édifice, qui ne possède pas de clocher, est situé à l'extérieur des murs d'enceinte du village médiéval. Dans le village se trouvait un monastère dont la petite chapelle ne pouvait accueillir tous les paroissiens. Ceux-ci ont exigé la construction d'une église plus vaste, mais les moines ont imposé que celle-ci soit bâtie les hors murs afin que les habitants puissent continuer assister aux offices au monastère[Note 4],[30].
Autres lieux et bâtiments
[modifier | modifier le code]- Le village d'artistes de La Poèterie. Ancré dans l'ancienne usine de la ville, le but du projet de la Poèterie est de transformer une friche industrielle en village d’artistes, un lieu convivial et alternatif occupé par de nombreux artistes en activité créant une forte dynamique dans l'esprit de création et de partage. Le café-concert, géré par une association auto-financée, permet la rencontre et l’échange.
- Le musée Colette, au château Saint-Sauveur, retrace la vie de l'écrivain. Une exposition temporaire y est présentée tous les ans.
- La maison natale de Colette est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011[31].
- Le donjon de Saint-Sauveur-en-Puisaye (nommée localement Tour Sarrazine) du XIe siècle : elle est de forme ovoïde et est classée au titre des Monuments historiques depuis 1996[32].
- Mairie et ses écoles : salle de classe Colette et le cèdre rapporté d'Égypte par Paultre des Ormes.
- Lavoirs anciens du Petit Saint-Jean et de la Gerbaude.
- Le train touristique du Pays de Puisaye-Forterre traverse le sud-est de la commune ; il a un terminus au four à poterie de La Bâtisse à Moutiers.
-
Église Saint-Jean-Baptiste. -
Bassin du lavoir couvert de la Gerbaude.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune est concernée par plusieurs zones naturelles protégées, dont :
- Sept ZNIEFF[33] :
- « Vallée du Branlin de Saints à Malicorne » (no 260014938)[34] ;
- « Milieux humides de la vallée du Branlin au pont de Sauroy et aux Proux » (no 260014939)[35] ;
- « Étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin » (no 260014941)[36] ;
- « Étangs des Barres et de Gaudry » (no 260014942)[37] ;
- « Bois des Landes » (no 260014943)[38] ;
- « Vallée du Loing » (no 260015443)[39] ;
- « Mares entre Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Ronchères » (no 260030450)[40].
- 5 espaces protégés et gérés, terrains acquis) par des conservatoires d'espaces naturels[41] :
- « Marais des bergeries, prairies des Perches » (n° FR1500637), 9,7994 ha[42] ;
- « Les moraines, les gâtines » (n° FR1500638), 3,8304 ha[43] ;
- « Bressus, pont Jacquin » (n° FR1500640), 19,2165 ha[44] ;
- « Pont de Sauroy-Buseaux » (n° FR1500641), 8,547 ha[45] ;
- « Marais des Comailles » (n° FR1500642), 7,7835 ha[46].
- site d'intérêt communautaire (Directive Habitat) :
- Tourbières, marais et forêts alluviales de la vallée du Branlin (n° FR2600991)[47] (longe la limite de commune côté Est et nord-est).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Louis François Paultre de Lamotte (1774 - 1840), général des armées de la République et de l'Empire est né dans la commune.
- André Jean Baptiste Robineau-Desvoidy (1799 - 1857), médecin, entomologiste et géologue français, est né dans la commune.
- Colette (1873 - 1954), romancière, est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye[48]. Elle a évoqué ce village sous le nom de Montigny-en-Fresnois dans son roman Claudine à l'école.
- Julienne Mathieu (1874-1943), actrice française, est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- La photo sur visorando montre clairement, sur le côté sud de l'église Saint-Jean-Baptiste, les blocs rouge sombre de grès ferrugineux qui servent de soubassement à ce bâtiment. Les murs montrent aussi sous l'enduit quelques-uns de ces mêmes blocs, ce qui laisse supposer que l'église a entièrement été construite de ce matériau - chose courante pour les vieux bâtiments de la région, dont la tour Sarrazine de Saint-Sauveur, le château de Diges et de nombreux autres. Comme de plus il se trouve une source en dessous de l'église, l'ensemble tend à attirer la foudre. L'église n'est pas construite sur un éperon mais simplement sur un simple coteau ; elle est toutefois construite en bordure de la couche géologique n4b (Barrémien supérieur), qui contient entre autres du grès ferrugineux (voir la section "Géologie" de cet article).
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Saint-Sauveur-en-Puisaye, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Saint-Sauveur-en-Puisaye sur la carte de google.fr. Les distances routières entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral à gauche (voir l'onglet en haut à gauche de la carte - cliquer sur "itinéraires").
- Fiche SIGES sur Saint-Sauveur-en-Puisaye, sur sigessn.brgm.fr.
- Fiche hydrogéologique de Saint-Sauveur-en-Puisaye sur sigessn.brgm.fr.
- « Saint-Sauveur-en-Puisaye, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées.
- C. Raymond, Étude documentaire des matériaux argileux de Bourgogne, BRGM, février 1978, p. 62-63.
- M. Gigout, J.-P. Michaud, C. Monciardini, Notice explicative de la feuille Saint-Fargeau à 1/50000, BRGM, 1982, p. 6-7 et 20.
- Charte BRGM de l'échelle des temps géologiques, sur sigespoc.brgm.fr.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sauveur-en-Puisaye et Moutiers-en-Puisaye », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Moutiers_sapc », sur la commune de Moutiers-en-Puisaye - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Moutiers_sapc », sur la commune de Moutiers-en-Puisaye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur-en-Puisaye ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bruzen de la Martinière, Le grand dictionnaire géographique, historique et critique, t. 5 – Q à S, Paris, Libraires associés, , 748 p. (lire en ligne), p. 272.
- Lebeuf 1743, vol. 1, p. 170.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Sauveur-en-Puisaye », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Rencontre Colette », sur Maison de Colette (consulté le ).
- « Les Nuits de Saint-Sauveur », sur lesnuitsdesaintsauveur.fr (consulté le ).
- Site lyonne.fr, article "l'église sans clocher dévoile ses mysteres, consulté le 25 mars 2020.
- « Maison natale de Colette », notice no PA89000046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Donjon », notice no PA00113839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Liste des ZNIEFF sur la commune de Saint-Sauveur-en-Puisaye, sur inpn.mnhn.fr.
- « Vallée du Branlin de Saints à Malicorne » - 260014938. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Milieux humides de la vallée du Branlin au pont de Sauroy et aux Proux » - 260014939. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin » - 260014941. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Étangs des Barres et de Gaudry » - 260014942. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Bois des Landes » - 260014943. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Vallée du Loing » - 260015443. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- « Mares entre Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Ronchères » - 260030450. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
- Espaces protégés et gérés sur Saint-Sauveur-en-Puisaye, sur inpn.mnhn.fr.
- « Marais des bergeries, prairies des perches » - FR1500637. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
- « Les moraines, les gâtines » - FR1500638. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
- « Bressus, pont Jacquin » - FR1500640. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
- « Pont de Sauroy-Buseaux » - FR1500641. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
- « Marais des Comailles » - FR1500642. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
- « Tourbières, marais et forêts alluviales de la vallée du Branlin » - FR2600991. Fiche et cartographie Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.
- Société des amis de Colette, « Lieux de vie », sur amisdecolette.fr (consulté le ).