Juziers
Juziers | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Mantes-la-Jolie | ||||
Intercommunalité | Grand Paris Seine et Oise | ||||
Maire Mandat |
Ketty Varin 2020-2026 |
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Code postal | 78820 | ||||
Code commune | 78327 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Juziérois | ||||
Population municipale |
3 976 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 402 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 59′ 36″ nord, 1° 50′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 185 m |
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Superficie | 9,88 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Limay | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | juziers.fr | ||||
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Juziers est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 10 km environ à l'est de Mantes-la-Jolie.
Juziers est une « ville porte » du parc naturel régional du Vexin français et est candidate pour intégrer le parc en 2005.
Ses habitants sont appelés les Juziérois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Située sur la rive nord de la Seine, Juziers est une commune résidentielle et rurale, dont la partie nord vallonnée et boisée est à la limite du Vexin français.
Elle est limitrophe de Gargenville à l'ouest, de Brueil-en-Vexin et Oinville-sur-Montcient au nord, de Mézy-sur-Seine à l'est. Au sud, la Seine la sépare de la commune d'Aubergenville. Elle englobe une partie de l'île de Mézy.
La commune est desservie par la RD 190 qui relie Limay à Poissy par la rive nord de la Seine, et par une gare de la ligne ferroviaire Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie via Conflans-Sainte-Honorine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maule à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Juziers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Gisei en 978[13]; Gisiaco en 986; Gesiaco[13] ou Geziacum en 1180; Gysecum en 1210[14]; Gisiers et Jusiers en 1289[15].
Il s'agit d'une variante Gisiacum[13] du type toponymique gaulois (celtique) Gisacum bien attesté dans le département contigu de l'Eure[16] (*Gisacon < *Gisāko-) que l'on retrouve dans Gisay-la-Coudre et Gisacum, ancien nom du Vieil-Evreux. Cette formation toponymique est basé sur le suffixe -(i)acum[13], d'origine gauloise et marquant le lieu ou la propriété.
Le premier élément Giso- représente un élément gaulois bien attesté qui s'explique, soit par le nom de personne gaulois Gisos, soit par le terme gēso (de gaiso) qui signifie « javelot, pointe, cap, éminence »[16], (terme passé en latin sous la forme gaesum), à supposer une évolution secondaire gēso > gīso fréquente en gaulois cf. Alesia / Alisia.
Ernest Nègre a vu dans l'élément Jus- de Jusiers le nom de personne germanique Giso[13], alors qu’il considère paradoxalement Gisacum comme le nom d'un dieu gaulois (Gisacos) et qu’il croit le reconnaître dans Gisy-les-Nobles (Yonne, Gisei IXe siècle, Gisiacum 1142) et Gisay (Vienne, Gisiaco 1097 - 1100)[17], dont les formes anciennes sont identiques à celles de Jusiers.
L'évolution de Gisei en Jusiers est aberrante, car il devrait avoir abouti à *Gisy / *Gizy (comme Gisy et Gizy). L'altération de Gi- en Ju- est peut-être liée à l'attraction des mots français en Ju-. Quant à la substitution de la finale -iers à -y, elle est due à l'attraction des noms de lieux en -ier[13](s), telle qu'on la constate dans Aizier (Eure, Aysiacus 1025, Aisy jusqu'au XVe siècle).
Histoire
[modifier | modifier le code]- En 978, la comtesse de Letgarde cède la terre de Juziers à l'abbaye Saint-Père-en-Vallée de Chartres.
- En 987, les moines fondent le prieuré de Juziers. Cet édifice sera vendu comme bien national en 1793.
- En 2009, un projet de circuit de Formule 1 dans la commune de Flins-sur-Seine, lancé par le conseil général des Yvelines, rencontre une vive opposition des riverains (90 % des riverains se sont opposés à ce projet lors d'une consultation) et est finalement abandonné.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 3 976 habitants[Note 4], en évolution de +4,94 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 921 hommes pour 1 952 femmes, soit un taux de 50,40 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances administratives et judiciaires
[modifier | modifier le code]La commune de Juziers appartient au canton de Limay et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Elle est aussi incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[26].
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la huitième circonscription des Yvelines, circonscription mi-rurale, mi-urbaine du nord-ouest des Yvelines centrée autour de la ville de Mantes-la-Jolie.
Sur le plan judiciaire, Juziers fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[27],[28].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments historiques
[modifier | modifier le code]Juziers compte deux monuments historiques sur son territoire.
- Église Saint-Michel, rue de l'Église (classée monument historique par avis du [29]).
- Ses origines remontent au Xe siècle. Elle était placée sous le patronage de l'abbaye Saint-Père-en-Vallée de Chartres sous l'Ancien Régime, qui entretenait un prieuré au nord de l'église à partir du XIe et jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
- Dans sa forme actuelle, l'église se compose d'une nef basilicale très austère du milieu du XIe siècle, d'un transept contemporain, et d'un chœur du troisième quart du XIIe siècle. Les parties les plus anciennes sont d'une grande valeur archéologique, car très peu d'édifices de cette ampleur de cette époque subsistent en Île-de-France. Leur intérêt est toutefois diminué par la reconstruction de la façade occidentale, le voûtement d'ogives et la réduction de l'arcade vers le croisillon sud au cours des années 1850, et l'effondrement du clocher central en 1753, entraînant de gros dégâts dans le transept. Le chœur est tout aussi précieux pour son architecture originale, non dépourvue d'élégance, et en tant que témoin des commencements de l'architecture gothique. Il n'a subi aucun remaniement depuis sa construction[30].
- Maison du XVIIIe siècle dite Le Mesnil-Saint-Laurent (inscrite monument historique par arrêté du [31])
Autres éléments du patrimoine
[modifier | modifier le code]-
Restaurant Aubry.
-
Rue des chaudières.
-
Rue du Caperon.
-
Le monument aux morts.
-
La gare de Juziers.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Jules Baroche (1802-1870), avocat et homme politique, fut ministre présidant le conseil d'État de 1852 à 1863. Il acheta en 1837 le « château de la Sergenterie » à Juziers dont il fut élu conseiller municipal, et maire (nommé en 1870)[32].
- Ernest Baroche (1829-1870), haut fonctionnaire et homme politique, fils aîné du précédent, a vécu à Juziers[32].
- Léon Chausson (1863-1933), industriel, cofondateur en 1901 de la société Poliet et Chausson, fit construire la cimenterie de Gargenville à partir de 1916.
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, caricaturiste et écrivain, a vécu cinq ans à Juziers dans sa résidence de l'« Ermitage d'Apremont ».
- Berthe Morisot (1841-1895), peintre impressionniste, a vécu au château du Mesnil, rue Berthe-Morisot.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à deux clefs passées en sautoir d'argent et à l'épée brochant en pal du même, à l'écusson d'azur semé de fleurs de lys d'or brochant en abîme sur le tout. |
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Détails | Ce blason reprend les armes de l'abbaye Saint-Père-en-Vallée, l'écusson central figurant le blason de l'Île-de-France[33]. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ghislaine Denisot, Jean Leblond et Maurice Morin, Juziers dans l'histoire, Juziers, éditions JDH, , 240 p. (ISBN 978-2-9532427-0-6)
- Michel Ozanne, Juziers pendant la Révolution : 1789-1795, M. Ozanne, , 125 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Île de Juziers
- Église Saint-Michel de Juziers
- Gare de Juziers
- Vexin français
- Liste des communes des Yvelines
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « Juziers », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Juziers et Maule », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Juziers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, Genève, 1990, p. 765, no 12988 [1]
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, vol. 1 à 2, Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, , p. 26.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 116 - 117
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, Genève, 1990, p. 161, no 2568 (lire en ligne) [2]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Juziers (78327) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
- [3]
- « Les communes et les intercommunalités du territoire de l’OIN Seine Aval »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Epamsa (consulté le ).
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Église Saint-Michel », notice no PA00087465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Juziers, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 196-198.
- « Maison du XVIIIe siècle », notice no PA00087466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Denisot, Leblond et Morin 2008, p. 213-216.
- Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), p. 378.