« Monica Seles » : différence entre les versions

	Monica Seles
	; Monica Seles en 1999.
	Carrière professionnelle
	1988 – 2003
Pays	RFS de Yougoslavie; (avant 1992); RF de Yougoslavie; (1992-1994); États-Unis ; (à partir de 1994)
Naissance	2 décembre 1973 (50 ans); Novi Sad, RFS de Yougoslavie
Taille	1,78 m (5′ 10″)
Prise de raquette	Gauchère, revers et coup droit à deux mains
Gains en tournois	14 891 762 $
Hall of Fame	Membre depuis 2009
Palmarès
En simple
Titres	53
Finales perdues	32
Meilleur classement	1re (11-03-1991)
En double
Titres	6
Finales perdues	3
Meilleur classement	16e (22-04-1991)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Meilleurs résultats au Masters
Simple	V (3)
Médailles olympiques
Titres par équipe nationale
Coupe B. J. King	3 (1996, 1999, 2000)
Hopman Cup	1 (1991)
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Monica Seles est une joueuse de tennis yougoslave, puis américaine, née le 2 décembre 1973 à Novi Sad.

Considérée comme la première cogneuse de l'histoire de son sport, elle gagne le tournoi de Roland-Garros en juin 1990, à 16 ans et demi : un exploit inégalé sur la terre battue parisienne. Le 11 mars 1991, elle devient la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA et, pendant deux ans, interrompt le long règne de sa rivale allemande Steffi Graf. Avant son vingtième anniversaire, elle décroche huit titres du Grand Chelem, remportant plusieurs fois trois des quatre tournois qui le composent, mais échouant à Wimbledon.

Sa chasse aux records s'arrête brutalement en avril 1993 quand, en plein match à Hambourg, un ouvrier allemand de 38 ans la poignarde dans le dos.

Dans le contexte de la guerre en Yougoslavie, elle acquiert la citoyenneté américaine en 1994.

De retour à la compétition en 1995, Seles triomphe encore à l'Open d'Australie en janvier 1996, puis se maintient parmi l'élite. Elle ne retrouve toutefois jamais la plénitude de ses moyens, souvent blessée ou concurrencée par une nouvelle génération de joueuses. En février 2008, après cinq saisons d'inactivité pour cause de pied abîmé, elle officialise sa retraite sportive à l'âge de 34 ans.

Sur le circuit professionnel entre 1988 et 2003, son palmarès comprend cinquante-trois tournois, une médaille de bronze aux Jeux olympiques, trois titres en Fed Cup et 178 semaines à la tête du classement WTA.

Monica Seles, qui jouait revers et coup droit à deux mains, est restée célèbre auprès du public pour les cris qu'elle poussait sur le court au moment de frapper la balle.

Elle est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2009.

Biographie

Enfance

Monica Seles^[c] est la fille cadette d'une famille hongroise de Serbie vivant à Novi Sad, en Yougoslavie^[d]. À l'âge de 5 ans^[e], en vacances au bord de la mer Adriatique, elle s'initie au tennis en voulant imiter son frère aîné Zoltán, lui-même joueur junior émérite. Parce qu'elle trouve sa raquette trop lourde à porter, la jeune gauchère prend l'habitude de la tenir à deux mains, en revers comme en coup droit : cette technique rare^[f], dont elle ne se départira plus, restera l'une des principales singularités de son jeu.

De retour à la maison, son père Károly, ancien athlète de triple saut^[1], bricole un court de tennis devant l'immeuble familial et s'improvise son professeur. Pour aiguiser sa férocité, il griffonne de petits Tom et Jerry sur les balles et lui recommande de taper dedans aussi vite et aussi fort que possible, en visant les lignes^[2]^,^[3].

La fillette de 9 ans écume les compétitions locales sans savoir compter les points — « Je gagne ? » demande-t-elle pendant les matchs^[4]. À 10 ans, elle devient championne d'Europe des moins de 12 ans^[5], puis remporte l'Orange Bowl en 1985^[6] en Floride. Repérée par l'entraîneur Nick Bollettieri, elle rejoint en 1986 l'académie de ce dernier à Bradenton et se livre là, pendant deux années, à un entraînement très intensif, croisant parfois le fer avec le Kid Andre Agassi^[7].

1988-1990 : une ascension fulgurante

Monica Seles fait son galop d'essai sur le circuit WTA (Women's Tennis Association) à 14 ans, le 7 mars 1988 à Boca Raton. Au premier tour, elle élimine Helen Kelesi (31^e mondiale)^[8] et stupéfait les esprits par la puissance de ses frappes et par les grunts (« rugissements ») dont elle les accompagne. Campée sur sa ligne de fond, ses accélérations des deux côtés, retours de service et passing-shots foudroyants font en particulier sensation^[9].

1989 marque ses débuts à plein temps dans le grand bain des joueuses professionnelles. Le 30 avril, elle gagne son premier titre à Houston face à la vétérane Chris Evert^[10].

Le monde entier découvre l'adolescente un mois plus tard à Roland-Garros quand elle offre des fleurs au public en pénétrant sur le court. Zina Garrison, au troisième tour, n'apprécie guère le geste, qu'elle juge antisportif^[11]. En demi-finale, alors qu'elle n'est pas tête de série, elle accule l'invincible Steffi Graf dans un troisième set^[12] qui scelle le préambule d'une des plus grandes rivalités de l'histoire du tennis féminin. À Wimbledon et à l'US Open, la championne est renvoyée à ses études, respectivement par Graf^[13] et Evert^[14]. Elle accède au top 10 du classement WTA le 11 septembre 1989, à 15 ans et 9 mois^[g].

Seles plaque l'académie Bollettieri en mars 1990, après que son père a reproché à l'entraîneur son supposé manque de dévouement^[7]. Le printemps la voit rafler cinq tournois d'affilée^[15]^,^[16]^,^[17]. Martina Navrátilová, expédiée en cinquante minutes en finale des Internationaux d'Italie, résume son effarement en conférence de presse^[18] : « J'ai l'impression d'avoir été renversée par un camion. » À Berlin, Seles met fin, en deux sets, à une série de 66 victoires consécutives de Steffi Graf^[19].

Le 10 juin, la jeune Yougoslave triomphe à Roland-Garros contre la même Graf^[20]. Elle a 16 ans et demi : un exploit à ce jour inégalé sur la terre battue parisienne^[21].

Si les mois suivants sont plus inconstants — quart à Wimbledon^[22], 3^e tour à l'US Open^[23] —, elle domine Gabriela Sabatini au Masters de novembre, à l'occasion du premier match de l'ère Open jamais tenu par des femmes en cinq manches^[24]. Numéro deux mondiale à l'issue de la saison, Seles est désignée « joueuse ayant le plus progressé » par les instances de la WTA^[25].

1991-1992 : l'hégémonie

Photo de Monica Seles en 1991 lors du tournoi de San Antonio. La joueuse serre une enveloppe dans les mains et sourit. — Monica Seles (San Antonio – 1991)

1991 est l'année de la consécration.

En janvier, à l'Open d'Australie, Monica Seles sauve une balle de match en demi-finale^[26], puis s'adjuge l'épreuve en trois sets face à Jana Novotná^[27]. Le 11 mars, elle devient, à 17 ans et 99 jours^[h], la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980^[25]^,^[28].

Après avoir conservé son titre porte d'Auteuil contre Arantxa Sánchez Vicario en juin^[29], elle déclare forfait à Wimbledon et « disparaît » sans donner d'explications. Son silence médiatique alimente des rumeurs extravagantes, notamment qu'elle serait enceinte^[30], et lui coûte une amende de 6 000 dollars de la part de la WTA^[31]. Elle reçoit, quelques semaines plus tard, une autre pénalité de 20 000 dollars pour avoir participé à une lucrative exhibition dans le New Jersey et porté préjudice à une compétition officielle se déroulant à proximité^[32]. La Fédération internationale de tennis lui interdit de paraître aux Jeux olympiques de Barcelone qui se tiennent l'année suivante (voir ci-après), tandis que, deux fois en août, Graf lui subtilise sa place de numéro un^[25]^,^[33]^,^[34].

Remise de ces mésaventures^[35], Seles assoit son emprise à l'US Open, réalisant par la même occasion le Petit Chelem : en demi-finale, elle écarte de justesse la jeune prodige Jennifer Capriati à l'issue d'un match d'anthologie^[36]. Puis elle dispose de Martina Navrátilová, de dix-sept ans son aînée^[i]^,^[37]. Au Masters, elle bat à nouveau Navrátilová^[38] et devient, fin 1991, la sportive la mieux payée de tous les temps^[25].

En défendant avec succès ses trois titres du Grand Chelem, Monica Seles accomplit une saison 1992 en tout point comparable à la précédente. Elle obtient d'abord une victoire facile à Melbourne^[39]. Elle arrache ensuite son troisième French Open consécutif^[j] au terme d'une finale de 2 h 43 contre Steffi Graf — et un public parisien « au bord du coup de sang », acquis à la cause de l'Allemande^[40]. En juillet à Wimbledon, les plaintes de ses adversaires^[k] et les moqueries des tabloïds anglais^[l]^,^[41] la contraignent à disputer sa finale sans émettre le moindre cri^[42] Entre deux averses, Graf prend une cinglante revanche^[43] et prive la Yougoslave de ses rêves de Grand Chelem. Seles, quoique pétrie de regrets^[3]^,^[44], se rattrape en septembre à Flushing Meadows, qu'elle empoche, malade, en égarant 27 jeux sur sa route^[45]. En novembre, elle gagne son troisième Masters^[46] et est élue championne du monde par la FIT, joueuse de l'année par la WTA^[25] et sportive de l'année par l'agence Associated Press.

À la ville, la « Madonna du tennis^[47] » se plaît à entretenir l'image d'une fashion victim américanisée, désireuse de « faire du cinéma à 25 ans^[47] » tout en revendiquant la parité salariale sur le circuit professionnel^[48].

1993 : l'agression de Hambourg

Article connexe : Agression de Monica Seles.

1993 s'ouvre sur des bases similaires quand, avec un service perfectionné^[49], Monica Seles s'empare de son troisième Open d'Australie de suite, une nouvelle fois de haute lutte face à Graf^[50] : c'est son huitième trophée du Grand Chelem à 19 ans. Nulle autre adolescente ne s'est jamais constitué pareil palmarès aussi précocement^[m]. Dans la foulée, elle gagne à Chicago^[51] et atteint la finale au Zénith de Paris^[52].

Sa suprématie s'interrompt le 30 avril lors du tournoi de Hambourg, épreuve où Seles s'est inscrite à la hâte après deux mois de grippe et de repos forcé^[53]. À un changement de côté, tandis qu'elle mène son quart de finale contre Magdalena Maleeva sur le court central, un spectateur fan de Steffi Graf (Günter Parche) s'approche de sa chaise et lui plante un couteau de cuisine dans le dos^[54]. Sitôt hospitalisée, elle reçoit deux jours plus tard la visite de Graf, qui reste à son chevet « quelques minutes » sans parvenir à la consoler^[55].

L'Allemande, en l'absence de Seles^[56], s'impose le 4 juin à Roland-Garros^[57]. Le surlendemain, au bénéfice de cette victoire, elle lui ravit son fauteuil de numéro un mondiale^[58] pour ne quasiment plus le quitter jusqu'en mars 1997.

Soignée dans une clinique du Colorado^[59], Seles déclare forfait à Wimbledon^[60] et recourt aux conseils de Bob Kersee (entraîneur d'athlétisme) pour hâter sa convalescence^[61]. Mais si la cicatrice est superficielle^[62], le traumatisme psychologique se révèle plus profond^[63]. Elle est en outre désabusée par le refus de ses pairs, hormis Gabriela Sabatini qui s'abstient^[64], de voter le gel de son classement^[65], puis par la condamnation trop clémente, à ses yeux, de Parche par la justice allemande^[66]. Ses commanditaires rompent enfin un à un leurs engagements^[67] ; son père et mentor est opéré d'un cancer à l'estomac en décembre 1993^[68].

En proie à la dépression et à des troubles alimentaires compulsifs, elle vit retranchée dans sa résidence floridienne de Sarasota et laisse planer le mystère quant à la date de son retour^[69]. Son poids culmine jusqu'à 80 kilos^[70]. Seles acquiert la citoyenneté américaine le 16 mars 1994 à Miami^[71].

En avril 2023, trente ans après l'agression, l'écrivain français David Rochefort publie Le Prix fort, un roman où, mêlant exploits sportifs, enquête historique et souvenirs personnels, il se désole de la médiatisation partiale et sexiste de l'événement au début des années 1990^[72].

1995-2003 : retour et désillusions

Photo de la tenue de Seles à son retour en 1995. Polo blanc dédicacé, jupe à carreaux bleu marine et blanc. — Tenue de Seles à son retour (US Open1995)

Tandis que la presse déplore le cavalier seul de Steffi Graf^[73], Monica Seles effectue son retour sur les courts le 30 juillet 1995. À Atlantic City, elle dispute une exhibition très médiatisée contre Martina Navrátilová^[74]. En marge de ce spectacle, après des réticences^[75], la WTA lui octroie exceptionnellement la place de « co-numéro un mondiale »^[n]^,^[76]. Elle honore cette faveur en gagnant d'entrée l'Open de Toronto, sans perdre un set^[77]. Puis, sous le feu des projecteurs^[78], elle échoue en finale de l'US Open, dans un match à suspense contre Graf^[79].

Elle reçoit de la WTA, fin 1995, le titre honorifique de « comeback de l'année »^[25].

En janvier 1996, elle remporte le tournoi de Sydney^[80] avant de décrocher les Internationaux d'Australie aux dépens d'Anke Huber^[81], son ultime sacre dans un des quatre Majeurs. Elle publie la même année une autobiographie : From Fear to Victory — « de la peur à la victoire ».

Redevenue l'une des toutes meilleures, Seles gagne en sympathie auprès du public^[82], mais échoue par la suite à reconquérir son autorité^[83]. Victime de blessures à répétition et sujette à l'embonpoint^[70], ses progrès au service et à la volée ne lui évitent pas des contre-performances^[84]. Graf la surclasse régulièrement, par exemple à l'US Open 1996^[85]. En de maintes occasions, la talentueuse Martina Hingis lui barre la route^[o]^,^[86], lui infligeant même un double 6-0 en mars 2000 à Miami^[87]. Les sœurs Venus^[p]^,^[88]^,^[89] et Serena Williams^[90]^,^[91], Lindsay Davenport^[q], voire Mary Pierce^[92]^,^[93], plus athlétiques, la dominent aussi en puissance.

Seles moissonne six de ses dix derniers titres dans des tournois mineurs, de catégories tier III ou tier IV. Elle signe son dernier coup d'éclat en juin 1998, trois semaines après la mort de son père^[94], en se hissant en finale à Roland-Garros. De noir vêtue et sans préparation, elle étrille la favorite Hingis en demi^[95], mais rend les armes contre Arantxa Sánchez à la conclusion^[96].

En dix-sept tentatives supplémentaires, Monica Seles atteint à trois reprises les demi-finales en Grand Chelem : à Roland-Garros (1999^[97]) et à l'Open d'Australie (1999^[98], 2002^[99]). Dix autres fois, dont quatre à l'US Open, elle tombe au stade des quarts de finale.

Le 27 mai 2003, handicapée au pied gauche par une fracture de stress^[100], elle est sortie sans ménagement au premier tour des Internationaux de France par Nadia Petrova^[101]. Cette élimination prématurée (sa seule défaite au 1^er tour d'un Grand Chelem en simple dames) demeure sa dernière prestation en compétition.

2004-2008 : une retraite sportive longtemps différée

Photo de Monica Seles pendant l'US Open en 2005. La joueuse, micro à la main, répond à une interview. — Seles interviewée (US Open – 2005)

De 2004 à 2007, Monica Seles s'illustre dans une série de matchs de gala^[r] et, plusieurs fois, envisage un retour sur le circuit WTA^[102] ou en Fed Cup^[103].

Toujours en délicatesse avec son pied, elle ne concrétise toutefois pas ses projets et, dans un communiqué de presse du 14 février 2008, finit par confirmer sa retraite sportive définitive^[104]. Elle précise quelques années plus tard avoir essayé de revenir « pendant longtemps », mais dû capituler parce qu'elle avait « payé le prix d'avoir joué sept ou huit heures par jour au tennis depuis l'âge de 7 ans »^[105]. Elle confie également à Marion Bartoli qu'elle était « revenue trop tôt, avec un peu de surpoids » en 1995, et qu'elle en avait fait les frais « avec pas mal de petites blessures »^[106].

L'après-tennis

Photo de Monica Seles au service lors d'une exhibition à La Nouvelle-Orléans en 2007. — Monica Seles lors d'une exhibition (La Nouvelle-Orléans 2007)

En juin 2007, Monica Seles acquiert « secrètement » la nationalité hongroise^[107] pour « faire plaisir à [sa] mère »^[108].

En mars 2008, elle participe à Dancing with the Stars, un jeu de téléréalité diffusé sur la chaîne américaine ABC. Le couple de danse qu'elle forme avec Jonathan Roberts est le premier écarté par le jury et par les téléspectateurs^[109].

Dans Getting a Grip (« Se ressaisir »), sa seconde autobiographie parue en avril 2009, elle témoigne de son combat contre dix années de dépression et de suralimentation^[70]. De passage à Roland-Garros en juin 2012 pour remettre la Coupe Suzanne-Lenglen^[110], elle confie avoir « repris le contrôle » de sa vie grâce à l'écriture^[111].

En décembre 2010, elle signe avec l'éditeur britannique Bloomsbury pour publier The Academy, une série de romans jeunesse^[112]. Relatant les péripéties sportives et sentimentales d'un groupe d'apprentis champions^[113], le premier tome, Game On, est livré en juin 2013 ; le deuxième et dernier, Love Match, en février 2014.

Le New York Daily News révèle en juin 2014 ses fiançailles avec le milliardaire Tom Golisano^[114], avec qui elle a une relation depuis 2009^[115].

En février 2015, elle devient la porte-parole rémunérée de l'entreprise pharmaceutique Shire, qui lance un médicament controversé contre l'hyperphagie boulimique^[116].

Monica Seles possède un patrimoine évalué à plusieurs dizaines de millions de dollars^[117], dont l'essentiel amassé en contrats publicitaires avec Fila^[67] ou Nike^[118]. Aujourd'hui âgée de 50 ans, elle se consacre à la promotion du tennis^[119], à des matchs amicaux^[120] ou à des œuvres caritatives^[121].

Style de jeu et legs sportif

Photo de Seles en 2001 pendant l'Open du Canada. Elle est au service. Elle porte une tenue et une casquette blanches. — Seles au service (Toronto – 2001)

En dépit d'un palmarès rendu incomplet par son agression^[122], Monica Seles a édicté les modalités du boxing tennis, basé sur la puissance et la recherche du KO^[123]^,^[124].

Seles jouait à deux mains, côté revers, geste popularisé dans les années 1970 par Chris Evert, et côté coup droit. Cette technique atypique^[f], restée sa marque de fabrique, lui permettait d'expédier la balle depuis les quatre coins du court, à toute allure et dans des angles improbables^[125].

La première, cette attaquante de fond de court s'est attachée à s'installer le plus souvent possible à l'intérieur du terrain, dès le retour de service^[126], pour prendre le contrôle des échanges, s'ouvrir le court et déborder son adversaire en cadence^[124]. Sans attendre le sommet du rebond de la balle ni temporiser, elle alternait avec précision les tirs « long de ligne » ou croisés et les offensives dans le contre-pied en guise de coups gagnants. Sa rivale, constamment pilonnée, était ainsi contrainte à commettre la faute ou à lui procurer une balle courte, immédiatement sanctionnée par une accélération imparable — gifle de revers ou demi-volée haute liftée. Une stratégie redoutable sur toutes les surfaces sauf sur herbe, dans une moindre mesure, où volleyeuses, contreuses et expertes du slice pouvaient plus commodément la neutraliser^[127].

Rare au filet, sinon pour terminer un point presque acquis, son excellent jeu de jambes et son sens de l'anticipation lui permettaient de faire preuve, dans ses jeunes années, d'une défense pugnace : pendant les rallyes, elle n'hésitait pas à distribuer épisodiquement des moonballs^[14] avant de mieux réitérer ses assauts. Sur le tard, moins véloce, elle usera volontiers, en bout de course, d'un coup droit à une main destiné à compenser le manque d'allonge induit par sa prise de raquette à deux mains^[128].

De ses cris stridents lâchés à chaque frappe^[s], Monica Seles dira qu'ils lui sortent de la bouche depuis ses 12 ans (face à Carrie Cunningham)^[129], mais qu'elle n'en retirait pas un surcroît d'efficacité. Une étude scientifique démontrerait, à l'inverse, que de tels cris altèrent les performances de l'adversaire^[130]. Si d'aucuns les jugeront exaspérants^[41]^,^[131], d'autres y percevront la marque d'une rage de vaincre inébranlable^[132]. Dotée de beaucoup de sang-froid dans les moments-clés^[133], elle a su renverser nombre de parties très mal engagées^[26]^,^[80]^,^[134].

Avec un investissement physique accru, les joueuses de la génération suivante, telles les sœurs Williams ou Maria Sharapova, adopteront ce style de jeu coercitif^[124]^,^[135] parfois décrié pour son caractère machinal et stéréotypé^[136]. La Française Marion Bartoli, gagnante à Wimbledon en 2013, poussera le mimétisme jusqu'à reproduire son coup droit à deux mains^[137].

La rivalité Graf-Seles

Palmarès

Monica Seles a remporté 53 titres en simple au cours de sa carrière, y compris neuf Grands Chelems et trois Masters d'affilée. 1991 et 1992 demeurent ses meilleurs crus, avec dix succès chaque année. De novembre 1990 à février 1993, elle triomphe dans 24 des 35 finales qu'elle atteint ; seule Jennifer Capriati réussit, sur cette période, à la priver de finale^[146].

Médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, Seles a aussi contribué aux victoires des États-Unis en Fed Cup^[t] lors des finales de 1996, 1999 et 2000.

En double dames où elle s'est peu impliquée, Seles a décroché six succès mineurs.

En simple dames

Seles a gagné 53 titres WTA en simple, sur toutes les surfaces, dont 32 avant son agression en 1993 ; 29 de ces succès ont été acquis contre cinq joueuses en finale — Martina Navrátilová (9), Arantxa Sánchez (8), Mary Joe Fernández (5), Steffi Graf (4) et Gabriela Sabatini (3). Elle cumule quatre victoires à l'Open d'Australie (1991-1993, 1996)^[147] et à l'Open du Canada (1995-1998) ; trois à Roland-Garros (1990-1992) et au Masters (1990-1992).

Elle a perdu 32 finales WTA, dont 19 après son retour en 1995 ; 24 de ces défaites ont été concédées contre cinq joueuses — Martina Hingis (7), Steffi Graf (6), Martina Navrátilová (5), Lindsay Davenport (3) et Venus Williams (3).

Titres : 53

Titres en simple par ordre, par catégorie et par surface
Catégorie \ Surface	Dur	Terre	Gazon	Moquette	Total
Grand Chelem	6	3	0	n/a	9
Jeux Olympiques	0	—	n/a	n/a	0
Masters	0	n/a	n/a	3	3
Tier I	6	3	n/a	0	9
Tier II	11	4	1	6	22
Tier III	5	4	—	0	9
Tier IV	1	—	—	—	1
Total	29	14	1	9	53

Titres par ordre chronologique (simple)
n^o	Date	Lieu et nom du tournoi	Cat.	($)	Surface	Finaliste	Score
1	24-04-1989	Houston, VS of Houston	Tier III	250 000	Terre (ext.)	Chris Evert	3-6, 6-1, 6-4	Parcours^[10]
2	16-03-1990	Miami, Lipton Int'l Champ's	Tier I	750 000	Dur (ext.)	Judith Wiesner	6-1, 6-2	Parcours^[15]
3	26-03-1990	San Antonio, US Hardcourt Champ's	Tier III	225 000	Dur (ext.)	Manuela Maleeva	6-4, 6-3	Parcours^[16]
4	16-04-1990	Tampa, Eckerd Tennis Open	Tier III	225 000	Terre (ext.)	Katerina Maleeva	6-1, 6-0	Parcours^[17]
5	07-05-1990	Rome, Italian Open	Tier I	500 000	Terre (ext.)	Martina Navrátilová	6-1, 6-1	Parcours^[18]
6	14-05-1990	Berlin, Lufthansa Cup German Open	Tier I	500 000	Terre (ext.)	Steffi Graf	6-4, 6-3	Parcours^[19]
7	28-05-1990	Paris, Roland-Garros	G. Chelem	2 019 720	Terre (ext.)	Steffi Graf	7-6, 6-4	Parcours^[21]
8	13-08-1990	Manhattan Beach, VS of Los Angeles	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Martina Navrátilová	6-4, 3-6, 7-6	Parcours^[148]
9	29-10-1990	Oakland, VS of California	Tier II	350 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-3, 7-6	Parcours^[149]
10	12-11-1990	New York, VS Championships	Masters	3 000 000	Moq. (int.)	Gabriela Sabatini	6-4, 5-7, 3-6, 6-4, 6-2	Parcours^[24]
11	14-01-1991	Melbourne, Ford Australian Open	G. Chelem	2 000 000	Dur (ext.)	Jana Novotná	5-7, 6-3, 6-1	Parcours^[27]
12	15-03-1991	Miami, Lipton Int'l Champ's	Tier I	750 000	Dur (ext.)	Gabriela Sabatini	6-3, 7-5	Parcours^[150]
13	15-04-1991	Houston, VS of Houston	Tier II	350 000	Terre (ext.)	M. J. Fernández	6-4, 6-3	Parcours^[151]
14	27-05-1991	Paris, Roland-Garros	G. Chelem	2 698 740	Terre (ext.)	Arantxa Sánchez	6-3, 6-4	Parcours^[29]
15	12-08-1991	Manhattan Beach, VS of Los Angeles	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Kimiko Date	6-3, 6-1	Parcours^[34]
16	26-08-1991	Flushing Meadows, US Open	G. Chelem	2 700 000	Dur (ext.)	Martina Navrátilová	7-6, 6-1	Parcours^[37]
17	16-09-1991	Tokyo, Nichirei Int'l Champ's	Tier II	350 000	Dur (ext.)	M. J. Fernández	6-1, 6-1	Parcours^[152]
18	30-09-1991	Milan, Milano Indoor	Tier II	225 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-3, 3-6, 6-4	Parcours^[153]
19	11-11-1991	Philadelphie, VS of Philadelphia	Tier II	350 000	Moq. (int.)	Jennifer Capriati	7-5, 6-1	Parcours^[154]
20	18-11-1991	New York, VS Championships	Masters	3 000 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-4, 3-6, 7-5, 6-0	Parcours^[38]
21	13-01-1992	Melbourne, Ford Australian Open	G. Chelem	2 000 000	Dur (ext.)	M. J. Fernández	6-2, 6-3	Parcours^[39]
22	03-02-1992	Essen, Nokia Grand Prix	Tier II	350 000	Moq. (int.)	M. J. Fernández	6-0, 6-3	Parcours^[155]
23	24-02-1992	Indian Wells, Matrix Essential Evert Cup	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Conchita Martínez	6-3, 6-1	Parcours^[156]
24	13-04-1992	Houston, VS of Houston	Tier II	350 000	Terre (ext.)	Zina Garrison	6-1, 6-1	Parcours^[157]
25	20-04-1992	Barcelone, Open Seat of Spain	Tier III	225 000	Terre (ext.)	Arantxa Sánchez	3-6, 6-2, 6-3	Parcours
26	25-05-1992	Paris, Roland-Garros	G. Chelem	3 277 836	Terre (ext.)	Steffi Graf	6-2, 3-6, 10-8	Parcours^[40]
27	31-08-1992	Flushing Meadows, US Open	G. Chelem	3 734 850	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-3, 6-3	Parcours^[45]
28	22-09-1992	Tokyo, Nichirei Int'l Champ's	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Gabriela Sabatini	6-2, 6-0	Parcours^[158]
29	02-11-1992	Oakland, Bank of the West Classic	Tier II	350 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-3, 6-4	Parcours^[159]
30	16-11-1992	New York, VS Championships	Masters	3 000 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	7-5, 6-3, 6-1	Parcours^[46]
31	18-01-1993	Melbourne, Ford Australian Open	G. Chelem	2 400 000	Dur (ext.)	Steffi Graf	4-6, 6-3, 6-2	Parcours^[50]
32	08-02-1993	Chicago, VS of Chicago	Tier II	375 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	3-6, 6-2, 6-1	Parcours^[51]
33	14-08-1995	Toronto, Omnium du Maurier	Tier I	806 250	Dur (ext.)	Amanda Coetzer	6-0, 6-1	Parcours^[77]
34	08-01-1996	Sydney, Peters Invitational	Tier II	342 500	Dur (ext.)	Lindsay Davenport	4-6, 7-6, 6-3	Parcours^[80]
35	15-01-1996	Melbourne, Ford Australian Open	G. Chelem	3 970 600	Dur (ext.)	Anke Huber	6-4, 6-1	Parcours^[81]
36	17-06-1996	Eastbourne, Direct Line Int'l Champ's	Tier II	363 000	Gazon (ext.)	M. J. Fernández	6-0, 6-2	Parcours^[160]
37	05-08-1996	Montréal, Omnium du Maurier	Tier I	926 250	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-1, 7-6	Parcours^[161]
38	16-09-1996	Tokyo, Nichirei Int'l Open	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-1, 6-4	Parcours^[162]
39	04-08-1997	Los Angeles, Acura Classic	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Lindsay Davenport	5-7, 7-5, 6-4	Parcours^[163]
40	11-08-1997	Toronto, Omnium du Maurier	Tier I	926 250	Dur (ext.)	Anke Huber	6-2, 6-4	Parcours^[164]
41	15-09-1997	Tokyo, Toyota Princess Cup	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-1, 3-6, 7-6	Parcours^[165]
42	17-08-1998	Montréal, Omnium du Maurier	Tier I	926 250	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-3, 6-2	Parcours^[166]
43	21-09-1998	Tokyo, Toyota Princess Cup	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	4-6, 6-3, 6-4	Parcours^[167]
44	05-04-1999	Amelia Island, Bausch & Lomb Champ's	Tier II	520 000	Terre (ext.)	Ruxandra Dragomir	6-2, 6-3	Parcours^[168]
45	21-02-2000	Oklahoma City, IGA Superthrift Classic	Tier III	170 000	Dur (int.)	Nathalie Dechy	6-1, 7-6	Parcours^[169]
46	10-04-2000	Amelia Island, Bausch & Lomb Champ's	Tier II	535 000	Terre (ext.)	Conchita Martínez	6-3, 6-2	Parcours^[170]
47	15-05-2000	Rome, Italian Open	Tier I	1 080 000	Terre (ext.)	Amélie Mauresmo	6-2, 7-6	Parcours^[171]
48	19-02-2001	Oklahoma City, IGA US Indoors	Tier III	170 000	Dur (int.)	Jennifer Capriati	6-3, 5-7, 6-2	Parcours^[172]
49	10-09-2001	Bahia, Brasil Open	Tier II	625 000	Dur (ext.)	Jelena Dokić	6-3, 6-3	Parcours^[173]
50	01-10-2001	Tokyo, AIG Japan Open	Tier III	170 000	Dur (ext.)	Tamarine Tanasugarn	6-3, 6-2	Parcours^[174]
51	08-10-2001	Shanghai, Kiwi Open	Tier IV	140 000	Dur (ext.)	Nicole Pratt	6-2, 6-3	Parcours^[175]
52	11-02-2002	Doha, Qatar Total FinaElf Open	Tier III	170 000	Dur (ext.)	Tamarine Tanasugarn	7-6, 6-3	Parcours^[176]
53	20-05-2002	Madrid, Open de España	Tier III	170 000	Terre (ext.)	Chanda Rubin	6-4, 6-2	Parcours^[177]

Source : (en) WTA Tour. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

Finales perdues : 32

Finales en simple par ordre, par catégorie et par surface
Catégorie \ Surface	Dur	Terre	Gazon	Moquette	Total
Grand Chelem	2	1	1	n/a	4
Jeux Olympiques	0	—	n/a	n/a	0
Masters	0	n/a	n/a	1	1
Tier I	3	3	n/a	3	9
Tier II	9	1	0	3	13
Tier III	2	1	—	2	5
Tier IV	0	—	—	—	0
Total	16	6	1	9	32

Finales par ordre chronologique (simple)
n^o	Date	Lieu et nom du tournoi	Cat.	($)	Surface	Vainqueur	Score
1	18-09-1989	Dallas, VS of Dallas	Tier III	250 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	7-6, 6-3	Parcours^[178]
2	23-10-1989	Brighton, Midland Group Champ's	Tier III	250 000	Moq. (int.)	Steffi Graf	7-5, 6-4	Parcours^[143]
3	25-02-1991	Palm Springs, VS of Palm Springs	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Martina Navrátilová	6-2, 7-6	Parcours^[179]
4	25-03-1991	San Antonio, US Hardcourt Champ's	Tier III	225 000	Dur (ext.)	Steffi Graf	6-4, 6-3	Parcours^[144]
5	29-04-1991	Hambourg, Citizen Cup	Tier II	350 000	Terre (ext.)	Steffi Graf	7-5, 6-7, 6-3	Parcours^[145]
6	06-05-1991	Rome, Peugeot Italian Open	Tier I	500 000	Terre (ext.)	Gabriela Sabatini	6-3, 6-2	Parcours^[180]
7	29-07-1991	San Diego, Mazda Tennis Classic	Tier III	225 000	Dur (ext.)	Jennifer Capriati	4-6, 6-1, 7-6	Parcours^[33]
8	04-11-1991	Oakland, VS of California	Tier II	350 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-3, 3-6, 6-3	Parcours^[181]
9	04-05-1992	Rome, Peugeot Italian Open	Tier I	550 000	Terre (ext.)	Gabriela Sabatini	7-5, 6-4	Parcours^[182]
10	22-06-1992	Wimbledon, The Championships	G. Chelem	3 000 000	Gazon (ext.)	Steffi Graf	6-2, 6-1	Parcours^[43]
11	10-08-1992	Manhattan Beach, VS of Los Angeles	Tier II	350 000	Dur (ext.)	Martina Navrátilová	6-4, 6-2	Parcours^[183]
12	17-08-1992	Montréal, Matinee Ltd. Canadian Open	Tier I	550 000	Dur (ext.)	Arantxa Sánchez	6-3, 4-6, 6-4	Parcours^[184]
13	15-02-1993	Paris, Open Gaz de France	Tier II	375 000	Moq. (int.)	Martina Navrátilová	6-3, 4-6, 7-6	Parcours^[52]
14	28-08-1995	Flushing Meadows, US Open	G. Chelem	4 271 000	Dur (ext.)	Steffi Graf	7-6, 0-6, 6-3	Parcours^[79]
15	26-08-1996	Flushing Meadows, US Open	G. Chelem	4 004 885	Dur (ext.)	Steffi Graf	7-5, 6-4	Parcours^[85]
16	04-11-1996	Oakland, Bank of the West Classic	Tier II	450 000	Moq. (int.)	Martina Hingis	6-2, 6-0	Parcours^[185]
17	17-03-1997	Miami, The Lipton Champ's	Tier I	1 750 000	Dur (ext.)	Martina Hingis	6-2, 6-1	Parcours^[186]
18	31-03-1997	Hilton Head, Family Circle Mag. Cup	Tier I	926 250	Terre (ext.)	Martina Hingis	3-6, 6-3, 7-6	Parcours^[187]
19	19-05-1997	Madrid, Open Paginas Amarillas	Tier III	175 000	Terre (ext.)	Jana Novotná	7-5, 6-1	Parcours^[188]
20	28-07-1997	San Diego, Toshiba Classic	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Martina Hingis	7-6, 6-4	Parcours^[189]
21	25-05-1998	Paris, Roland-Garros	G. Chelem	4 105 011	Terre (ext.)	Arantxa Sánchez	7-6, 0-6, 6-2	Parcours^[96]
22	19-10-1998	Moscou, MGTS Kremlin Cup	Tier I	1 000 000	Moq. (int.)	Mary Pierce	7-6, 6-3	Parcours^[92]
23	16-08-1999	Toronto, Omnium du Maurier	Tier I	1 050 000	Dur (ext.)	Martina Hingis	6-4, 6-4	Parcours^[190]
24	20-09-1999	Tokyo, Toyota Princess Cup	Tier II	520 000	Dur (ext.)	Lindsay Davenport	7-5, 7-6	Parcours^[191]
25	31-07-2000	San Diego, Acura Classic	Tier II	535 000	Dur (ext.)	Venus Williams	6-0, 6-7, 6-3	Parcours^[192]
26	21-08-2000	New Haven, Pilot Pen Tennis	Tier II	535 000	Dur (ext.)	Venus Williams	6-2, 6-4	Parcours^[193]
27	13-11-2000	New York, Chase Champ's	Masters	2 000 000	Moq. (int.)	Martina Hingis	6-7, 6-4, 6-4	Parcours^[194]
28	30-07-2001	San Diego, Acura Classic	Tier II	750 000	Dur (ext.)	Venus Williams	6-2, 6-3	Parcours^[195]
29	06-08-2001	Manhattan Beach, estyle.com Classic	Tier II	565 000	Dur (ext.)	Lindsay Davenport	6-3, 7-5	Parcours^[196]
30	28-01-2002	Tokyo, Toray Pan Pacific Open	Tier I	1 224 000	Moq. (int.)	Martina Hingis	7-6, 4-6, 6-3	Parcours^[197]
31	27-01-2003	Tokyo, Toray Pan Pacific Open	Tier I	1 300 000	Moq. (int.)	Lindsay Davenport	6-7, 6-1, 6-2	Parcours^[198]
32	17-02-2003	Dubaï, Duty Free Women's Open	Tier II	585 000	Dur (ext.)	Justine Henin	4-6, 7-6, 7-5	Parcours^[199]

Source : (en) WTA Tour. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

En double dames

Monica Seles s'est peu mobilisée dans les épreuves de double dames. Elle compte six titres à son palmarès dans cette spécialité, dont trois de rang aux Internationaux d'Italie (1990, 1991, 1992).

Titres : 6

Titres par ordre chronologique (double dames)
n^o	Date	Lieu et nom du tournoi	Cat.	($)	Surface	Partenaire	Finalistes	Score
1	07-05-1990	Rome, Peugeot Italian Open	Tier I	500 000	Terre (ext.)	Helen Kelesi	Laura Garrone Laura Golarsa	6-3, 6-4	Parcours^[18]
2	25-03-1991	San Antonio, US Hardcourt Champ's	Tier III	225 000	Dur (ext.)	Patty Fendick	Jill Hetherington Kathy Rinaldi	7-6, 6-2	Parcours
3	06-05-1991	Rome, Peugeot Italian Open	Tier I	500 000	Terre (ext.)	Jennifer Capriati	Nicole Provis Elna Reinach	7-5, 6-2	Parcours
4	04-05-1992	Rome, Peugeot Italian Open	Tier I	550 000	Terre (ext.)	Helena Suková	Katerina Maleeva Barbara Rittner	6-1, 6-2	Parcours
5	15-09-1997	Tokyo, Toyota Princess Cup	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Ai Sugiyama	Julie Halard-Decugis Chanda Rubin	6-1, 6-0	Parcours
6	21-09-1998	Tokyo, Toyota Princess Cup	Tier II	450 000	Dur (ext.)	Anna Kournikova	M. J. Fernández Arantxa Sánchez	6-4, 6-4	Parcours

Source : (en) WTA Tour. La note renvoie au résumé de la rencontre.

Finales perdues : 3

Finales par ordre chronologique (double dames)
n^o	Date	Lieu et nom du tournoi	Cat.	($)	Surface	Vainqueurs	Partenaire	Score
1	03-11-1997	Chicago, Ameritech Cup	Tier II	450 000	Moq. (int.)	Alexandra Fusai Nathalie Tauziat	Lindsay Davenport	6-3, 6-2	Parcours
2	09-11-1998	Philadelphie, Advanta Champ's	Tier II	450 000	Moq. (int.)	E. Likhovtseva Ai Sugiyama	Natasha Zvereva	7-5, 4-6, 6-2	Parcours
3	18-03-1999	Key Biscayne, The Lipton Champ's	Tier I	2 075 000	Dur (ext.)	Martina Hingis Jana Novotná	M. J. Fernández	0-6, 6-4, 7-6	Parcours

Source : (en) WTA Tour.

Parcours dans les grandes compétitions

En Grand Chelem

Avec neuf trophées en Grand Chelem — sauf à Wimbledon^[200] —, Monica Seles se classe sixième meilleure joueuse de l'ère Open dans cette catégorie de tournois^[25]. Elle est distancée par Margaret Court (11 victoires à partir de 1968), Chris Evert et Martina Navrátilová (18 chacune), Steffi Graf (22) et Serena Williams (23).

Seles a gagné huit de ces neuf titres alors qu'elle entamait sa 19^e année^[m]. À son vingtième anniversaire, Graf en avait décroché six, contre cinq pour Hingis (qui en restera là) ; deux pour Evert ; et un seul pour Serena Williams. Navrátilová allait quant à elle sur ses 22 ans lorsqu'elle remporta son premier Majeur à Wimbledon. Elle est aussi la seule femme qui a remporté ses six premières finales en Grand Chelem au cours de l'ère Open.

Comme Margaret Court (après 1968), Steffi Graf et Evonne Goolagong, Seles compte quatre titres à l'Open d'Australie — Serena Williams, sept.

En simple dames (1989-2003)

Parcours en Grand Chelem (simple)
Année	Open d'Australie		Internationaux de France		Wimbledon		US Open
1989	—		1/2 finale	S. Graf	1/4 de finale	S. Graf	1/8 de finale	C. Evert
1990	—		Victoire	S. Graf	1/4 de finale	Z. Garrison	3^e tour (1/16)	L. Ferrando
1991	Victoire	J. Novotná	Victoire	A. Sánchez	—		Victoire	M. Navrátilová
1992	Victoire	M. J. Fernández	Victoire	S. Graf	Finale	S. Graf	Victoire	A. Sánchez
1993	Victoire	S. Graf	—		—		—
1994	—		—		—		—
1995	—		—		—		Finale	S. Graf
1996	Victoire	A. Huber	1/4 de finale	J. Novotná	2^e tour (1/32)	K. Studeníková	Finale	S. Graf
1997	—		1/2 finale	M. Hingis	3^e tour (1/16)	S. Testud	1/4 de finale	I. Spîrlea
1998	—		Finale	A. Sánchez	1/4 de finale	N. Zvereva	1/4 de finale	M. Hingis
1999	1/2 finale	M. Hingis	1/2 finale	S. Graf	3^e tour (1/16)	M. Lučić	1/4 de finale	S. Williams
2000	—		1/4 de finale	M.Pierce	1/4 de finale	L. Davenport	1/4 de finale	M. Hingis
2001	1/4 de finale	J. Capriati	—		—		1/8 de finale	D. Bedáňová
2002	1/2 finale	M. Hingis	1/4 de finale	V. Williams	1/4 de finale	J. Henin	1/4 de finale	V. Williams
2003	2^e tour (1/32)	K. Koukalová	1^er tour (1/64)	N. Petrova	—		—

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

En double dames (1989-2001)

Parcours en Grand Chelem (double)
Année	Open d'Australie		Internationaux de France		Wimbledon		US Open
1989	—		—		—		1^er tour (1/32) Bassett	Maleeva Maleeva
1990	—		3^e tour (1/8) Nagelsen	Neiland Zvereva	1^er tour (1/32) Kelesi	Devries Godridge	2^e tour (1/16) Kelesi	Sánchez White
1991	1/2 finale Smith	Fendick Fernández	—		—		—
1996	—		—		1^er tour (1/32) Nagelsen	Fairbank Shriver	—
1997	—		2^e tour (1/16) Huber	Davenport Novotná	2^e tour (1/16) Huber	Callens Helgeson	—
1998	—		—		—		1^er tour (1/32) Lučić	Jeyaseelan Simpson
1999	3^e tour (1/8) Novotná	Hingis Kournikova	2^e tour (1/16) Fernández	Huber Srebotnik	1/4 de finale Fernández	de Swardt Tatarkova	1/4 de finale Fernández	Williams Williams
2001	1/2 finale Hingis	Williams Williams	—		—		—

N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Au Masters

De 1990 à 1992^[24]^,^[38]^,^[46], Monica Seles a remporté trois fois consécutivement le Masters de fin de saison en simple dames^[u].

Elle a atteint une quatrième finale, en 2000, qu'elle perd contre Martina Hingis^[194].

1989-2002

Résultats par ordre chronologique
n^o	Date	Nom et lieu de l'édition	($)	Surface	Résultat	Ultime adversaire	Score
1	13-11-1989	VS Championships, New York	1 000 000	Moq. (int.)	1/4 de finale	Martina Navrátilová	6-3, 5-7, 7-5	Parcours^[201]
2	12-11-1990	VS Championships, New York	3 000 000	Moq. (int.)	Victoire	Gabriela Sabatini	6-4, 5-7, 3-6, 6-4, 6-2	Parcours^[24]
3	18-11-1991	VS Championships, New York	3 000 000	Moq. (int.)	Victoire	Martina Navrátilová	6-4, 3-6, 7-5, 6-0	Parcours^[38]
4	16-11-1992	VS Championships, New York	3 000 000	Moq. (int.)	Victoire	Martina Navrátilová	7-5, 6-3, 6-1	Parcours^[46]
5	18-11-1996	Chase Championships, New York	2 000 000	Moq. (int.)	1^er tour (1/8)	Kimiko Date	5-4, ab.	Parcours^[202]
6	17-11-1997	Chase Championships, New York	2 000 000	Moq. (int.)	1^er tour (1/8)	Arantxa Sánchez	3-6, 6-4, 6-4	Parcours^[203]
7	16-11-1998	Chase Championships, New York	2 000 000	Moq. (int.)	1/4 de finale	Steffi Graf	1-6, 6-4, 6-4	Parcours^[139]
8	13-11-2000	Chase Championships, New York	2 000 000	Moq. (int.)	Finale	Martina Hingis	6-7, 6-4, 6-4	Parcours^[194]
9	04-11-2002	Home Depot Championships, LA	3 000 000	Dur (int.)	1/4 de finale	Venus Williams	7-5, 6-4	Parcours^[89]

Source : (en) WTA Tour. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

Aux Jeux olympiques

Critiquée pour ne pas avoir représenté la Yougoslavie lors de la Coupe de la Fédération 1991^[204], Monica Seles se voit refuser le droit de concourir aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992^[205] où, numéro un mondiale, elle faisait figure de favorite.

Elle ne se présente aux JO qu'en 1996 et en 2000, sous le drapeau des États-Unis, après sa naturalisation américaine^[71].

En 1996 à Atlanta, Seles trébuche en quarts de finale contre la Tchèque Jana Novotná^[206]. Quatre ans plus tard à Sydney, défaite en demi par la future gagnante, sa compatriote Venus Williams^[88], elle décroche la médaille de bronze en battant l'Australienne Jelena Dokić lors de la finale de consolation^[207].

1996-2000

Résultats par ordre chronologique
n^o	Date	Nom et lieu de l'olympiade	Surface	Résultat	Ultime adversaire	Score
1	23-07-1996	Summer Olympics, Atlanta	Dur (ext.)	1/4 de finale	Jana Novotná	7-5, 3-6, 8-6	Parcours^[206]
2	19-09-2000	Olympic Games, Sydney	Dur (ext.)	Bronze	Jelena Dokić	6-1, 6-4	Parcours^[207]

Source : (en) olympedia.org. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

En Fed Cup

Monica Seles a joué onze manches de Fed Cup^[t] entre 1996 et 2002 au sein de l'équipe des États-Unis. Soit deux quarts de finale, quatre demi-finales et trois finales — gagnées en 1996^[208] et 2000^[209] face à l'Espagne d'Arantxa Sánchez et de Conchita Martínez ; en 1999^[b]^,^[210] face à la Russie.

Son bilan personnel s'établit à 17 victoires (15 en simple, 2 en double dames) contre 2 défaites (en simple).

1996-2002

Parcours en Fed Cup
n^o	Date	Lieu	Surface	Gagnante(s)	Perdante(s)	Score

1996 – 1/2 finale (groupe mondial) – Japon - États-Unis – 0 : 5
1	13-07-1996	Nagoya	Moquette (int.)	Monica Seles	Ai Sugiyama	6-2, 6-2	Parcours^[211]
1	13-07-1996	Nagoya	Moquette (int.)	Monica Seles	Kimiko Date	6-0, 6-2	Parcours^[211]

1996 – Finale (groupe mondial) – États-Unis - Espagne – 5 : 0
2	28-09-1996	Atlantic City	Moquette (int.)	Monica Seles	Conchita Martínez	6-2, 6-4	Parcours^[208]
2	28-09-1996	Atlantic City	Moquette (int.)	Monica Seles	Arantxa Sánchez	3-6, 6-3, 6-1	Parcours^[208]

1998 – 1/4 de finale (groupe mondial) – États-Unis - Pays-Bas – 5 : 0
3	18-04-1998	Kiawah Island	Terre (ext.)	Monica Seles	Miriam Oremans	6-1, 6-2	Parcours^[212]
3	18-04-1998	Kiawah Island	Terre (ext.)	Monica Seles	Amanda Hopmans	6-1, 6-2	Parcours^[212]

1998 – 1/2 finale (groupe mondial) – Espagne - États-Unis – 3 : 2
4	25-07-1998	Madrid	Terre (ext.)	Monica Seles	Conchita Martínez	6-3, 3-6, 6-1	Parcours^[213]
4	25-07-1998	Madrid	Terre (ext.)	Monica Seles	Arantxa Sánchez	6-4, 6-0	Parcours^[213]

1999 – 1/4 de finale (groupe mondial) – États-Unis - Croatie – 5 : 0
5	17-04-1999	Raleigh	Terre (ext.)	Monica Seles	Silvija Talaja	6-3, 6-1	Parcours^[214]
				Monica Seles	Iva Majoli	6-0, 6-3
				Chanda Rubin Monica Seles	Iva Majoli Silvija Talaja	6-3, 6-2

1999 – 1/2 finale (groupe mondial) – Italie - États-Unis – 1 : 4
6	24-07-1999	Ancône	Terre (ext.)	Silvia Farina	Monica Seles	6-4, 4-6, 6-4	Parcours^[215]

1999 – Finale (groupe mondial) – États-Unis - Russie – 4 : 1
7	18-09-1999	Stanford	Dur (ext.)	Sélectionnée sans jouer^[210].			Parcours^[210]

2000 – 1/2 finale (groupe mondial) – États-Unis - Belgique – 2 : 1
8	22-11-2000	Las Vegas	Moquette (int.)	Monica Seles	Justine Henin	7-6, 6-2	Parcours^[216]

2000 – Finale (groupe mondial) – États-Unis - Espagne – 5 : 0
9	24-11-2000	Las Vegas	Moquette (int.)	Monica Seles	Conchita Martínez	6-2, 6-3	Parcours^[209]

2002 – 1^er tour (groupe mondial) – États-Unis - Autriche – 2 : 3
10	27-04-2002	Charlotte	Terre (ext.)	Barbara Schwartz	Monica Seles	7-6, 6-2	Parcours^[217]
				Monica Seles	Evelyn Fauth	6-3, 6-3
				Lisa Raymond Monica Seles	Evelyn Fauth Marion Maruska	6-1, 7-6

2002 – Barrages (groupe mondial) – États-Unis - Israël – 5 : 0
11	20-07-2002	Springfield	Dur (ext.)	Monica Seles	Anna Smashnova	6-4, 6-2	Parcours^[218]
11	20-07-2002	Springfield	Dur (ext.)	Monica Seles	Tzipora Obziler	6-4, 6-0	Parcours^[218]

Source : (en) Billie Jean Cup. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

En Hopman Cup

Monica Seles a participé trois fois à la Hopman Cup, épreuve de double mixte organisée par la Fédération internationale de tennis.

Aux côtés de Goran Prpić pour le compte de la Yougoslavie, elle remporte l'édition 1991 face au duo américain Garrison-Wheaton en finale^[219]. Elle gagne ses huit matchs au cours de la compétition — quatre en simple, quatre avec Prpić.

En 2001 et 2002, pour les États-Unis, son association avec Jan-Michael Gambill se solde par deux échecs en finale, respectivement contre la Suisse (Hingis-Federer)^[220] et l'Espagne (Sánchez-Robredo)^[221].

1991-2002

Résultats par ordre chronologique
n^o	Date	Nom et lieu de l'édition	(AU$)	Surface	Résultat	Partenaire	Ultimes adversaires	Score
1	27-12-1990	Hopman Cup III Perth	400 000	Dur (int.)	Victoire	Goran Prpić	Zina Garrison David Wheaton	3-0	Parcours^[219]
2	30-12-2000	Hyundai Hopman Cup XIII Perth	1 000 000	Dur (int.)	Finale	J.-M. Gambill	Martina Hingis Roger Federer	2-1	Parcours^[220]
3	29-12-2001	Hyundai Hopman Cup XIV Perth	1 000 000	Dur (int.)	Finale	J.-M. Gambill	Arantxa Sánchez Tommy Robredo	2-1	Parcours^[221]

Sources (en) : ITF 1991, ITF 2001, ITF 2002. Les notes renvoient aux résumés des rencontres.

Classements WTA

Monica Seles accède au top 10 du classement WTA le 11 septembre 1989, à 15 ans et 9 mois^[g].

Le 11 mars 1991, elle devient, à 17 ans et 99 jours^[h], la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980^[25]^,^[28]. Elle est restée au sommet de la hiérarchie pendant 178 semaines (6^e plus long règne depuis l'instauration du classement informatique en 1975)^[135], dont 91 consécutives entre 1991 et 1993 (6^e meilleure performance)^[25]. Elle a aussi occupé cette place 65 semaines durant, d'août 1995 à novembre 1996, conjointement avec Steffi Graf en tant que « co-numéro un »^[n]^,^[76].

En double dames, 1991 reste sa meilleure saison, qu'elle termine au 22^e rang mondial — 16^e, le 22 avril. Elle obtient à sept reprises (en 1990, 1991 et de 1997 à 2001) un classement de fin saison dans cette spécialité, en seize ans de carrière.

Classements à l'issue de chaque saison (1988-2003)

Classements en simple et en double dames à l'issue de chaque saison entre 1988 et 2003
Saison	1988	1989	1990	1991	1992	1993	1994	1995	1996	1997	1998	1999	2000	2001	2002	2003
En simple	86	6	2	1	1	8	–	1	2	5	6	6	4	10	7	60
En double	–	–	40	22	–	–	–	–	–	54	53	43	112	72	–	–

Source : (en) WTA Tour.

Périodes au rang de numéro un mondiale

Périodes au rang de numéro un mondiale en simple
Précédée par	Dates	Suivie par	Semaines	Cumul
Steffi Graf	11-03-1991 – 04-08-1991	Steffi Graf	21	21
idem	12-08-1991 – 18-08-1991	idem	1	22
idem	09-09-1991 – 06-06-1993	idem	91	113
idem	15-08-1995 – 03-11-1996	idem	64	177
idem	18-11-1996 – 24-11-1996	idem	1	178

Source : (en) 2024 WTA Media Guide.

Victoires et défaites en carrière

Monica Seles a remporté 595 de ses 717 matchs en simple^[v], soit un taux de réussite de 83 % — derrière Chris Evert (90 %), Steffi Graf (88,7 %), Martina Navrátilová (86,8 %) et Serena Williams (84,6 %) ; devant Justine Henin (82 %) et Martina Hingis (80,5 %)^[w]^,^[25].

Lors de sa « première carrière » de 1988 à 1993, Seles compte 253 victoires pour 30 défaites^[222], portant ce taux à 89,4 % sur cette période, et même à 92,9 % en 1991-1992 (144 succès, 11 échecs). De 1995 à 2003, après son comeback, son ratio s'établit à seulement 78,8 % (342-92)^[83].

En double dames, Seles a gagné 89 fois en 134 matchs (66,4 %)^[v].

En simple

Bilan victoires/défaites par saison (simple)
Saison	1988	1989	1990	1991	1992	1993	1994	1995	1996	1997	1998	1999	2000	2001	2002	2003	Total
Victoires	5	33	54	74	70	17	0	11	47	45	46	38	58	40	47	10	595
Défaites	3	8	6	6	5	2^[222]	0	1	8	13	13	13	13	10	14	7	122

Source : (en) WTA Tour. Les victoires et défaites sur forfait ne sont pas comptabilisées.

En double dames

Bilan victoires/défaites par saison (double dames)
Saison	1989	1990	1991	1992	1993	1994	1995	1996	1997	1998	1999	2000	2001	2002	2003	Total
Victoires	1	13	14	5	2	0	0	1	10	9	16	6	9	3	0	89
Défaites	2	9	2	0	2	0	0	2	7	5	8	3	3	1	1	45

Source : (en) WTA Tour. Les victoires et défaites sur forfait ne sont pas comptabilisées.

Confrontations avec ses principales adversaires

Bilan victoires/défaites de Seles face aux joueuses classées dans le top 3 mondial au cours de leur carrière.

Faces-à-faces par ordre chronologique
Joueuse	N^o	Bilan	% vict.	Dur	Terre	Gazon	Moquette
Kim Clijsters	1	1–0	100 %	1–0	0–0	0–0	0–0
Maria Sharapova	1	1–0	100 %	1–0	0–0	0–0	0–0
Arantxa Sánchez	1	20–3	87 %	10–1	5–1	1–0	4–1
Jennifer Capriati	1	9–5	64 %	6–4	2–0	0–0	1–1
Amélie Mauresmo	1	3–2	60 %	1–2	2–0	0–0	0–0
Martina Navrátilová	1	10–7	59 %	2–2	1–0	1–0	6–5
Justine Henin	1	4–3	57 %	2–1	0–1	0–1	2–0
Chris Evert	1	1–2	33 %	0–2	1–0	0–0	0–0
Steffi Graf	1	5–10	33 %	2–3	3–3	0–2	0–2
Martina Hingis	1	5–15	25 %	4–10	1–2	0–0	0–3
Lindsay Davenport	1	3–10	23 %	3–7	0–0	0–1	0–2
Serena Williams	1	1–4	20 %	1–3	0–0	0–0	0–1
Venus Williams	1	1–9	10 %	1–8	0–1	0–0	0–0
Conchita Martínez	2	20–1	95 %	7–1	8–0	0–0	5–0
Jana Novotná	2	4–4	50 %	2–1	1–2	0–0	1–1
Nathalie Tauziat	3	10–0^[223]	100 %	6–0	1–0	2–0	1–0
Manuela Maleeva	3	9–0	100 %	2–0	4–0	0–0	3–0
Hana Mandlíková	3	2–0	100 %	1–0	0–0	0–0	1–0
Pam Shriver	3	2–0	100 %	1–0	0–0	0–0	1–0
Elena Dementieva	3	1–0	100 %	0–0	0–0	0–0	1–0
Amanda Coetzer	3	9–1	90 %	6–0	2–0	0–0	1–1
Gabriela Sabatini	3	11–3	79 %	5–1	2–2	0–0	4–0
Mary Pierce	3	5–4	56 %	1–0	2–3	0–0	2–1
Nadia Petrova	3	0–2	0 %	0–0	0–2	0–0	0–0

Source : (en) WTA Tour. Les victoires et défaites sur forfait ne sont pas comptabilisées.

Récompenses et distinctions

Voici une liste des principaux prix dont Monica Seles a été récipiendaire :

en 1990 : joueuse ayant le plus progressé (World Tennis Association)^[25]
en 1991 et 1992 : sportive de l'année (Associated Press)
en 1991 et 1992 : joueuse de l'année (World Tennis Association)^[25]
en 1991 et 1992 : championne du monde (Fédération internationale de tennis)
en 1993 : meilleure athlète et meilleure joueuse de tennis (ESPY Awards)^[224]
en 1995 et 1998 : comeback de l'année (World Tennis Association)^[25]
en 2003 : Sarah Palfrey Danzig Award pour « bon esprit sportif » (Fédération de tennis des États-Unis)

Le 11 juillet 2009 à Newport, Monica Seles a également intégré le International Tennis Hall of Fame^[225].

Notes et références

Notes

↑ 7 mars 1988 : 1^er match officiel. 13 février 1989 : Seles devient professionnelle. 27 mai 2003 : dernier match officiel. 14 février 2008 : retraite définitive.
↑ ^{a et b} En 1999, Seles est sélectionnée en finale contre l'équipe de Russie, sans prendre part à aucun match (décisif ou non).
↑ Моника Селеш ou Monika Seleš en serbe ; Szeles Mónika en hongrois.
↑ Seles est née en République fédérative socialiste de Yougoslavie, devenue République fédérale de Yougoslavie le 27 avril 1992. Voir : Guerres de Yougoslavie.
↑ Les informations de cette partie, sinon référence complémentaire, sont issues de : Getting a Grip, chap. ii (« Girls don't play tennis »).
↑ ^{a et b} Mise en œuvre, au plus haut niveau, par les Français Marion Bartoli et Fabrice Santoro, la Taïwanaise Hsieh Su-wei ou l'Américain Jan-Michael Gambill…
↑ ^{a et b} Jennifer Capriati détient le record de précocité en la matière, à 14 ans et 7 mois (le 29 octobre 1990), devant Andrea Jaeger, Tracy Austin, Gabriela Sabatini — ces trois dernières à moins de 15 ans et demi — et… Monica Seles. Voir : 2024 WTA Media Guide.
↑ ^{a et b} Martina Hingis améliorera le record en mars 1997, à 16 ans et 182 jours.
↑ Cette finale est la seule à ce jour en Grand Chelem qui a opposé deux gauchères, mais aussi deux protagonistes avec un tel écart d'âge — 17 ans pour Seles, le double pour Navrátilová.
↑ Outre Seles (1990-1992), triplé réussi par Helen Wills (1928-1930), Hilde Sperling (1935-1937) et Justine Henin (2005-2007).
↑ Tauziat (en quart) et Navrátilová (en demi) estimaient ne pas entendre l'impact de la balle dans le cordage de la raquette de Seles.
↑ Un « gruntomètre », posé au bord du court par un journaliste, aurait mesuré ses cris à 93 décibels, « autant qu'un train à moteur diesel ».
↑ ^{a et b} Maureen Connolly, dans les années 1950, comptait 7 tournois du Grand Chelem au même âge en simple dames, un de moins que Monica Seles.
↑ ^{a et b} Seles, co-numéro un mondiale avec Graf : la WTA a garanti un classement « protégé » à Seles pour ses 6 premiers tournois. Des dispositions transitoires favorables lui ont ensuite été consenties pour 14 épreuves supplémentaires, pendant 18 mois maximum à compter de la date de son retour. Voir : 2024 WTA Media Guide.
↑ Seles a notamment perdu 7 finales WTA face à Hingis entre 1996 et 2002. Voir : Finales perdues.
↑ Seles a notamment perdu 3 finales WTA face à Venus Williams en 2000 et 2001. Voir : Finales perdues.
↑ Seles a notamment perdu 3 finales WTA face à Davenport entre 1999 et 2003. Voir : Finales perdues.
↑ En juillet 2004, membre de l'équipe des Sportimes de New York, elle perd ses 9 matchs (simple, double dames et mixte) sur la ligue WTT. Deux exhibitions se sont aussi tenues les 1^er et 3 février 2005 en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Christchurch, contre la doyenne Navrátilová (2 défaites). En 2007, à nouveau contre Navrátilová : le 5 avril à Houston, le 14 septembre à La Nouvelle-Orléans, le 16 septembre à Bucarest (3 succès de Seles). Le 8 février 2007 à Los Angeles, elle apparaît dans quelques mini-matchs aux côtés de vedettes du tennis et de l'industrie du spectacle (Jennifer Capriati, Jeff Tarango, David Duchovny ou Gavin Rossdale).
↑ Avec autodérision, Seles tourne à ce sujet une publicité en 2002. [vidéo]
↑ ^{a et b} La Fed Cup a été renommée « Coupe Billie Jean King » en 2020.
↑ Triplé réitéré par Serena Williams (2012-2014). Seule Martina Navrátilová a fait mieux, avec 5 titres glanés de 1983 à 1986.
↑ ^{a et b} Sur le circuit WTA et en Fed Cup (actuelle coupe Billie Jean King).
↑ Margaret Smith Court, qui a joué avant et après les débuts de l'ère Open en 1968, a gagné 91,4 % de ses matchs en simple depuis cette année-là ; de même, Billie Jean King et Evonne Goolagong ont remporté plus de 81 % des leurs.

Références

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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Monica Seles, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Ouvrages autobiographiques de Monica Seles

(en) Monica Seles et Nancy A. Richardson, From Fear to Victory, New York, HarperCollins, juin 1996, 256 p. (ISBN 9780060186456, présentation en ligne)
(en) Monica Seles, Getting a Grip : On My Body, My Mind, My Self, New York, Avery Publishing, avril 2009, 304 p. (ISBN 9781583333303, présentation en ligne)

Romans jeunesse de Monica Seles

(en) Monica Seles et James LaRosa, Game On, New York, Bloomsbury Publishing, coll. « The Academy » (n^o 1), juin 2013, livre numérique (ISBN 9781619630055, présentation en ligne)
(en) Monica Seles et Paul Ruditis, Love Match, New York, Bloomsbury Publishing, coll. « The Academy » (n^o 2), février 2014, livre numérique (ISBN 9781619631588, présentation en ligne)

Ouvrages et articles consacrés à Monica Seles

(en) Cindy Shmerler, « Love Means No Score : Monica Seles Betrayed », On the Issues, vol. 3, n^o 2,‎ 1994, p. 17-21 (ISSN 0895-6014)
(en) Joseph Layden, Return of a Champion : the Monica Seles Story, St. Martin's Press, juillet 1996, 275 p. (ISBN 9780312960025, présentation en ligne)
(en) Rose Blue et Corinne J. Naden (préf. James Brady), Monica Seles, Chelsea House Publishers, coll. « Overcoming Adversity », décembre 2001, 104 p. (ISBN 9780791058992, présentation en ligne)
(en) Peter Bodo, « The Love of Her Life », The Sportstar,‎ 10 mai 2003, p. 12 (lire en ligne)
(en) Christopher Clarey, « A Bubbling Career Pierced With a Knife », New York Times,‎ 5 novembre 2008 (lire en ligne)
(en) Tim Adams, « Interview : Monica Seles », The Observer,‎ 5 juillet 2009, p. 14 (lire en ligne)
Sophie Tutkovics, « Monica Seles : du temps de l'insouciance… », L'Équipe,‎ 11 mars 2016 (lire en ligne)
(en) Linda Pearce, « Regrets, Yes, but Monica Seles Won't Look Back in Anger », Sydney Morning Herald,‎ 13 janvier 2017 (lire en ligne)
(en) « Conférences de presse (1992-2018) », sur asapsports.com
(en) WTA Tour, « 10 Great Moments : Monica Seles », sur wtatennis.com, 23 mars 2020
David Rochefort, Le Prix fort, Paris, En Exergue éd., coll. « La nuit d'avant », avril 2023, 174 p. (ISBN 9791097469283, présentation en ligne)

Ouvrage de référence

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Archives audiovisuelles

(hu) « Monica Seles, 12 ans » [vidéo], sur naplo.org, 1986 (deux reportages de 8 min 40 s et 7 min 52 s)
« Journal de 20 heures » [vidéo], sur ina.fr, France 2, 30 avril 1993 (début du sujet à 24 min 40 s)
EPO.FM, « Monica Seles : coup droit à deux mains, revers et coup de couteau dans le dos » [audio], sur ausha.co, 24 mai 2019 (durée : 1 h 30)
(en) J. Drucker, « Monica Seles' Stabbing Changes Tennis History » [vidéo], sur tennis.com, 30 avril 2020 (durée : 8 min 3 s)
(en) « One-on-One With Chris Evert (Episode 8) : Monica Seles » [vidéo], sur wtatennis.com, 2 juin 2021 (durée : 35 min 32 s)

Articles connexes

Liens externes

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[1] 7 mars 1988 : 1^er match officiel. 13 février 1989 : Seles devient professionnelle. 27 mai 2003 : dernier match officiel. 14 février 2008 : retraite définitive.

[FED2-2] {a et b} En 1999, Seles est sélectionnée en finale contre l'équipe de Russie, sans prendre part à aucun match (décisif ou non).

[3] Моника Селеш ou Monika Seleš en serbe ; Szeles Mónika en hongrois.

[4] Seles est née en République fédérative socialiste de Yougoslavie, devenue République fédérale de Yougoslavie le 27 avril 1992. Voir : Guerres de Yougoslavie.

[5] Les informations de cette partie, sinon référence complémentaire, sont issues de : Getting a Grip, chap. ii (« Girls don't play tennis »).

[COUPDROIT-6] {a et b} Mise en œuvre, au plus haut niveau, par les Français Marion Bartoli et Fabrice Santoro, la Taïwanaise Hsieh Su-wei ou l'Américain Jan-Michael Gambill…

[TOP10-21] {a et b} Jennifer Capriati détient le record de précocité en la matière, à 14 ans et 7 mois (le 29 octobre 1990), devant Andrea Jaeger, Tracy Austin, Gabriela Sabatini — ces trois dernières à moins de 15 ans et demi — et… Monica Seles. Voir : 2024 WTA Media Guide.

[HINGIS-35] {a et b} Martina Hingis améliorera le record en mars 1997, à 16 ans et 182 jours.

[45] Cette finale est la seule à ce jour en Grand Chelem qui a opposé deux gauchères, mais aussi deux protagonistes avec un tel écart d'âge — 17 ans pour Seles, le double pour Navrátilová.

[49] Outre Seles (1990-1992), triplé réussi par Helen Wills (1928-1930), Hilde Sperling (1935-1937) et Justine Henin (2005-2007).

[51] Tauziat (en quart) et Navrátilová (en demi) estimaient ne pas entendre l'impact de la balle dans le cordage de la raquette de Seles.

[52] Un « gruntomètre », posé au bord du court par un journaliste, aurait mesuré ses cris à 93 décibels, « autant qu'un train à moteur diesel ».

[CONNOLLY-63] {a et b} Maureen Connolly, dans les années 1950, comptait 7 tournois du Grand Chelem au même âge en simple dames, un de moins que Monica Seles.

[CO1-89] {a et b} Seles, co-numéro un mondiale avec Graf : la WTA a garanti un classement « protégé » à Seles pour ses 6 premiers tournois. Des dispositions transitoires favorables lui ont ensuite été consenties pour 14 épreuves supplémentaires, pendant 18 mois maximum à compter de la date de son retour. Voir : 2024 WTA Media Guide.

[100] Seles a notamment perdu 7 finales WTA face à Hingis entre 1996 et 2002. Voir : Finales perdues.

[103] Seles a notamment perdu 3 finales WTA face à Venus Williams en 2000 et 2001. Voir : Finales perdues.

[108] Seles a notamment perdu 3 finales WTA face à Davenport entre 1999 et 2003. Voir : Finales perdues.

[119] En juillet 2004, membre de l'équipe des Sportimes de New York, elle perd ses 9 matchs (simple, double dames et mixte) sur la ligue WTT. Deux exhibitions se sont aussi tenues les 1^er et 3 février 2005 en Nouvelle-Zélande, à Auckland et Christchurch, contre la doyenne Navrátilová (2 défaites). En 2007, à nouveau contre Navrátilová : le 5 avril à Houston, le 14 septembre à La Nouvelle-Orléans, le 16 septembre à Bucarest (3 succès de Seles). Le 8 février 2007 à Los Angeles, elle apparaît dans quelques mini-matchs aux côtés de vedettes du tennis et de l'industrie du spectacle (Jennifer Capriati, Jeff Tarango, David Duchovny ou Gavin Rossdale).

[147] Avec autodérision, Seles tourne à ce sujet une publicité en 2002. [vidéo]

[CBJK-166] {a et b} La Fed Cup a été renommée « Coupe Billie Jean King » en 2020.

[221] Triplé réitéré par Serena Williams (2012-2014). Seule Martina Navrátilová a fait mieux, avec 5 titres glanés de 1983 à 1986.

[FAF-243] {a et b} Sur le circuit WTA et en Fed Cup (actuelle coupe Billie Jean King).

[244] Margaret Smith Court, qui a joué avant et après les débuts de l'ère Open en 1968, a gagné 91,4 % de ses matchs en simple depuis cette année-là ; de même, Billie Jean King et Evonne Goolagong ont remporté plus de 81 % des leurs.

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[219] (en) J. Roberts, « Henin-Hardenne's Quick Thinking Edges Out Monica Seles », The Independent,‎ 24 février 2003 (lire en ligne).

[220] (en) P. Newman, « Seles : the Greatest Woman Never to Win Wimbledon ? », sur wimbledon.com, 15 décembre 2016.

[222] (en) R. Finn, « Navratilova Outlasts a Persistent Seles », NYT,‎ 17 novembre 1989 (lire en ligne).

[223] (en) R. Finn, « Date Plays on While Seles Exits in Pain », NYT,‎ 20 novembre 1996 (lire en ligne).

[224] (en) « Conférence de presse d'Arantxa Sanchez », sur asapsports.com, 19 novembre 1997.

[225] (en) « More Criticism for Seles », NYT,‎ 25 juillet 1991 (lire en ligne),
(en) S. Miller, « Seles Unhappy That Graf Made Criticism Public », LA Times,‎ 25 juillet 1991 (lire en ligne).

[226] (en) R. Finn, « Seles Out of Olympics After Excuse Is Denied », NYT,‎ 17 août 1991 (lire en ligne),
(en) T. Bonk, « Seles Is Barred From Olympics », LA Times,‎ 17 août 1991 (lire en ligne).

[ATLANTA1996-227] {a et b} (en) T. Franklin, « Seles Upset, Not Mad… », Chicago Tribune,‎ 30 juillet 1996 (lire en ligne),
(en) B. Dwyre, « Seles' Body English Tells the Story », LA Times,‎ 30 juillet 1996 (lire en ligne).

[JO-228] {a et b} (en) S. Roberts, « Venus Williams Streaking With Gold », NYT,‎ 27 septembre 2000 (lire en ligne),
(en) F. Kane, « Olympic Nostalgia : Tennis Player Monica Seles », sur vogue.com, 26 juin 2012.

[FED1-229] {a et b} (en) R. Finn, « Seles Makes the Difference in Fed Cup », NYT,‎ 30 septembre 1996 (lire en ligne),
(en) M. Shapiro, « Seles Keys US Shutout in Fed Cup », Chicago Tribune,‎ 30 septembre 1996 (lire en ligne),
(es) « Concluye el reinado del equipo español », Mundo Deportivo,‎ 30 septembre 1996, p. 51 (lire en ligne [PDF]).

[FED3-230] {a et b} (en) M. Arkush, « US Gets Revenge and Wins Fed Cup », NYT,‎ 26 novembre 2000 (lire en ligne),
(en) J. Thompson, « Davenport, Seles Keep Fed Cup », Chicago Tribune,‎ 26 novembre 2000 (lire en ligne),
(es) « EE. UU. barre a España (5-0) », Mundo Deportivo,‎ 27 novembre 2000, p. 55 (lire en ligne [PDF]).

[FED2-231] {a b et c} (en) R. Finn, « Inevitably, Davenport Powers US to the Fed Cup », NYT,‎ 20 septembre 1999 (lire en ligne).

[232] (en) « Eyeing Atlanta, Seles Leads US in Fed Cup », Washington Post,‎ 15 juillet 1996 (lire en ligne).

[233] (en) AP, « Davenport, Seles Win at Fed Cup », sur apnews.com, 20 avril 1998.

[234] (en) AP, « Spain Eliminates US », NYT,‎ 27 juillet 1998 (lire en ligne).

[235] (en) R. Finn, « With Seles at Her Best, US Romps in Fed Cup », NYT,‎ 19 avril 1999 (lire en ligne).

[236] (en) AP, « Venus Williams Wins, Seles Is Upset », NYT,‎ 25 juillet 1999 (lire en ligne).

[237] (en) L. Dillman, « US Overcomes Ailments, Belgium to Reach Finals », LA Times,‎ 23 novembre 2000 (lire en ligne).

[238] (en) H. Araton, « A Matter of Respect for the Game », NYT,‎ 30 avril 2002 (lire en ligne).

[239] (en) D. Tucker, « US Beats Israel in Fed Cup Playoff », sur apnews.com, 21 juillet 2002.

[HOPMAN1991-240] {a et b} (en) « US Team Blanked in Tennis Final », Chicago Tribune,‎ 4 janvier 1991 (lire en ligne).

[HOPMAN2001-241] {a et b} « Les Suisses débutent bien l'année », L'Impartial,‎ 8 janvier 2001 (lire en ligne),
« Coupe Hopman : victoire de la Suisse, première pour Hingis », L'Orient-Le Jour,‎ 8 janvier 2001 (lire en ligne).

[HOPMAN2002-242] {a et b} (es) « Copa para dos », Mundo Deportivo,‎ 6 janvier 2002, p. 38-39 (lire en ligne [PDF]).

[HAMBOURG-245] {a et b} La WTA comptabilise une défaite pour l'abandon causé par l'agression de Hambourg.

[246] R. Lefebvre, « Nathalie Tauziat : Je me disais “j'en ai marre”… », L'Équipe,‎ 3 juin 2021 (lire en ligne).

[247] (en) « All-Time ESPY Winners », sur espnpressroom.com, 24 juin 2010.

[248] AP, « Monica Seles entre au Temple », sur rds.ca, 11 juillet 2009,
(en) B. Collins, « Seles at Head of Class », Boston Globe,‎ 11 juillet 2009 (lire en ligne),
(en) International Tennis Hall of Fame.

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 === 1995-2003 : retour et désillusions ===
-[[Fichier:Seles outfit and racket.jpg|vignette|Tenue et raquette de Seles à son retour ([[US Open de tennis 1995|US Open – 1995)]]|alt=Photo des tenue et raquette de Seles à son retour en 1995. Polo blanc dédicacé, jupe à carreaux bleu marine et blanc.]]
+[[Fichier:Seles outfit and racket.jpg|vignette|Tenue de Seles à son retour ([[US Open de tennis 1995|US  Open1995)]]|alt=Photo de la tenue de Seles à son retour en 1995. Polo blanc dédicacé, jupe à carreaux bleu marine et blanc.]]
 Tandis que la presse déplore le [[Steffi Graf#1994 - 1997 : deuxième période de domination|cavalier seul]] de Steffi Graf<ref>{{Article |titre=Monica Seles absente, la suprématie de Steffi Graf devient insolente |périodique=J. de Genève |jour=13 |mois=9 |année=1993 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1993_09_13/13/article/8925429 |pages=13}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=D. Higdon |titre=Women's Tennis Misses Seles as Graf Wins Again |périodique=Sun Sentinel |jour=30 |mois=1 |année=1994 |lire en ligne=https://www.sun-sentinel.com/1994/01/30/womens-tennis-misses-seles-as-graf-wins-again/}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=M. Downey |titre=No Seles, Too Much Graf Robbing Women's Tennis |périodique=LA Times |jour=2 |mois=5 |année=1994 |lire en ligne=https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1994-05-02-sp-53040-story.html}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=S. Jenkins |titre=Do Not Disturb… |périodique=Sports Illustrated |jour=23 |mois=5 |année=1994 |lire en ligne=https://vault.si.com/vault/1994/05/23/do-not-disturb-if-steffi-graf-could-shut-out-the-world-the-way-she-shuts-down-opponents-on-the-court-then-for-her-life-would-be-perfect}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=J. Roberts |titre=Seles' Comeback Crucial to Women's Game |périodique=The Independent |jour=29 |mois=7 |année=1995 |lire en ligne=https://www.independent.co.uk/sport/seles-comeback-crucial-to-women-s-game-1593802.html}}.</ref>, Monica Seles effectue son retour sur les courts le {{date-|30|7|}} [[Saison 1995 de la WTA|1995]]. À [[Atlantic City]], elle dispute une exhibition très médiatisée contre Martina Navrátilová<ref>{{Article |langue=en |auteur1=R. Finn |titre=Seles Conquers a Pair of Foes |périodique=NYT |jour=30 |mois=7 |année=1995 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1995/07/30/sports/tennis-seles-conquers-a-pair-of-foes-nervousness-and-navratilova.html}},<br>{{Article |titre=Retour gagnant pour Monica Seles |périodique=J. de Genève |jour=31 |mois=7 |année=1995 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1995_07_31/8/article/9211009 |pages=8}}.</ref>. En marge de ce spectacle, après des réticences<ref>{{Lien web |langue=en |auteur institutionnel=AP |titre=Martina Navratilova, Stung by the Rejection of Her Prop |url=https://apnews.com/2ff36d5dd397d5a56516b4c21c9fc3d2 |site=apnews.com |jour=10 |mois=7 |année=1995}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=J. Dioso |titre=Back Stabbers |périodique=[[New York (magazine)|New York Magazine]] |volume=28 |numéro=30 |jour=31 |mois=7 |année=1995 |lire en ligne={{Google Livres|kOMCAAAAMBAJ}} |pages=78}}.</ref>, la WTA lui octroie exceptionnellement la place de « {{nobr|co-numéro un}} mondiale »<ref name="CO1" group="alpha">Seles, {{nobr|co-numéro un}} mondiale avec Graf : la WTA a garanti un classement « protégé » à Seles pour ses {{nobr|6 premiers}} tournois. Des dispositions transitoires favorables lui ont ensuite été consenties pour {{nobr|14 épreuves}} supplémentaires, pendant {{nobr|18 mois}} maximum à compter de la date de son retour. Voir : {{harvsp|texte=''{{langue|en|2024 WTA Media Guide}}''|id=WTA-OFFICIAL}}.</ref>{{,}}<ref name="CO1">{{Article |langue=en |auteur institutionnel=AP |titre=Seles to Share No. 1 Ranking With Graf… |périodique=LA Times |jour=20 |mois=7 |année=1995 |lire en ligne=https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1995-07-20-sp-25846-story.html}}.</ref>. Elle honore cette faveur en gagnant d'entrée l'[[Tournoi de tennis du Canada|Open de Toronto]], sans perdre un set<ref name="TORONTO1995">{{Article |auteur institutionnel=AFP |titre=Seles : premier tournoi, première victoire |périodique=Le Soir |jour=21 |mois=8 |année=1995 |lire en ligne=https://www.lesoir.be/art/d-19950821-W37FGJ |pages=26}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=R. Finn |titre=No Contest : Seles Roars Down Comeback Trail |périodique=NYT |jour=21 |mois=8 |année=1995 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1995/08/21/us/no-contest-seles-roars-down-comeback-trail.html}}.</ref>. Puis, sous le feu des projecteurs<ref>{{Article |titre=Monica Seles comme Jordan et Tyson |périodique=J. de Genève |jour=28 |mois=8 |année=1995 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1995_08_28/9/article/9222306 |pages=9}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=R. Finn |titre=Seles Comes Back in Open in Glory |périodique=NYT |jour=29 |mois=8 |année=1995 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1995/08/29/sports/us-open-95-seles-comes-back-to-open-in-glory.html}}.</ref>, elle échoue en finale de l'{{nobr|US Open}}, dans un match à suspense contre Graf<ref name="US1995">{{Article |langue=en |auteur1=R. Finn |titre=Graf Shakes Seles Awake From a Glorious Dream |périodique=NYT |jour=10 |mois=9 |année=1995 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1995/09/10/sports/us-open-95-graf-shakes-seles-awake-from-a-glorious-dream.html}},<br>{{Article |titre=Monica Seles n'empêche pas Steffi Graf de vaincre à New York |périodique=J. de Genève |jour=11 |mois=9 |année=1995 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1995_09_11/12/article/9227917 |pages=12}},<br>{{Article |langue=en |auteur1=A. Dorfman |auteur2=S. Wulf |titre=A Very Happy Return |périodique=Time |jour=18 |mois=9 |année=1995 |lire en ligne=https://content.time.com/time/subscriber/article/0,33009,983440,00.html}}.</ref>.

v · m Simple dames : Grands Chelems, Petits Chelems
Grands Chelems calendaires	(1953) Maureen Connolly (1970) Margaret Smith (1988) Steffi Graf
Grands Chelems sur deux années	(1952-53) Maureen Connolly (1969-70) Margaret Smith (1983-84) Martina Navrátilová (1993-94) Steffi Graf (2002-03, 2014-15) Serena Williams
Grands Chelems en carrière	(1951-52-53) Maureen Connolly (1949-50-51-54) Doris Hart (1951-56-57) Shirley Fry (1960-62-63) Margaret Smith (1966-67-68-72) Billie Jean King (1974-75-82) Chris Evert (1978-81-82-83) Martina Navrátilová (1987-88) Steffi Graf (1999-2002-03) Serena Williams (2004-06-08-12) Maria Sharapova
Petits Chelems	(1928, 1929) Helen Wills (1962, 1965, 1969, 1973) Margaret Smith (1972) Billie Jean King (1983, 1984) Martina Navrátilová (1989, 1993, 1995, 1996) Steffi Graf (1991, 1992) Monica Seles (1997) Martina Hingis (2002, 2015) Serena Williams

v · m Numéros un mondiales à la WTA (au 11 novembre 2024)
En simple	Graf (377 semaines) Navrátilová (332) S. Williams (319) Evert (260) Hingis (209) Seles (178) Świątek (125) Barty (121) Henin (117) Davenport (98) Wozniacki (71) Halep (64) Azarenka (51) Mauresmo (39) Kerber (34) Safina (26) Osaka (25) Austin (21) Sharapova (21) Clijsters (20) Janković (18) Capriati (17) Ivanović (12) Sabalenka (12, actuelle) A. Sánchez (12) V. Williams (11) Plíšková (8) Muguruza (4) Goolagong (2)
En double	Navrátilová (237 semaines) L. Huber (199) Black (163) Raymond (137) Siniaková (125, actuelle) Zvereva (124) A. Sánchez (111) Vinci (110) Mirza (91) Hingis (90) Errani (87) Suárez (87) G. Fernández (80) Suková (68) Novotná (67) Ruano (65) Stosur (61) Hsieh (59) Shriver (48) Sugiyama (45) Mertens (39) Chan Y.-j. (34) Davenport (32) Mattek-Sands (32) Strýcová (27) Dulko (24) Peng (20) Krejčíková (19) Pennetta (18) Halard (14) Babos (13) Hunter (12) Mladenovic (12) Kournikova (10) Peschke (10) Srebotnik (10) Routliffe (8) S. Williams (8) V. Williams (8) Gauff (7) Morariu (7) Sabalenka (6) Šafářová (6) Makarova (5) Vesnina (5) Clijsters (4) Savchenko (4) Pegula (3) Stubbs (3)
En simple, la liste débute au 3 novembre 1975, date de la publication du premier classement informatique par la WTA. En double, la liste débute au 10 septembre 1984. Deux joueuses peuvent être simultanément numéro un. Les classements WTA ont été « gelés » du 23 mars au 9 août 2020 (pandémie de Covid-19).

v · m Joueuses les plus titrées sur le circuit WTA (au 11 novembre 2024)
En simple	Navrátilová (167 titres) Evert (157) Graf (107) S. Williams (73) Davenport (55) Seles (53) V. Williams (49) Henin (43) Hingis (43) Clijsters (41) Sharapova (36) C. Martínez (33) Kvitová (31) Austin (30) Wozniacki (30) A. Sánchez (29) Sabatini (27) Mandlíková (26) Mauresmo (25) Halep (24) Novotná (24) Shriver (23) Świątek (22) Azarenka (21) A. Radwańska (20) Man. Maleeva (19) Kuznetsova (18) Pierce (18) Ka. Plíšková (17) Sabalenka (17) Svitolina (17) Dementieva (16) Barty (15) Ivanović (15) Janković (15)
En double dames	Navrátilová (177 titres) Shriver (113) Zvereva (80) Raymond (79) Novotná (76) G. Fernández (69) A. Sánchez (69) Suková (69) Savchenko (65) Hingis (64) Black (60) Stubbs (60) Turnbull (54) L. Huber (53) P. Suárez (44) Mirza (43) Ruano (43) K. Jordan (42) Srebotnik (39) Davenport (38) Sugiyama (38) Peschke (36) Sayers (36) Hsieh S.-w (35) Chan Y.-j. (33) Evert (33) McNeil (33) Errani (32) A. Smith (32) Strýcová (32) Mattek-Sands (30)
Apparaissent dans cette liste les joueuses professionnelles dont l'intégralité du palmarès officiel est connu (depuis 1971). Les médailles d'or olympiques comptent pour un titre. Les titres obtenus dans les tournois WTA 125 (à partir de 2012) ne sont pas comptabilisés. Voir aussi : joueurs les plus titrés sur le circuit ATP.

v · m Championnes de tennis médaillées aux Jeux olympiques (simple dames)
Or	(1900) Cooper (1908) Douglass (ext.) / Eastlake (int.) (1912) Broquedis (ext.) / Hannam (int.) (1920) Lenglen (1924) Wills (1988) Graf (1992) Capriati (1996) Davenport (2000) V. Williams (2004) Henin (2008) Dementieva (2012) S. Williams (2016) Puig (2020) Bencic (2024) Zheng
Argent	(1900) Prévost (1908) Boothby (ext.) / Greene (int.) (1912) Köring (ext.) / Castenschiold (int.) (1920) Holman (1924) Vlasto (1988) Sabatini (1992) Graf (1996) Sánchez (2000) Dementieva (2004) Mauresmo (2008) Safina (2012) Sharapova (2016) Kerber (2020) Vondroušová (2024) Vekić
Bronze	(1900) Jones ~ Rosenbaum (1908) Winch (ext.) / Adlersträhle (int.) (1912) Köring (ext.) / Parton (int.) (1920) McKane (1924) McKane (1988) Garrisson ~ M. Maleeva (1992) M. J. Fernández ~ Sánchez (1996) Novotná (2000) Seles (2004) Molik (2008) Zvonareva (2012) Azarenka (2016) Kvitová (2020) Svitolina (2024) Świątek
La liste n'inclut pas les palmarès des Jeux intercalaires de 1906 (non reconnus par le CIO), ni des JO de 1968 (démonstration ou exhibition), ni de 1984 (démonstration). Faute de « petite finale » pour les départager, deux joueuses se partagent la médaille de bronze en 1900, 1988 et 1992.