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Gaston-François de Witte

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Gaston-François de Witte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
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Abréviation en zoologie
WitteVoir et modifier les données sur Wikidata

Gaston-François de Witte est un herpétologiste belge, né le à Anvers et mort le à Bruxelles.

Biographie

Appelé simplement Gaston, il est le fils de Henry de Witte et de Jeanne della Faille de Leverghem et petit-fils du baron Jean de Witte également homme de sciences. Gaston-François de Witte s'est marié avec Marguerite del Marmol. Il est membre de la famille de Witte (Anvers). Dès son enfance, il est passionné de sciences naturelles. Pendant sa scolarité chez les Bénédictins de l'Abbaye de Maredsous, Gaston-François de Witte fait la rencontre du zoologiste britannique George Albert Boulenger venu étudier, dans les collections de l’Abbaye, des fossiles du marbre de Denée. George Albert Boulenger se prend d’amitié pour lui, l’encourage à étudier les batraciens et les reptiles et rencontre ses parents[1].

Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, Gaston-François de Witte trouve refuge chez Boulenger dans sa maison de Londres. Ce séjour lui permet d'apprendre l’anglais. Il travaille au British Museum (Natural History), où Boulenger l’initie aux techniques de préparation et à la gestion de collections zoologiques. Le 9 février 1916, de Witte s’engage comme volontair [1],[2].

Après la guerre, il étudie à l’Université libre de Bruxelles, y suit les cours d’Auguste Lameere et ceux de Jean Massart. Ces études le mènent jusqu'au doctorat[réf. souhaitée].

Sa carrière

Dès 1920, on nomme le jeune docteur Gaston-François de Witte attaché à titre temporaire à la Section des Sciences naturelles du Musée royal de l'Afrique centrale de Tervuren[1],[3], section qu’il dirigea ad interim en 1920-21, en l’absence de son titulaire, Henri Schouteden (1881-1972). Nommé en 1927 à titre définitif, après le départ de Jean-Marie Derscheid, il devient en 1936 chef de la Section de Zoologie et d’Entomologie[réf. souhaitée].

En 1937, le Dr de Witte quitte le Musée du Congo pour succéder à Louis Giltay au Musée royal d’Histoire naturelle de Belgique[1],[3]. Il en dirige jusqu’à sa retraite la Section des Vertébrés récents[réf. souhaitée].

L'Institut royal des sciences naturelles de Belgique lui doit, entre autres, la réorganisation de la Section des Vertébrés récents, un catalogue des collections sur fiches, une iconothèque, la surveillance de l’exécution des cartes-vues éditées par l’Institut, l’installation de dioramas de batraciens et de reptiles dans leur milieu, les premiers dioramas de l’Institut[réf. souhaitée].

À l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge, de Witte est chef de la Section scientifique du 1er août 1937 au 31 décembre 1951 et membre du Comité de direction du 1er janvier 1949 au 20 janvier 1951[réf. souhaitée].

Fin 1951, il est libéré de ses fonctions de conservateur à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, et se consacre dès lors entièrement à ses recherches. Il étudie particulièrement la faune herpétologique du Congo belge[réf. souhaitée].

Il a enrichi les collections africaines des musées belges, de centaines de milliers de spécimens d’amphibiens, d'insectes, de mammifères, d'oiseaux, de poissons, et de reptiles. Ces apports ont permis dea genres nouveaux et d'espèces animales nouvelles. À cela s’ajoutent plus de vingt milles clichés photographiques en noir ou en couleur, des centaines d'objets ethnographiques et d’herbiers africains[2].

Ses missions

Durant sa carrière, il prend part à 7 missions importantes :

  • De novembre 1924 à septembre 1925, il fait, en partie en compagnie de H. Schouteden, un voyage d’exploration au Congo belge. Il ramène quelque 25 000 pièces, surtout des serpents et des poissons ainsi qu’un ensemble ethnographique et de nombreuses photographies, et laisse le tout au Musée du Congo belge[2].
  • D’août 1930 à septembre 1931, il effectue une mission au Katanga, recueillant des spécimens zoologiques et botaniques, ainsi qu’une collection d'objets.
  • D’août 1933 au 26 juillet 1935, il explore le Parc national Albert (au Congo, dans la région de Kivu)[2].
  • De décembre 1944 à août 1945, il remplit une mission d’information pour l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge, visitant les parcs Albert, de la Garamba, de l’Upemba et de l'Akagera[2].
  • Du 27 novembre 1946 au 7 avril 1947, puis du 17 octobre 1948 au 4 mai 1949, il dirige une mission au Parc national de l’Upemba[2].
  • Du 10 janvier 1952 au 12 juin 1953, il travaille à nouveau au Parc Albert, au Congo[2].
  • Du 20 octobre au 21 décembre 1958, de Witte accompagne Victor van Straelen, président de l’Institut des Parcs nationaux du Congo belge, dans une mission d’inspection[2].

Distinctions honorifiques

  • Médaille de la Victoire 1914-1918 (28 septembre 1919)
  • Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 (28 septembre 1919)
  • Chevalier de l’Ordre de Léopold II (25 décembre 1926)
  • Chevalier de l’Ordre royal du Lion (8 avril 1938)
  • Chevalier de l’Ordre de Léopold (8 avril 1946)
  • Médaille civique de Première Classe (6 juin 1946)
  • Commandeur de l’Ordre de Léopold II (5 mars 1952)
  • Commandeur de l’Ordre royal du Lion (18 octobre 1958)
  • Grand Officier de l’Ordre de Léopold (8 avril 1965)

Il est également nommé Honorary Foreign Member de l’American Society of Ichtyologists and Herpetologists (1946), Member of the International Trust for Zoological Nomenclature (1958), Honorary Life Member of the Herpetological African Association (1968).

La Classe des Sciences de l’Académie royale de Belgique lui décerne le Prix Selys Longchamps (septième période: 1936-1941).

Publications

Parmi ses publications, il faut[Interprétation personnelle ?] citer :

Notes et références

  1. a b c et d Xavier Misonne, « Notice biographique et liste bibliographique », Bulletin of the Royal Belgian Institute of Natural Sciences,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e f g et h A. Lawalrée, « De Writte », Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer. Biographie Belge d'Outre-Mer, t. IX,‎ , p. 115-118 (lire en ligne)
  3. a et b (de) « Gaston François de Witte] Zürich Herbaria, University of Zurich. »

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes