Sérignan
Sérignan | |||||
Collégiale Notre-Dame-de-Grâce | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Lacas 2020-2026 |
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Code postal | 34410 | ||||
Code commune | 34299 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sérignanais | ||||
Population municipale |
8 123 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 296 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
16 516 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 16′ 51″ nord, 3° 16′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 24 m |
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Superficie | 27,45 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Sérignan (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Béziers-1 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Sérignan [se.ʁi.ɲɑ̃] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le ruisseau de la Maïre Vieille, le ruisseau de Navaret et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« la Grande Maire », « les Orpellières » et « est et sud de Béziers »), trois espaces protégés (la « mare d'Opoul et ses abords », « la Grande Maire » et « Les Orpellières ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sérignan est une commune urbaine et littorale qui compte 8 123 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Sérignan et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Sérignanais ou Sérignanaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 590 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Portiragnes à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 15,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 555,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- la « mare d'Opoul et ses abords », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 11,7 ha[9] ;
- « la Grande Maire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 156 ha[10],[11] ;
- « Les Orpellières », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 171,8 ha[12],[13].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
- « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des côtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arrière de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[16] ;
- « les Orpellières », d'une superficie de 143 ha, un ensemble représentatif des côtes languedociennes avec un long cordon dunaire ininterrompu constitué de dunes blanches et de dunes grises, protégeant des prés salés (jonchaies, pannes dunaires, sansouires et localement des formations de steppes salées à Limonium ferulaceum[17] ;
et un au titre de la directive oiseaux[15] :
- « est et sud de Béziers », d'une superficie de 6 102 ha, constituée d'une vaste mosaïque de zones cultivées ponctuées de haies et de petits bois et la proximité de zones humides littorales de grande étendue, favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale : le Rollier d'Europe, l'Outarde canepetière, le Circaète Jean-le-Blanc, le Milan noir et le Bruant ortolan[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] :
- le « domaine des Orpellières » (200 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
- « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
- le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
- « l'Orb entre Béziers et Valras » (82 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
- les « mares du Clos Marin » (4 ha)[24] ;
- la « plaine des Drilles » (215 ha)[25] ;
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sérignan est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérignan[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (10,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,2 %), zones humides côtières (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), eaux maritimes (0,8 %), eaux continentales[Note 6] (0,4 %), forêts (0,2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sérignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Béziers-Agde, regroupant 15 communes autour des bassins de vie de Béziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[31], retenu au regard des submersions marines et des débordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'Hérault. Les crues historiques antérieures à 2019 les plus significatives sont celles du , un épisode généralisé sur la quasi-totalité du bassin, et du , un épisode cévenol en partie supérieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2005, 2011, 2014 et 2019[33],[29].
Sérignan est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 701 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 059 sont en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 8] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous les formes Surignano en 960, Surignanus en 969, in Sirignano en 990, de Serrignano, de Sirignano en 1069, de Serignano en 1137, de Serinha en 1368[40].
Son nom viendrait de celui d'un centurion romain Surinius[40], Surinus ou Serenus qui aurait reçu une villa, en récompense de ses mérites, sur l'emplacement du village + suffixe (-i)-anum[41]..
Soit, dérive de Sarragna signifiant « lieu clos / lieu de péage », ce qui peut s'expliquer par un comptoir maritime destiné à recevoir les taxes des bateaux qui remontaient l'Orb.
La commune se nomme Serinhan [se.ri.'ɲan] en Occitan[42].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'existence d'une petite seigneurie, installée dans un château aujourd'hui disparu, et protégée par des remparts est attestée dès le Xe siècle.
En 1209, Sérignan fut pillée lors de la croisade contre les albigeois[43].
En 1286, après la bataille du col de Panissars, les troupes aragonaises de l'Amiral de Lauria pénètrent en France et incendient la ville. Cet épisode a laissé son nom à la rive gauche de l'Orb : le champ de la guerre. Le village se reconstruit ensuite.
En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château de Peyrepertuse au nom de la Réforme, mais est ensuite fait prisonnier et exécuté.
Le , le territoire de Sérignan est divisé en deux communes distinctes : Sérignan et Valras-la-Plage (nommée ainsi à l'époque)[44].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2021, la commune comptait 8 123 habitants[Note 9], en évolution de +16,48 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Le lycée méditerranéen Marc Bloch[49], construit selon les normes BBC a ouvert ses portes en 2013[50].
Sports
[modifier | modifier le code]Festivités
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 3 634 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 7 816 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 220 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 10,8 % | 12,2 % | 12,9 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 831 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (54,6 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 897 emplois en 2018, contre 1 667 en 2013 et 1 542 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 12].
Sur ces 2 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 814 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]674 établissements[Note 13] sont implantés à Sérignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 674 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
32 | 4,7 % | (6,7 %) |
Construction | 76 | 11,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
272 | 40,4 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 1,3 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 22 | 3,3 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 45 | 6,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
75 | 11,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
88 | 13,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 55 | 8,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,4 % du nombre total d'établissements de la commune (272 sur les 674 entreprises implantées à Sérignan), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
- Serignan Distribution, hypermarchés (67 720 k€) ;
- Amat Et Cie, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (12 946 k€) ;
- Barascud Cheminees, commerce de détail d'autres équipements du foyer (5 058 k€) ;
- Rosalerm, hypermarchés (3 836 k€) ;
- Barascud Cuisines, commerce de détail d'autres équipements du foyer (3 063 k€).
Tourisme
[modifier | modifier le code]Sérignan, par la proximité de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin a accueilli les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnéaire. Ce développement a été particulièrement important sur la rive droite de l'Orb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la Maïre — jusque-là domaine des pêcheurs — a attiré également de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol à l'arrière du cordon dunaire.
Les années 1960 ont connu le début d'un tourisme organisé, avec la mise en place des premiers campings destinés à l'accueil des populations venues de loin. Pour installer ces établissements, des forages dans la nappe Astienne furent nécessaires afin de pouvoir disposer d’eau potable. Parallèlement fut mis en place un système écologique d'épuration des eaux usées, qui autorisa le développement d'une végétation rare sur ce secteur, en éliminant tout rejet à la mer.
Les précurseurs du tourisme balnéaire sérignanais ont arraché des pieds de vigne pour gagner de l'espace et accueillir une clientèle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral héraultais, sous l'impulsion de la mission d'aménagement, Sérignan et Sérignan-Plage poursuivaient leur développement à travers les campings.
Le port de plaisance
[modifier | modifier le code]Le port de plaisance de Sérignan offre une capacité d'accueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en rivière. Créé en 1971, il est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.
Soucieux du respect de l'environnement, le Conservatoire du littoral a fait l'acquisition des terrains des Orpellières, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. D'un point de vue économique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.
Le naturisme
[modifier | modifier le code]Dans les années 1970, à la demande d’un groupe de naturistes et après un vaste débat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse, va naître un complexe naturiste en bord de mer. Il est aujourd'hui composé de deux campings naturistes, d'un village d'hôtellerie de plein air, d'une association et d'une plage naturiste d'un kilomètre[52].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la « plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 158 | 115 | 67 | 66 |
SAU[Note 16] (ha) | 996 | 927 | 792 | 574 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 158 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 115 en 2000 puis à 67 en 2010[55] et enfin à 66 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[56],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 996 ha en 1988 à 574 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 9 ha[55].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Historiques
- La collégiale Notre-Dame-de-Grâce, classée monument historique en [57] ;
- La rue Saint-Roch ou Carriéra de Saint-Roch : cette rue, qui portait le nom éponyme du saint de Sérignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[58] ;
- Château de Sérignan ;
- Selon le compoix de 1760 art 308, il existait en plus du château appartenant à Mme de Poulpry, une maison dans lequel est à présent un moulin à huile[59] ;
- Le pont rouge : remplaçant le bac[60].
- Un premier pont suspendu est construit en 1851 d'une portée de plus de 80 mètres. Le pont actuel, datant de 1908, est reconstruit sur la base des culées existantes. Deux piles ont été bâties dans le lit de cours d'eau afin de maintenir le tablier métallique composé de trois travées dont la longueur totale de l'ouvrage est de 81 mètres[61].
- Naturels
- Les plages ;
- Sérignan-Plage et La Maïre ;
- Le cours d'eau de l'Orb.
- Tourisme
- La passerelle Saint-Roch : dédiée à un accès piétonnier, cette passerelle permet le passage du cours d'eau de l'Orb afin d'accéder au cœur du village sans l'encombrer d'une circulation routière[61] ;
- Le musée régional d'art contemporain Occitanie ;
- La Cigalière : salle de spectacle, cernée par des colonnes de Daniel Buren ;
- Le domaine protégé des Orpellières, orné des peintures murales de Dado ;
- La Maison du tourisme.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre de Jean Olivi (1248-1298), religieux franciscain.
- Saint Guillaume Courtet (vers 1590-1637), prédicateur et professeur de théologie.
- Joseph Crousat, dit Crouzat (1735-1825), général des armées de la République.
- Jean Guillaume Barthélemy Thomières (1771-1812), général français de la Révolution et de l’Empire.
- Paul Massebiau (1891-1986), ingénieur français.
- André Oulié (1898–1996), dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Premier dessinateur français de Zorro et créateur de Robin l'intrépide. Il repose dans le cimetière de Sérignan.
- Jean Gau (1902-1979), navigateur né à Sérignan ayant effectué plusieurs tours du Monde à la voile, décédé à Pézenas.
- Georges Ricard (1906-1981), ingénieur aéronautique français, est né et mort à Sérignan.
- Georges Senal (1947-), joueur de rugby.
- Richard Gasquet (1986-), joueur de tennis.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules, au sautoir losangé de sinople et d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Gastronomie
[modifier | modifier le code]La diversité des origines des habitants de Sérignan fait que sa gastronomie est souvent le résultat de la fusion culinaire.
Ainsi, les patates à la santangiolèse (ou patates à la mode de Saint Ange) sont une spécialité des Sérignanais originaires de Cetraro en Italie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Sérignan, il y a trois villes-centres (Sauvian, Sérignan et Valras-Plage).
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[38].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sérignan », sur insee.fr (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sérignan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sérignan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sérignan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Orthodromie entre Sérignan et Portiragnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beziers-Vias » (commune de Portiragnes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sérignan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « site Natura 2000 FR9112022 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Sérignan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Ville de Serignan, « La Collégiale Notre Dame de Grâce - Ville de Sérignan », Ville de Sérignan, date de publication inconnue (lire en ligne, consulté le ).
- Source : Ville de Sérignan.
- « Compoix », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
- [PDF] « Synthèse des ponts dans la région du Languedoc », sur art-et-histoire.com, (consulté le ), p. 68.
- Le pont rouge et la passerelle Saint Roch, publié en mars 2018 sur le site ville-serignan.fr (consulté le 20 février 2019).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Adeline Béa, « Notre-Dame de Grâce de Sérignan : réflexions sur les étapes de la construction d'un grand édifice gothique », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 30-31-32, 1999-2000-2001, p. 35-41 (lire en ligne)
- Monique Bourin, Notre-Dame de Grâce à Sérignan : une collégiale en Languedoc, Sérignan, Ville de Sérignan, , 176 p.
- Albert Fabre et Maurice Fabre, Commune de Sérignan, 2e canton de Béziers, S.l., s.n., coll. « Histoire populaire des communes du département de l'Hérault », , 139 p.
- Mairie de Sérignan, Sérignan en Languedoc : terre méditerranéenne, Sérignan, Commune de Sérignan, , 286 p.
- Alain Molinier, « La peste à Sérignan au XVIIe siècle », Études sur Pézenas et l'Hérault, no 2, , p. 11-18 (lire en ligne)
- Alain Molinier, Une paroisse du Bas-Languedoc : Sérignan, 1650-1792, Montpellier, impr. Déhan, coll. « Mémoires de la Société archéologique de Montpellier » (no 12), , 216 p.
- Shinya Mukai, « Une communauté villageoise face à l'insécurité : la défense de Sérignan (Hérault) dans la deuxième moitié du XIVe siècle », Annales du Midi, t. 128, no 294, , p. 219-245
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Archives communales de Sérignan (1235-1818) [2,25 ml]. Cote : 299 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site officiel de la ville
- Sérignan sur le site de l'Insee