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Chandeleur

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Le jour de la Chandeleur *
Domaines Pratiques festives
Pratiques rituelles
Lieu d'inventaire
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Chandeleur, Hypapante
Présentation de Jésus au temple, Andrea Mantegna, 1465.
Présentation de Jésus au temple, Andrea Mantegna, 1465.

Observé par Chrétiens
Type Célébration religieuse et traditionnelle
Signification Commémoration de la présentation au Temple de l'enfant Jésus.
Date 2 février
Célébrations Solennité
Lié à Noël

La Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation du Christ au Temple et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d'Israël »[1].

Cette fête se déroule le 2 février[2], soit 40 jours après Noël.

Étymologie

Le nom de cette fête, « Chandeleur », ou « fête des chandelles », a une origine latine et païenne : la festa candelarum, expression dans laquelle on retrouve candela, qui signifie chandelle. Aujourd'hui, des cierges sont bénis pour rappeler que Jésus est lumière du monde[3].

Historique

Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia.

Les Lupercales ont fréquemment été liées à la fête de la Chandeleur, notamment par le cardinal Cesare Baronio au XVIe siècle[4],[5], sans doute en raison de la visée purificatrice que ces fêtes pouvaient avoir. En 472, la Chandeleur a été associée aux « chandelles » par le pape Gélase Ier, qui a été le premier à organiser des processions aux flambeaux le 2 février[1]. Dans une lettre adressée au sénateur Andromachus, il souhaitait rétablir les Lupercales et arguait qu'elles avaient un pouvoir purificateur[6]. Comme le sacramentaire gélasien mentionne la fête de la Chandeleur, on en conclut que Gélase avait remplacé la fête païenne à date environnante par la fête de la Présentation. Cependant, le sacramentaire gélasien a subi une forte influence gallicane et a été compilé entre 628 et 731; il est donc aussi possible que l'adjonction de la fête ne soit pas due à Gélase. En effet, lorsque Gélase s'adresse à Andromachus, il n'use pas d'arguments d'autorité mais se contente de montrer par exemple que la fête des Lupercales n'aurait plus d'effet, ne serait-ce que par sa dénaturation et son incompatibilité avec des idéaux chrétiens[4]. Cela a été interprété comme dénotant son manque d'influence sur l'aristocratie romaine[7].

La fête de la Présentation au Temple est célébrée dès le IVe siècle à Jérusalem. On trouve ainsi des homélies sur la fête attribuées à Méthode de Patare († 312)[8], au pseudo-Cyrille de Jérusalem[9], au pseudo-Grégoire de Nysse († 400)[10] ou à saint Jean Chrysostome († 407)[11]. En outre, on dispose du récit de pèlerinage d'Egérie (381-384) où elle affirme que des festivités ont lieu à Jérusalem quarante jours après l’Épiphanie — la naissance du Christ étant alors célébrée à cette date en Orient (comme cela est toujours le cas pour les Arméniens) — en l'honneur de la Présentation au Temple :

« XXVI. Sane quadragesimæ de epiphania ualde cum summo honore hic celebrantur. Nam eadem die processio est in Anastase, et omnes procedunt et ordine suo aguntur omnia cum summa lætitia ac si per pascha. Prædicant etiam omnes presbyteri et sic episcopus semper de eo loco tractantes euangelii, ubi quadragesima die tulerunt Dominum in templo Ioseph et Maria et uiderunt eum Symeon uel Anna prophetissa, filia Fanuhel, et de uerbis eorum, quæ dixerunt uiso Domino, uel de oblatione ipsa, qua optulerunt parentes. Et postmodum celebratis omnibus per ordinem, quæ consuetudinis sunt, aguntur sacramenta et sic fit missa[12]. »

« Le quarantième jour après l'Épiphanie, en vérité, se célèbre ici avec une très grande pompe. Ce jour-là, la réunion a lieu à l'Anastasis. Tout le monde s'y réunit et on y célèbre tout de la manière habituelle avec la plus grande solennité, comme à Pâques. Tous les prêtres prêchent, puis l'évêque, commentant toujours ce passage de l'évangile selon lequel le quarantième jour, Joseph et Marie portèrent le Seigneur au temple, où le virent Syméon et la prophétesse Anne, fille de Phanuel, ainsi que leurs paroles à la vue du Seigneur et l'offrande que firent ses parents. Après quoi, quand tout a été célébré de la manière habituelle, on accomplit les mystères, puis a lieu le renvoi[13]. » La Nativité était, en Occident, fêtée le 25 décembre depuis, au moins, son attestation en l'an 354 dans le Chronographe de 354. Quarante jours après, cela tombe automatiquement le 2 février. Dans la partie orientale de l'Empire romain, Justin institue la fête de l'hypapante le [14].

Notre-Dame de Candelaria (patronne des îles Canaries). Dans cet archipel espagnol a commencé l'identification de la Chandeleur avec la Vierge Marie.

Par conséquent, Gélase – s'il a peut-être contribué à la répandre – n'a clairement pas inventé cette célébration et le lien fait par le cardinal Baronius entre le 14 février et les Lupercales est inopérant, puisque les Lupercales, fête romaine par excellence de par son lien à Remus et Romulus, n'étaient pas célébrées à Jérusalem et que c'est là seulement qu'on trouva des célébrations de la Présentation faites autour de cette date[4]. Mais il semble qu'elle ait plutôt pris de l'importance à la suite de la peste de Justinien en 541 avant de se répandre lentement en occident.

Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles[réf. nécessaire].

Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. En 1372, cette fête sera également associée à la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie, autrement dit ses relevailles[15].

Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le Soleil enfin de retour après la nuit de l'hiver[16], ce qui expliquerait que l'on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l'année où les jours s'allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir.

La fête a pris un caractère marial après l'apparition de l'image de Notre-Dame sur l'île de Tenerife. En 1497, le vainqueur de Tenerife, Alonso Fernández de Lugo, a célébré la première Fête de la Candelaria dédiée à la Vierge[17]. Une autre coutume, celle de la pièce d'or : les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d'or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d'or était enroulée dans la crêpe avant d'être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l'armoire jusqu'à l'année suivante[18]. Avant la conquête de Tenerife, les aborigènes guanches ont célébré une fête autour de l'image de la Vierge lors de la fête de Beñesmen au mois d'août. Ce fut la fête de la récolte, qui a marqué le début de l'année. Actuellement, la fête de la Vierge de Candelaria aux îles Canaries est célébrée en plus du 2 février ainsi que le 15 août, jour de l'Assomption de la Vierge Marie chez les saints catholiques. Pour certains historiens, les festivités organisées en l'honneur de la Vierge au cours du mois d'août sont un syncrétique qui rappelle les vieux partis Beñesmen[19].

Hypothèse de l'ours

Longtemps en Europe[20], l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Mais la date faisant l’objet des plus importantes célébrations était le 24 janvier dans la majeure partie de l’Europe. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.

L’Église catholique chercha pendant longtemps à éradiquer ce culte païen. Pour ce faire, elle institua la fête de la Présentation de Jésus au Temple qui est célébrée le 2 février.

Cependant, les célébrations de l’ours et du retour de la lumière continuaient lors de feux de joie et autres processions de flambeaux. Le pape Gélase Ier institua donc au Ve siècle la fête des chandelles.

Du XIIe au XVIIIe siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l'ours était encore très présent[21].

Il est indéniable qu’il subsista longtemps des cultes païens en Europe que les souverains chrétiens et les Églises ont cherché à éradiquer. Mais pour que « l’hypothèse de l’ours » soit ici éclairante, il faudrait, selon certains, qu’elle soit opérante à Rome au milieu du Ve siècle, là où la fête de Noël a été fixée au 25 décembre, et à Jérusalem, là où l’usage liturgique s’est établi de fêter la Présentation. En fait il n'y a pas besoin de cet éclairage, le calendrier chrétien lui-même s'en chargeant. En effet on y voit que la Chandeleur y est fixée au 2 février, et la Sainte-Brigitte au 1er février (Brigitte étant le nom de la déesse celtique, célébrée à date équivalente). Il y a également la Saint-Ours d'Aoste, la Saint-Blaise (qui signifie « ours »). De plus la Chandeleur est l'ouverture de la période carnavalesque ; or l'ours est l'animal carnavalesque par excellence[22].

Reste que la festa candelarum à Rome commémorait la recherche de la déesse chthonienne Proserpine enlevée par le dieu des Enfers Pluton, par sa mère la déesse de l'Agriculture et des Moissons Cérès. Proserpine n'étant plus dans notre monde, sa mère menaça les hommes d'être privés de nourriture, mais elle finit par obtenir de Jupiter que sa fille serait sur Terre et dans l'Olympe pendant 2/3 de l'année (période claire) et dans l'Autre Monde (les Enfers) durant 1/3 du temps (saison hivernale). Une autre version du mythe indique une moitié de l'année dans chaque monde. Ainsi, la fête des chandelles symbolise le retour du printemps avec le soleil qui fait croître la terre ensemencée.

Février, par ailleurs, tire son nom du verbe latin februare qui signifie « purifier ». Le christianisme a donc placé la fête de la Purification de la Vierge à ce moment. La purification dont il s'agit est celle de la sortie de la « ténèbre hivernale ». Les mythes de la Belle au Bois dormant ou de Thésée et Ariane (par exemple) narrent la libération de la lumière (l'Aurore de l'année) par le « chevalier solaire ».

Symbolique

France, Belgique, Suisse romande

On prépare traditionnellement des crêpes à la Chandeleur.

La Chandeleur est toujours fêtée dans les églises le 2 février et la crèche de Noël n'y est rangée qu'à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël. La Chandeleur est célébrée en tant que fête profane comme « jour des crêpes » : la tradition attribue cette coutume au pape Gélase Ier qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome, mais on peut voir dans cette cérémonie la coutume des Vestales qui lors des Lupercales faisaient l'offrande de gâteaux préparés avec le blé de l'ancienne récolte pour que la suivante soit bonne[23]. À l'occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées[réf. souhaitée].

On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid[24].

Tradition

Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. Une tradition qui remonte à la fin du Ve siècle et liée à un rite de fécondité, consiste à faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d'or dans la main gauche (par exemple un louis d’or ou à défaut une monnaie) afin de connaître la prospérité pendant toute l’année, il s'agit de faire en sorte que la crêpe atterrisse correctement dans la poêle. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et qu’ainsi les prochaines récoltes seront abondantes[25]. Il est parfois précisé qu'il s'agit du sommet d'une armoire et que la crêpe est alors réputée ne pas moisir et éloigner la misère et le dénuement[26].

Luxembourg

Lointaine héritière d'une ancienne procession aux flambeaux, la tradition actuelle fait du Liichtmëssdag une fête au centre de laquelle se retrouvent les enfants. En petits groupes, ils parcourent les rues l'après-midi ou la soirée du 2 février, tenant à la main une baguette allumée ou un lampion confectionné par leurs soins, pour chanter dans chaque maison ou magasin l'une ou l'autre chanson traditionnelle[27], en particulier Léiwer Härgottsblieschen[28]. Ils espèrent recevoir en échange une récompense sous forme de sucreries ou menue monnaie (anciennement du lard, des petits pois, des biscuits)[29].

Mexique

Au Mexique, il est de tradition de commémorer la présentation de l’enfant Jésus au Temple le 2 février. Cette célébration, très importante pour les Mexicains, passe par la levée de l'enfant (la "levantada" del niño) de la crèche qui est suivie par la tradition de l’habillage et de l’adoration de l’enfant Jésus et est accompagnée de plusieurs chants (Ya vienen los Reyes Magos, Levantada del niño Dios, Levantamiento del niño Jesús y Arrullo de Dios)[30]. Vient ensuite le repas familial autour de tamales.

Cette fête est étroitement liée à celle de l’Épiphanie, puisque c’est ce jour, lors de la dégustation de la « Rosca de Reyes »[31] (gâteau des rois) qu’est désignée la personne qui devra se charger de l’organisation de la Chandeleur. En effet, celui qui trouve le muñeco (fève en forme d’enfant Jésus) dans la brioche est désigné comme parrain de l’enfant. C’est lui qui devra habiller le niño dios (image de l’enfant Jésus sous forme de poupées de taille plus ou moins grande) le jour de la Chandeleur avec des vêtements richement décorés et l’apporter à l’église pour le faire bénir. Ces images sont souvent transmises de générations en générations dans les familles. Elles sont aussi vendues dans des boutiques spécialisées. Tous les ans, de nouveaux habits pour l'image de l'enfant Jésus sont achetés en signe de dévotion.

S’ensuit un repas en famille. Celui qui tire la fève à l’Épiphanie doit également préparer les tamales, préparation à base de maïs, censée rappeler le passé religieux mexicain, avec les offrandes de maïs. Toute la famille est conviée à ce repas (il s’agit souvent des mêmes personnes que pour la dégustation de la Rosca à l’Épiphanie), ce qui donne à cette fête une dimension familiale et de partage. Ces célébrations ne se déroulent pas seulement au Mexique mais également dans les communautés mexicaines du reste du monde, notamment en France. C’est pour cela que cette pratique typique du Mexique apparait dans l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[32].

États-Unis et Canada

La célébration de la Chandeleur a généralement été remplacée dans les médias par le jour de la marmotte bien que la tradition de la Chandeleur persiste encore sous ce nom dans plusieurs régions où les traditions françaises demeurent vivaces comme au Québec, en Acadie, en Louisiane, dans la vallée du Mississippi et dans le Maine[33],[34].

Proverbes

« À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur. »

« À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs. »

« À la Chandeleur, grande neige et froideur. »

« À la Chandeleur, la neige est à sa hauteur, ce qui signifie que c'est souvent à cette date que l'épaisseur de la neige est à son maximum, au Québec. »

« À la Chandeleur, le froid fait douleur. »

« À la chandeleur, trouve ton âme soeur : que du bonheur  ! Alsace  »

« À la Chandeleur, le jour croît d'une heure, familièrement À la Chandeleur, ça y va d'une heure. »

« À la Chandeleur, Quéré fait des crêpes jusqu'à pas d'heure[35]. »

« À la Chandeleur, Rose n'en sentira que l'odeur. »

« Rosée à la Chandeleur, l'hiver à sa dernière heure. »

« Si la Chandeleur pleure, l'hiver ne demeure[36]. »

« Si le ciel n'est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d'eau (Bordelais)[35]. »

« Si point ne veux de blé charbonneux, mange des crêpes à la Chandeleur[1]. »

« Chandeleur à ta porte, c'est la fin des feuilles mortes[37]. »

Annexes

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Bibliographie

  • Philippe Walter, Mythologie chrétienne, éd. Imago.
  • Philippe Walter, La Mémoire du temps. Fêtes et calendriers de Chrétien de Troyes à la Mort Artu., Paris : Champion, 1989.
  • Marie-Odile Mergnac et Thomas Köhler, Proverbes et dictons de toujours, Paris, Archives et cultures, , 192 p. (ISBN 978-2-35077-101-4, lire en ligne).

Articles connexes

Notes et références

  1. a b et c « D'où vient la tradition de la Chandeleur ? - Chandeleur - Fêtes religieuses - Définitions - Croire.com », sur croire.la-croix.com (consulté le )
  2. Lexilogos.
  3. « D'où vient la chandeleur ? », sur croire.la-croix.com
  4. a b et c William M. Green, « Lupercalia in the fifth century », Classical Philology, no Vol. 26 no 1,‎ , p. 60-69 (lire en ligne).
  5. (la) Barri Ducis, L.Guerin, Annales Ecclesiastici Caesaris Baroni, , t.IX, p. 603..
  6. (la) ed. Otto Guenther, Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, vol. 35.1, Prague/Vienna/Leipzig, 1895, 453-464 p. (lire en ligne).
  7. (en) George E. Demacopoulos, The Invention of Peter: Apostolic Discourse and Papal Authority in Late Antiquity, University of Pennsylvania Press, , 74-80 p. (ISBN 0812245172, lire en ligne).
  8. « De Simone et Anna quo die Dominico in templo occurrerunt ac de sancta Deipara », dans Patrologiæ Græcæ vol. 18, p. 347-381. disponible ici sur Google Books.
  9. pseudo-Cyrille de Jérusalem, Homilia de Occursu Domini in Patrologiæ Græcæ vol. 33, p. 1183-1204. Disponible ici sur archive.org et ici sur Google Books en latin et grec. Une traduction d'Antoine Faivre (St Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844, vol. 2, p. 447-462) est disponible ici sur archive.org. Elle a pu être attribuée aussi à Cyrille d'Alexandrie, mais comme le mentionne A. Faivre dans son introduction (op. cit., p. 447-9), vu les thèmes traités, il s'agit de quelqu'un de Jérusalem de la fin du Ve ou du début du VIe siècle, sous le patriarcat de Salustius (486-494) ou d'Élie Ier de Jérusalem (494-416).
  10. De Occursu Domini, de deipara Virgine et de justo Simeone, in Patrologiæ Græcæ vol. 46. 1152-1182. Disponible ici sur Google Books.
  11. Saint Jean Chrysostome, Monitum – Ad Homiliam in Occursum Christi, De Occursu D. N. Jesu Christ deque depipara et symeone oratio dans Patrologiæ Græcæ vol. 50, p. 807-811. Disponible ici sur Google Books.
  12. Peregrinatio Aetheriæ, texte latin disponible ici, traduction anglaise ici.
  13. Pierre Maraval (trad.), Égérie, journal de voyage (Itinéraire), Paris, Cerf, (ISBN 9782204069908), p. 255-7
  14. Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, 1855.
  15. Fernand Leroy, Histoire de naître, De Boeck Supérieur, , p. 96.
  16. « Les crêpes, tradition de la chandeleur », sur croire.la-croix.com (consulté le )
  17. Historia de la Virgen de Candelaria, en página de turismo de Tenerife.
  18. « Origine de la Chandeleur », sur Momes.net (consulté le ).
  19. Álvarez Delgado Juan, Sistema de Numeración Norteafricano. A. Numerales Canarios.- B. Sistema Numeral Norteafricano: Caracteres. Estudio de lingüística comparada sobre el sistema de numeración y cómputo de los aborígenes de Canarias, Madrid, Instituto Antonio de Nebrija (CSIC),
  20. Michel Pastoureau, L'Ours. Histoire d’un roi déchu, Seuil, collection La librairie du XXIe siècle, Paris, 2007. (ISBN 202021542X), p. 149-152.
  21. http://icietaudela.over-blog.com/article-chandeleur-ou-chandelours-98629259.html.
  22. Pastoureau et Ph. Walter, Mythologie chrétienne, Imago.
  23. Marcel Laperruque, Fêtes païennes et fêtes chrétiennes, Éditions du Prieuré, , p. 57.
  24. Migros Magazine, no 5, 1er février 2010, « Chandeleur, qui es-tu ? », par Mélanie Haab, p. 23.
  25. Académie de Toulouse : la chandeleur.
  26. Migros Magazine, no 5, 1er février 2010, « Chandeleur, qui es-tu ? », par Mélanie Haab, p. 22-23.
  27. « Liichtmëssdag : Mir gi Liichten », sur Stroossener Schoulen, Écoles et Administration Communale de Strassen (consulté le ), ou en version française « La quête de la Chandeleur », sur Stroossener Schoulen, Écoles et Administration Communale de Strassen (consulté le ).
  28. La chanson traditionnelle Léiwer Härgottsblieschen fait référence à saint Blaise, fêté le 3 février, qui selon la légende aurait sauvé un enfant qui avait une arête de poisson dans la gorge. Cette chanson et d'autres sont reprises sur la page (lb) Liichtmëssdag de la Wikipedia en luxembourgeois.
  29. « Liichtmëssdaag (jour de la Saint-Blaise) », sur luxembourg.lu, Service information et presse du gouvernement luxembourgeois (consulté le ).
  30. « Fiches d'inventaire - Patrimoine Culturel Immatériel en France », sur www.pci-lab.fr (consulté le )
  31. (en) « Authentic Rosca de Reyes Recipe », recette de la rosca de reyes, par Donna, site web san-miguel-de-allende.com.
  32. Fiche d'inventaire du « Dia de la Candelaria » au patrimoine culturel immatériel français, sur culturecommunication.gouv.fr (consultée le 7 avril 2015).
  33. (en) Kent Beaulne, « “Notre Dame de la Chandeleur — Candlemas/ Groundhog Day” », Missouri Folklore Society Journal, vol.24,‎
  34. (en) Ray Brassieur, Expressions of French Identity in the Mid-Mississippi Valley, University of Missouri—Columbia,
  35. a et b Raymond Matabosch, La Cuisine Facile I. Les Crêpes., Lille, TheBookEdition.com, coll. « Savoir faire », , 124 p. (ISBN 978-2-35937-017-1, lire en ligne), p. 19.
  36. Explorations pyrénéennes, Bulletin trimestriel de la Société Ramond, Bagnères de Bigorre, 1866, page 136.
  37. Grazia.fr, « L'infographie du jour : La Chandeleur, une fête populaire chez 90% des français.... », Grazia.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )