Aller au contenu

Ligne de Champigneulles à Sarralbe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 20 août 2024 à 16:54 et modifiée en dernier par NB80 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Ligne de
Champigneulles à Sarralbe
Image illustrative de l’article Ligne de Champigneulles à Sarralbe
La gare de Léning (Leiningen), en 1917.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Nancy, Château-Salins, Bénestroff, Sarralbe
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 097 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 11 
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à double voie)

La ligne de Champigneulles à Sarralbe est une ancienne ligne de chemin de fer française, à écartement standard, non électrifiée.

Par une convention signée le entre le conseil général de la Meurthe et la société belge de chemins de fer, la ligne allant de Nancy à Château-Salins avec embranchement sur Vic est concédée au titre de l'intérêt local. Cette convention est approuvée par un décret impérial le qui déclare la ligne d'utilité publique[2].

Par une convention passée le , la société des chemins de fer de la Lorraine confie l'exploitation de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Cette convention est approuvée par décret le [3].

La ligne est mise en service :

  • le de Champigneulles à Château-Salins[4],
  • le de Château-Salins à Sarralbe (et Sarreguemines)[5].

La ligne est mise à double voie :

  • le de Bénestroff à Sarralbe (conjointement avec la mise en service de la ligne de Sarralbe à Kalhausen)[5]
  • le de Château-Salins à Bénestroff (avec une mise en service provisoire de Château-Salins à Haboudange le et d'Haboudange à Bénestroff le )[5]

La partie de la ligne restée française après la guerre de 1870 est reclassée dans le réseau d'intérêt général par une loi le [6].

Dans le cadre d'un ajustement des limites entre les réseaux de la Compagnie des chemins de fer de l'Est et de l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine, par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics, la compagnie et l'administration, l'État attribue à la Compagnie des chemins de fer de l'Est la concession de la section de ligne entre l'ancienne frontière et Château-Salins ainsi que l'antenne de Vic-sur-Seille. Cette convention est approuvée par une loi le [7].

Entre Rodalbe et Bénéstroff, un saut de mouton permet de basculer à la circulation à droite utilisée en Alsace-Moselle.

À Burthecourt (lieu-dit de la commune de Salonnes), une antenne de 3 km permettait de rejoindre Vic-sur-Seille. Elle était numérotée 139 dans la nomenclature de la région est. Elle a été fermée le au trafic voyageur et le au trafic marchandises[4].

La ligne principale a été fermée au service voyageurs :

Les fermetures au service marchandises s'échelonnent :

  • le de Champigneulles à Eulmont-Agincourt[4],
  • le d'Eulmont-Agincourt à Château-Salins[4],
  • le , fermeture de fait de la section Château-Salins - Bénestroff (consécutivement à la fermeture de la gare d'Hampont)[5],
  • le , neutralisation de la section Bénestroff - Léning (avec néanmoins maintien de la possibilité d'y faire circuler des transports exceptionnels)[5],
  • le de Léning à Insming[5],
  • le d'Insming à Rech (voie neutralisée depuis le )[5],
  • le , neutralisation de la section Rech - Sarralbe[9].

La ligne est remise à voie unique :

  • le de Château-Salins à Conthil[5],
  • le de Bénestroff à Rech[5],

La ligne est déclassée :

  • le de Château-Salins à Bénestroff (dépose de la voie en 1974)[5],
  • le de Léning à Insming[5],
  • le d'Insming à Rech[5]

Les premiers kilomètres sont aménagés en voie verte depuis 2008[10] : la voie verte de la vallée de l'Amezule.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Site du Canon Lang Max » [PDF], sur inventaires-ferroviaires.fr (consulté le ).
  2. « N° 16366 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de Nancy à Château-Salins, avec embranchement sur Vic : 26 juillet 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1643,‎ , p. 651 - 670.
  3. « N° 2493 - Décret qui approuve les traités passées entre la compagnie des chemins de fer de l'Est et de deux sociétés de chemins de fer d'intérêt local, pour l'exploitation des lignes de Nancy à la frontière, vers Château-Salins et Vic, et de Nancy à Vézelise : 18 octobre 1873 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 7, no 165,‎ , p. 760 - 761 (lire en ligne).
  4. a b c d e f et g André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpenoise, , 316 p. (ISBN 978-2-87692-414-7), p. 100 à 104
  5. a b c d e f g h i j k l m et n André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpenoise, , 316 p. (ISBN 978-2-87692-414-7), p. 199 à 201
  6. « N° 7842 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de trois chemins de fer dans le département de Meurthe-et-Moselle : 26 mars 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 18, no 434,‎ , p. 357 - 358 (lire en ligne).
  7. « Loi approuvant une convention relative à la fixation de nouvelles limites entre les réseaux de l'Est et d'Alsace et de Lorraine : 8 juillet 1933 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 171,‎ , p. 7672 - 7673 (lire en ligne).
  8. « Ligne13p1 », sur lorraine.en.train.free.fr (consulté le ).
  9. Bernard Collardey, « Le chemin de fer en Lorraine (2e partie) : des années 70 au TGV Est-Europe », Rail Passion,‎ , p. 61 (ISSN 1261-3665)
  10. [1]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]