Voir la source de Bayonne

{{En-tête label|AdQ|année=2015}}
{{Voir homonymes|Bayonne (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Bayonne
 | image                    = Bayonne-Centre historique-20130811.jpg
 | légende                  = Le centre historique.
 | blason                   = Blason Bayonne (2).svg
 | légende blason           = Bayonne#Héraldique
 | drapeau                  = Bayonne-logo-2018.png
 | légende drapeau          = Logotype
 | région                   = [[Nouvelle-Aquitaine]]
 | département              = [[Pyrénées-Atlantiques]]<br><small>([[sous-préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Bayonne|Bayonne]]<br><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = Cantons de [[Canton de Bayonne-1|Bayonne-1]], [[Canton de Bayonne-2|Bayonne-2]] et [[Canton de Bayonne-3|Bayonne-3]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques|Cinquième circonscription]]
 | insee                    = 64102
 | cp                       = 64100
 | maire                    = [[Jean-René Etchegaray]] 
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Communauté d'agglomération du Pays basque]]<br><small>([[siège social|siège]])</small>
 | latitude                 = 43.4936
 | longitude                = -1.4750
 | alt mini                 = 0
 | alt maxi                 = 55
 | superficie               = 21.68
 | type                        = Grand centre urbain
 | unité urbaine               = [[Unité urbaine de Bayonne|Bayonne (partie française)]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction de Bayonne (partie française)|Bayonne (partie française)]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = {{Population Unité urbaine de Bayonne (partie française)}}
 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière année}}
 | gentilé                  = Bayonnais
 | géoloc-département       = Pyrénées-Atlantiques/Nouvelle-Aquitaine
 | siteweb                  = {{URL|http://www.bayonne.fr}}
}}
{{maplink|text = Carte interactive de Bayonne.|frame=yes|frame-height=360|frame-width=280|frame-align=right|zoom=12 |type=shape| id =  Q134674     | osm=oui|stroke-width=1
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'''Bayonne,''' ''Baiona'' en [[basque]] et en [[gascon]], est une [[commune (France)|commune]] [[france|française]] et l’une des deux [[sous-préfecture]]s du [[Département français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques]], en [[Région française|région]] [[Nouvelle-Aquitaine]].

En 1023, Bayonne est la capitale du [[Labourd]], et s'étend au {{s-|XII}} vers et au-delà de la [[Nive]], alors qu'est construit le premier pont sur l'[[Adour]]. La ville, à la suite du mariage d'[[Aliénor d'Aquitaine]] avec [[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri Plantagenêt]], comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d'Angleterre, prend une importance militaire et surtout commerciale, grâce aux échanges maritimes avec l'Angleterre. Elle est séparée de la vicomté du Labourd en [[1177]] par [[Richard Cœur de Lion]]. Ce dernier confirme ou instaure un certain nombre de droits ou de libertés à la cathédrale comme aux habitants<ref>{{Article|prénom1=Frédéric|nom1=Boutoulle|titre=Richard cø eur de Lion, Bayonne et le Labourd (1169-1199)|périodique=Annales du Midi|numéro=275|date=2011|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01537354|consulté le=2018-01-30|pages=325–351}}.</ref>. En [[1451]], la ville est prise par la [[Couronne de France]], au terme de la [[guerre de Cent Ans]]. La perte des échanges avec les Anglais et l'ensablement du fleuve, puis le déplacement de celui-ci vers le nord, l'affaiblissent ; le quartier de [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit]] se développe néanmoins, grâce à l'arrivée d'une population juive fuyant l'[[Inquisition espagnole]]. Bayonne doit à cette communauté sa notoriété dans le domaine du [[chocolat]]. Le cours de l'Adour est modifié en 1578 sous la direction de [[Louis de Foix (ingénieur)|Louis de Foix]], et le fleuve retrouvant son embouchure antérieure, redonne au port de Bayonne l’activité perdue pendant plus de {{nobr|cent ans}}. Au {{s-|XVII}}, la ville est fortifiée par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]].
En [[1814]], Bayonne et ses environs sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes et la coalition hispano-anglo-portugaise emmenée par le [[Arthur Wellesley de Wellington|duc de Wellington]] ; la ville subit alors son ultime [[siège de Bayonne (1814)|siège]].

En 1951 est découvert le [[gisement de gaz de Lacq]] dont le [[soufre]] fatal extrait et le pétrole associé sont expédiés depuis le [[port de Bayonne]]. Durant la seconde moitié du {{s-|XX}}, de nombreux [[Grand ensemble|grands ensembles]] sont construits, formant de nouveaux quartiers en périphérie, et la ville s'étend jusqu'à constituer une [[conurbation]] avec [[Anglet]] et [[Biarritz]] ; cette [[Unité urbaine de Bayonne|agglomération]] devient le cœur d'une vaste [[Aire urbaine de Bayonne|aire urbaine]] basco-landaise.

Bayonne est, en 2016, une commune de plus de {{nombre|50000|habitants}}, la principale de l'aire urbaine de Bayonne où elle côtoie [[Anglet]] et [[Biarritz]]. Malgré ses influences métisses, elle est aujourd'hui reconnue comme la principale ville du [[Communauté d'agglomération du Pays Basque|Pays basque français]]. Important maillon de l'[[eurocité basque Bayonne - San Sebastián]], elle joue le rôle de capitale commerciale et touristique du [[bassin de l'Adour]] (la capitale industrielle et administrative étant [[Pau]]). L'industrie moderne {{incise|[[métallurgie]] et [[industrie chimique|produits chimiques]]}} a pu s'y implanter, grâce aux possibilités d'approvisionnement et d’expéditions par mer de son [[port de Bayonne|port]]. Mais ce sont surtout les activités de [[Service (économie)|services]] qui, aujourd’hui, représentent le plus grand gisement d’emplois. Bayonne est également une capitale culturelle, ville aux influences [[Pays basque|basques]] et [[Gascogne|gasconnes]] forte d’un riche passé historique. Son patrimoine réside dans son architecture, la diversité des collections de ses musées, mais aussi dans ses spécialités gastronomiques ou ses événements traditionnels comme les célèbres [[fêtes de Bayonne]].

{{Sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Localisation ===
Bayonne est située au sud-ouest du territoire [[France|français]], à la frontière occidentale entre le [[Pays basque]] et la [[Gascogne]], dans le département des [[Pyrénées-Atlantiques]] en [[Nouvelle-Aquitaine|région Nouvelle-Aquitaine]]. Elle s'est développée à la confluence de l'[[Adour]] et de son affluent en rive gauche, la [[Nive]], à {{unité|6|km}} de la [[Océan Atlantique|côte atlantique]] actuelle, aux confins nord du [[Pays basque]] et sud de la [[Gascogne]], là où le [[bassin aquitain]] rejoint les premiers contreforts du [[piémont pyrénéen]]. Elle est frontalière au nord avec le département des [[Landes (département)|Landes]], et la [[Frontière entre l'Espagne et la France|limite territoriale franco-espagnole]] se situe à une trentaine de kilomètres au sud.

Le site sur la rive gauche de la Nive et de l'Adour est probablement occupé avant l'[[Antiquité]] et une enceinte fortifiée est attestée au {{s-|I}}, à l'époque où les [[Tarbelles|''Tarbelli'']] occupent le territoire. Des études archéologiques ont confirmé la présence d’un ''[[Camp romain|castrum]]'' romain, place forte de [[Novempopulanie]], à la fin du {{s-|IV}}, avant que la cité ne devienne [[Vascons|vasconne]].

La commune fait partie de la province [[Pays basque|basque]] du [[Labourd]].
{{Article connexe|Liste des communes du Labourd}}

=== Communes limitrophes ===
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}
{{Communes limitrophes
 | commune    = Bayonne
 | notes      =<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
 | nord       = [[Boucau]]
 | nord-est   = [[Tarnos]]<br><small>([[Landes (département)|Landes]])</small>
 | est        = [[Lahonce]],<br>[[Mouguerre]]
 | sud-est    = [[Saint-Pierre-d'Irube]]
 | sud        = [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]]
 | sud-ouest  = [[Bassussarry]]
 | ouest      = [[Anglet]]
 | nord-ouest = 
}}
{{clr}}

=== Géologie et relief ===
Bayonne occupe un territoire caractérisé par un relief plat à l'ouest, ainsi qu’au nord en direction de la [[Forêt des Landes|forêt landaise]], tendant à s'élever légèrement quand on se dirige vers le sud et l'est, c'est-à-dire vers la zone [[Pyrénées|pyrénéenne]] basque. Elle s’est fixée et s’est développée au point de confluence de l’[[Adour]] et la [[Nive]], situé à {{nombre|6|kilomètres}} de l’[[océan Atlantique|océan]]<ref group="PH" name="p1">{{p.|1}}.</ref>. Ce point de rencontre des deux cours d’eau coïncide avec un rétrécissement de la vallée de l’Adour. En amont de ce point, la plaine alluviale s’étend sur près de trente kilomètres de long et trois de large jusqu’à [[Tercis-les-Bains]] et [[Peyrehorade]], et se caractérise par des [[Barthes de l'Adour|barthes]] marécageuses, soumises à l’influence des crues et des fortes marées<ref group="Note">En [[Gascogne]] et au [[Pays basque]], on appelle ''barthe'' (du [[gascon]] ''barta'') les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.</ref>. En aval de ce point, le fleuve a façonné un large lit dans les sables dunaires. Le goulet situé à la confluence prend donc toute son importance.

L’occupation de la butte qui domine ce rétrécissement de la vallée, s’est développée par la conquête progressive des basses terres, par l’intermédiaire de remblaiements et de l’[[aggradation]] du sol inondable<ref group="PH" name="p4">{{p.|4}}.</ref>.

La Nive a joué un rôle prépondérant dans la mise en place du réseau hydrographique de Bayonne, au cours des temps géologiques récents, ainsi que dans la formation des terrasses alluviales qui constituent le sous-sol bayonnais, situées sous les accumulations superficielles de limons et de sables éoliens<ref group="PH" name="p3">{{p.|3}}.</ref>. En effet, le réseau de drainage du piémont pyrénéen occidental a évolué fortement au [[Quaternaire]], et d’une direction sud-est - nord-ouest s’est orienté d’est en ouest. L’Adour a alors été capturé par les gaves et le système Adour - gaves par la Nive, d’où l’émergence d’un nouveau tracé du bas-Adour et la confluence Adour - Nive. Cette capture a pu être datée du début du [[Quaternaire]] récent ({{nombre|-80000|ans}})<ref group="PH" name="p3"/>.

Avant cette capture, la Nive avait déposé des galets mindéliens, de gros et moyens calibres, qui ont ralenti l’érosion des éminences et participé à contenir les hauteurs, à l’origine du goulet bayonnais. Après le dépôt de la terrasse alluviale la plus basse ({{nobr|altitude 10}} à {{nombre|15|mètres}} au Grand Bayonne), l’Adour a fixé son cours inférieur<ref group="PH" name="p3"/>.

Postérieurement à ces dépôts est intervenue la remontée du niveau marin, datée de l’[[Holocène]] (de -{{formatnum:15000}} à {{nombre|-5000|ans}}), qui explique l’envahissement des basses vallées par des sables fins, des vases et des tourbes, sur une épaisseur de plus de {{nombre|40|mètres}} sous les lits actuels de l’Adour et de la Nive à Bayonne. Ces mêmes dépôts se sont étalés dans les barthes<ref group="PH" name="p4"/>.

Ainsi, au Quaternaire récent s'est formée la physionomie [[Topographie|topographique]] que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire un ensemble de hauteurs dominant des basses terres marécageuses. Le promontoire de [[Bassussarry]] - Marracq, ultime avancée du piémont [[labourd]]in, venant mourir à la butte du Grand Bayonne, en est l’illustration. De même, sur la rive droite de la Nive, les hauteurs du Château-Neuf (butte de Mocoron) rencontrent la dernière avancée du plateau de [[Saint-Pierre-d'Irube]] ({{nobr|altitude 30}} à {{nombre|35|mètres}})<ref group="PH" name="p4"/>. Sur la rive droite de l’Adour, les hauteurs de Castelnau {{incise|aujourd'hui ''de la [[citadelle de Bayonne|citadelle]]'', {{nobr|altitude 35}} à {{nombre|40|mètres}}}} et du Fort {{incise|actuellement de [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit]], {{nobr|altitude 20}} à {{nombre|25|mètres}}}} se dressent au-dessus des [[barthes de l'Adour]] et de la Nive, du Bourgneuf, de Saint-Frédéric et de Sainte-Croix, de l’Aritxague et des Pontots<ref group="PH" name="p4"/>.

La superficie de la commune est de {{unité|2168|hectares}} ; son altitude varie entre 0 et {{unité|55|mètres}}<ref>''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.</ref>.

=== Hydrographie ===
[[Fichier:Bayonne Adour HdV.jpg|vignette|alt=Vue d’une rivière, avec un quai en premier plan, des bâtiments en arrière plan et un ciel bleu envahi de cumulus.|La confluence de l'[[Adour]] et de la [[Nive]] depuis la rive droite de l'Adour.]]
[[Fichier:Bayonne, embouchure de la Nive - Fonds Ancely - B315556101 A MALBOS 2 015.jpg|vignette|Embouchure de la [[Nive]] à Bayonne en 1843, par [[Eugène de Malbos]]]]

La ville est traversée par l'[[Adour]]<ref name="sandre">
{{Lien web
 | url=http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/courdo/htm/Q---0000.php?cg=Q---0000
 | titre=Cours d'eau : fleuve l'adour (Q---0000)
 | site=le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau|Sandre]]
 | consulté le=25 juillet 2014
}}.</ref>. Ce [[fleuve]], qui fait partie du réseau [[Natura 2000]], prend sa source dans le massif pyrénéen du [[pic du Midi de Bigorre]], au [[col du Tourmalet]] ([[Hautes-Pyrénées]]), traverse [[Tarbes]] ([[Hautes-Pyrénées]]) et [[Dax]] ([[Landes (département)|Landes]]) pour se jeter dans l'[[océan Atlantique]] après Bayonne, à [[Tarnos]] ([[Landes (département)|Landes]]) pour la rive droite et [[Anglet]] ([[Pyrénées-Atlantiques]] pour la rive gauche<ref>{{lien archive|url=http://www.institution-adour.fr/index.php/natura-2000-ladour.html|titre=L’Adour dans le réseau Natura 2000|site=le site Institution Adour|horodatage archive=20140826115937}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7200724|titre=Fiche FR7200724 Natura 2000|site=le site de l’inventaire national du patrimoine naturel|consulté le=23 août 2014}}.</ref>, après avoir parcouru {{unité|308|km}}.

Outre la [[Nive]] qui conflue en rive gauche de l’Adour après {{unité|79.3|km}} de cours parfois tumultueux, deux affluents du fleuve le rejoignent sur le territoire de Bayonne, les ruisseaux de Portou et du moulin Esbouc. Des tributaires de la Nive, les ruisseaux de [[Hillans]] et d'Urdaintz, arrosent également le territoire de la commune<ref name=geohydro>{{Géoportail
 | latitude      = 43.4936
 | longitude     = -1.4750
 | échelle       =
 | zoom          =7
 | couches       = Hydro
 | couches_extra = Communes
 | admin         = 
 | desc          = Carte hydrologique de Bayonne
 | consulté le   = 4 mars 2015
}}.</ref>.

=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Nouvelle-Aquitaine|Climat des Pyrénées-Atlantiques}}
Historiquement, la commune est exposée à un [[Climat de la Nouvelle-Aquitaine#Aqu1|micro climat océanique basque]]<ref>{{Lien web|format=pdf |url= https://haute-vienne.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/ORACLE_Nouvelle_Aquitaine_Edition_2018.pdf|titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine.|date=2018 |site =haute-vienne.chambre-agriculture.fr |consulté le=11 novembre 2023}}, {{p.|2}}.</ref>.
En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R18| Pyrénées atlantiques]], caractérisée par une pluviométrie élevée (>{{Unité|1200|mm/an}}) en toutes saisons, des hivers très doux ({{tmp|7.5| °C}} en plaine) et des vents faibles<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=11 novembre 2023}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|13.8| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|12.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1470 mm}}, avec {{Unité|13.4|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.2|jours}} en juillet<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=11 novembre 2023| issn=1278-3366 }}</ref>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'[[Anglet]] à {{Unité|4|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Bayonne,Pyrénées-Atlantiques/anglet,Pyrénées-Atlantiques |titre=Orthodromie entre Bayonne et Anglet |site=fr.distance.to |consulté le=11 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|14.5| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1473.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_64024001.pdf|titre= Station Météo-France « Biarritz-Pays-Basque » (commune d'Anglet) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=11 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_64024001.pdf|titre= Station Météo-France « Biarritz-Pays-Basque » (commune d'Anglet) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=11 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=11 novembre 2023}}.</ref>.
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Bayonne est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Bayonne (partie française)<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération internationale regroupant {{nobr|30  communes}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine]] de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres ([[Anglet]] et Bayonne) et {{nobr|28 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/00751-partie-francaise-bayonne |titre=Unité urbaine 2020 de Bayonne (partie française)|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref group=Insee name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|64102|bayonne|Bayonne}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Bayonne (partie française)]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref group=Insee name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|56|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/047-partie-francaise-bayonne|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayonne (partie française)|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

La commune, bordée par l'[[estuaire]] de l'[[Adour]], est également une commune littorale au sens de la loi du {{date-|3 janvier 1986}}, dite [[loi littoral]]<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/zonage-les-communes-soumises-la-loi-littoral|titre= Les communes soumises à la loi littoral.|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |date=2021|consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’[[écologie|équilibre écologique]] du [[littoral]], comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des {{nb|100|mètres}}, ou plus si le [[plan local d’urbanisme]] le prévoit<ref>{{Lien web |url=https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-lamenagement-la-protection-et-la-mise-en-valeur-du-littoral|titre= Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral.|site=www.cohesion-territoires.gouv.fr | consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
[[Fichier:64102-Bayonne-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (44,4 %), forêts (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), [[terres arables]] (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,9 %), eaux maritimes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 19 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-1.4750&y=43.4936&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.

=== Morphologie urbaine ===
[[Fichier:Quartiers de Bayonne 2014.svg|vignette|alt=Carte des sept quartiers de Bayonne. Aplats de couleurs vives sur fond gris.|Carte des quartiers (2014).]]
La mairie de Bayonne distingue sept quartiers<ref>{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Mairie_de_Bayonne/Vie_Quotidienne/Quartiers/Vie_des_quartiers_juin2010.pdf|titre=Groupe de Travail des Quartiers|site=Mairie de Bayonne|format électronique=pdf|horodatage archive=20140810042936}}.</ref> :
* ''Polo-Beyris'' / ''Saint-Amand'' sur la rive gauche de l'[[Adour]] et de la [[Nive]] ;
* ''Saint-Léon'' / ''Marracq'' sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
* ''Grand Bayonne'' sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive, qui contient le [[Château-Vieux (Bayonne)|Château-Vieux]] et la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale Sainte-Marie]] ;
* ''Petit Bayonne'' / ''Mousserolles'' entre l'Adour et la Nive ;
* ''Arènes'' / ''Allées Marines'' sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
* ''Saint-Esprit'' / ''Saint-Bernard'' / ''Saint-Frédéric'' sur la rive droite de l'Adour, surplombée par la [[Citadelle de Bayonne|citadelle]] ;
* ''Habas'' / ''Sainte-Croix'' / ''Arroussets'' sur la rive droite de l'Adour.

==== Polo-Beyris / Saint-Amand ====

Il s’agit d’un quartier périphérique de Bayonne, jonction entre la localité et [[Anglet]], proche du centre commercial [[BAB2]]. Accessible par la RD 810 et séparé de la ville à l'est par la vallée empruntée par le boulevard d'Aritxague, il accueille le groupe scolaire privé Saint-Amand (école primaire et collège), l’école privée [[ikastola|ikastola Polo-Beyris]], l’église Saint-Amand et une salle polyvalente, dite « de la vie citoyenne », faisant office de centre culturel, au Polo-Beyris. Il correspond approximativement au [[grand quartier]] Beyris<ref group="Note">Soit les [[Îlots regroupés pour l'information statistique|IRIS]] Beyris-Saint-Amand et Beyris-Polo.</ref>, dont la population était en 2010 de {{unité|3973|habitants}}<ref group="InseeN" name="iris">{{lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=infra-population-10|titre=Base de données infracommunales : population en 2010|site=le site de l'Insee|consulté le=14 juillet 2014}}.</ref>.

Bartholomé Béris était un riche armateur qui développa son activité durant la période anglaise de Bayonne. Outre des propriétés importantes sur [[Anglet]], il possédait le domaine de Beyris auquel il a légué son nom<ref name="Dufetel">{{ouvrage|auteur=Mme Dufétel|titre=Anglet, la ville aux six clochers {{incise|Son histoire, ses histoires|stop}}|éditeur=L'imprimerie photogravure du Sud-Ouest|lieu=Anglet|année=1972|passage=17}}.</ref>.

Le quartier est chargé d’histoire récente, puisqu’en 1937, la ville rachète le terrain de [[polo]], aménagé au début du {{s-|XX}}, pour y construire un collège de jeunes filles. Las, de 1939 à 1947, il est transformé en lieu de détention pour des réfugiés [[républicains espagnols]] de février à {{date-|septembre 1939}}, des prisonniers de guerre de l’[[empire colonial français]] à l’{{nobr|automne 1940}} {{incise|devenant alors le ''{{nobr|Frontstalag 222}}''}} des détenus politiques et administratifs à partir de {{date-|novembre 1940}}, et enfin des prisonniers de guerre allemands en provenance du [[camp de Gurs]] à partir du {{date-|20 avril 1945}} et jusqu’à la fin de 1947, dans ce qui était devenu le ''{{nombre|dépôt|189}}''<ref name="Polo">{{lien archive|url=http://mvcpolobeyris.fr/wp-content/uploads/2012/01/CAMPS.pdf|site=mvcpolobeyris.fr|titre=Derrière les barbelés de beyris bayonne 1939- 1947|sous-titre=Exposition réalisée par le Collectif ''pour la mémoire du camp de Beyris'' en juin 2013|format électronique=pdf|horodatage archive=20140808063444}}.</ref>. Le quartier doit attendre la fin des [[années 1950]] pour reprendre vie, grâce à la construction d'un premier lotissement communal et d'une école<ref name="Polo"/>.

==== Saint-Léon / Marracq ====
Le quartier Saint-Léon / Marracq est situé au sud de la ville. Il occupe une place particulière dans l'histoire de Bayonne, puisqu'il recèle les vestiges du [[château de Marracq|château]] que [[Napoléon Ier|Napoléon {{1er}}]] acheta de ses deniers et occupa du {{date-|18 avril}} au {{date-|21 juillet 1808}}<ref name="Marracq"/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.napoleonicsociety.com/french/pdf/marracqmigliorini.pdf|site=napoleonicsociety.com|titre=Sauvegarde des vestiges du château de Marracq|consulté le=4 août 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. Son territoire correspond au [[grand quartier]] Saint-Léon<ref group="Note">Soit les IRIS Saint-Léon-Saint-Crouts, Saint-Léon-Marracq et Saint-Léon-Maignon.</ref>, dont la population était en 2010 de {{unité|6580|habitants}}<ref group="InseeN" name="iris"/>.

Le quartier accueille de nombreux établissements d'enseignement : [[Conservatoire à rayonnement régional de Bayonne|conservatoire]], lycées, etc. Le [[collège Marracq]], héritier du lycée de Bayonne, fondé dans les mêmes locaux en 1879, est aujourd’hui l’un des plus grands collèges de la région Nouvelle-Aquitaine.

Le [[centre hospitalier de la Côte Basque]] y est représenté par l’hôpital Saint-Léon, fruit de la politique de grands travaux initiée par Jules Labat, maire de Bayonne de 1852 à 1869, et inauguré en 1866 par [[Eugénie de Montijo|l’impératrice Eugénie]]<ref group="FL" name="p98">{{p.|98}}.</ref>.

==== Grand Bayonne ====
<gallery mode="packed" caption="Le quartier du Grand Bayonne (sélection).">
Fichier:Bayonne-La Nive-20140419.jpg|alt=Vue d'un cours d'eau avec un pont à 3 arches, les flèches d'une cathédrale en arrière-plan.|La Nive, vue du pont du Labourd.
Fichier:Bayonne-Cathédrale-Jardin du Cloître-20130804.jpg|alt=Vue de deux flèches d’une cathédrale de pierre jaune et d'un cloître.|Le cloitre de la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale]].
Fichier:Bayonne-Rue Tour de Sault-Maison du XVII-20190108.jpg|alt=Vue des façades blanches à pans de bois de bâtiments de quatre étages.|Les quais de la [[Nive]].
Fichier:Bayonne-Maison Moulis-20091003.jpg|alt=Vue d'un bâtiment à façade blanche à croisillons de bois rouge.|Maison Moulis, rue Poissonnerie.
Fichier:Bayonne-Les nouvelles halles-20091003.jpg|alt=Vue de halles à toit gris, en bordure d’un cours d’eau.|Les nouvelles halles.
</gallery>

Ce quartier est le creuset originel de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où le ''[[Camp romain|castrum]]'' romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. Son territoire correspond à l'[[Îlots regroupés pour l'information statistique|IRIS]] Centre-Ville - Hôtel de Ville, dont la population était en 2010 de {{unité|3853 habitants}}<ref group="InseeN" name="iris"/>. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. Une soixantaine de caves gothiques {{incise|ou ''sostarrainhs''<ref group="PiH" name="p9">{{p.|9}}.</ref>}} subsistent dans ce quartier<ref group="DN" name="p13">{{p.|13}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Au sujet des caves gothiques du Grand Bayonne, [[Adolphe Napoléon Didron|Didron]] déclarait : {{citation|elles sont si belles que le peuple les prend pour de petites églises ou de grandes chapelles}}.</ref>.

La ville était jusqu'au {{s-|XVII}} sillonnée de voies d'eau qui servaient au commerce. La rue Port-Neuf était un canal, ce qui explique le nom actuel<ref group="FL" name="p67">{{p.|67}}.</ref>. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites sur [[pilotis]] et sont parmi les plus belles de la ville<ref group="PiH" name="p9"/>. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche<ref group="DN" name="p20"/>. Au bout du quai, on retrouve, dans la rue Tour-de-Sault, deux tours de l'enceinte romaine.

La [[rue d'Espagne]] se distingue par ses maisons hautes et étroites, disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de portes à [[Heurtoir (porte)|heurtoirs]]. C’est [[rue des Faures]] {{incise|« forgerons »}} qu’aurait été inventée la première [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]<ref group="DN" name="p15">{{p.|15}}.</ref>.

On retrouve autour du quartier les anciens fossés et les fortifications successives de la ville. La rue Orbe, où [[Louis XIV]] logea au {{numéro|9}}, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l'ancien fossé asséché de la ville qui a disparu au {{s-|XII}}<ref group="Note">[[Louis XIV de France|Louis XIV]] logea au {{numéro|9}} de la rue Orbe, dans la maison ''Sorhaindo'', à la veille de son mariage avec [[Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683)|Marie-Thérèse d'Autriche]] infante d'Espagne le {{date|9 juin 1660}}.</ref>. Par endroits, on retrouve également les fortifications ordonnées par [[François Ier de France|François {{Ier}}]] puis celles de [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] comme dans la rue des Augustins ou encore sur le boulevard du rempart Lachepaillet.

Le [[Château-Vieux (Bayonne)|Château-Vieux]] {{incise|''Castel Bilh'' ou encore ''Castel Bielh''<ref group="PH" name="p163">{{p.|163}}.</ref>}} est adossé depuis le {{s-|XII}} sur deux côtés à l’enceinte romaine qui forment un angle droit, et fermé par deux autres [[courtine]]s de {{nobr|35 mètres}} de long<ref group="Note">Le Château-Vieux fut ainsi nommé après le début de la construction du Château-Neuf au Petit Bayonne sous le règne de [[Louis XI de France|Louis XI]].</ref>.

==== Petit Bayonne / Mousserolles ====
{{Article détaillé|Petit Bayonne}}
<gallery mode="packed" caption="Le quartier du Petit Bayonne (sélection).">
Fichier:ChateauBayonne.jpg|alt=Vue d’une rue pavée montant vers deux tours de garde.|Le Château-Neuf.
Fichier:Bayonne.JPG|alt=Vue de bâtiments se reflétant dans un cours d’eau.|Les quais de la [[Nive]].
Fichier:Jean Auguste Dominique Ingres - La Baigneuse.JPG|alt=Tableau d’une femme nue de dos, et croisant les bras.|[[Musée Bonnat-Helleu|Musée Bonnat]], ''La Baigneuse'' d’[[Jean-Auguste-Dominique Ingres|Ingres]].
Fichier:Musée Basque, salle des jeux.jpg|alt=Vue de l’intérieur d’un musée, avec statues, tableau sur un mur et panneau de photographies.|[[Musée basque et de l'histoire de Bayonne|Musée basque]], salle des jeux.
Fichier:Bayonne-Caserne du Génie-20130804.jpg|alt=Vue d’un long bâtiment blanc au toit rouge.|La caserne du [[Génie militaire|Génie]].
</gallery>

Appelé également ''Bourg Neuf'', le Petit Bayonne est un quartier populaire et actif, qui fut concédé aux évêques en [[1152]] comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication<ref group="EG" name="p154">{{p.|154}}.</ref>.

Les maisons sont typiques de la ville, telles celles des quais des corsaires et Galuperie<ref group="Note">Le quai Galuperie, aux nombreuses maisons à arceaux, était un port fluvial pour les [[galupe]]s.</ref>. Ce quartier aux rues étroites, et en grande partie perpendiculaires aux quais, fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée du [[Espagne franquiste|franquisme]]<ref group="FL" name="p101">{{p.|101}}.</ref>.

On y trouve également le [[Musée basque et de l'histoire de Bayonne|musée basque]], le [[musée Bonnat-Helleu]] et le Château-Neuf. À partir de 1998, d’importants travaux démarrent sur les zones aux abords de la zone limitrophe de Mousseroles<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Mandraut, Claude|titre=Bayonne Deux chantiers pour la caserne de la Nive - État et collectivités|périodique=Le Moniteur|date=23 janvier 1998|lire en ligne=https://www.lemoniteur.fr/articles/bayonne-deux-chantiers-pour-la-caserne-de-la-nive-414097|consulté le=22 février 2018|pages=}}.</ref>. Tout d'abord, la réhabilitation de la caserne du Génie et du bastion Sainte-Claire, voit la création d'un parking couvert et surtout l'installation de l'antenne basque de l’hôtel de [[Pyrénées-Atlantiques|département des Pyrénées-Atlantiques]]. Ce chantier est prolongé par une seconde série de travaux et de constructions<ref>{{Article|auteur1=|titre=Université, le campus de la Nive|périodique=Bayonne magazine|date=mars, avril 2007|lire en ligne=http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Mairie_de_Bayonne/Docs/magazine/bayonnemagazine145.pdf|pages=6-10}}.</ref> qui permet l'installation en 2008 du campus de la Nive de l'[[université de Pau et des pays de l'Adour]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Campus de Bayonne|url=http://www.univ-pau.fr/fr/decouvrir-le-campus/campus-de-bayonne.html|site=univ-pau.fr|date=30 août 2016|consulté le=22 février 2018}}.</ref> dont Iker<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=IKER UMR 5478|url=http://www.iker.cnrs.fr/|site=iker.cnrs.fr|consulté le=2018-02-22}}.</ref>, un centre de recherches en études basques et plurilinguisme, partagé avec le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] et l'[[université Bordeaux-Montaigne]]. La porte de Mousserolles est un vestige des remparts construits par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]]. Le quartier compte également l'un des plus anciens [[Pelote basque|trinquets]] du Pays basque. La rue Marengo aboutit à l’église [[Style néo-gothique|néo-gothique]] Saint-André. La place Paul-Bert accueille les courses de vaches lors des [[fêtes de Bayonne]]<ref group="DN" name="p21">{{p.|21}}.</ref>.

Le quartier Mousserolles est situé sur les reliefs au-dessus du Petit Bayonne, en direction de [[Saint-Pierre-d'Irube]]. D'urbanisation plus récente, il accueille plusieurs établissements de santé et le Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque (Archives départementales<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Accueil |url=http://archives.le64.fr/accueil.html |site=archives.le64.fr |consulté le=2022-01-10}}.</ref>). Les territoires du Petit Bayonne et de Mousserolles correspondent aux [[Îlots regroupés pour l'information statistique|IRIS]] de mêmes noms et de populations respectives {{formatnum:2508}} et {{unité|2376 habitants}} en 2010, soit {{unité|4884 habitants}} pour le quartier<ref group="InseeN" name="iris"/>.

==== Arènes / Allées Marines ====
Le quartier est situé le long de l’Adour, en aval de la confluence avec la Nive. Son territoire correspond approximativement au [[grand quartier]] Arènes<ref group="Note">Soit les IRIS Arenes-Allees Marines, Arenes-Lachepaillet, et Forum Pontots (ce dernier n'ayant qu'un seul habitant en 2010).</ref>, dont la population était en 2010 de {{unité|4686 habitants}}<ref group="InseeN" name="iris"/>. Les allées Marines ont longtemps été une zone marécageuse et le quartier des Arènes, un environnement peu coté au {{s-|XIX}}. Ils font partie aujourd’hui des valeurs recherchées de l’immobilier bayonnais<ref group="FL" name="p85">{{p.|85}}.</ref>. Les allées furent assainies dès le début du {{s-|XVIII}} par la plantation d’[[orme]]s. Plus tard, ce boulevard accueillit le bâtiment des douanes<ref group="FL" name="p86">{{p.|86}}.</ref>. Le quartier de Lachepaillet, qui prit le nom des Arènes, domine l’Adour. Les arènes furent inaugurées le {{date-|30 juillet 1893}}<ref group="FL" name="p88">{{p.|88}}.</ref>. Elles furent construites en lieu et place d’un espace consacré aux cultures maraîchères et au maïs. Le quartier abritait également plusieurs chocolatiers de Bayonne<ref group="FL" name="p88"/>.

Une des particularités du quartier est la [[ligne de Bayonne à Allées-Marines]], courte ligne de chemin de fer qui permet la desserte fret du [[port de Bayonne]]. À l’extrémité ouest du quartier se situent des zones artisanales et commerciales, telles le Forum.

==== Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric ====
<gallery mode="packed" caption="Le quartier Saint-Esprit (sélection).">
Fichier:Bayonne Saint Esprit.jpg|alt=Vue d’un ensemble de maisons blanches à toit de tuiles, au bord d’un cours d’eau, sur fond de colline arborée.|<small>Le quartier Saint-Esprit.</small>
Fichier:Eglise Saint-Esprit (Bayonne).jpg|alt=Vue d’un édifice religieux à murs blancs donnant sur une placette.|<small>L'église Saint-Esprit.</small>
Fichier:Synagogue de Bayonne.jpg|alt=Vue d’un bâtiment de style néoclassique, de pierre jaune.|<small>La [[synagogue de Bayonne|synagogue]].</small>
Fichier:Gare de Bayonne.JPG|alt=Vue d’un bâtiment blanc à trois arches, orné d’une tour.|<small>La [[gare de Bayonne]].</small>
Fichier:Bayonne-La Citadelle-20130814.jpg|alt=Vue de remparts surplombant deux bâtiments ocre.|<small>La [[citadelle de Bayonne|citadelle]].</small>
</gallery>

[[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit]] est un quartier ancien, créé au {{s-|XII}} sur la rive droite de l’[[Adour]]. Il est relié au reste de la ville par le pont Saint-Esprit qui enjambe le fleuve. L'[[Îlots regroupés pour l'information statistique|IRIS]] Saint-Esprit comptait en 2010 {{unité|5342 habitants}}<ref group="InseeN" name="iris"/>. Son nom vient de ses premiers occupants, les religieux de l'[[ordre des hospitaliers du Saint-Esprit]], à l’origine d'un hospice sur les chemins de [[Saint-Jacques-de-Compostelle]]<ref group="FL" name="p117">{{p.|117}}.</ref>.

Par la suite, il accueille les juifs [[séfarade]]s portugais ou [[Marranisme|marranes]] fuyant l'[[Inquisition]] au {{s-|XVI}}. Ceux-ci introduisent à Bayonne [[Premiers entrepreneurs du chocolat au Pays basque|le chocolat]], que la France découvre en [[1615]], à l'occasion du mariage de l'infante espagnole [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] avec [[Louis XIII de France|Louis XIII]]. Ces familles d'origine portugaise, parmi lesquelles de nombreux apothicaires, armateurs ou négociants, seront considérées comme citoyennes après la [[Révolution française|Révolution]] et s’intégreront à la population bayonnaise<ref group="FL" name="p117"/>. Bâti à la fin du {{s-|XVIII}} entièrement sur des pilotis de chêne, l’hôtel Loustau symbolise la réussite économique des familles juives portugaises installées dans le quartier<ref group="FL" name="p118" />.

[[Commune (France)|Commune autonome]], appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée en 1790 à l'[[arrondissement de Dax]] du département [[Landes (département)|des Landes]], Saint-Esprit est intégrée à Bayonne en 1857<ref group="FL" name="p128">{{p.|128}}.</ref>. Le quartier est resté longtemps populaire, accueillant étrangers et immigrants. L’atmosphère particulière du quartier s’est également élaborée à la suite de l’installation des abattoirs, de la prison et de divers entrepôts.

C'est à Saint-Esprit-lès-Bayonne qu'a lieu le {{date-|21 août 1853}}, la [[Histoire de la corrida|première]] [[corrida|course espagnole]] en France, valant aujourd’hui à Bayonne le titre de {{Citation|plus vieille place taurine de France}}<ref>Jean-Jacques Taillentou, ''Bulletin de la Société de Borda'', {{numéro|494}}, {{p.|193}}, juillet 2009.</ref>. La [[gare de Bayonne]] y est installée depuis le milieu du {{s-|XIX}}. Initialement construite de bois et de métal, elle est remplacée au début du {{s-|XX}} par l’édifice monumental actuel. Sur la colline surplombant le quartier se dresse la [[citadelle de Bayonne]] dessinée par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] en 1680 et construite à la fin du {{s-|XVII}}<ref name="Citadelle">{{Base Mérimée|PA00084333|La citadelle}}.</ref>.

Deux autres [[monument historique (France)|monuments historiques]] de Bayonne sont situés dans le quartier, l'[[Église Saint-Esprit de Bayonne|église Saint-Esprit]]<ref name="Église S-E">{{Base Mérimée|PA00084334|L'église Saint-Esprit}}, {{Base Mérimée|IA64000719|source=non}}.</ref>, élevée au rang de [[collégiale]] par [[Louis XI de France|Louis XI]] à la fin du {{s-|XV}} et la [[synagogue de Bayonne|synagogue]] construite en 1837 sur les plans de l'architecte Capdeville, à l’emplacement de la maison de Rébecca Louis Nounès, datant du {{s-|XVIII}}<ref name="Synagogue">{{Base Mérimée|PA00135192|La synagogue}}.</ref>.

Les quartiers Saint-Bernard et Saint-Frédéric ont une vocation plus commerciale et industrielle. Le premier, à l'ouest de Saint-Esprit, accueille des habitations ainsi que des installations [[port de Bayonne|portuaires]] ; le second, à l'est, est presque entièrement destiné à des activités artisanales, industrielles et commerciales.

{{Article détaillé|Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)}}

==== Habas / Sainte-Croix / Arroussets ====
<gallery mode="packed" caption="Les Hauts de Bayonne (sélection).">
Fichier:Bayonne-Collatéral Gauche de l'Église de Saint Étienne-20120713.jpg|alt=Vue en perspective de l’intérieur d’une église, avec une succession d’arches en ogive brisée.|<small>L’église Saint-Étienne.</small>
Fichier:Des façades colores.jpg|alt=Vue d'une façade d’immeuble blanche avec une disposition géométrique de fenêtres à quatre et deux vantaux.|<small>Façade rénovée de ''la ZUP''.</small>
Fichier:Bayonne-Église Sainte Croix-20120713.jpg|alt=Vue d’un édifice religieux avec un toit en ardoises aux courbes modernes.|<small>L’église Sainte-Croix.</small>
</gallery>

Ce quartier, récemment appelé les ''Hauts de Bayonne'', mais également ''la ZUP'' lorsqu’on voulait désigner les résidences Marcel Breuer<ref group="Note">[[Marcel Breuer]] (1902-1981), architecte et designer d’origine hongroise, a signé divers projets parmi lesquels, outre les ''Hauts de Bayonne'', le siège de l’Unesco à [[Paris]], le [[Whitney Museum of American Art]] de [[New York]] et l’ambassade d’Australie à Paris.</ref>, édifiées à la fin des [[années 1960]], a fait l’objet d’une rénovation importante depuis 2008, dans le cadre du [[Politique de la ville|programme national de rénovation urbaine (PNRU)]]<ref group="M" name="Breuer">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Mairie_de_Bayonne/Docs/Divers/12BonnesRaisons_HautsBayonne.pdf|titre=Les ''Hauts de Bayonne''|horodatage archive=20140808142859}}.</ref>{{,}}<ref group="M">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/grands-projets-urbains/871-hauts-de-bayonne.html|titre=Le projet de rénovation urbaine|horodatage archive=20150326064246}}.</ref>. Il accueille de nombreux logements collectifs sociaux, ainsi que les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix.

==== Ville de garnison ====
Bayonne est une ville de [[garnison]] qui a accueilli jusqu'à {{nombre|18000|militaires}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Marie-France Chauvirey|titre=La vie d'autrefois en Pays basque|éditeur=Éditions Sud Ouest - Luçon 1994|isbn=2 87901 219 8|passage=97}}.</ref>. Diverses unités ont tenu garnison à Bayonne tels l’état-major de la [[36e division d'infanterie (France)|{{36e|division}} d'infanterie]] en 1939 et 1940 et le [[18e régiment d'infanterie|{{18e|régiment}} d'infanterie]] durant la même période, le [[49e régiment d'infanterie|{{49e|régiment}} d'infanterie]], pour les périodes allant de 1906 à 1914 et de 1939 à 1940, ainsi que le [[18e régiment de chasseurs parachutistes|{{18e|régiment}} de chasseurs parachutistes]], le {{61e|bataillon}} de transmissions aéroporté ({{61e|BTAP}}), caserne de la [[Nive]], l'escadron d'instruction du [[61e bataillon de commandement et de transmissions|{{61e|bataillon}} de commandement et de transmissions]] ({{61e|BCT}}), au Château-Neuf.

Créé le {{date-|1 novembre 1960}}, le [[1er régiment parachutiste d'infanterie de marine|{{1er|régiment}} parachutiste d'infanterie de marine]] ({{1er|RPIMa}}) y tient depuis sa garnison à la [[Citadelle de Bayonne|Citadelle]].

=== Habitat et logement ===
En 2018, le nombre total de [[logement]]s dans la commune était de {{formatnum:31000}}, alors qu'il était de {{formatnum:27947}} en 2013 et de {{formatnum:24845}} en 2008<ref name="LogT2" group="Insee"/>.

Parmi ces logements, 89,2 % étaient des [[résidence principale|résidences principales]], 4,4 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,3 % d'entre eux des [[maison|maisons individuelles]] et pour 86,2 % des [[appartement]]s<ref name="LogT2" group="Insee">{{lienweb|titre=Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bayonne - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=COM-64102#ancre-LOG_T2 |consulté le=27 août 2023}}.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bayonne en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de [[résidence secondaire|résidences secondaires]] et logements occasionnels (4,4 %) inférieure à celle du département (13,5 %) et  à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (35,8 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="Insee">{{lienweb|titre=Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bayonne - Section LOG T7|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=COM-64102#ancre-LOG_T7 |consulté le=27 août 2023}}.</ref>.

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Le logement à Bayonne en 2018.
 |-
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Typologie
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Bayonne<ref name="LogT2" group="Insee"/>
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Pyrénées-Atlantiques<ref name="LogDep" group="Insee">{{lienweb|titre=Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Pyrénées-Atlantiques - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=DEP-64#ancre-LOG_T2 |consulté le=27 août 2023}}.</ref>
! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | France entière<ref name="LogFr" group="Insee">{{lienweb|titre=Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière  - Section LOG T2|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397827?geo=FE-1#ancre-LOG_T2 |consulté le=27 août 2023}}.</ref>
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Résidences principales (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |89,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |78,3
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |82,1
|-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |4,4
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |13,5
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |9,7
 |-
! scope="row" style="background: #DDFFDD; color:#000000; text-align:left;"   | Logements vacants (en %)
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |6,4
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |8,1
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |8,2
 |-
|}
Le style architectural du centre historique est représentatif du style urbain de la [[maison basque|maison labourdine]], aux façades [[Chaux (matière)|chaulées]] aux pans de bois apparents peints le plus souvent en rouge brun, mais aussi en vert, gris ou bleu.

=== Planification de l'aménagement ===
[[Fichier:Bayonne - Secteur sauvegardé.png|vignette|left|alt=Photo vue d’avion de Bayonne, avec un périmètre marqué en rouge.|Périmètre protégé par un [[plan de sauvegarde et de mise en valeur]]<ref group="M" name="PSMV2"/>.]]
Le [[schéma de cohérence territoriale]] (ou SCOT) de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a été approuvé, à l’unanimité, par le conseil syndical du jeudi {{date-|6 février 2014}}<ref name="SCOT">{{lien web|url=http://www.scotab.fr/le-scot-approuve/|site=scotab.fr|titre=Le SCOT de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes|consulté le=27 juillet 2014}}.</ref>. Il concerne, depuis {{date-|septembre 2010}}, {{nombre|48|communes}} et {{nombre|6|intercommunalités}}<ref name="Scot1">{{lien web|url=http://www.scotab.fr/wp-content/uploads/2014/02/RDP-pages0-16.pdf|site=scotab.fr|titre=Introduction du rapport de présentation du SCOT|consulté le=27 juillet 2014|format électronique=pdf}}.</ref>, soit {{nombre|212000|habitants}}, plus de {{nombre|90000|emplois}} et plus de {{nombre|120000|logements}} sur un territoire de {{nombre|95500|hectares}}<ref name="Scot2">{{lien web|url=http://www.scotab.fr/wp-content/uploads/2014/02/RDP-pages17-82.pdf|site=scotab.fr|titre=Le diagnostic territorial du SCOT|consulté le=27 juillet 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. L'agglomération concentre 22 % des emplois des deux départements des [[Pyrénées-Atlantiques]] et des [[Landes (département)|Landes]], pour 20 % de la population<ref name="Scot2"/>.

Le SCOT s’est fixé pour objectif principal de pouvoir accueillir {{nombre|35000|habitants}} supplémentaires à l’horizon 2025, ce qui équivaut à une population de {{nombre|250000|habitants}}<ref name="Scot3">{{lien web|url=http://www.scotab.fr/wp-content/uploads/2014/02/2-PADD_APPROUVE_06022014.pdf|site=scotab.fr|titre=Le projet d’aménagement et de développement durables du SCOT|consulté le=27 juillet 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. Il doit donc donner les moyens à l’agglomération de se pourvoir en {{nombre|31500|logements}} supplémentaires. Pour répondre à cet objectif, il propose d’agir sur l’offre foncière à vocation économique et d’assigner {{nombre|200|hectares}} aux besoins des entreprises actuelles et futures du territoire, soit {{nombre|17|hectares par an}}. Il adjoint la contrainte de réduire de 50 % la consommation foncière par le recentrage du développement et l’évolution des formes urbaines et l’urbanisation prioritaire des zones permettant d’optimiser les équipements existants, dont le réseau d’assainissement collectif.

En conséquence, le développement s’appuiera sur celui des communes dites du cœur d’agglomération et sur celui des petites villes de l’intérieur, en coordonnant le développement urbain et celui des transports publics, ce qui se traduit pour la zone littorale, à laquelle Bayonne appartient, par la promotion du transport ferroviaire et d’une offre routière performante. Ces objectifs s’accompagnent de contraintes de développement durable, en particulier en ce qui concerne la gestion de l’eau et des milieux aquatiques et de l’assainissement collectif<ref name="Scot3"/>.

Un des axes retenus aboutit à développer la fonction économique du port de Bayonne, et à assurer son intégration dans la ville, son intégration environnementale et son accessibilité<ref name="Scot3"/>. D’autre part, l’agglomération doit organiser le développement et l’accueil de grands équipements culturels, sportifs, médicaux, administratifs, commerciaux, touristiques et scientifiques. Enfin des zones commerciales de rayonnement supra-territorial doivent être confortées, concernant en premier lieu l’offre existante sur la zone Bayonne {{incise|Anglet}} Biarritz par l’intermédiaire du [[BAB2]] et des centres-villes correspondants<ref name="Scot3"/>.

Le [[plan local d'urbanisme]] (PLU) de la commune de Bayonne, approuvé en 2007, est en cours de révision depuis 2014<ref>{{lien archive|url=http://www.agglo-cotebasque.net/314-annonces-d-urbanisme.html#c1346|titre=Annonces d'urbanisme|site=le site de la communauté d'agglomération Côte Basque-Adour|horodatage archive=20140617083208}}.</ref>{{,}}<ref group="M">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/urbanisme-logement-et-habitat/395-documents-reglementaires.html|titre=Documents règlementaires|horodatage archive=20190605125258}}.</ref>. Bayonne a également développé un [[plan de sauvegarde et de mise en valeur]] (PSMV), approuvé en 2007, dans le but de préserver des secteurs dont la valeur historique, architecturale, esthétique et urbaine justifie une protection au titre de patrimoine d’intérêt national. Le secteur concerné est délimité par le pourtour extérieur des remparts des Grand et Petit Bayonne ; la sauvegarde de ce secteur a été entérinée par l’arrêté interministériel du {{date-|7 mai 1975}}<ref group="M" name="PSMV2">{{lien web|url=http://www.i-e-d.fr/bayonneculture/les_annexes/psmv_plaquette.pdf|titre=PSMV - Enquête publique 2006|format=pdf|consulté le=8 mars 2015}}.</ref>{{,}}<ref group="M" name="PSMV">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/urbanisme-logement-et-habitat/657-plan-de-sauvegarde-et-de-mise-en-valeur.html|titre=Le plan de sauvegarde et de mise en valeur|horodatage archive=20160303231144}}.</ref>
Les quartiers du Petit Bayonne et du Grand Bayonne bénéficient également du [[programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)]]<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000021574041]</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
[[Fichier:Bayonne - Voies de communication (2).png|vignette|alt=Carte des voies de communication de Bayonne.|Voies de communication (cours d’eau, routes, ponts et voies ferrées).]]
==== Voies de communication routières ====
Bayonne se trouve à l'intersection des autoroutes [[Autoroute A63 (France)|A63]] ([[Bordeaux]]-Espagne) et [[Autoroute A64 (France)|A64]] (vers [[Pau]], [[Tarbes]] et [[Toulouse]]). La ville est desservie par trois [[échangeur autoroutier|échangeurs]]. Deux d’entre eux concernent l'A63 : la sortie {{numéro|6}} (Bayonne Nord) dessert les quartiers nord de Bayonne mais permet également un accès rapide au centre alors que la sortie {{numéro|5}} (Bayonne Sud) donne un accès par le sud et dessert aussi Anglet. La troisième sortie concerne l'A64 ''via'' l'[[échangeur de Mousserolles]] (sortie {{numéro|1}}, Bayonne-Mousserolles) ; elle rejoint le quartier du même nom mais dessert également les communes voisines de [[Mouguerre]] et de [[Saint-Pierre-d'Irube]].

Bayonne était traversée par la [[Route nationale 10 (France)|route nationale 10]], reliant [[Paris]] à [[Hendaye]] et aujourd’hui déclassée en [[route nationale 10 (France métropolitaine)|route départementale 810]].
La [[route nationale 117]], qui reliait Bayonne à Toulouse, a elle été déclassée en route départementale 817.

{{Article détaillé|Liste des voies de Bayonne}}
{{clr}}

==== Ponts ====
[[Fichier:Bayonne Adour.jpg|vignette|alt=Vue de trois arches d’un pont orné de drapeaux, sur fond de bâtiments.|Le pont Saint-Esprit, sur l'[[Adour]].]]
Construite à la confluence de l’Adour et de son affluent, la Nive, Bayonne présente un ensemble de ponts, qu’ils soient routiers ou ferroviaires, qui relient les différents quartiers.

En venant de l’amont, on trouve sur l’[[Adour]], le pont de l’[[Autoroute A63 (France)|A63]] (Viaduc Hubert Touya), puis le pont Saint-Frédéric sur lequel passe la [[Route nationale 10 (France)|RD 810]], le [[Pont Charles-Vaillant|Pont Charles Vaillant]] qui a remplacé le [[Pont Eiffel (Bayonne)|pont Eiffel]] ou pont de fer, le [[Pont Saint-Esprit (Bayonne)|pont Saint-Esprit]] et enfin, le pont Henri Grenet (ou Pont Rouge). Le pont Saint-Esprit relie le [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|quartier Saint-Esprit]] au quai Amiral-Bergeret, en amont de la confluence avec la Nive. En 1845, l’ouvrage initialement en bois, est reconstruit en maçonnerie, sur sept arches supportant un tablier de {{nombre|230|mètres}}<ref group="FL" name="p118">{{p.|118}}.</ref>. Après s’être appelé ''pont de Nemours'' en l’honneur de [[Louis d'Orléans (1814-1896)|Louis d'Orléans]], [[liste des ducs de Nemours|seizième duc de Nemours]], qui en avait posé la première pierre, le pont est finalement baptisé ''Saint-Esprit''. Jusqu’en 1868, le pont possédait une travée mobile, proche de la rive gauche. Il est élargi en 1912 pour faciliter la circulation [[Traction hippomobile|hippomobile]] et déjà automobile<ref group="FL" name="p118"/>.

De l’amont vers l’aval, la [[Nive]] est traversée par le pont de l’A63, le Pont Blanc<ref group="Note">Successeur du pont ferroviaire du [[raccordement d'Aïtachouria]], le Pont Blanc est utilisé depuis 2003 pour relier la plaine des sports de ''la Floride'' à l'espace naturel de la plaine d'Ansot.</ref>, le pont ferroviaire, le Pont du Labourd ({{nobr|RD 810}}), les ponts du Génie (ou pont ''Militaire''), Pannecau, Marengo<ref group="Note">Le pont Marengo fut maçonné sous [[Napoléon III]].</ref>, débouchant sur les halles, et Mayou<ref group="Note">Le pont Mayou, anciennement nommé ''Major'' ou ''Maior'', fut reconstruit en pierre en 1857.</ref>. Le pont Pannecau, longtemps nommé ''pont Bertaco'' fut reconstruit en maçonnerie sous [[Napoléon III]]<ref group="FL" name="p25">{{p.|25}}.</ref>. Selon François Lafitte Houssat, {{citation|[…] une ordonnance municipale de 1327 prévoyait l’enfermement de toute femme querelleuse et de mauvaise vie dans une cage de fer plongée dans l’eau de la Nive depuis le pont. La pratique perdura jusque vers 1780 […]<ref group="FL" name="p25"/>}} ; elle portait le nom évocateur de ''cubainhade''<ref group="DN" name="p20">{{p.|20}}.</ref>.

==== Réseau cyclable ====
La commune est traversée par la [[EuroVelo 1|Vélodyssée]]. Des [[piste cyclable|pistes cyclables]] sont aménagées tout le long de la rive gauche de l'Adour, sur une grande partie de la rive gauche de la Nive, et le long de divers axes de la ville, ainsi que certaines [[bande cyclable|bandes cyclables]]. La ville propose un prêt de vélo gratuit<ref>{{Lien archive|titre=Le vélo en ville - Ville de Bayonne|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/se-deplacer/393-le-velo-en-ville.html|site=de la mairie |horodatage archive=20180625005444}}.</ref>.

==== Transport en commun ====
===== Réseau urbain =====
La plupart des lignes du réseau de bus [[Txik Txak]], géré par [[Transdev agglomération de Bayonne]], desservent Bayonne en la reliant aux autres communes du [[périmètre de transport urbain]] : [[Anglet]], [[Biarritz]], [[Bidart]], [[Boucau]], [[Saint-Pierre-d'Irube]] et [[Tarnos]]<ref group="Note">Les lignes A1, A2, B, C, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 14 et N (information à jour au 9 septembre 2014).</ref>{{,}}<ref>{{lien web|titre=Plan du réseau Chronoplus|url=http://www.chronoplus.eu/ftp/Plan_reseau_chronoplus.pdf|site=chronoplus.eu|consulté le=25 juillet 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. Les navettes électriques de Bayonne (N1 : Glain - Champ de Foire, N2 : Quartier Saint-Esprit - Quartier Arènes) desservent gratuitement le centre-ville (Grand et Petit Bayonne) en le reliant à plusieurs quartiers et parcs de stationnement.

Le Tram’bus, nouveau bus tout électrique, repose sur deux lignes à haut niveau de service de {{unité|25.2|kilomètres}} :
* une ligne est-ouest de Bayonne nord à Biarritz centre (ligne T1) et
* une ligne nord-sud du centre de Tarnos au sud de Bayonne, vers Bassussary (ligne T2).

La ligne T1 est en service depuis le 2 septembre 2019. La ligne T2 est entrée en service partiellement début 2020. Le Tram’bus bénéficie en partie d’une circulation en site propre, à savoir d’une voie sécurisée et réservée et d’une priorité aux carrefours, de la même façon et dans un environnement similaire à un tramway.

===== Réseaux interurbains =====
Bayonne est reliée à de nombreuses villes de la moitié ouest du département comme [[Saint-Jean-de-Luz]] ou [[Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Palais]] par les cars du [[Transports 64|réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques Transports 64]], géré par le [[Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques|Conseil départemental]]. Depuis la restructuration du réseau à l'été 2013, les lignes convergent vers la ville<ref>{{lien web|url=http://www.transports64.fr/IMG/pdf/cg64-tiuplanreseau0714.pdf|site=transports64.fr|titre=Carte du réseau en ligne sur le site du conseil général|consulté le=11 septembre 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. Bayonne est également desservie par des lignes du réseau départemental des Landes, [[XL'R]]<ref>{{lien web|url=http://www.rdtl.fr/index.php?niveau_id=65&niveau=2|titre=Le réseau RDTL|site=le site de la régie des transports landais|consulté le=11 septembre 2014}}.</ref>.

La ville est aussi une étape pour les liaisons par bus ([[Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques|Loi Macron]]) entre l'[[Espagne]], [[Pau]], [[Tarbes]] et [[Toulouse]].

===== Transport ferroviaire =====
La [[gare de Bayonne]], située dans le [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|quartier Saint-Esprit]], est une gare importante à la croisée de deux grandes lignes : sur l'axe nord-sud [[Ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun|Bordeaux - Irun]] (vers l'[[Espagne]]) et [[Ligne de Toulouse à Bayonne|Toulouse-Bayonne]] (terminus) sur l'axe est-ouest. Elle est desservie par des trains [[Liste des gares desservies par TGV|TGV]], [[Intercités]], [[Lunéa|Intercités de nuit]] et [[TER Nouvelle-Aquitaine]] (sur l'axe nord-sud : vers [[Hendaye]], [[Saint-Jean-Pied-de-Port]], [[Dax]], [[Bordeaux]], et vers l'est : [[Pau]], [[Lourdes]], [[Tarbes]], [[Toulouse]]).

Pour renforcer la part du fret ferroviaire dans le [[Transport en France#Transport de marchandises|transport de marchandises]], la France développe de nouvelles [[Autoroute ferroviaire|autoroutes ferroviaires]], à savoir [[Cherbourg-en-Cotentin]]&nbsp;– Bayonne (ainsi que [[Calais]]&nbsp;– [[Sète]])<ref>{{Lien web |auteur=Fabien Cazenave |titre=Fret ferroviaire. Jean Castex annonce la création d’autoroutes ferroviaires, dont Cherbourg-Bayonne |url=https://www.ouest-france.fr/politique/jean-castex/fret-ferroviaire-le-premier-ministre-jean-castex-annonce-la-creation-d-autoroutes-ferroviaires-6920038 |site=[[Ouest-France]] |date=2020-07-27 }}.</ref>.

===== Transport aérien =====
Bayonne est desservie par l'[[aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet|aéroport de Biarritz]] Pays basque {{Code aéroport|BIQ|LFBZ}}, situé sur les territoires des communes d'[[Anglet]] et de [[Biarritz]]<ref group="Note">Un quart de la superficie seulement, comprenant l'extrémité ouest de la piste, est situé sur Biarritz. L'aéroport fut remis en service en 1954, après réparation des dommages subis lors de bombardements durant la [[Seconde Guerre mondiale]].</ref>.

La gestion de l’aéroport est assurée par le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la [[chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque]], le Pôle territorial [[agglomération Côte Basque-Adour|Côte Basque-Adour]], les départements des Pyrénées-Atlantiques et des [[Landes (département)|Landes]] ainsi que la commune de [[Saint-Jean-de-Luz]]. Il assure des liaisons avec [[Aéroport de Paris-Orly|Paris-Orly]], [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Paris-CDG]], [[Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry|Lyon]], [[Aéroport de Nice-Côte d'Azur|Nice]], [[Châteauroux]], [[Aéroport international de Genève|Genève]], [[Aéroport de Londres-Stansted|Londres Stansted]], [[Birmingham]], [[Berlin]], [[Aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg|Bâle Mulhouse]], [[Dublin]], [[Copenhague]], [[Bruxelles]]. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au 28 août 2018, [[Air France]], [[EasyJet]], [[Finnair]], [[Flybe]], [[Hop ! (compagnie aérienne)|Hop !]], [[Ryanair]], [[Scandinavian Airlines System|SAS]], [[Swiss International Air Lines|Swiss]], [https://www.igavion.fr/ IGavion], [https://www.luxair.lu/fr Luxair], [https://www.iberia.com/ Iberia Air nostrum] et [[Volotea]]<ref>{{lien web|url=http://www.biarritz.aeroport.fr/|titre=Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne|site=le site de l’aéroport|consulté le=11 janvier 2015}}.</ref>.

Il est à noter que dans le sud du Bassin de l'Adour, aux pieds des [[Pyrénées]], coexistent trois aéroports internationaux : [[Aéroport de Biarritz-Pays basque|Biarritz Pays basque]] (plus d'un million de passagers en 2016, en développement continu), [[Aéroport de Pau-Pyrénées|Pau-Pyrénées]] ({{nombre|600000|passagers}}, mais en recul), [[Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées|Tarbes-Lourdes-Pyrénées]] ({{nombre|400000|passagers}}, en net développement).

=== Risques naturels ===
Bayonne est concernée par un risque d’inondation lente {{incise|dite de plaine}} lié aux crues de l’Adour et de ses affluents, ainsi qu’à celles de type rapide, de la Nive et de son tributaire, le ruisseau d’Urdainz ; elle fait, à ce titre, partie de l'atlas des zones inondables des Pyrénées-Atlantiques<ref name="Risques">{{lien web|url=http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/2306/14404/file/Dossier_Departemental_des_Risques_Majeurs.pdf|titre=Dossier départemental des risques majeurs|site=le site de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques|consulté le=16 février 2015|format=pdf}}.</ref>. Un [[plan de prévention du risque inondation]] a d’ailleurs été approuvé par la préfecture le {{date-|23 juillet 2012}}<ref group="M" name=PPRI>{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Mairie_de_Bayonne/Vie_Quotidienne/Urbanisme/PLU/BAYONNE_DDTM_rapport_APP_web.pdf|titre=Plan de Prévention des Risques Inondations|site=Mairie de Bayonne|format=pdf|horodatage archive=20150923182836}}.</ref>.

Les tempêtes, inondations et autres coulées de boues ont justifié la prise d'arrêtés de catastrophes naturelles résultant d'événements survenus en 1992, 1999 et 2009<ref group="Note">Les arrêtés correspondants ont été publiés respectivement les {{date-|8 juillet 1993}}, {{date-|30 décembre 1999}}, {{date-|21 mai 2009}} et {{date-|21 octobre 2009}}.</ref>{{,}}<ref group="M" name=Tempêtes>{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/la-mairie/risques-majeurs/911-risques-naturels.html|titre=Risques naturels|site=bayonne.fr|horodatage archive=20190625064704}}.</ref>. La localité est située dans une [[Risque sismique en France|zone de sismicité]] modérée de {{nobr|niveau 3}} sur une échelle de {{nobr|1 à 5}}<ref>{{lien archive|url=http://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/6323/38156/file/Sismicite.pdf|titre=Sismicité des Pyrénées-Atlantiques|site=le site de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques|format=pdf|horodatage archive=20150501032953}}.</ref>.

L'agglomération de Bayonne ne possède pas d’établissement présentant des risques de type [[Site Seveso|Seveso]] sur son territoire. Néanmoins, le [[port de Bayonne]] a créé un [[Directive Seveso#Information du public|comité local d’information et de concertation]] (CLIC)<ref name="Risques"/>.

== Toponymie ==

=== Attestations anciennes ===
Les noms de la province basque du [[Labourd]] et de la localité de Bayonne sont attestés depuis une période ancienne, le toponyme ''Bayonne'' s’imposant à la forme latine {{latin|Lapurdum}} après une période durant laquelle les deux appellations pouvaient tour à tour désigner la vicomté ou l’évêché<ref name=O32>{{Ref-Orpustan-Toponymie 2006 |passage= 26}}.</ref>.

''Labourd'' apparaît sous les formes ''In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanæ in Lapurdo'' ({{s-|V}}, d'après la ''Notitia Dignitatum Imperii'' datant de 340-420<ref>[[Eugène Goyheneche]], Goyheneche, 1973, {{Citation|Lapurdum…}}, {{p.|85-92}}.</ref>), ''Lapurdum'' ({{s-|VI}}, [[Grégoire de Tours]]), ''Sancta Maria Lasburdensis'' (vers 980, titres du chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne {{incise|Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques|stop}}.</ref>), ''lapurdiola'' {{incise|unique citation médiévale en basque, datant de 1110<ref name=O32/>|stop}}.

''Labourd'' et ''Bayonne'' furent synonymes et employés l'un pour l'autre jusqu'au {{s-|XII}} avant d'être différencié, le premier pour la province et le second pour la ville<ref>{{Ref-Orpustan-Toponymie 2006 |passage=19}}.</ref>.

Le toponyme ''Bayonne'' est connu sous les graphies ''baiona'' (1063 et 1122), ''baione'' (1130, 1160 et 1198), ''Sancta Maria Baionensis'', ''civitas de Baiona'' et ''Baione'' (respectivement début {{s-|XII}}, vers 1140 et début {{s-|XIII}}, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou ''Livre d'Or'' {{incise|Manuscrit du {{s-|XIV}}}} Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>{{,}}<ref group="Note">Le ''Livre d’or de Bayonne'' ou [[cartulaire]] de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du {{s-|X}} au {{s-|XIV}}.</ref>), ''Bayona'', et ''Bayone'' (respectivement 1248 et 1253, titres de la Camara de Comptos<ref name="Camara">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda {{incise|''Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra''|stop}} ; 1840 ; [[Pampelune]].</ref>), ''Bayonne'' (1650, carte du ''Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins'' [sic]), ''Baïonne'' ({{s-|XIV}}, Guillaume Guiart, vers 1864) et ''Baiona''<ref name="Lhande">[[Pierre Lhande]], Dictionnaire basque-français, 1926.</ref> au {{s-|XIX}}<ref group="Note">Les données des {{s mini-|V}}, {{s mini-|VI}}, {{s mini-|XII}}, {{s2-|XIII|XIV}} et des années 980, 1140, 1248 et 1253 proviennent de l’ouvrage de {{Ouvrage|auteur=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]|titre=Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque|éditeur=PyréMonde|isbn=2 84618 230 2|passage=24}}. Celles des années 1063, 1122, 1130, 1160 et 1198 sont issues de l’ouvrage de {{Ref-Orpustan-Toponymie 2006 |passage= 26}}.</ref>.

Il résulte de l’énumération précédente que le nom ''Baiona'' ne s'est imposé donc qu'au début du {{s-|XII}}<ref group="Note">{{Ref-Orpustan-Toponymie 2006 |passage= 26}} : {{Citation|Au début du {{s-|XII}} le pèlerin Aimeri Picaud écrit […] que "la terre des Basques a sa ville Bayonne en bord de mer", ''tellus basclorum habens urbem baionam in maritime'' (1140)}}.</ref>.
L'attribution à Bayonne de la ''Civitas Boatium'', étape mentionnée dans l'[[Itinéraire d'Antonin]], a, par ailleurs, été abandonnée ; la cité des [[Boïates]] correspondrait peut-être à [[La Teste-de-Buch]], mais certainement pas à Bayonne<ref group="Note">Achille Luchaire, ''Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1879)'', note 12 et 24, reprenant la ''Notitia Provinciarum'' qui mentionne la ''civitas Boatium'' (var. ''Boasium, Bohatium, Boaccensium, Boacium'') {{Citation|dont l’identification avec Bayonne, proposée par Scaliger et Valois, est absolument inadmissible (voir Desjardins, Gaule rom., II, 874, note 1)}}.</ref>.

=== Étymologie ===
[[Fichier:Figure Blason Pecheurs Basques.svg|vignette|droite|Représentation des pêcheurs basques (blason de Biarritz)]]
''Baiona'' est la forme en [[basque]]<ref name="Toponimia (leku-izenak)">{{lien web|url=http://www.euskaltzaindia.net/index.php?option=com_eoda&view=toponimia&Itemid=471&nonkodea=4.1&lang=fr|site=euskaltzaindia.net|titre=''Euskaltzaindia'' - Académie de la langue basque|consulté le=5 août 2014}}.</ref> tout autant qu'en [[gascon]]<ref name="gascon">{{Lien web|url=https://www.acigasconha.asso.fr/de-lapurdum--bayonne|titre=De Lapurdum à Bayonne contemporain|site=acigasconha.asso.fr|consulté le=2 novembre 2024}}.</ref> moderne de Bayonne, {{citation|le nom de Bayonne pose toute une série de problèmes à la fois historiques et linguistiques qui n’ont toujours pas été élucidés}}<ref name="Iglesias">{{Ouvrage|auteur=Hector Iglesias|titre=Noms de lieux et de personnes à Bayonne, Anglet et Biarritz au {{s-|XVIII}}|éditeur=éditions Elkar|lieu=Donostia-Saint-Sébastien|année=2000|lire en ligne=http://www.ikerketak.com/louvrage-dhector-iglesias-au-format-pdf.php|consulté le=25 juillet 2014|isbn=2-913156-32-0|passage=34}}.</ref>. Différentes interprétations ont été données à sa signification.

La terminaison ''-onne'' de Bayonne peut renvoyer à celle des nombreux hydronymes en ''-onne'' ou aux toponymes qui en sont issus. L'élément ''-onne'' procède, dans certains cas, du thème indo-européen ''*ud-r/n-'' (grec ''húdōr'' > ''hydro-'', [[gotique]] watt « eau »), d'où ''*udnā'' « eau » > ''unna'', donné ''onno'' dans le glossaire de Vienne<ref>{{Ouvrage|auteur=Xavier Delamarre|titre=Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental |éditeur=[[éditions Errance]] |lieu=Paris |année=2003 |isbn=2-87772-237-6 |id=delmarre |passage=48}}.</ref>. ''Unna'' se réfèrerait donc à l'Adour. Ce type toponymique évoquant un cours d'eau traversant une localité, voire transféré à cette même localité, est commun. L'appellatif ''unna'' semble se retrouver dans le nom de la [[Garonne]] (''Garunna'' {{s-|I}}, ''Garonna'' {{s-|IV}}). En revanche, on reconnaît plutôt un suffixe préceltique ''-ona'' dans le nom de la [[Charente (fleuve)|Charente]] (''Karantona'' en 875) ou la [[Charentonne]] (''Carentona'' en 1050)<ref>{{lire en ligne|lien=https://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&lpg=PA34&ots=dQLqOkg7Hb&dq=%22carentona%22&hl=fr&pg=PA34#v=onepage&q=%22carentona%22&f=false|texte=Ernest Nègre, ''Toponymie générale de la France''|date=28 juillet 2014}}.</ref>.

Il pourrait également s'agir d'un augmentatif gascon à partir du radical d'origine latine ''Baia-'', suivi du suffixe ''-ona'' au sens de « vaste étendue d'eau », ou d'un nom dérivé du basque ''bai'' « rivière » et ''ona'' « bonne », d'où « la bonne rivière ».

La proposition d'[[Eugène Goyheneche]] reprise par [[Manex Goyhenetche]], et soutenue par [[Jean-Baptiste Orpustan]]<ref name="Orpustan">{{Ref-Orpustan-Toponymie 2006 |passage=26}}.</ref>, est ''bai una'', {{citation|le lieu de la rivière}}, ou ''bai ona'', « colline de la rivière » {{incise|''Ibai'' signifie « rivière » en [[basque]], et ''muinoa'', « colline »|stop}}.

{{Citation|C'est peut-être perdre de vue les nombreux toponymes urbains qui en France, du nord au sud, sont nés de l'élément ''Bay-'', ''Bayon-'', tels [[Bayons]], [[Bayonville]], [[Bayonvillers]] et qui posent le problème hors des sentiers battus, gascon ou basque}} ajoute Pierre Hourmat<ref group="PiH" name="p3">{{p.|3}}.</ref>. Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne, ''Baiona'', indiquent clairement un féminin ou un thème en ''-a'', alors que ce n'est pas le cas pour la série des Béon, Bayon. En outre, ''Bayon-'' dans les Bayonville ou Bayonvilliers du nord de la France est manifestement le nom de personne germanique ''Baio''<ref>{{lire en ligne|lien=https://books.google.fr/books?id=jbpVLN1tRNoC&lpg=PA926&ots=fgbNelToQM&dq=Bayonville%20ernest%20n7gre&hl=fr&pg=PA926#v=onepage&q&f=false|texte=Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : origine de Bayonville, {{p.|926}} et de Bayonvilliers {{p.|977}}|date=28 juillet 2014}}.</ref>.

Remarque : homonymie avec ''Baiona'' en [[Galice]] (Espagne), mentionnée au {{s-|XIII}} et appelée [[Baiona|Bayona]] en espagnol<ref>Alfonso Irigoyen Echevarría, ''Sobre toponimia del País Vasco norpirenaico: Observaciones en torno a la obra Toponymie Basque de Jean-Baptiste Orpustan'', Bilbao, Universidad de Deusto, 1990, p. 39-54</ref>{{,}}<ref>« El sminario de onomástica responde : Baiona » in ''Toponimia de Galicia'' (vidéo en ligne sur ''YouTube'') [https://toponimia.xunta.gal/es/video/el-seminario-de-onomastica-responde-baiona]</ref>.

Le [[gentilé]] est ''Bayonnais''<ref>{{lien web|url=http://www.habitants.fr/habitants_departement_pyrenees-atlantiques_64.html#COMA|titre=Gentilé|site=le site habitants.fr|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

=== Noms en basque et en gascon ===
Le nom [[basque]] de ''Bayonne'' est ''Baiona''. Il fut normalisé par l'[[Académie de la langue basque]] le {{date-|30 mars 2000}}<ref name="Araua_0108">{{lien web|url=http://www.euskaltzaindia.eus/dok/arauak/Araua_0108.pdf|site=[[Euskaltzaindia]] |langue=eu|titre=Lapurdiko udal izendegia |format=pdf|consulté le=23 avril 2019}}.</ref>.
De ce nom dérivent deux gentilés également normalisés par Euskaltzaindia : ''baiones'' et ''baionar''. C'est la première forme que privilégie l'Académie basque<ref name="Araua_0108" />.

Son nom en [[gascon]] en [[Norme classique de l'occitan|graphie classique]] est ''Baiona'' [ba'junə]<ref name="gascon" />. Les deux langues sont historiquement parlées dans la ville. Le basque va prendre de l'ampleur à partir du {{XIXe siècle}} avec l'industrie et l'arrivée de travailleurs basques originaires des communes voisines. Le 23 juin 2018, la communauté d'agglomération reconnaît officiellement les deux langues comme celles du territoire<ref>{{Lien web|langue=français|titre=La Communauté d’agglomération Pays basque reconnaît officiellement le basque comme langue de son territoire|url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/le-basque-reconnu-officiellement-comme-langue-du-pays-basque-mais-pas-langue-officielle-1529766271|site=francebleu.fr|date=}}.</ref>.

=== Autres toponymes ===
L’ancien moulin dit ''Balichon'' apparaît très tôt dans la topographie de Bayonne. Ainsi le cartulaire de Bayonne le mentionne-t-il en 1198 (''Molendinum de la Mufala, Balaisson'') et en 1259 (''Balaichon'', ''molin de le Muhale'', ''molin de la Muffale'' et ''lo pont de Balaischon'')<ref name="Livre d'Or"/>. De même on trouve dans les rôles gascons ''Baleyson'' (1331) et ''Baleychoun'' (1334)<ref group="PR" name="p20">{{p.|20}} pour les mentions des années 1198, 1259, 1331 et 1334.</ref>{{,}}<ref group="Note">Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nommé ''Registres gascons'' et l’autre ''Registres français''.</ref>.

De nombreux topynymes désignant d’anciennes fermes de Bayonne apparaissent dans les dictionnaires topographiques, telles ''Bénac'', ''Bouroutchourry'' ou ''Glain''. Ce dernier lieudit est mentionné sous les graphies ''fons de Coquoanhes'' (1387, titres du chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne"/>) et ''Camps'' ({{s-|XVII}}, archives de Bayonne)<ref group="PR" name="p72">{{p.|72}} pour les mentions de 1387 et du {{s-|XVII}}.</ref>.
De même ''Largenté'', toponyme toujours vivant {{incise|collège et lycée Largenté}} désignait une ferme<ref group="PR" name="p94">{{p.|94}}.</ref>. ''Lesperon'' (ou ''L’Esperon'') est mentionnée par le cartulaire de Bayonne en 1246 à [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit]] et ''Montaigu'', ''Les Murailles'' et ''Pé-de-Navarre'' par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref group="PR">{{p.|116}}, 120 et 133.</ref>. Ce dernier dictionnaire mentionne également les hameaux ''Jean-d’Amou'' et ''Les Lauriers'', et le château ''Weymann''<ref group="PR">{{p.|85}}, 97 et 175.</ref>.

Le quartier ''Lachepaillet'' {{incise|''le portau de Lachepailhet'' en 1516, titres du chapitre de Bayonne}} porte le nom d'une ancienne porte de Bayonne, précédemment appelée ''portail de Tarride''<ref group="PR" name="p88">{{p.|88}}.</ref>. Ce quartier s’appelle aujourd’hui ''les Arènes''.

Le toponyme Pannecau {{incise|désignant actuellement un pont sur la [[Nive]] ainsi que la rue qui le prolonge}} apparaît sous la forme ''Port de Bertaco'' ({{s-|XIII}}, cartulaire de Bayonne) et ''Panecau'' (1863)<ref group="PR" name="p131">{{p.|131}}.</ref>.

== Histoire ==
=== Préhistoire ===
Il est probable qu'il existait un [[village de pêcheurs]] sur le site de l'actuelle Bayonne au cours de la Préhistoire. En effet, de nombreuses traces d’occupation humaine ont été découvertes, datant notamment du [[Paléolithique moyen]] (découvertes faites à [[Saint-Pierre-d'Irube]], localité limitrophe<ref group="Note">Outils de pierre néandertaliens (- {{formatnum:80000}} / - {{formatnum:45000}} correspondant à la période Moustérien – Glaciations de Riss et de Würm II).</ref>).

D’autre part, on relève la présence d’une butte d’environ {{unité|14|mètres}} de haut sur la rive gauche de la Nive (actuel quartier de la cathédrale), cette butte étant à l’époque cernée au nord et à l’ouest par les marécages de l’Adour. {{pas clair|À son pied s’étend la {{Citation|mer de Bayonne}}, au confluent des deux cours d'eau, qui peut avoir douze cents mètres de large environ entre Saint-Esprit et le Grand Bayonne et qui couvre totalement l’emplacement du Bourg-Neuf (quartier du Petit Bayonne).}}<ref>Incompréhensible si on ne connaît pas Bayonne (et encore !).</ref> Au sud, le dernier coude de la Nive s’élargit jusqu’aux collines de Saint-Léon<ref>{{Ouvrage|auteur institutionnel=Association Lauburu|titre=La Cathédrale au cœur de la cité|année=1992}}.</ref>{{,}}<ref name="ReferenceA">{{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Bayonne et la région bayonnaise du {{s-|XII}} au {{s-|XV}}|éditeur=Thèse de l’E.N.C.|année=1949}}.</ref>. Malgré cela, le rétrécissement de la vallée de l’Adour permet un franchissement nulle part plus aisé sur toute la longueur de l’estuaire<ref>{{Ouvrage|auteur= Pierre Laborde|titre=Histoire de Bayonne|année=1991}}.</ref>.

En conclusion, l’importance stratégique de cette hauteur était {{refnec|d’une telle évidence}} qu’il est à présumer qu’elle a toujours été habitée<ref name="ReferenceA"/>.

Le site d'occupation humaine le plus ancien attesté est situé sur une butte qui domine la [[Nive]] et son confluent avec l'[[Adour]]<ref group="PiH" name="p3" />{{,}}<ref>Ce doublon se trouvait dans la partie Antiquité.</ref>.

=== Antiquité ===
[[Fichier:Aquitani tribes map-fr.svg|vignette|Carte de la [[Novempopulanie]] indiquant la position du territoire des [[Tarbelles]] au nord-ouest des [[Pyrénées]].|alt=Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.]]

==== Période du Haut-Empire ====
Au moment de la [[Guerre des Gaules|conquête de la Gaule]] par [[Jules César]] (-58/-51), le principal peuple est celui des [[Tarbelles]], qui occupe un territoire qui s’étendrait aujourd’hui du sud des [[Landes (département)|Landes]], au [[Pays basque français]] actuel, de la [[Chalosse]], aux vallées de l'[[Adour]], des [[gave de Pau|gaves de Pau]] et [[gave d'Oloron|d'Oloron]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Charles Athanase|nom1=Walckenaer|lien auteur1=Charles Athanase Walckenaer|titre=Géographie ancienne historique et comparée des Gaules cisalpine et transalpine, suivie de l'analyse géographique des itinéraires anciens, et accompagnée d'un atlas de neuf cartes|volume=1|éditeur=P. Dufart|année=1839|pages totales=1085}}.</ref>. Dans le cadre de l'[[Empire romain]], il devient une des soixante cités des [[Sanctuaire fédéral des Trois Gaules|Trois Gaules]], avec pour chef-lieu [[Dax]]. À partir du règne d'[[Auguste]], cette cité fait partie de la [[Province romaine|province]] d'[[Gaule aquitaine|Aquitaine]] (chef-lieu : [[Burdigala|Bordeaux]]), puis à partir du règne de [[Dioclétien]] (vers 300) de la province de [[Novempopulanie]] (chef-lieu : [[Elusa|Eauze]]).

{{refnec|Au {{sap-|I}}, le site de Bayonne semble présenter déjà quelque importance, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée.}}<ref>Cette phrase présente plusieurs problèmes, notamment parce que les villes romaines ne sont pas fortifiées avant le {{s-|III}} et que les Tarbelles sont une cité de l'Empire romain, chargée de maintenir l'ordre sur son territoire.</ref>.

{{pas clair|Des découvertes archéologiques faites en octobre et {{date-|novembre 1995}} apportent un début de preuve à l'appui de cette projection. Dans les quatre couches du sous-sol, le long des fondations de l'actuelle cathédrale gothique (zone « chevet de la cathédrale »), on a trouvé à {{unité|2|mètres}} de profondeur des objets antérieurs à la fin du {{s-|I}}, en particulier de la céramique sigillée gauloise de [[Montans]] imitant les productions italiques, des bols à parois fines et des fragments d’amphores<ref group="Note">Céramique ''sigillée'' de couleur rouge brique, au décor en relief obtenu, avant cuisson, par application de poinçons.</ref>. Dans la zone « secteur sud / porte du cloître » ce sont des objets de la deuxième moitié du {{s-|I}} et une monnaie de la première moitié du {{s-|III}} qui ont été mis au jour<ref>''Semaine du Pays basque'', M. Esteban, mi-mars 1996.</ref>.}}

{{refnec|Une très forte probabilité de présence humaine, pas uniquement militaire, semble provisoirement s’imposer, confirmant l’occupation du site au moins autour du {{s-|III}}.}}

==== Le fort de ''Lapurdum'' ({{s-|IV}}) ====
Un {{latin|castrum}} romain est avéré au {{s-|IV}} comme place fortifiée de la province de [[Novempopulanie]]. Nommé {{latin|Lapurdum}}, il a laissé son nom à la province du [[Labourd]]. La ''Notitia dignitatum imperii romani'', qui date de 340-420 et qui énumère un certain nombre de fonctions civiles ou militaires cite en effet ''{{citation|In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanae Lapurdo}}'', c'est-à-dire « Dans la province de Novempopulanie, le tribun de la cohorte de Novempopulanie à Lapurdum ».

Selon [[Eugène Goyheneche]], le {{quand|nom de ''Baiona''}} désignait la ville, le port {{pas clair|et la cathédrale}}<ref>Le mot « cathédrale » suppose qu'il y ait un évêque. Quand est-ce que Bayonne a un évêque ? Le premier évêque connu date du {{s-|IX}}.</ref>, et celui de {{latin|Lapurdum}} était le nom du territoire<ref name="Iglesias2">{{lien web|url=http://hal.inria.fr/docs/00/38/73/91/PDF/origine_dialectes_definitiboa.pdf|site=hal.inria.fr|titre=Sur l'origine présumée du fractionnement de la langue basque par Hector Iglesias|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

Cette implantation romaine permet de surveiller les routes transpyrénéennes (notamment la voie romaine allant de Bordeaux à [[Astorga]] en Hispanie) et les populations locales insoumises. La construction couvre de 6 à {{nombre|10|hectares}} selon les auteurs<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Renée Mussot-Goulard]]|titre=Les Gascons|éditeur=Atlantica|année=2001}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">{{Ouvrage|auteur=[[Gérard Coulon]]|titre=Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C. - 486 ap. J.-C.|lieu=Paris|année=2006|éditeur=Errance|collection=Hespérides|isbn=2-87772-331-3|passage=21}}, retient le chiffre de {{nombre|10|hectares}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Selon {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}}, l’enceinte romaine, en grande partie encore visible, représente un polygone de {{nombre|1125|mètres}} de périmètre, d’une superficie de 6 à {{nombre|9|hectares}}.</ref>.

=== Moyen Âge ===
{{...}}
==== Haut Moyen Âge ====
Au moment de la fin de l'[[Empire romain d'Occident]] (476), la Novempopulanie est depuis quelques décennies sous la domination des [[Wisigoths]] du [[Royaume wisigoth|royaume de Toulouse]]. Elle passe en [[Bataille de Vouillé|507]] sous la domination des [[Francs]] de [[Clovis Ier|Clovis]], à l'origine de la [[Mérovingiens|dynastie mérovingienne]]. Vers 600, est institué le [[duché de Vasconie]] (''ducatus Vasconiae''), dont le territoire correspond approximativement à celui de la province de Novempopulanie, ultérieurement appelé duché de [[Gascogne]] (''ducat de Gasconha''). Le territoire du duché de Vasconie est compris entre la [[Garonne]] et les [[Pyrénées]]. Les [[Vascons]] (en latin ''Vascones'', en grec ''Ouaskoonooï''), peuple connu des auteurs grecs ([[Strabon]]) et latins ([[Pline l'Ancien]]) dès l'époque classique, sont des protobasques, mais le processus de romanisation aboutit à l'apparition d'une langue romane dans les plaines, le [[gascon]]<ref>{{Ref-Allières-Basques}}.</ref>, tandis que le protobasque se maintient dans les Pyrénées.

C'est à cette époque que Bayonne devient un siège épiscopal. Le [[Liste des évêques de Bayonne|premier évêque connu]], un certain Sedulius, date seulement du milieu du {{s-|IX}}, à l'époque des [[Carolingiens]], mais il est possible que le [[diocèse de Bayonne]] soit antérieur à cette date. L'évêque le plus connu est [[Léon de Carentan|saint Léon]], vers 900, qui serait mort lors d'une attaque [[Vikings|viking]]. Deux autres évêchés apparaissent à cette époque, à [[Diocèse de Lescar|Lescar]] et à [[Diocèse d'Oloron|Oloron]], s'ajoutant à l'[[Diocèse de Dax|évêché de Dax]] (attesté dès 506). L'évêque de Bayonne est suffragant de l'[[Liste des évêques d'Eauze|archevêque d'Eauze]], puis de l'[[Liste des évêques et archevêques d'Auch|archevêque d'Auch]] à partir de 830.

D'une façon générale, les informations précises sur Bayonne durant le [[haut Moyen Âge]] sont rares<ref group="Note">{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=(Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1986|passage=27 à 35)}} déplore la pénurie des sources pour la période du {{sp-|V|au|X|}} :
{{Citation bloc|Si l’existence d’une construction militaire importante est attestée par les restes de l’enceinte à tours d'un castrum, siège ou refuge d’une cohorte aux derniers temps de l’Empire romain, le long demi-millénaire qui suivit l’effondrement de ce dernier nous plonge dans une ignorance quasi-totale de ce que furent et l’occupation du castrum et l’évangélisation des populations. Le silence le plus épais recouvre le sort de Lapurdum et les documents dont nous disposons pour cinq siècles se comptent sur les doigts de la main et donnent lieu à des interprétations différentes… ou contradictoires. Ainsi cette histoire devient-elle une longue suite de points d'interrogation, à l’exemple notons-le de celle de la [[Novempopulanie]].}}.</ref>{{,}}{{Note|group=Note|texte=Le [[traité d’Andelot]], signé en 587, entre Gontran, roi de Bourgogne, et son neveu Childebert, roi de Neustrie, mentionne ''Lapurdo'' ; il consacre la restitution à Childebert de plusieurs cités parmi lesquelles Aire, Couserans et ''Lapurdo'', chacune {{citation|avec ses territoires}} (''cum terminibus''). [[Manex Goyhenetche]] indique qu’au {{s-|VI}}, le terme ''civitas'' est employé pour désigner une place forte. {{Citation|Les dynasties franques d’Austrasie et de Neustrie, par le traité d’Andelot, assuraient leur mainmise sur une partie de l’ancien territoire des Neuf Peuples […] Comme au {{s-|IV}}, Lapurdum continue ainsi, en cette fin du {{s-|VI}}, à remplir sa fonction de place forte. Lapurdum contrôle, d'une part les voies menant aux passages pyrénéens, d’autre part les parcours de cabotage des flottilles franques depuis Bordeaux jusqu’aux Asturies}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Manex Goyhenetche]]|titre=Histoire générale du Pays basque|sous-titre=Préhistoire, époque romaine, Moyen Âge|tome=1|éditeur=Elkarlanean|lieu=Donostia et Bayonne|année=1998|pages=492|isbn=2-913156-20-7|bnf=FRBNF37031711|passage=134}}.</ref>.}}, à l’exception de deux intrusions des [[Vikings|Normands]], l'une douteuse (844), l'autre bien attestée (892)<ref group="EG" name="p152">{{p.|152}}.</ref>.

==== La vicomté de Labourd (1023) et le développement de la ville ({{s-|XI}} et début du {{s-|XII}}) ====
La situation géographique de la localité, au carrefour du réseau fluvial orienté d’est en ouest et du réseau routier reliant l’Europe à la [[péninsule Ibérique]] du nord au sud, la prédisposait au double rôle de place forte et de port<ref group="EG" name="p149">{{p.|149}}.</ref>.

Lorsque la vicomté de [[Labourd]] est créée en [[1023]], Bayonne en devient la capitale<ref group="Note">Le vicomte résidait au Chatelet (''lou Castet''), constitué par la porte des ''Cinq-Cantons'' actuelle, qui est la porte romaine donnant vers le port (source : {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}}.</ref>.
L’histoire de Bayonne proprement dite se signale en 1056, lorsque Raymond II le Jeune, [[Liste des évêques de Bazas|évêque de Bazas]] reçoit la mission de relever l’Église de Bayonne<ref group="Note">On en conçoit donc qu’elle existait antérieurement à cette date.</ref>{{,}}<ref group="EG" name="p152"/>.

La construction {{incise|sous l’autorité de Raymond III de Martres, [[Liste des évêques de Bayonne|évêque de Bayonne]] de 1122 à 1125, allié au vicomte Bertrand}} de la cathédrale romane, antérieure à celle existant aujourd’hui, et celle du premier pont en bois sur l’Adour prolongeant le pont Mayou qui enjambe la Nive, inaugurent la grande époque de Bayonne<ref group="EG" name="p152"/>. Depuis 1120 en effet, de nouveaux quartiers ont été créés sous la pression démographique. De cette époque date le développement des zones comprises entre la ville romaine du Grand Bayonne et la Nive tout d’abord, puis entre la Nive et l’Adour à l’origine de ce qui allait devenir le Petit Bayonne. Dans ce dernier quartier s'installent le couvent des [[Ordre des Prêcheurs|Jacobins]] en 1225, et celui des [[Cordeliers]] vers 1247<ref group="EG" name="p152"/>. En parallèle se développent la construction et des modifications successives des défenses de la cité, afin de protéger les nouveaux quartiers<ref group="PiH" name="p9"/>.

En [[1130]], le roi d'[[Royaume d'Aragon|Aragon]] et de [[Royaume de Navarre|Navarre]] [[Alphonse Ier d'Aragon|Alphonse {{Ier}}]] assiège la ville sans succès.

==== Dans l'Aquitaine des rois d'Angleterre (1154-1451) ====
Bayonne fait partie du [[duché d'Aquitaine]] (capitale : Bordeaux) à partir du {{s-|X}}. Or, au {{s-|XII}}, la [[Liste des ducs d'Aquitaine|duchesse]] [[Aliénor d'Aquitaine]], après avoir épousé le roi de France, puis avoir été répudiée, épouse en 1152 [[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri Plantagenêt]], [[Comté d'Anjou|comte d'Anjou]], [[Comté du Maine|comte du Maine]] et [[Duché de Normandie|duc de Normandie]], qui devient [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]] en 1154. Bien que le duché d'Aquitaine reste un fief du [[royaume de France]], il est fortement lié au destin du [[royaume d'Angleterre]] pendant les trois siècles suivants, jusqu'à sa reconquête à la fin de la [[guerre de Cent Ans]] (Bayonne est prise en 1451, Bordeaux en 1453).

Bayonne bénéficie de nombreux privilèges commerciaux. Les Bayonnais deviennent les transporteurs des vins de Bordeaux et d'autres produits du Sud-Ouest comme la résine, le jambon ou le [[Pastel des teinturiers|pastel]] vers l'Angleterre<ref group="EG" name="p171">{{p.|171}}.</ref>.

Bayonne est aussi une base militaire importante. En 1177, [[Richard Cœur de Lion]] la sépare de la vicomté du [[Labourd]] dont la capitale est transférée à [[Ustaritz]].

En 1215, Bayonne obtient de [[Jean sans Terre]] une [[charte|charte communale]] qui l'émancipe des pouvoirs féodaux<ref group="Note">Le {{date-|12 avril 1215}}, [[Jean d'Angleterre|Jean sans Terre]] octroie à Bayonne la personnalité juridique qui perdurera durant tout le Moyen Âge, et dans une certaine mesure, jusqu’à la [[Révolution française]], sous la forme d’une charte de commune semblable à celle de [[La Rochelle]]. Selon [[Eugène Goyheneche]], {{citation|la ville est gouvernée par les Cent Pairs qui en réalité se décomposent en un maire, douze échevins, douze conseillers et soixante-quinze pairs qui se cooptent et proposent chaque année le maire au choix du roi. Le maire a des pouvoirs administratifs, judiciaires, militaires ; il a la garde des clés de la ville, et certains maires seront amiraux de la flotte bayonnaise. Le roi est représenté par un [[Prévôt (Ancien Régime)|prévôt]]}} (source : {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}}.</ref>, l'année même où LE roi accorde la [[Magna Carta|Grande Charte]] à la noblesse anglaise.
La publication en 1273 d’une [[Droit coutumier en France|coutume]] propre à la cité scelle pour les cinq siècles à venir la séparation entre Bayonne et le [[Labourd]]<ref group="EG" name="p160">{{p.|160}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Les relations avec le [[Labourd]] furent souvent difficiles, à l’origine de nombreux conflits sanglants. Le plus célèbre d’entre eux eut lieu en 1343, lorsque le maire de Bayonne, Pé de Poyane, fit tuer cinq nobles labourdins, épisode qui est, selon [[Eugène Goyheneche]], à l’origine du récit romancé dit ''du pont de Proudines'' à [[Villefranque (Pyrénées-Atlantiques)|Villefranque]], repris par [[Augustin Chaho]] et [[Hippolyte Taine]].</ref>.

L’économie bayonnaise de cette époque se distingue par la part de la construction navale et de l'industrie du bois (chêne, hêtre et châtaignier des Pyrénées, pin des Landes étant {{pas clair|en surabondance}}<ref group="EG" name="p162">{{p.|162}}.</ref>. Elle se complète par l’activité maritime, qu’elle concerne des équipages pour la pêche à la baleine, la marine commerciale, ou, et il s’agissait souvent des mêmes à une époque où il était aisé de transformer tout navire de commerce en bâtiment de guerre, la marine royale anglaise<ref group="EG" name="p163">{{p.|163}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">On retiendra par exemple la participation d'une flotte bayonnaise au [[Siège de Calais (1346)|siège de Calais]] mené par les Anglais en 1346, forte de {{nombre|15|vaisseaux}} et de {{nombre|439|hommes}} (source : {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|passage=163|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}}.</ref>.

==== Prise de la ville par l'armée française (1451) ====
C'est [[Jean de Dunois|Dunois]], compagnon d'arme de [[Jeanne d'Arc]] en 1429-1430, qui prend la ville le {{date-|20 août 1451}}, « sans trop faire de victimes » grâce à l'intervention de l'évêque qui assure avoir vu {{citation|une grande croix blanche surmontée d'une couronne qui se transforme en fleur de lys dans les cieux}}, vision opportune pour dissuader les Bayonnais de résister aux troupes royales<ref group="Note">Le [[siège (militaire)|siège]] dura neuf jours, du 12 au {{date-|20 août 1451}}, selon {{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1986|passage=143}}.</ref>{{,}}<ref group="PH" name="p142">{{p.|142}}.</ref>.

La ville est tout de même frappée d’une indemnité de guerre de {{nombre|40000|écus d’or}} à payer en un an<ref group="PH" name="p159">{{p.|159}}.</ref>.

==== Bayonne sous Charles VII et Louis XI (1451-1481) ====
[[Fichier:Bayonne place du réduit vue de la citadelle.JPG|vignette|alt=Vue en surplomb de remparts dominant un cours d’eau.|La place du Réduit, depuis la [[citadelle de Bayonne|citadelle]].]]
[[Fichier:Echauguette (Bayonne).jpg|vignette|gauche|alt=Photographie d’une échauguette de pierre blanche se détachant au-dessus d’un pont.|L’[[échauguette]] du Réduit, restaurée en 2005.]]
[[Fichier:Bayonne remparts.jpg|vignette|alt=Vue de remparts herbeux surplombant une rue, avec deux flèches d’un édifice religieux en arrière-plant.|Les remparts de Bayonne.]]

Après la fin de la guerre de Cent Ans, les rois de France sont dans cette région directement au contact du [[royaume de Castille]]<ref>En 1453, les royaumes de Castille et d'Aragon sont distincts, voire ennemis. C'est seulement en 1474 que commence l'unification, après le mariage de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille.</ref>, qui contrôle le territoire du [[Guipuscoa]]. Bayonne devient une place forte importante et {{quand|les fortifications sont renforcées.}}

L'âge d'or de la ville s'achève à cette époque du fait d'une part du fait de la disparition des échanges commerciaux avec l’Angleterre mais aussi de l'ensablement du port de Bayonne provoquée par le déplacement du cours de l'[[Adour]] vers le nord<ref group="EG" name="p187">{{p.|187}}.</ref>.

En 1454, le roi [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]] érige en circonscription judiciaire particulière la [[Bailliage et sénéchaussée|sénéchaussée]] des [[Sénéchaussée des Lannes|Lannes]]<ref>{{ouvrage | nom1=Léon Cadier| titre=Sénéchaussée des Lannes sous Charles VII, administration royale et états provinciaux | éditeur=A. Picard | lieu=Paris | année=1885 | pages totales=92 | lire en ligne=http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/9538 | consulté le=16 juin 2014}}.</ref>, {{pas clair|simple subdivision de la [[Guyenne]]}} pendant la période anglaise. Le vaste ressort de cette sénéchaussée couvre Bayonne, [[Dax]] et [[Saint-Sever]] en ce qui concerne la justice civile. La juridiction criminelle reste de la compétence de l'[[échevinage]] de Bayonne. Au fil du temps, le « sénéchal d'épée » des Lannes, qui réside à [[Dax]] perd tout rôle autre que protocolaire. Le pouvoir réel est exercé par les « lieutenants généraux du sénéchal »<ref group="PH" name="p160">{{p.|160}}.</ref> de Bayonne, Dax et Saint-Sever.

En mai 1462, après avoir signé avec le roi d'Aragon [[Jean II (roi d'Aragon)|Jean II]] le [[Traité de Bayonne (1462)|traité de Bayonne]] (qui concerne le [[Roussillon (province)|Roussillon]] et la [[Cerdagne]]), le roi [[Louis XI]] autorise par lettres patentes la tenue à Bayonne de deux foires annuelles<ref group="Note">Deux foires annuelles, l’une le premier jour du carême et l’autre le {{1er|août}} : {{citation|[…] leur octroyer à perpétuité des foires franches de toutes aydes, imposicions, impostz et de tous autres subsides quelxconques, dont l’une se tiendra le premier jour de karesme, et l’autre le premier jour d’aoust […]}}, selon {{lien web|url=https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA469|site=books.google.fr|titre=les lettres patentes}} de [[Louis XI de France|Louis XI]] établies à Montferrand en mai 1462.</ref>.
En juillet 1472, à la suite de la mort de son frère [[Charles de France (1446-1472)|Charles]], [[Guyenne|duc de Guyenne]] depuis 1469, Louis XI confirme les [[Droit coutumier en France|coutumes]] des habitants de Bayonne<ref group="PH" name="p164">{{p.|164}}.</ref>.

=== Époque moderne ===
==== {{s-|XVI}} ====
Au moment où l'Inquisition sévit dans la [[péninsule Ibérique]], des [[Histoire des Juifs dits Portugais|Juifs]], quittant l'Espagne et surtout le Portugal, s'installent à Saint-Esprit. Ils apportent avec eux le [[chocolat]] et la recette de sa préparation<ref group="DN" name="p27">{{p.|27}}.</ref>.

Le début du {{s-|XVI}} en Labourd est marqué par l'apparition de la [[peste]]. La lecture des ''Registres'' permet de suivre son expansion<ref>''Registres gascons'', tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 {{incise|cités par {{Ref-Goyhenetche-Histoire PB3 |passage=42-43}}|stop}}.</ref>. En {{date-|juillet 1515}}, la ville de Bayonne fait {{Citation|''défense d'accueillir les gens des lieux pestiférés''}} et le {{date-|21 octobre}}, {{Citation|''l'on fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité […] d'aller en la paroisse de Bidart […] à cause de la contagion de la peste''}}. Le {{date-|11 avril 1518}}, la peste sévissant à [[Saint-Jean-de-Luz]], la ville de Bayonne {{Citation|''fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les gens sont morts de la peste''}}. Le {{date-|11 novembre 1518}}, la peste est présente à Bayonne, au point que le Conseil de ville s'installe en 1519 au quartier de Brindos (''Berindos'' à l'époque) à [[Anglet]]<ref>{{Ouvrage|auteur=Ferdinand Barbe|titre=Les Épidémies de peste à Bayonne au {{s-|XVI}}|éditeur=Bulletin de la Société des sciences et lettres de Bayonne|année=1947}} {{incise|cité par {{Ref-Goyhenetche-Histoire PB3 |passage=42}}|stop}}.</ref>.

En 1523, au début de la [[sixième guerre d'Italie]], qui oppose [[François Ier (roi de France)|François Ier]] à [[Charles Quint]], [[Saint-Empire romain germanique|empereur]], chef de la [[maison de Habsbourg]], roi de Castille et d'Aragon, le [[Odet de Foix|maréchal de Lautrec]] force, par une résistance héroïque, les troupes espagnoles de [[Philibert de Chalon]], à lever le siège de Bayonne<ref group="PiH" name="p11">{{p.|11}}.</ref>. C’est au Château-Vieux qu’est rassemblée la rançon demandée pour la libération de [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]], fait prisonnier après la [[Bataille de Pavie (1525)|défaite de Pavie]]<ref group="PiH" name="p11"/>{{,}}<ref group="Note">[[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]] fut remplacé en captivité par ses deux fils aînés, [[François de France (1518-1536)|François de France]] et [[Henri II de France|Henri de France]], finalement libérés en 1530, après versement de la rançon.</ref> en 1525.

En 1565, pendant le [[Grand tour de France de Charles IX]], une rencontre, appelée [[Entrevue de Bayonne (1565)|entrevue de Bayonne]], a lieu entre [[Catherine de Médicis]], mère de [[Charles IX (roi de France)|Charles IX]], et sa fille [[Élisabeth de France (1545-1568)|Elisabeth]], épouse du roi d'Espagne [[Philippe II (roi d'Espagne)|Philippe II]] (fils de Charles Quint). Elisabeth est amenée à Bayonne par un  représentant du roi d'Espagne, [[Ferdinand Alvare de Tolède]], [[Liste des ducs d'Albe de Tormes|duc d'Albe]], qui profite de cette occasion pour négocier avec Catherine de Médicis, notamment au sujet de sa politique vis-à-vis des protestants.

À l’époque des [[Guerres de Religion (France)|guerres de religion]] (1562-1598), Bayonne {{pas clair|semble relativement épargnée}} par le conflit entre catholiques et protestants<ref>{{Ouvrage|auteur=Vincent Hiribarren|titre=Bayonne au début des guerres de religion|éditeur=Revue d’histoire de Bayonne, du Pays basque et du Bas-Adour|volume=159|année=2004|passage=95-122}}.</ref>. La main de fer des dirigeants de la ville ne semble pas y être étrangère. En effet, ces derniers n’ont jamais hésité à utiliser sanctions pénales et violence pour faire régner l’ordre au nom du « bien public »<ref>Vincent Hiribarren, {{lire en ligne|lien=http://www.vincenthiribarren.com/pdf/Hiribarren-Maitrise.pdf|texte=''Pour Dieu, le Roi et le Bien de la Ville, Bayonne délibère de 1565 à 1569'' (PDF)}}, mémoire de Maitrise sous la direction de Denis Crouzet, université Paris IV-Sorbonne, juin 2003, 137 p.</ref>. Deux frères, Saubat et Johannes Sorhaindo, tous deux lieutenants du maire de Bayonne dans la seconde moitié du {{s-|XVI}}, incarnent parfaitement cette période. Ils ont souvent hésité entre [[catholicisme]] et [[protestantisme]], mais ont toujours voulu assurer l’unité et le prestige de la ville<ref>{{Ouvrage|auteur=Vincent Hiribarren|titre=Un lion chef de mille brebis La famille Sorhaindo à Bayonne à la fin du {{s|XVI}}|éditeur=Bulletin du musée Basque|volume=166|année=2005|passage=19-34}}.</ref>.

La fonction de gouverneur de  Bayonne, place frontalière et maritime d'importance stratégique, est, à partir du {{s|XVI}}, héréditaire dans la [[maison de Gramont]] : le gouverneur, appartenant à la [[noblesse de cour]], n'y fait que des séjours épisodiques en temps de paix et confie l'administration à un [[lieutenant du roi|lieutenant de roi]] mais il est souvent présent pendant les guerres franco-espagnoles, d'autant qu'il cumule ses fonctions à Bayonne avec celle de gouverneur de [[Histoire du Béarn#Le rattachement à la couronne de France : 1620|Béarn]] et de [[Basse-Navarre]] et souverain de la petite [[Principauté souveraine de Bidache|principauté de Bidache]]<ref>Josette Pontet, « La place du gouverneur dans la ville au {{s-|XVIII}} : l'exemple de Bayonne » in ''Des hommes et des pouvoirs dans la ville, {{sp-|XIV|-|XX|s}}'', CESURB, Université de Bordeaux 3, 1999 [https://books.google.fr/books?id=uX-gtKy3bmYC&pg=PA167&dq=gouverneur+de+place&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjVwv_vz_rsAhUxDGMBHXEUBzcQ6AEwAXoECAMQAg#v=onepage&q=gouverneur%20de%20place&f=false]</ref>.

Au {{s-|XVI}}, les ingénieurs du roi, sous la direction de [[Louis de Foix (ingénieur)|Louis de Foix]], sont dépêchés sur place pour réaménager le cours de l'Adour et creuser un estuaire pour fixer son lit. Le fleuve [[wikt:débouquer|débouque]] au droit de l’océan le {{date-|28 octobre 1578}}<ref group="PH" name="p214">{{p.|214}}.</ref>. Le port de Bayonne reprend alors une plus grande activité. La pêche à la [[morue]] et à la [[baleine]] assurent la richesse des pêcheurs et des armateurs.

{{Article détaillé|Détournement de l'embouchure de l'Adour vers Bayonne}}

==== {{s-|XVII}} ====
{{...}}
De 1611 à 1612, le principal du collège de Bayonne est Cornélis Jansen dit [[Cornelius Jansen|Jansenius]] (1585-1638), futur évêque d’[[Ypres]] (1636-1638), initiateur du [[Jansénisme|courant janséniste]] dans l'[[Église catholique en France|Église catholique]]. Ainsi Bayonne est-elle un moment le lieu d'élaboration du mouvement qui va ensuite fortement agiter le règne de [[Louis XIV]]<ref>{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|éditeur=Bulletin SSLAB|numéro dans la collection=157|titre=La bibliothèque de la Ville de Bayonne|passage=257}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|éditeur=Bulletin SSLAB|numéro dans la collection=158|titre=La bibliothèque de la Ville de Bayonne|passage=158}}.</ref>.

Au cours des révoltes sporadiques qui agitent les campagnes françaises du milieu du {{s-|XVII}}, les paysans des alentours de Bayonne se trouvant à court de poudre et de munitions, inventent<ref>Il semble que le rôle des paysans soit surestimé dans l'invention de la [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]. Voir la page consacrée à ce sujet.</ref> une arme nouvelle : ils fichent leurs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant ainsi des lances improvisées, que par la suite on va appeler [[baïonnette (arme)|baïonnettes]]<ref>{{Ouvrage|auteur=François Noel, L. J. M. Carpentier, Puissant (M.)|titre=Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes dans les arts, les sciences, la géographie, l'agriculture, le commerce, etc.|éditeur=Janet et Cotelle|année=1833|passage=143|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vssUAAAAYAAJ&pg=PA143&lpg=PA143&dq=ba%C3%AFonnette+%2B+R%C3%A9giment+Royal-Artillerie+%2B+%221670%22&source=bl&ots=VjpsJsHBFa&sig=9NMOSWv-uPefU7bq3tMzn0UU6EI&hl=fr&sa=X&ei=88YyT-OfKcXS0QXSh_mjBw&redir_esc=y#v=onepage&q=ba%C3%AFonnette%20%2B%20R%C3%A9giment%20Royal-Artillerie%20%2B%20%221670%22&f=false}}.</ref>.

[[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] (1633-1707), chargé par Louis XIV de fortifier la ville, ainsi que de nombreuses places fortes du royaume, lui adjoint une [[Citadelle de Bayonne|citadelle]] bâtie sur une éminence surplombant le quartier de {{pas clair|''San Espirit deou Cap do Pount''}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=Vauban et les fortifications des Pyrénées-Atlantiques|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1984|passage=32}}.</ref>.

[[Fichier:Bayonne-Le réduit-20110309.jpg|vignette|center|alt=Vue d’un quai fortifié, orné d’une échauguette, en prolongement d’un pont sur un cours d’eau. À droite de la vue se dressent deux bâtiments imposants.|Le Réduit, système de fortifications détruit au début du {{s-|XX}}, vu depuis le quai de l'Amiral-Lesseps.|532x532px]]

==== {{s-|XVIII}} : commerce colonial et traite négrière ====
Au {{s-|XVIII}}, le port de Bayonne atteint son apogée devenant le huitième port français. Une [[chambre de commerce]] est fondée en 1726<ref group="PiH" name="p18">{{p.|18}}.</ref>. Les échanges avec l'[[Espagne]], la [[Hollande]], les [[Antilles]], la pêche à la morue sur les bancs de [[Terre-Neuve]], les chantiers de construction navale entretiennent une grande activité dans le port<ref group="PH" name="p511">{{p.|511}}.</ref>.[[Fichier:Vue de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle.jpg|vignette|Vue de Bayonne en 1760.|centré|349x349px]]

[[Fichier:Jean-Joseph de Laborde (1724–1794).jpg|vignette|167x167px|[[Jean-Joseph de Laborde]], esclavagiste béarnais installé à Bayonne.]]

Au cours des {{s2-|XVIII|XIX}}, le port de Bayonne participe aussi à la [[Commerce triangulaire|traite négrière]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=[[Jacques de Cauna]]|nom2=Marion Graff|titre=La traite bayonnaise au {{s-|XVIII}} : instructions, journal de bord, projets d'armemen|lieu=Pau|éditeur=Cairn|date=2009|pages totales=180|isbn=9782350681603}}.</ref>. Ce trafic est moindre que dans les autres ports de la façade atlantique ([[Traite négrière à Nantes|Nantes]], [[Traite négrière à Bordeaux|Bordeaux]], [[Traite négrière à La Rochelle|La Rochelle]]), mais on dénombre (de 1742 à 1826) dix-sept expéditions au départ de Bayonne, ce qui représente environ {{Unité|5000 captifs africains}} déportés vers les Antilles<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Pierre Penin |titre=Bayonne : pas à pas à travers le passé négrier de la ville |url=https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pays-basque/bayonne-pas-a-pas-a-travers-le-passe-negrier-de-la-ville-2302199.php |site=SudOuest.fr |date=27/04/2021 |consulté le=2021-05-08}}.</ref> (notamment à [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]], la principale colonie française d'Amérique tropicale à cette époque). L'importance du port de Bayonne dans le commerce colonial français permet aux négociants locaux de s'enrichir du trafic des denrées produites par les esclaves dans les [[Habitation agricole coloniale|plantations]] (en premier lieu le sucre).

Parallèlement, les chantiers navals de Bayonne construisent des navires pour les armateurs bordelais (l'historien bayonnais Mixel Estaban parle de {{Unité|1500 navires livrés à Bordeaux}}<ref name=":1" />). Enfin, un grand nombre de Basques et de Béarnais partent s'installer comme colons auxAntilles, avec une réussite variable. {{qui|Si certains font fortune en devenant propriétaires esclavagistes}}, d'autres travaillent comme ouvriers agricoles, dans des conditions {{pas clair|à peine moins précaires que celles des esclaves}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Jacques de Cauna]]|titre=L'Eldorado des Aquitains. Gascons, Basques et Béarnais aux Îles d'Amérique,|éditeur=Atlantica|date=1998|isbn=2843940737}}.</ref>.

Dès le {{s-|XVIII}}, l'esclavage et la traite négrières suscitent des oppositions. La ville compte d'éminents [[Abolitionnisme|abolitionnistes]], comme les frères [[Dominique Garat|Dominique]] et [[Dominique Joseph Garat|Joseph Garat]]<ref>{{Chapitre|prénom1=William J.|nom1=Murray|titre chapitre=Un philosophe en Révolution : Dominique-Joseph Garat et le Journal de Paris|titre ouvrage=La plume et le sabre|éditeur=Éditions de la Sorbonne|collection=Histoire moderne|date=2021-04-26|isbn=979-10-351-0453-5|lire en ligne=http://books.openedition.org/psorbonne/64464|consulté le=2021-05-08|passage=89–99}}.</ref>. En 1793, sous la [[Première République (France)|première République]], [[Étienne Polverel]], qui a été quelques années avocat à Bayonne, abolitionniste convaincu, est nommé « commissaire de la République à [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] » , en proie depuis 1791 à une [[Révolution haïtienne|révolte des esclaves]]. Il décide l'abolition de l'esclavage à Saint-Domingue, mesure qui est entérinée par la [[Convention nationale]] par un [[Décret d'abolition de l'esclavage du 29 août 1793|décret du 29 août 1793]] (l'abolition est étendue à toutes les colonies par le [[Décret d'abolition de l'esclavage du 4 février 1794|décret du 4 février 1794]]).

=== Période de la Révolution et de l'Empire (1789-1815) ===

==== Débuts de la Révolution française (1789-1792) ====
Lors des élections aux [[États généraux de 1789]] (les premiers réunis depuis [[États généraux de 1614|1614]]), pour la [[sénéchaussée des Lannes]] (4 députés), aucune personnalité de Bayonne n'est choisie (voir la [[liste des députés aux États généraux de 1789]]).

L'[[Assemblée nationale constituante (1789)|Assemblée nationale constituante]], avatar des États généraux à partir du 9 juillet 1789<ref>Date de la reconnaissance par Louis XVI de l'Assemblée nationale, proclamée le 17 juin par les députés du [[Tiers état]], puis [[Serment du Jeu de paume|proclamée constituante le 20 juin]].</ref>, prend plusieurs décisions qui mettent fin à l'[[Ancien Régime]] : suppression des [[Privilège social|privilèges]], personnels et [[Privilège urbain|collectifs]] ([[Nuit du 4 août 1789|4 août 1789]]), [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|égalité des Français devant la loi]] (25 août), institution des [[Commune (France)|communes]] et des [[Département français|départements]] (janvier 1790) : la ville de Bayonne devient une commune du département des [[Basses-Pyrénées]], chef-lieu de [[Canton français|canton]], mais incluse dans le [[district d'Ustaritz]].

La [[constitution civile du clergé]] (août 1790) établit un seul diocèse catholique par département, alors que les Basses-Pyrénées ont sur leur territoire trois sièges épiscopaux traditionnels : [[Diocèse de Bayonne|Bayonne]], [[Diocèse de Lescar|Lescar]] et [[Diocèse d'Oloron|Oloron]].

==== Période de la première République (1792-1799) ====
Après la chute de [[Louis XVI]] ([[Journée du 10 août 1792|10 août 1792]]) et le passage à la [[Première République (France)|République]] (21 septembre), Bayonne est renommée « Port-de-la-Montagne »<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Notre terre basque|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion|lieu=Pau|année=1979|isbn=|bnf=FRBNF33028848|passage=93}}.</ref>.

Le quartier de [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit]], situé sur la rive droite de l'Adour, est séparé de la commune et d'abord renommé « Jean-Jacques Rousseau »<ref name="Cassiniesprit">
{{Cassini-Ehess
|id=31598
|titre=Saint-Esprit
|datecons= 7 juillet 2012}}.</ref>, devient une commune du département des [[Landes (département)|Landes]]<ref group="PiH" name="p25">{{p.|25}}.</ref>, qui sera réintégré à Bayonne le {{date-|1 juin 1857}}.

==== Période napoléonienne (1799-1815) ====
Après l'[[Coup d'État du 18 Brumaire|arrivée au pouvoir]] de [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] (novembre 1799), Bayonne devient le [[Arrondissement de Bayonne|chef-lieu]] d'un des cinq arrondissements créés dans les Basses-Pyrénées en 1800 (dont deux ont disparu en 1926 : [[Arrondissement de Mauléon|Mauléon]] et [[Arrondissement d'Orthez|Orthez]]), c'est-à-dire le siège d'une [[sous-préfecture]].

Le [[Concordat de 1801|concordat]] signé avec le pape en 1801, après huit ans de [[Déchristianisation (Révolution française)|déchristianisation]] révolutionnaire, établit Bayonne, et non pas Pau, comme [[Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron|siège épiscopal des Basses-Pyrénées]]. L'évêque de Bayonne est aussi chargé à cette date des paroisses des Landes et des [[Hautes-Pyrénées]] (jusqu'en 1822).

En 1808, année où commence la [[Guerre d'indépendance espagnole|guerre de Napoléon en Espagne]], c'est au [[château de Marracq]] qu'est signé, sous « l'amicale pression » de l'empereur, l'acte d'abdication du roi d'Espagne [[Charles IV d'Espagne|Charles IV]] en faveur de [[Napoléon Ier|Napoléon]] et qu'est promulguée la première constitution espagnole<ref group="EG" name="p417">{{p.|417}}.</ref>, dite « [[constitution de Bayonne]] ».

Le commerce, richesse de la ville au {{s-|XVIII}}, souffre considérablement durant cette période, notamment en raison des conflits avec l'Espagne, partenaire commercial historique de la région<ref group="PiH" name="p24">{{p.|24}}.</ref>.

En 1814, alors que l'armée française bat en retraite sur tous les fronts, a lieu le [[siège de Bayonne (1814)|siège de Bayonne]] par la coalition anglo-espagnole commandée par [[Arthur Wellesley de Wellington|Wellington]]. Ce siège aboutit à la reddition des troupes françaises du [[Jean-de-Dieu Soult|maréchal Soult]] le {{date-|5 mai 1814}}<ref group="EG" name="p418">{{p.|418}}.</ref> (Napoléon ayant [[Première abdication de Napoléon Ier|abdiqué]] le 12 avril à [[Fontainebleau]]).

=== Époque contemporaine ===
==== Chemin de fer et développement industriel ====
[[Fichier:CAP 39 - BAYONNE - La Gare.jpg|vignette|redresse=1.5|alt=Carte postale sépia représentant la vue extérieure d’une gare.|La seconde [[gare de Bayonne]], photographiée ici dans les [[années 1930]]<ref group="Note">La seconde gare de Bayonne succède au début du {{s-|XX}} au bâtiment provisoire en bois et métal construit pour la mise en service du [[chemin de fer]], en 1854.</ref>.]]
[[Fichier:Photo aérienne Bayonne 1935.png|vignette|redresse=1.5|alt=Photographie aérienne de la ville, montrant deux cours d'eau se rejoignant et les bâtiments.|Photographie aérienne du centre en 1935.]]

Dans les années 1850, le [[chemin de fer]] met Bayonne en liaison avec Paris, grâce à la construction de la [[Ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun|ligne Bordeaux-Irun]] par la [[Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne|Compagnie du Midi]]. Le tronçon Dax-Bayonne est achevé en 1855. La [[gare de Bayonne]] est construite dans la commune de Saint-Esprit, landaise depuis 1792<ref>Voir détails supra, ''Période de la Révolution et de l'Empire).</ref>, qui redevient bayuonnaise en 1857 5{{date-|1 juin}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6471728w/f96.image Loi du {{date-|1 juin 1857}} (Bulletin annoté des lois et décrets).]</ref>°.

Cela permet le développement du tourisme à [[Biarritz]]. Bayonne se tourne plutôt vers la sidérurgie avec les forges de l'Adour<ref group="Note">Les forges de l’Adour sont de fait situées sur la commune de [[Boucau]], sur la rive droite du fleuve.</ref>. Le [[port de Bayonne|port]] {{pas clair|prend alors une allure industrielle}} mais son lent déclin semble inexorable en ce {{s-|XIX}}. La découverte du [[Gisement de gaz de Lacq|gisement de Lacq]] lui redonne un certain dynamisme. Les années 1860 voient l'achèvement du tronçon Bayonne-Irun (1864) et de la ligne Toulouse-Bayonne, construite de 1861 à 1867.
 
La ville se dote de trois lignes de [[chemin de fer secondaire]] qui la relient à [[Biarritz]] au début du {{s-|XX}}. La ligne la plus directe, celle du [[tramway Bayonne-Lycée–Biarritz]], est exploitée de 1888 à 1948. D’autre part, une ligne située plus au nord dessert [[Anglet]], par l’exploitation du [[chemin de fer Bayonne-Anglet-Biarritz]] de 1877 et 1953. Enfin une ligne suivant l'[[Adour]] jusqu'à son embouchure, puis la côte de l'[[océan Atlantique]] par la barre à Anglet, est exploitée par les [[VFDM réseau basque]] de 1919 à 1948.

==== Vie politique de 1815 à 1914 ====
{{...}}
En 1856, sous le règne de Napoléon III, est conclu à Bayonne un [[Traité de Bayonne (1856)|traité frontalier]] avec l'Espagne (2 décembre). Ce traité règle un certain nombre de problèmes entre les deux pays, de l'embouchure de la Bidassoa à la limite entre la [[Communauté forale de Navarre|Navarre]] et l'[[Royaume d'Aragon|Aragon]]. C'est ce traité qui formalise notamment le [[Pays Quint]], au sud des [[Aldudes]] : un territoire espagnol sur le plan politico-militaire ([[Garde civile]]) sous administration économique de la France (Poste, aujourd'hui distribution d'électricité).

==== Première Guerre mondiale (1914-1918) ====
Les Bayonnais mobilisables à partir du 3 août 1914 participent à la première Guerre mondiale principalement dans le [[49e régiment d'infanterie|{{49e|régiment}} d'infanterie]] et dans son unité de réserve, le [[249e régiment d'infanterie|249{{e}} régiment d'infanterie]] qui sont engagés notamment au [[Chemin des Dames]] en 1917, plus particulièrement sur le plateau de [[Craonne]]<ref group="FL" name="p54">{{p.|54}}.</ref>.
Pas moins de {{unité|700 Bayonnais}} meurent pour la Patrie durant ce conflit<ref group="FL" name="p54"/>{{,}}<ref group="Note">Le Courrier de Bayonne du {{date-|8 août 1914}} relate le départ du [[49e régiment d'infanterie|{{49e|régiment}} d'infanterie]] dans les termes suivants : {{citation|[…] Quant aux trains qui emportaient nos braves petits pioupious du {{49e}}, ils étaient ornés de fleurs. Sur les wagons se lisaient des inscriptions plaisantes ou patriotiques. Nous avons remarqué la suivante : « Train de plaisir pour Berlin, aller et retour » ; sur d’autres les mots : « Vive la France ! Vive l’Angleterre ! Vive la Russie ! » étaient encadrés par des guirlandes, et sur les locomotives les drapeaux de ces trois pays claquaient fraternellement au vent… Si les Allemands voyaient cela, peut-être ne seraient-ils pas très sûrs de la victoire. […]}} (source : {{Ouvrage|auteur=Maurice Sacx|titre=Bayonne et le Pays basque {{incise|Témoins de l’histoire|stop}}|lieu=Biarritz|éditeur=musée basque de Bayonne|année=1968}}).</ref>.

Un centre d’engagement pour volontaires étrangers est créé en {{date-|août 1914}}. De nombreuses nationalités y sont représentées, en particulier des Espagnols, des Portugais, des Tchèques<ref group="Note">L’avenue de la Légion tchèque, à Bayonne, leur rend honneur.</ref> et des Polonais<ref group="Note">La compagnie polonaise fut citée à l’ordre de l’armée, le {{date-|21 juin 1918}}, par le général [[Philippe Pétain|Pétain]] (source : {{Ouvrage|auteur=François Lafitte Houssat|titre=Bayonne de Nive et d’Adour|lieu=Joué-lès-Tours|éditeur=Alan Sutton|année=2001|isbn=2-84253-557-X}}).</ref>{{,}}<ref group="FL" name="p55">{{p.|55}}.</ref>. Un centre de formation est créé pour ces volontaires ; les Polonais forment ensuite une unité appelée [[Légion des Bayonnais]]<ref>{{lien web|url=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-polonais-en-france|titre=les Polonais en France|site=le site cheminsdememoire.gouv.fr|consulté le=28 mai 2016}}.</ref> (''Legion Bajończyków'')

==== Entre-deux-guerres : l'affaire Stavisky ====
Le matin du {{date-|23 décembre 1933}}, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi {{incise|avec un peu d’étonnement}} à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui devient l’escroquerie du siècle. {{Citation bloc|''Tissier, directeur du Crédit Municipal, a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt, sous l’inculpation de faux, d’usage de faux et de détournement de deniers publics. Il a été émis pour plusieurs milliers de faux bons de Crédit Municipal […]''<ref group="Note">C’est en ces termes que le journal ''Le Courrier de Bayonne'' relate l’événement quelques jours plus tard.</ref>.}} C’est le début de l’[[affaire Stavisky]] qui, de scandales en crises politiques, aboutit à l’émeute parisienne du {{date-|6 février 1934}}<ref>in ''Semaine du Pays basque'', T. Laxalt, février 1996.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Claude Duhau|titre=Maires et édiles de Bayonne (1831 - 2001)|année=1999|passage=80}}.</ref>.

==== Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ====
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], Bayonne est occupée du {{date-|27 juin 1940}} au {{date-|23 août 1944}} par la [[3e Panzerdivision SS Totenkopf|troisième division blindée SS]] (''Totenkopf'')<ref group="PiH" name="p30">{{p.|30}}.</ref>.

Dans la nuit du 4 au 5 avril 1942, Bayonne est le théâtre de l’[[opération Myrmidon]], tentative de débarquement franco-britannique<ref>{{Ouvrage|auteur=Louis Poullenot|titre=Basses-Pyrénées Occupation Libération 1940-1945|éditeur=J&D Éditions|lieu=Biarritz|année=1995|passage=246}}.</ref>.

Le {{date-|21 août 1944}}, après avoir fait sauter une vingtaine de navires dans le port<ref>{{Ouvrage|auteur=Jacques Navarret|titre=Le port de Bayonne {{incise|Congrès 1999|stop}}|passage=293}}.</ref>, les troupes allemandes se retirent. Le 22, un dernier convoi de cinq véhicules traverse la ville, transportant des agents de la [[Gestapo]] et de la ''Feldgendarmerie''. Un ou plusieurs d'entre eux tirent au [[pistolet-mitrailleur]] en passant près de la gare, tuant trois peronnes<ref group="Note">La fusillade eut lieu au carrefour Saint-Léon, près de la gare et aux abords de la [[Citadelle de Bayonne|citadelle]].</ref>{{,}}<ref>in ''Semaine du Pays basque'', J. Crouzet, août 1994.</ref>.

Le 23 août est installée une « délégation municipale spéciale » par le nouveau sous-préfet, Guy Lamassoure, représentant le [[gouvernement provisoire de la République française]], proclamé à [[Alger]] au mois de juin 1944<ref>{{Ouvrage|auteur=Claude Duhau|titre=Maires et édiles de Bayonne (1831 - 2001)|année=1999|passage=139}}.</ref> et présidé par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]].

==== Après-guerre (de 1945 à nos jours) ====
{{...}}
En 2014, est inaugurée la première [[Mosquée de Bayonne|mosquée]] de la ville<ref>{{lien web|url=https://www.desdomesetdesminarets.fr/2014/03/21/la-premiere-mosquee-du-pays-basque-inauguree-a-bayonne/|titre=La première mosquée du Pays basque inaugurée à Bayonne|site=desdomesetdesminarets.fr|consulté le=29 octobre 2019}}.</ref>. Elle subit deux attaques antimusulmanes en 2015 et en 2017<ref>{{lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/pyrenees-atlantiques/entree-mosquee-bayonne-taggee-ce-matin-628256.html|titre=L'entrée de la mosquée de Bayonne taggée ce matin|site=France 3 Nouvelle Aquitaine|consulté le=29 octobre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.sudouest.fr/2017/08/11/bayonne-la-mosquee-victime-de-degradations-3687557-4018.php|titre=Bayonne : la mosquée victime de dégradations|site=Sud Ouest|consulté le=29 octobre 2019}}.</ref>.

Le {{Date-|29 octobre 2019}}, un ancien candidat du [[Rassemblement national (parti français)|Front national]], qui s'était déjà fait remarquer pour des propos racistes et [[Xénophobie|xénophobes]], tente d'y [[Attentat de la mosquée de Bayonne|mettre le feu]], avant de tirer sur deux croyants septuagénaires, qui sont grièvement blessés<ref>{{Lien archive|auteur=Maud Vergnol|titre=Islamophobie. La responsabilité des pousse-au-crime dans l'attentat de Bayonne|date=30 octobre 2019|url=https://www.humanite.fr/islamophobie-la-responsabilite-des-pousse-au-crime-dans-lattentat-de-bayonne-679469|éditeur=[[L'Humanité]]|site=humanite.fr|horodatage archive=20191105130336}}.</ref>.

== Politique et administration ==
Bayonne est le chef-lieu de l’un des [[Arrondissements des Pyrénées-Atlantiques|trois arrondissements]] du département des [[Pyrénées-Atlantiques]].

=== Rattachements administratifs et électoraux ===
==== Rattachements administratifs ====
La commune est depuis 1801 le [[chef-lieu]] de l'[[arrondissement de Bayonne]] du département des [[Pyrénées-Atlantiques]].

À compter du [[Décret de la division de la France en départements|décret du {{date-|22 décembre 1789}}]], Bayonne est le [[chef-lieu]] de deux cantons, celui de Bayonne-Nord-Est, qui regroupe une partie de localité de Bayonne, ainsi que [[Boucau]], [[Saint-Pierre-d'Irube]], [[Lahonce]], [[Mouguerre]] et [[Urcuit]], et celui de Bayonne-Nord-Ouest, qui rassemble la partie complémentaire de Bayonne, à laquelle s’ajoutent [[Anglet]], [[Arcangues]] et [[Bassussarry]].

Une première refonte des cantons a lieu en 1973, qui distingue Bayonne-Nord de Bayonne-Est et de Bayonne-Ouest, tout en demeurant sur le même périmètre géographique. La configuration qui intervient en 1982, est essentiellement centrée sur Bayonne. Et, hormis le [[canton de Bayonne-Nord]], qui inclut également Boucau, les [[canton de Bayonne-Est|cantons de Bayonne-Est]] et de [[canton de Bayonne-Ouest|Bayonne-Ouest]] ne s’écartent plus de la limite territoriale communale<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du [[redécoupage cantonal de 2014 en France]], cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

==== Rattachements électoraux ====
Pour les [[élections départementales en France|élections départementales]], la commune  est [[redécoupage cantonal de 2014 en France|depuis 2014]] le [[bureau centralisateur]] de trois nouveaux cantons : ceux de [[canton de Bayonne-1|Bayonne-1]] {{incise|complété d’une partie du territoire d’[[Anglet]]}}, de [[canton de Bayonne-2|Bayonne-2]] {{incise|qui comprend également Boucau}} et de [[canton de Bayonne-3|Bayonne-3]]<ref>{{lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028661520|titre=Décret {{n°|2014-248}} du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Pyrénées-Atlantiques|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>.
{{Article détaillé|Liste des cantons des Pyrénées-Atlantiques |Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques |Liste des conseillers départementaux des Pyrénées-Atlantiques}}

Pour l'[[élections législatives en France|élection des députés]], elle fait partie de la [[cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques]].
{{Article détaillé|Liste des circonscriptions législatives des Pyrénées-Atlantiques|Liste des députés des Pyrénées-Atlantiques}} 

=== Intercommunalité ===
Bayonne était le siège de la [[communauté d'agglomération]] dénommée [[Agglomération Côte Basque-Adour]], un [[établissement public de coopération intercommunale]] (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le [[code général des collectivités territoriales]]. Cette intercommunalité succédait au ''district Bayonne-Anglet-Biarritz'' créé en 1972.

Dans le cadre des dispositions de la [[loi portant nouvelle organisation territoriale de la République]] du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de {{unité|15000|habitants}}, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le {{Date-|1er janvier 2017}}, la [[communauté d'agglomération du Pays Basque]] dont Bayonne est le siège. Cette intercommunalité sésulte de la fusion des diverses intercommunalités du [[Pays Basque]]

Bayonne adhère, en outre, à l'[[Eurocité basque Bayonne - San Sebastián]], qui est un [[groupement européen d'intérêt économique]] (GEIE), créé en 1993, et dont le siège se situe à [[Saint-Sébastien (Espagne)|Saint-Sébastien]]<ref name="Eurocité">{{lien web|url=http://www.eurocite.org/|titre=L’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián|site=le site du GEIE|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.eurocite.org/fileadmin/user_upload/documents/Documents_Officiels/20140206_statuts_FR.pdf|titre=Statuts de l’Eurocité basque Bayonne - San Sebastián|site=le site du GEIE|format=pdf|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>.

=== Politique environnementale ===
Lors des élections municipales de 2020, la liste élue a signé le Pacte de Métamorphose de [[Bizi !|Bizi!]] qui engage les signataires à agir pour la transition dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation, de l'habitat, de l'énergie et de l'économie locale et circulaire. A l'issue du rapport de suivi 2021, la commune s'est vu attribuer un score de métamorphose de 1,1 sur 4<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le Pays Basque est au stade 0 de la métamorphose écologique : résultats du rapport 2021 |url=https://bizimugi.eu/le-pays-basque-est-au-stade-0-de-la-metamorphose-ecologique-resultats-du-rapport-2021 |site=Bizi ! |date=2021-11-06 |consulté le=2023-10-27}}.</ref> et lors du rapport de mi-mandat en 2023, le score était de 1,4 sur 4<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Situation écologique à la mi-mandat : Bizi! appelle à des actions structurantes |url=https://bizimugi.eu/a-quand-des-actions-a-la-hauteur-rapport-de-mi-mandat-2023 |site=Bizi ! |date=2023-06-05 |consulté le=2023-10-27}}.</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
Bayonne présente un profil politique contrasté, privilégiant les candidats de gauche aux [[Élection présidentielle en France|élections présidentielles]] et aux [[Élection régionale en France|élections régionales]] mais plébiscitant les candidats de droite aux [[Élections législatives en France|élections législatives]] (à l’exception de l’élection de 2012) et [[Élection municipale française|municipales]]. Les électeurs ont également plus voté pour les candidats de [[Gauche (politique)|gauche]] que le reste du département lors des dernières élections [[Élections régionales en France|régionales]] (50,77 % pour [[Alain Rousset]] dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010/(path)/regionales_2010/072/064/064.html|titre=Résultats de l’élection régionale 2010 dans les Pyrénées-Atlantiques|site=le site du ministère de l’Intérieur|consulté le=5 août 2014}}.</ref> contre 53,67 % à Bayonne) et européennes.

{{Boîte déroulante/début|couleurFondT=#DDFFDD|titre=Résultats des élections à Bayonne.}}
{{Résultats élections communes françaises
| Index région = 72
| Index région 2015 = 75
| Index département = 64
| Index commune = 102
| Index canton = <!-- multiples -->
| Index circonscription = 05
| Index europe = 04

 | Présidentielles 2002 Chirac        =86,45
 | Présidentielles 2002 Le Pen        =13,55
 | Présidentielles 2002 participation =77,50

 | Présidentielles 2007 Sarkozy       =45,60
 | Présidentielles 2007 Royal         =54,40
 | Présidentielles 2007 participation =81,50

 | Présidentielles 2012 Hollande      =59,26
 | Présidentielles 2012 Sarkozy       =40,74
 | Présidentielles 2012 participation =77,99

| Présidentielles 2017 Macron      =76,23
 | Présidentielles 2017 Le Pen       =23,77
 | Présidentielles 2017 participation =73,06

| Présidentielles 2022 Macron      =66,38
 | Présidentielles 2022 Le Pen       =33,62
 | Présidentielles 2022 participation =69,88

| Législatives 2002 premier tour = non
| Législatives 2002 premier pourcentage = 56,89
| Législatives 2002 premier nom = [[Jean Grenet]]
| Législatives 2002 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2002 second pourcentage = 43,11
| Législatives 2002 second nom = [[Jean Espilondo]]
| Législatives 2002 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2002 participation = 59,06

| Législatives 2007 premier tour = non
| Législatives 2007 premier pourcentage = 53,67
| Législatives 2007 premier nom = [[Jean Grenet]]
| Législatives 2007 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2007 second pourcentage = 46,33
| Législatives 2007 second nom = [[Jean Espilondo]]
| Législatives 2007 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2007 participation = 55,31

| Législatives 2012 premier tour = non
| Législatives 2012 premier pourcentage = 56,57
| Législatives 2012 premier nom = [[Colette Capdevielle]]
| Législatives 2012 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2012 second pourcentage = 43,43
| Législatives 2012 second nom = [[Jean Grenet]]
| Législatives 2012 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2012 participation = 56,05

| Législatives 2017 premier tour = non
| Législatives 2017 premier pourcentage = 57.03
| Législatives 2017 premier nom = [[Florence Lasserre]]
| Législatives 2017 premier parti = [[LREM]]+[[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]
| Législatives 2017 second pourcentage = 42,97
| Législatives 2017 second nom = [[Colette Capdevielle]]
| Législatives 2017 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2017 participation = 44,57

| Législatives 2022 premier tour = non
| Législatives 2022 premier pourcentage = 49,45
| Législatives 2022 premier nom = [[Florence Lasserre]]
| Législatives 2022 premier parti = [[Ensemble (coalition française)|ENS]]
| Législatives 2022 second pourcentage =50,55
| Législatives 2022 second nom = Sandra Pereira-Ostanel
| Législatives 2022 second parti = [[NUPES]]
| Législatives 2022 participation = 45,76

| Européennes 2004 premier tour = non
| Européennes 2004 premier pourcentage = 29,09
| Européennes 2004 premier nom = [[Kader Arif]]
| Européennes 2004 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Européennes 2004 second pourcentage = 23,28
| Européennes 2004 second nom = [[Alain Lamassoure]]
| Européennes 2004 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2004 participation = 41,06

| Européennes 2009 premier tour = non
| Européennes 2009 premier pourcentage = 28,74
| Européennes 2009 premier nom = [[Dominique Baudis]]
| Européennes 2009 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2009 second pourcentage = 17,06
| Européennes 2009 second nom = [[José Bové]]
| Européennes 2009 second parti = [[Europe Écologie Les Verts|LVEC]]
| Européennes 2009 participation = 38,14

| Européennes 2014 premier tour = non
| Européennes 2014 premier pourcentage = 18,64
| Européennes 2014 premier nom = [[Michèle Alliot-Marie]]
| Européennes 2014 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2014 second pourcentage = 16,39
| Européennes 2014 second nom = Virginie Rozière
| Européennes 2014 second parti = Liste d’union de la gauche
| Européennes 2014 participation = 41,42

| Européennes 2019 premier tour = non
| Européennes 2019 premier pourcentage = 
| Européennes 2019 premier nom = 
| Européennes 2019 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Européennes 2019 second pourcentage = 
| Européennes 2019 second nom =   | Européennes 2019 second parti = Liste d’union de la gauche
| Européennes 2019 participation =

| Régionales 2004 premier tour = non
| Régionales 2004 premier pourcentage = 54,89
| Régionales 2004 premier nom = [[Alain Rousset]]
| Régionales 2004 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Régionales 2004 second pourcentage = 36,12
| Régionales 2004 second nom = [[Xavier Darcos]]
| Régionales 2004 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Régionales 2004 participation = 58,86

| Régionales 2010 premier tour = non
| Régionales 2010 premier pourcentage = 53,67
| Régionales 2010 premier nom = [[Alain Rousset]]
| Régionales 2010 premier parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Régionales 2010 second pourcentage = 29,15
| Régionales 2010 second nom = [[Xavier Darcos]]
| Régionales 2010 second parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Régionales 2010 participation = 44,56

| Cantonales multiples =  {{Multiparamètres | [[canton de Bayonne-Nord|Bayonne-Nord]] | [[canton de Bayonne-Est|Bayonne-Est]] | [[canton de Bayonne-Ouest|Bayonne-Ouest]] }}
| Cantonales 2001 participation = indisponible
| Cantonales 2004 participation = indisponible
| Cantonales 2008 participation = indisponible
| Cantonales 2011 participation = indisponible

| Départementales multiples =  {{Multiparamètres | [[canton de Bayonne-1|Bayonne-1]] | [[canton de Bayonne-2|Bayonne-2]] | [[canton de Bayonne-3|Bayonne-3]] }}
| Départementales 2015 participation = indisponible

| Municipales 2001 premier tour = oui
| Municipales 2001 premier pourcentage = 57,35
| Municipales 2001 premier nom = [[Jean Grenet]]
| Municipales 2001 premier parti = [[Union pour la démocratie française|UDF]]
| Municipales 2001 second pourcentage = 26,55
| Municipales 2001 second nom = Colette Capdevielle
| Municipales 2001 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Municipales 2001 participation = 57,47

| Municipales 2008 premier tour = non
| Municipales 2008 premier pourcentage = 47,67
| Municipales 2008 premier nom = [[Jean Grenet]]
| Municipales 2008 premier parti = [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Municipales 2008 second pourcentage = 38,97
| Municipales 2008 second nom = Jérôme Aguerre
| Municipales 2008 second parti = [[Parti socialiste (France)|PS]]
| Municipales 2008 participation = 57,81
| Municipales 2008 lien figaro =

| Référendum 1992 oui = 56,51
| Référendum 1992 non = 43,49
| Référendum 1992 participation = 67,80

| Référendum 2000 oui = 
| Référendum 2000 non =
| Référendum 2000 participation =

| Référendum 2005 oui = 50,96
| Référendum 2005 non = 49,04
| Référendum 2005 participation = 60,93
|Régionales 2015 premier pourcentage=50,6|Régionales 2015 premier tour=non|Régionales 2015 second nom=Virginie Calmels|Régionales 2015 premier nom=[[Alain Rousset]]|Régionales 2015 second parti=[[Union de la droite et du centre|UDC]]|Régionales 2015 second pourcentage=33,2|Régionales 2015 participation=49,6|Municipales 2014 premier pourcentage=45,38|Municipales 2014 premier nom=[[Jean-René Etchegaray]]|Municipales 2014 premier parti=[[Union des démocrates et indépendants|UDI]]|Municipales 2014 second pourcentage=45,22|Municipales 2014 second nom=[[Henri Etcheto]]|Municipales 2014 second parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Municipales 2014 participation=59,22}}
{{Boîte déroulante/fin}}

==== Élections municipales les plus récentes ====
[[Fichier:MAIRIEBAYONNE.JPG|vignette|alt=Vue de grands bâtiments blancs se reflétant dans un cours d’eau, sur fond de ciel bleu.|L'[[Hôtel de ville de Bayonne - Théâtre Michel-Portal|hôtel de ville de Bayonne]].]]

Aux élections municipales de 2008, le taux de participation est de 56,80 %. La liste de [[Jean Grenet]], ''Union pour Bayonne'' rassemble 44,23 % des suffrages au second tour et obtient {{nombre|29|sièges}}<ref>{{Lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008/(path)/municipales_2008/064/index.html|titre=Résultats de l'élection municipale 2008|site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

Au second tour des [[élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques]]<ref>{{Article  |auteur1=Sylvain Mouillard
 |titre=Une ville, une campagne
A Bayonne, après la dynastie Grenet, la gauche ?
 |sous-titre=La sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques est dirigée au centre-droit depuis 1959 par la famille Grenet. Mais elle vote à gauche aux élections nationales
 |périodique= [[Libération (journal)|Libération]] |date=6/12/2013
 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2013/12/06/a-bayonne-apres-la-dynastie-grenet-la-gauche_964331/
 |consulté le= 27/8/2023 }}.</ref>
, la liste UMP-UDI menée par [[Jean-René Etchegaray]] {{Incise|qui bénéficie de la fusion de la liste du {{1er|tour}} UMP diss. menée par Sylvie Durruty et du soutien de l'ancien maire, qui ne se représente pas}} obtient la majorité des suffrages exprimés, avec {{Unité|70595|voix}} (45,37 %, 32 conseillers municipaux élus dont  9 communautaires, devançant de 26 voix celle PS menée par Henri Etcheto, qui a recueilli {{Unité|7569|voix}} (45,22 %, 9 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). <br/>La troisième liste, DVG, menée par Jean-Claude Iriart  obtient {{Unité|1574|voix}} (9,40 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 40,78 % des électeurs se sont abstenus<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/064/064102.html Résultats officiels pour la commune Bayonne]</ref>.
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques}}

Au second tour des [[élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques]], la liste UDI - LR - LREM - MoDem - PNV menée par le maire sortant obtient la [[majorité absolue]] des suffrages exprimés, avec {{Unité|7252|voix}} (53,81 %, 35 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant la liste PS - Bayonne Écologie - PCF - PP menée par Henri Etcheto {{Incise|qui bénéficiait de la fusion de la liste du {{1er|tour}} G·s - DVG menée par Mathieu Bergé}}, qui a recueilli {{Unité|6225|voix}} (46,18 %, 10 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires).<br/>Lors de ce scrutin marqué par la [[pandémie de Covid-19 en France]], 56,57 % des électeurs se sont abstenus<ref>[https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/064/C1064102.html Listes de Bayonne]</ref>.
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques}}

=== Liste des maires ===
==== Ancien Régime ====
La [[Liste des seigneurs, comtes et ducs de Gramont|famille de Gramont]] a fourni des capitaines puis des gouverneurs à Bayonne de 1472 à 1789, ainsi que des maires, charge qui devient héréditaire à partir du {{date-|28 janvier 1590}}, par concession d’[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]] à Antoine II de Gramont. Ils résident dès le {{s-|XV}} au Château-Neuf, puis au Château-Vieux à partir de la fin du {{s-|XVI}}<ref name="Bayonne">{{Ouvrage|auteur=Olivier Ribeton|titre=Un musée Gramont à Bayonne|collection=Publication de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne|lieu=Bayonne|année=1986}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">Le Château-Neuf est achevé en 1507 par Roger de Gramont.</ref> :
* Roger de Gramont, (1444-1519), seigneur de Gramont, baron de Haux, [[sénéchal]] de [[Guyenne]], maire héréditaire de Bayonne. Il est conseiller et chambellan de [[Louis XI]] en 1472, puis de [[Charles VIII (roi de France)|Charles VIII]] en 1483<ref name="Bayonne"/>. Il est ambassadeur de [[Louis XII]] à [[Rome]] en 1502. Il devient gouverneur de Bayonne et de ses châteaux le {{date-|26 février 1487}}<ref name="Bayonne"/>. Il meurt de la peste en 1519<ref name="Bayonne"/> ;
* Jean II de Gramont, seigneur de Gramont, maire et capitaine de Bayonne depuis le {{date-|18 mars 1523}}<ref name="Bayonne"/>. Le {{date-|15 septembre 1523}}, lieutenant de la compagnie du [[Odet de Foix|maréchal de Lautrec]], il secourt Bayonne assiégée par les forces de [[Charles Quint]], sous le commandement du [[Philibert de Chalon|prince d’Orange]]<ref name="Bayonne"/>. Il meurt durant les [[guerres d'Italie]] ;
* Antoine {{1er}} de Gramont, né en 1526, est nommé à l’âge de neuf ans (1535) maire et capitaine de Bayonne<ref name="Bayonne"/>. En 1571, Il charge [[Louis de Foix (ingénieur)|Louis de Foix]] de l'aménagement de l’embouchure de l’Adour, en même temps que des fortifications de la ville ;
* Antoine II de Gramont (1572-1644), comte de Gramont, de Guiche et de Toulonjon, vicomte puis comte de [[Vicomté de Louvigny|Louvigny]], souverain de Bidache, vicomte d'Aster, seigneur puis baron de Lescun. Il est [[Duc#Duchés modernes|duc à brevet]] en 1643, non vérifié auprès du Parlement. Le {{date-|28 janvier 1590}}, Henri IV lui concède, ainsi qu’à ses descendants, la charge de maire perpétuel de Bayonne<ref name="Bayonne"/>. Il le fait ensuite vice-roi de [[Royaume de Navarre|Navarre]]. En 1595, Antoine II de Gramont charge [[Jean Errard]] (1599), puis Louis de Millet (1612) de renforcer les défenses de la ville ;
* [[Antoine III de Gramont|Antoine III de Gramont-Touloujon]] (1604-1678), comte puis, en 1648, duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche de Toulonjon, de Louvigny, vicomte d'Astern, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France en 1648, [[maréchal de France]] en 1641. Ambassadeur de [[Louis XIV]], il sollicite en 1660 la main de [[Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683)|l’infante Marie-Thérèse]]. Le roi lui donne procuration pour le représenter au mariage célébré à Madrid. C’est encore lui qui accueille à Bayonne, Louis XIV, [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d’Autriche]], [[Jules Mazarin|Mazarin]] et le reste de la Cour, même si le mariage est finalement célébré à [[Saint-Jean-de-Luz]]<ref name="Bayonne"/>. Il meurt le {{date-|12 juillet 1678}} au Château-Vieux ;
* [[Antoine-Charles de Gramont|Antoine IV Charles de Gramont]] (1641-1720), duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche, de Louvigny, vicomte d'Aster, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France, [[Royaume de Navarre|vice-roi de Navarre]]. En 1689, il suit les travaux de fortification entrepris par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] à Bayonne, où il demeure de 1706 à 1712<ref name="Bayonne"/>. Il soutient [[Philippe V (roi d'Espagne)|Philippe V]] durant la [[guerre de succession d'Espagne]], faisant, de Bayonne, parvenir à ses troupes, armement, renforts et subsides. En représailles, les adversaires de Philippe V organisent deux attentats en 1707 {{incise|dont l’un au Château-Vieux}} dont Antoine IV sort indemne<ref name="Bayonne"/>.

==== Depuis la Révolution française ====
{{Article détaillé|Liste des maires de Bayonne}}

Depuis 1944, sept maires se sont succédé :
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs depuis la [[Libération de la France]]<ref>{{lien web|url=http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=787|titre=Liste des maires de Bayonne|site=le site mairesgenweb|consulté le=1 août 2014}}.</ref>.}}
{{Élu |Début=1944  |Fin=1945 |Identité=Jean Labourdique |Parti= |Qualité= }}

{{Élu |Début=1945  |Fin=1947 |Identité=Jean-Pierre Brana<ref group="Note">Un groupe scolaire porte le nom de ce maire.</ref> |Parti= |Qualité= Commandeur de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'Honneur]]. }}

{{Élu |Début= octobre 1947 |Fin= mai 1958 |Identité= [[Maurice Delay]] |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= [[Chirurgien]]<br>[[Conseil général des Pyrénées-Atlantiques|Conseiller général]] du [[canton de Bayonne-Est|canton de Bayonne Nord-Est]] <small>(1949 → 1955)</small><br/><small>Démissionnaire</small>}}

{{Élu |Début= juin 1958<ref>{{Article
 |titre=Un radical élu maire de Bayonne
 |périodique=[[Le Monde]] |date=9/6/1958
 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1958/06/09/un-radical-elu-maire-de-bayonne_2306429_1819218.html
 |consulté le= 27/8/2023 }}.</ref>
|Fin= mars 1959 |Identité= [[Georges Forsans]] |Parti=[[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]]  |Qualité= }}

{{Élu |Début= mars 1959 |Fin= janvier 1995 |Identité= [[Henri Grenet]]<ref>{{Article
 |titre=Nécrologie : HENRI GRENET, ancien député ancien maire (UDF-radical) de Bayonn
 |périodique=[[Le Monde]] |date=16/4/1995
 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/04/16/henri-grenet-ancien-depute-ancien-maire-udf-radical-de-bayonne_3868700_1819218.html
 |consulté le= 27/8/2023 }}.</ref>
|Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] puis [[Union pour la démocratie française|UDF]] 
|Qualité=[[Chirurgien]]<br>[[Liste des députés des Pyrénées-Atlantiques|Député des Pyrénées-Atlantiques]] ([[Quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques|{{4e|circ.}}]])  <small>(1962 → 1967)</small><br>[[canton de Bayonne-Est#Conseillers généraux de l'ancien canton (Bayonne-Nord-Est) (1833 à 1973)|Conseiller général de Bayonne Nord-Est]] <small>(1961 → 1973)</small> <br/>[[canton de Bayonne-Est|Conseiller général de Bayonne-Est]] <small>(1973 → 1992)</small><br>Président du [[Liste des présidents du conseil général des Pyrénées-Atlantiques|conseil général des Pyrénées-Atlantiques]] <small>(1985 → 1992)</small><br>Président du [[Agglomération Côte Basque-Adour#Historique|district Bayonne-Anglet-Biarritz]] <small>(1972 → 1995)</small><br/><small>Démissionnaire </small>}}

{{Élu |Début= février 1995 |Fin=  avril 2014<ref>{{Article
 |auteur1=Françoise Marmouyet,
 |titre=Aux municipales, Bayonne s’apprête à tourner une page de son histoire
 |périodique= [[La Croix]] |date=14/1/2014
 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Actualite/France/Aux-municipales-Bayonne-s-apprete-a-tourner-une-page-de-son-histoire-2014-01-14-1089302
 |consulté le= 27/8/2023 }}.</ref>
|Identité= [[Jean Grenet]]<ref>{{Article
 |titre=Bayonne : l'ancien maire Jean Grenet est mort
 |sous-titre=Jean Grenet a été maire de Bayonne pendant 19 ans, de 1995 à 2014. Il a également été conseiller général, régional et député. Il est décédé ce mardi matin à 81 ans
 |périodique=[[La République des Pyrénées]]|date=23/1/2021
 |lire en ligne=https://www.larepubliquedespyrenees.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/bayonne-l-ancien-maire-jean-grenet-est-mort-5258353.php
 |consulté le= 27/8/2023 }}.</ref>
|Parti= [[Union pour la démocratie française|UDF]] puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Parti radical (France)|PR]]<br> [[Droite en France|DR]]<ref>{{Lien web
|url=https://www.data.gouv.fr/fr/posts/les-donnees-des-elections/
|titre=Les données des élections  |année=2001 |site=Data.gouv |consulté le= 1er juillet 2020 }}.</ref> <br> [[Divers droite|DVD]]<ref>{{Lien web
|url=https://books.google.fr/books?id=wkw0PvOo4EQC&pg=PA205&lpg=PA205&dq=annuaire+des+maires+des+pyr%C3%A9n%C3%A9es+atlantiques+amd&source=bl&ots=5utnP-4VLS&sig=ACfU3U1IKWsbXsQB4TJrYIs4W7BcX6um6w&hl=eu&sa=X&ved=2ahUKEwj239690qnqAhWIzIUKHe6OC18Q6AEwAnoECAUQAQ#v=onepage&q&f=false
|titre=Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques
 |année=2006-2007
|site=Annuaire des Mairies et Institutions de France
|consulté le= 30 juin 2020
}}.</ref> puis [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] 
|Qualité= [[Chirurgien]], fils d'Henri Grenet<br>[[Liste des députés des Pyrénées-Atlantiques|Député des Pyrénées-Atlantiques]] ([[Cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques|{{5e|circ.}}]] <small>(1995 → 1997 puis 2002 → 2012)</small><br>[[Conseil régional d'Aquitaine|Conseiller régional d'Aquitaine]] <small>(1998 → 2002)</small><br>[[canton de Bayonne-Est|Conseiller général de Bayonne-Est]] <small>(1992 → 1995)</small><br>Président de l'[[Agglomération Côte Basque-Adour]] <small>(2008 → 2014)</small>}}

{{Élu actuel |Début=  avril 2014<ref>{{Lien archive
 | url=http://www.bayonne.fr/actualites/56-toutes-les-actualites/4131-le-nouveau-conseil-municipal.html
 | titre=Le nouveau conseil municipal
 | site=le site de la mairie
 |date=5 avril 2014
 |horodatage archive=20140819084839}}.</ref>
|Fin= |Identité= [[Jean-René Etchegaray]] |Parti= [[Union des démocrates et indépendants|UDI]]-[[Renaissance (parti)|RE]] 
|Qualité= [[Avocat (métier)|Avocat]], ancien [[Bâtonnier (France)|bâtonnier]] de l'ordre des avocats du [[barreau]] de Bayonne<br>Président de la [[Communauté d'agglomération du Pays Basque|Communauté du Pays Basque]] <small>(2017 → )</small><br/><small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small><ref>{{Lien web |format=txt
 |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/r/2876a346-d50c-4911-934e-19ee07b0e503
 |titre=Répertoire national des maires
 |série=Répertoire national des élus |date=2/12/2020 |site=data.gouv.fr|consulté le=29 mars 2021}}.</ref> 
|Date à jour=20 juillet 2023}}
{{ÉluFin}}

=== Jumelages ===

{{Jumelages|zoom=1}}

== Équipements et services publics ==
=== Eau et déchets ===
==== Eau et assainissement ====
La gestion de l’eau pour près de {{nombre|15000|abonnés}} est assurée depuis 1924 par la ''Régie des eaux de Bayonne'', un service dépendant de la municipalité<ref group="M" name="Eau2">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/fileadmin/user_upload/fichiers/Mairie_de_Bayonne/Regie_des_eaux/synthese-ra2011.pdf|format=pdf|titre=Chiffres clé 2010 de la Régie des eaux de Bayonne|site=bayonne.fr|horodatage archive=20200614075727}}.</ref>{{,}}<ref group="M" name="Eau">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/1458-l-eau-de-bayonne.html|titre=L'eau de Bayonne|site=bayonne.fr|horodatage archive=20160626143159}}.</ref>. Le captage d’eau souterraine d’une source située sur la commune d’[[Itxassou]], le [[Laxia]], affluent de la Nive, assure 60 % des besoins en eau potable, les 40 % restants étant fournis par d'autres captages d’eaux souterraines effectués dans le massif de l’[[Mont Ursuya|Ursuya]]<ref group="M" name="Eau"/>.

L’ensemble du réseau représente {{nombre|260|km}} de conduites en fonte<ref group="M" name="Eau"/>. Quatre sites de stockage assurent une réserve correspondant à une journée et demie de consommation intensive<ref group="M" name="Eau"/>.

==== Déchets ménagers ====
La collecte des déchets sur la commune est assurée par la communauté d'agglomération, le traitement étant quant à lui pris en charge par le [[syndicat mixte Bil Ta Garbi]]. Le service propreté de la ville de Bayonne comprend près de {{nombre|50|agents}}, chargés du nettoyage du centre-ville et des quartiers<ref group="M" name="Déchets">{{lien web|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/proprete-et-dechets/740-service-proprete-urbaine.html|titre=Le service propreté et déchets|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

{{nombre|2000|tonnes annuelles}} sont regroupées sur la déchèterie communale de la rue de la Cale pour être retraitées<ref group="M" name="Déchets"/>.

=== Justice, sécurité, secours et défense ===
Dans le ressort de la [[cour d'appel de Pau]], Bayonne est le siège d'un [[Tribunal judiciaire (France)|Tribunal judiciaire]], d’un [[Tribunal pour enfants en France|tribunal pour enfants]], d'un [[Conseil de prud'hommes (France)|conseil de prud'hommes]] et d'un [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/liste-des-juridictions-competentes-pour-une-commune-22081.html#cmq_path=annuaire&cmq_territory=64100%20BAYONNE&cmq_submit=Submit
|titre=Liste des juridictions compétentes pour une commune
|site=le site du ministère de la Justice et des libertés
|consulté le= 27 juillet 2014
}}.</ref>.
Bayonne dépend du [[tribunal administratif de Pau]] et de la [[cour administrative d'appel de Bordeaux]].

La commune accueille un [[commissariat de police]], la [[Gendarmerie départementale#Les compagnies de gendarmerie départementale|compagnie]] de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie]], une [[brigade de gendarmerie|brigade territoriale autonome]] de la circonscription de gendarmerie, l'escadron 24/2 de [[gendarmerie mobile]] et une [[Services déconcentrés de la direction générale des Finances publiques|recette-perception]] des impôts.

== Population et société ==
=== Démographie ===
==== Évolution démographique ====
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
{{Population de France/section}}
Jusqu'à 1870 Bayonne se maintient comme ville la plus peuplée du département, devant la préfecture [[Pau]]. À partir de 1870, la population atteint un plateau stable de {{nombre|27000|habitants}} qui dure {{nombre|50|ans}}, puis progresse lentement à partir de 1920, pour atteindre les {{nombre|40000|âmes}} à partir du milieu des [[années 1960]] ; jusqu’à la fin du {{s-|XX}}, elle va stagner, voire se tasser légèrement à l'instar du solde migratoire, pour repartir par un bond de croissance de 10 %, le solde migratoire s’étant inversé, vers un nouveau plateau situé à {{nombre|45000|habitants}}, alors que le solde naturel des naissances et des décès reste étale.

{{Section à actualiser|date=janvier 2022|commentaire=Données obsolètes.}}

{| class="wikitable alternance centre" style="text-align:center; width:60%;"
 |+ Analyse des soldes de variation annuelle de la population<ref group="Insee">''POP T2M - Indicateurs démographiques''.</ref>.
 |-style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"
 |
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1968 - 1975
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1975 - 1982
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1982 - 1990
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1990 - 1999
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 1999 - 2006
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | 2006 - 2011
 |-
 ! scope="row" | Taux de variation annuel de la population
 | + 0,1
 | - 0,5
 | - 0,4
 | + 0,0
 | + 1,5
 | + 0,0
 |-
 ! scope="row" | Solde naturel
 | + 0,6
 | + 0,1
 | + 0,1
 | + 0,0
 | + 0,1
 | + 0,1
 |-
 ! scope="row" | Solde migratoire
 | - 0,5
 | - 0,6
 | - 0,5
 | + 0,0
 | + 1,4
 | - 0,2
 |}

==== Pyramide des âges ====

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait {{Unité|23822|hommes}} pour {{Unité|27589|femmes}}, soit un taux de 53,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2018
 |département=Pyrénées-Atlantiques
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bayonne (64102) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-64102#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2022-01-13 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.9 |f90=2.6
 |h75=6.4 |f75=11.0
 |h60=14.1 |f60=17.0
 |h45=19.6 |f45=18.2
 |h30=22.0 |f30=19.0
 |h15=22.3 |f15=19.1
 |h00=14.8 |f00=13.0
}}

==== Activité de la population ====
{{Section à actualiser|date=janvier 2022|commentaire=Données obsolètes.}}
La population de la commune demeure dans les moyennes du département, voire légèrement plus jeune. Le taux d’activité local (70,8 % en 2011) est plus faible que celui du département (72,4 % en 2011) et plus particulièrement dans la tranche d’âge 25 - {{nombre|54|ans}} (87,9 % comparé à 91,1 %)<ref group="Note">Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.</ref>. Ce taux s’est amélioré de {{nombre|160|points de base}} entre 2009 (69,2 %<ref name="Insee">{{lien web|url=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/64/COM/DL_COM64102.pdf|titre=EMP T2 {{incise|Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par sexe et âge en 2009|stop}}|site=Dossier Insee 2011 relatif à la commune|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>) et 2011 (70,8 %) dans toutes les tranches d’âge.

{| class="wikitable alternance centre" style="text-align:center; width:50%;"
 |+ Activité et emploi de la population de 15 à {{nombre|64|ans}} par âge en 2011<ref group="Insee">''EMP T2 {{incise|Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par sexe et âge en 2011|stop}}''.</ref>.
 |-style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17"
 |
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | Population
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | Actifs
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | Taux d’activité en %
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | Actifs ayant un emploi
 ! scope=col style="background: #DDFFDD; color: #000000" height="17" | Taux d’emploi en %
 |-
 ! scope="row" | Ensemble
 | {{formatnum:29007}}
 | {{formatnum:20538}}
 | {{formatnum:70.8}}
 | {{formatnum:17505}}
 | {{formatnum:60.3}}
 |-
 ! scope="row" | 15 à {{nombre|24|ans}}
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L'[[aire urbaine de Bayonne]], comprenant notamment [[Biarritz]] et [[Anglet]], comptait {{unité|226811|habitants}} en [[2011]]<ref>{{lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=4&ref_id=20671|titre=Variation de populations dans les aires urbaines aquitaines|site=le site de l'INSEE|consulté le=13 septembre 2014}}.</ref>, contre {{formatnum:213969}} en 1999<ref>{{lien web|url=http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip765l.pdf|titre=Populations des aires urbaines en 1999|site=le site de l'INSEE|consulté le=5 mai 2010|format électronique=pdf}}.</ref>.

Bayonne fait partie des 96 [[espace urbain|espaces urbains]] de France. Elle dispose d'un [[plan de déplacements urbains]] depuis le {{date-|1 décembre 2004}}.

=== Enseignement ===
La commune de Bayonne est rattachée à l’[[académie de Bordeaux (éducation)|académie de Bordeaux]]<ref name="EN">{{lien web|url=https://blogacabdx.ac-bordeaux.fr/circo64/2018/02/12/les-etablissements-de-bayonne/|titre=Les établissements de Bayonne|site=blogacabdx.ac-bordeaux.fr|date=12 février 2018|consulté le=27 septembre 2024}}.</ref>. Elle dispose d’un [[centre d'information et d'orientation]] (CIO).

Au {{date-|1 septembre 2018|}}, Bayonne compte {{nobr|23 écoles}} maternelles et élémentaires publiques et {{nobr|8 écoles}} primaires privées, dont deux [[ikastola]]s<ref name="EN"/>, deux [[Collège en France|collèges]] publics, le collège Albert-Camus et le [[collège Marracq]], et cinq collèges privés, les collèges La Salle-Saint-Bernard, Saint-Joseph, Saint-Amand, Notre-Dame et Largenté. Elle dispose en outre de trois [[Lycée en France|lycées publics]], le lycée René-Cassin (enseignement général), le lycée Louis-de-Foix (enseignement général, technologique et professionnel) et le lycée professionnel Paul-Bert, auxquels s’ajoutent quatre lycées privés, le lycée Saint-Louis-Villa-Pia (enseignement général), les lycées Largenté et Bernat-Etxepare (enseignement général et technologique immersif en langue basque) et le lycée professionnel Le Guichot.

Le [[campus]] de la Nive, autour du Château-Neuf dans le [[Petit Bayonne]], regroupe depuis 2008 la plupart des étudiants, auparavant dispersés dans la ville<ref>{{lien archive|url=http://ufr-pluribab.univ-pau.fr/live/historique|titre=Histoire du site universitaire|site=le site de l'UFR pluridisciplinaire de Bayonne-Anglet-Biarritz|horodatage archive=20140611070935}}.</ref>. L'[[Unité de formation et de recherche|UFR]] pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz dépend de l'[[université de Pau et des Pays de l'Adour]]<ref name="uppa">{{lien archive|url=http://www.univ-pau.fr/live/formations/campus/bayonne-anglet|titre=Bayonne et Anglet|site=le site de l'université de Pau et des Pays de l'Adour|horodatage archive=20140519094125}}.</ref>. Le site de Bayonne accueille également un [[Institut universitaire de technologie|IUT]], un site de l'IAE des Pays de l'Adour, lequel offre des formations en gestion et management<ref name="uppa"/>, ainsi qu'une antenne délocalisée de l'[[université de Bordeaux]] ([[institut universitaire professionnalisé]] sport, management et gestion des entreprises)<ref>{{lien web|url=https://www.u-bordeaux.fr/Universite/L-universite-de-Bordeaux/Campus/Les-antennes-delocalisees|titre=Les antennes délocalisées|site=le site de l'université de Bordeaux|consulté le=11 septembre 2014|archive-url=https://web.archive.org/web/20140911211038/https://www.u-bordeaux.fr/Universite/L-universite-de-Bordeaux/Campus/Les-antennes-delocalisees|archive-date=2014-09-11}}.</ref>. Un [[Institut de formation en soins infirmiers|IFSI]] (institut de formation en soins infirmiers) se situe à proximité du site Saint-Léon du [[Centre hospitalier de la Côte Basque]]<ref>{{lien archive|url=http://www.ch-cote-basque.fr/index.php/l-hopital-forme/l-i-f-s-i/informations-pratiques-ifsi?layout=blog|titre=Informations pratiques |site=le site de l'IFSI sur celui du centre hospitalier de la Côte basque|horodatage archive=20150714085348}}.</ref>.

La commune accueille enfin le [[Conservatoire à rayonnement régional de Bayonne|conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel]] et l'[[école d'art de la communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz]].

=== Manifestations culturelles et festivités ===
[[Fichier:ArenesBayonnes.jpg|gauche|vignette|alt=Photographie d’une arène taurine vide.|Les [[arènes de Bayonne]].]]
Chaque jeudi, vendredi et samedi saints, depuis {{nombre|550|ans}}, la ''foire du jambon'' auquel la ville a donné son nom vient marquer le début de la saison<ref>{{lien web|url=http://www.bayonne-tourisme.com/fr/decouvrir-bayonne/ville-festive/foire-au-jambon.php|titre=La foire au jambon|site=le site de Bayonne-tourisme|consulté le=29 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref group="Note">En 2014, la ''foire au jambon'' a été organisée du 17 au 20 avril.</ref>.

Les [[fêtes de Bayonne]] reviennent chaque année rythmer le milieu de la période estivale de la commune depuis 1932 pour cinq jours<ref group="Note">Les fêtes de Bayonne commençaient traditionnellement le mercredi qui précédait le premier week-end du mois d'août, mais le calendrier a été modifié et le début des fêtes a été avancé depuis quelques années en raison de l’affluence devenue trop importante. Elles se terminent le dimanche suivant.</ref>, organisées autour de défilés, de courses de vachettes, de [[feu d'artifice|feux d'artifice]] et de musique dans la tradition basco-gasconne. Ces fêtes sont devenues un des événements festifs les plus fréquentés de France.
{{Article détaillé|Fêtes de Bayonne}}

Bayonne aurait la plus ancienne tradition taurine française. Un arrêté municipal réglementant l{{'}}''encierro'' date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés chaque année dans les rues du Petit Bayonne durant les fêtes estivales. Les [[arènes de Bayonne]] actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes du [[Grand Sud-Ouest français|Sud-Ouest]], avec plus de {{nombre|10000|places}}. Une douzaine de corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie. Tout l'été, plusieurs ''[[novillada]]s'' ont également lieu. La ville est membre de l'[[Union des villes taurines françaises]].

Bayonne est classée deuxième des villes de France où il fait bon vivre, selon le premier palmarès national réalisé par l'association "Villes et villages où il fait bon vivre" en 2019<ref>{{lien web|url=https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833|titre=EXCLUSIF. Le classement des villes où il fait bon vivre}}.</ref>.

=== Santé ===
Bayonne concentre une grande partie des services hospitaliers de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes<ref name="Scot2"/>. Dans cette zone, les habitants se trouvent à moins de {{nombre|35|km}} d’un équipement hospitalier proposant des services de médecine, d’obstétrique, de chirurgie ou des soins psychiatriques. L’offre du [[centre hospitalier de la Côte Basque]], principalement établi à Bayonne (site principal de Saint-Léon et site de Cam-de-Prats) mais également à Saint-Jean-de-Luz, se complète de plusieurs cliniques<ref name="Scot2"/>.

=== Sports et équipements sportifs ===
==== Aviron ====
[[Fichier:Bayonne Aviron Bayonnais.jpg|vignette|gauche|alt=Vue d’un garage à bateaux devant lequel sont sortis quelques embarcations.|Aviron bayonnais, section... aviron.]]
L'[[aviron (sport)|aviron]] est un sport pratiqué depuis longtemps sur la Nive et l'Adour par les Bayonnais. Deux clubs s'affrontent, la Société nautique de Bayonne (SNB) (créée en 1875) et l'[[Aviron bayonnais (omnisports)|Aviron bayonnais]] {{incise|créé en 1904 par d'anciens membres de la SNB}} qui devient par la suite un [[club omnisports]].

==== Basket-ball ====
[[Denek Bat Bayonne Urcuit]] est un club de [[basket-ball]] dont la section masculine évolue en [[Championnat de France de basket-ball de Nationale masculine 1|NM1]] ({{3e|échelon}} national du [[Championnat de France de basket-ball|championnat français]]). Le club est basé dans la ville d'[[Urcuit]], mais évolue au palais des sports de Lauga à Bayonne.

==== Football ====
Le [[football]] est représenté par l'[[Aviron bayonnais football club]] qui évolue à domicile au stade Didier-Deschamps en [[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] ({{5e|division française}}) lors de la saison 2013-2014, après une année passée en [[Championnat de France amateur de football (1993)|CFA]] et trois années consécutives en [[Championnat de France de football National|National]]. [[Didier Deschamps]] a commencé sa carrière à l'Aviron bayonnais. Le stade, ex-stade du Grand-Basque, porte aujourd’hui le nom de ce joueur.

Il existe aussi trois autres clubs bayonnais de football, les Croisés de Saint-André évoluant en division supérieure régionale, les Étoiles portugaises de Bayonne (première division district) et l'association Bayonne rive droite ({{3e|division district}}).

==== Omnisports ====
L'[[Aviron bayonnais (omnisports)|Aviron bayonnais]], créé en 1904, regroupe de nombreuses sections sportives et un grand nombre de licenciés<ref group="Note">{{nombre|20|sections sportives}} en incluant l'[[Aviron bayonnais rugby pro]] et l'[[Aviron bayonnais football club]], selon le {{lien web|url=http://www.aviron-bayonnais.asso.fr/|site=aviron-bayonnais.asso.fr|titre=site de l'association|consulté le=29 juillet 2014}}.</ref>. L'[[Aviron bayonnais rugby pro]] et l'[[Aviron bayonnais football club]] sont deux des sections les plus connues de ce club.

Les installations du Club olympique bayonnais, créé en 1972, sont situées dans le quartier des ''Hauts de Sainte-Croix''. Le club propose un large panel de disciplines sportives dont la pelote, la gymnastique, les sports de combat ainsi qu'une section billard. Le club comptait près de {{nombre|400|licenciés}} pour l'année 2007.

==== Pelote basque ====
Bayonne est un lieu important de la [[pelote basque]]. La Fédération française de pelote basque a d'ailleurs son siège au ''Trinquet moderne'', près des Arènes<ref>{{lien web|url=https://www.sports.gouv.fr/federation-francaise-de-pelote-basque-423|site=sports.gouv.fr|titre=Annuaire des fédérations sportives|sous-titre=Fédération française de pelote basque|consulté le=28 septembre 2024}}.</ref>. De nombreux titres ont été remportés par les pelotaris de la ville. Des championnats du monde y ont eu lieu en 1978, en association avec la commune de [[Biarritz]]<ref>{{lien web|url=https://plus.google.com/u/0/photos/116781361635170857302/albums/6028550626011011617|site=plus.google.com|titre=Photos des délégations françaises aux championnats du monde de pelote basque|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

==== Rugby ====
[[Fichier:Aviron 1914.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie sépia de 19 sportifs. La représentation porte l’inscription : photo Aubert 1914 - Aviron bayonnais.|L'Aviron bayonnais en 1914.]]
[[Fichier:Avant touche ASM-AB.jpg|vignette|droite|alt=Photographie d'une phase d'un match de rugby, avec en premier plan un joueur de l’Aviron bayonnais rugby pro.|L'[[Aviron bayonnais rugby pro]] au [[stade Marcel-Michelin]] le {{date-|3 octobre 2009}}.]]
Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du {{s-|XIX}}, avec l'arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d'un Landais de {{nombre|20|ans}} qui convertit ses camarades au ''football-rugby'', qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux<ref>{{Ouvrage|auteur=Marie-France Chauvirey|titre=La vie d'autrefois en Pays basque|éditeur=Éditions Sud Ouest - Luçon 1994|isbn=2 87901 219 8|passage=157}}.</ref>. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne, ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz Sporting Club et du Biarritz Stade qui fusionneront en 1913 pour devenir le [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]].

Bayonne a deux clubs de rugby :
* l'[[Aviron bayonnais rugby pro]] joue pour la saison 2014 - 2015 en [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]], et ce sans discontinuer depuis la saison 2004 - 2005. L'Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de champion de France ([[1913]], [[1934]] et [[1943]]). Il fut le premier club d'une petite ville à devenir champion de France, créant de surcroît la légende du ''jeu à la bayonnaise'', allusion à son jeu basé sur l'évitement et l'attaque à outrance. Son stade est le [[stade Jean-Dauger]]. L'ambiance qui y règne et la ferveur de tout le Pays basque pour l'Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du {{Citation|Meilleur public du Top 14}} pour la saison 2005 - 2006 ;
* l'équipe masculine de la section rugby du club omnisports l'[[Association sportive bayonnaise]] (ASB) évolue à ce jour en [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|Fédérale 3]] comme en [[championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018|2017-2018]]

Il existe également une [[Association sportive bayonnaise (rugby à XV féminines)|équipe féminine au sein de l'ASB]], évoluant en [[Championnat de France de rugby à XV féminin 2006-2007|Division nationale 1B]]. Cette équipe a remporté en 2014 le [[Armelle Auclair|challenge Armelle-Auclair]].

=== Médias ===
==== Presse écrite locale ====
La presse écrite est essentiellement représentée par le quotidien ''[[Sud Ouest]]'', qui propose une édition locale « Pays basque » couvrant l'actualité de Bayonne et de son agglomération. Le quotidien bascophone ''[[Berria]]'', au tirage plus modeste, dispose également d'une rédaction à Bayonne.

==== Télévision ====
La chaîne de télévision ''[[France 3 Aquitaine]]'' propose un décrochage local à destination de l'agglomération bayonnaise, France 3 Euskal Herri Pays basque. La chaîne ''[[TVPI]]'' couvre également l'actualité de Bayonne, du Sud des Landes et du Pays basque français. Enfin, en plus des chaînes nationales françaises diffusées depuis l'[[émetteur de la Rhune]], il est possible de capter les chaînes publiques basques du groupe [[Euskal Telebista|ETB]] et les chaînes nationales espagnoles, diffusées depuis l'émetteur du [[Jaizkibel]].

==== Radios locales ====
Les principales stations de radio françaises et espagnoles sont diffusées à Bayonne. ''[[France Bleu Pays basque]]'' est la station locale du groupe [[Radio France]] et dispose d'une rédaction à Bayonne, mais ''[[France Bleu Gascogne]]'' peut également être reçue. Parmi les autres stations locales figurent ''Radio Lapurdi Irratia'', ''Irulegiko Irratia'' et ''[[Gure Irratia]]'' (en basque).

=== Cultes ===
[[Fichier:Église Saint-Esprit (Bayonne)-La fuite en Égypte.jpg|vignette|gauche|alt=Vue en clair obscure d’un groupe statuaire représentant un âne portant un homme et un enfant.|Le groupe sculpté dit ''l'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte''<ref name="Fuite"/>.<br>Église Saint-Esprit.]]
[[Fichier:Bayonne-Chaire du temple protestant-20110619.jpg|vignette|alt=Vue d’une chaire à prêcher en bois dans un édifice religieux.|Chaire à prêcher, en bois, enchâssée dans une cuve en fonte.<br>Temple protestant.]]
[[Fichier:Pillage synagogue Bayonne -1942.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie d'une scène représentant des soldats allemands saluant et regardant une femme portant un meuble.|Réquisition de la [[synagogue de Bayonne|synagogue]] par la [[Wehrmacht]] en 1942.]]
==== Culte catholique ====
Bayonne dépend du [[diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron]], [[suffragant]] depuis 2002 de l’[[archidiocèse de Bordeaux]]<ref>{{lien web|url=http://diocese64.org/|titre=Le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron|site=le site du diocèse|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>. [[Marc Aillet]] est l’évêque de ce diocèse depuis le {{date-|15 octobre 2008}}.
L'[[évêché]] est situé à Bayonne, place Monseigneur-Vansteenberghe.

Outre la [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale Sainte-Marie]] (quartier du Grand Bayonne), Bayonne dispose des [[Église Saint-Esprit de Bayonne|églises Saint-Esprit]], [[Église Saint-André de Bayonne|Saint-André]] (rue des Lisses), des arènes (avenue de la Légion-Tchèque), Saint-Étienne, et Saint-Amand (avenue Maréchal-Soult).

Le carmel de Bayonne, situé dans le quartier Marracq, accueille une communauté de [[Ordre du Carmel|carmélites]] depuis 1858.

La [[voie du Baztan]] (''ruta del Baztan'' ou ''camino Baztanés'') est la voie du [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle]], qui traverse les [[Pyrénées]] le plus à l'ouest et par le [[col de montagne|col]] le plus bas ([[col de Belate]], {{unité|847|m}}). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à Bayonne, soit le long de la côte sur la [[voie de Soulac]], soit parce qu'ils y débarquaient depuis l'[[Angleterre]] par exemple, pour rejoindre le ''[[camino francés]]'' le plus rapidement possible, à [[Pampelune]].

La {{Lien|fr=voie de Bayonne|lang=es|trad=Camino de Santiago Vasco del Interior|texte=voie de Bayonne}} rattrape le ''camino francés'' plus en aval, à [[Burgos]].

==== Culte israélite ====
La [[synagogue de Bayonne|synagogue]] est construite en 1837 dans le quartier Saint-Esprit, au nord de la localité<ref>{{Lien web|url=http://www.consistoiredefrance.fr/r/14.sud_ouest.html|titre = Communauté de Bayonne|site=le site du consistoire central|consulté le =13 septembre 2014}}.</ref>.
La communauté juive de Bayonne est ancienne. Elle est constituée de différents groupes de fugitifs de [[Royaume de Navarre|Navarre]] et du [[Portugal]], établis à [[Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques)|Saint-Esprit-lès-Bayonne]] après l'[[expulsion des Juifs d'Espagne]] en 1492 et du Portugal en 1496. En 1846, un [[Consistoire central israélite de France|consistoire]] est installé à Saint-Esprit, qui est intégré à Bayonne en 1857.

==== Culte musulman ====
La mosquée de Bayonne est située rue Joseph-Latxague. Elle est le siège de l'association culturelle des Musulmans de la Côte basque<ref>{{lien web|url=http://www.guidemusulman.com/mosquee/1053/64100-mosquee-a-bayonne|titre=La mosquée de Bayonne|site=le site du guide musulman|consulté le=29 juillet 2014}}.</ref>.

==== Culte protestant ====
Le [[temple protestant de Bayonne]], fondé en 1849, se trouve à l'angle de la rue Albert-{{Ier}} et de la rue du Temple. La paroisse est membre de l'[[Église protestante unie de France]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Eglise Protestante Unie de Bayonne-Biarritz|url=http://epudf-cotebasque.fr/|site=epudf-cotebasque.fr |date=|consulté le=2020-10-01}}.</ref>.

Une église [[Évangélisme|évangélique]] est située dans le quartier Saint-Esprit, ainsi qu’une église appartenant à l'Église évangélique tzigane, membre également de la [[Fédération protestante de France]]<ref>{{lien web|url=http://www.eglises.org/france/64/|site=eglises.org|titre=Liste des églises de culte évangélique situées dans les Pyrénées-Atlantiques|consulté le=29 juillet 2014}}.</ref>.

== Économie ==
[[Fichier:Bayonne rue de la Salie.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie d’une rue étroite, s'incurvant vers la droite et bordée d’immeubles de {{nombre|3|étages}}, aux façades blanches à pans de bois peints.|Rue de la Salie, rue commerçante du Grand-Bayonne.]]
[[Fichier:Bayonne Poissonnerie.jpg|vignette|alt=Vue d’une rue de bâtiments de 3 et {{nombre|4|étages}}, aux façades blanches à pans de bois peints.|Rue Poissonnerie, rue commerçante du Grand-Bayonne.]]
=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2011, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{euro|22605}}, ce qui plaçait Bayonne au {{formatnum:28406}}{{e}} rang parmi les {{nombre|31886|communes}} de plus de {{nombre|49|ménages}} en métropole<ref>
{{Lien web
|url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2011/structure-distrib-revenus-com-2011.zip
|titre=Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages {{incise|Année 2011|stop}}
|site=le site de l'Insee
|consulté le= 30 juillet 2014
 |format=xls
}}.</ref>.

En 2011, 47,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">''REV T1 {{incise|Impôts sur le revenu des foyers fiscaux|stop}}''.</ref>.

=== Emploi ===
En 2011, la population âgée de 15 à {{nombre|64|ans}} s'élevait à {{nombre|29007|personnes}}, parmi lesquelles on comptait 70,8 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs<ref group="Insee">''EMP T1 {{incise|Population de 15 à {{nobr|64 ans}} par type d'activité|stop}}''.</ref>.

On comptait alors {{nombre|30012|emplois}} dans la zone d'emploi, contre {{formatnum:29220}} en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de {{formatnum:17667}}, l'[[indicateur de concentration d'emploi]] est de 169,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de deux emplois pour un habitant actif<ref group="Insee">''EMP T5 {{incise|Emploi et activité|stop}}''.</ref>.
{{clr}}

=== Entreprises et commerces ===
Bayonne est la capitale économique de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes.
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bayonne selon leur secteur d'activité<ref group="Insee">''DEN T5 {{incise|Nombre d'établissements par secteur d'activité au {{1er janvier}} 2013|stop}}''.</ref> :

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Structure de l’économie à Bayonne au {{date-|1 janvier 2013}}.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Nombre d’établissements concernés
|-
! scope="row" style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | TOTAL
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''{{formatnum:4665}}'''
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Industrie
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 270
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Construction
|style="background: #FFFFFF; color:#000000;"   | 375
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Commerce, transport et services divers
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | {{formatnum:3146}}
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Administration publique, enseignement, santé, et action sociale
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  | 874
|-

| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Champ : activités marchandes hors agriculture.
|}

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee">''CEN T1 {{incise|Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011|stop}}''.</ref> :

{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
 |+ Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
 |-
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" |
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Total
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | %
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 0 <br>salarié
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 1 à 9 <br>salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 10 à 19 <br>salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | 20 à 49 <br>salariés
 ! scope="col" style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | {{nombre|50|salariés}} <br>ou plus
|-
! scope=row style="background: #EDEDED; text-align:left; color:#000000;"  | Ensemble
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''{{formatnum:5946}}'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''100,0'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''{{formatnum:3797}}'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''{{formatnum:1708}}'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''213'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''155'''
| style="background: #EDEDED; color:#000000;"  | '''73'''
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Agriculture, sylviculture et pêche
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |46
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0,8
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |38
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |6
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |0
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Industrie
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |292
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |4,9
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |150
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |101
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |23
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |15
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |3
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Construction
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |428
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |7,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |299
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |84
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |26
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |15
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |4
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Commerce, transports, services divers
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |{{formatnum:3953}}
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |66,5
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |{{formatnum:2390}}
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |{{formatnum:1346}}
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |117
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |73
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |27
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" style="text-align:right;" | <small>''dont commerce et réparation automobile''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''{{formatnum:1115}}''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''18,8''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''579''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''457''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''38''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''32''</small>
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |<small>''9''</small>
|-
! scope="row" style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | Administration publique, enseignement, santé, action sociale
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |{{formatnum:1227}}
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |20,6
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |920
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |171
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |47
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| style="background: #FFFFFF; color:#000000;"  |39

|-
| colspan="8" style="text-align:center;font-size:90%;"|Champ : ensemble des activités.
|}
Les deux tableaux précédents amènent les remarques suivantes<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref> :
* l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du [[secteur tertiaire]] ;
* l'agriculture n'est pratiquement pas représentée{{Note|détails=La commune fait partiellement partie de la zone d"appellation de l'ossau-iraty, mais ne fournit en 2014 pas de producteur|url=http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CDC_AOC_Ossau-iraty.pdf|texte=Cahier des charges de l'appellation d'origine ossau-iraty.|group="Note"}} ;
* moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de {{nombre|50|salariés}}, tout comme les activités liées à la construction ;
* l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 20 % des entreprises, confirmant en cela, l'importance du pôle administratif et de santé bayonnais au sein de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes. Ainsi Bayonne est le siège de la [[chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque]].

En 2013, {{nombre|549|entreprises}} ont été créées à Bayonne, dont 406 par des [[auto-entrepreneur]]s<ref group="Insee">''DEN T1 {{incise|Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011|stop}}''.</ref>{{,}}<ref group="Insee">''DEN T2 {{incise|Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011|stop}}''.</ref>.

=== Artisanat et industrie ===
Bayonne regroupe peu d’industries, comme l'indiquent les tableaux précédents. On citera tout de même Plastitube, spécialisée dans les emballages plastique ({{nombre|190|employés}})<ref name="Brunet"/>.

L’entreprise [[Izarra (liqueur)|Izarra]], dont la distillerie s’installe en 1912 quai Amiral-Bergeret, a longtemps symbolisé la richesse économique de Bayonne.

Les activités industrielles se sont concentrées dans les communes voisines de [[Boucau]], [[Tarnos]] ([[Turbomeca]]), [[Mouguerre]] et [[Anglet]].

=== Activités de service ===
Le secteur tertiaire très actif regroupe quelques grandes enseignes de la distribution, telles celles détaillées par le géographe [[Roger Brunet]]<ref name="Brunet">{{lien web|url=http://tresordesregions.mgm.fr|site=tresordesregions.mgm.fr|titre=Le site personnel de Roger Brunet|consulté le=5 août 2014}}.</ref> : [[But (entreprise)|BUT]] ({{nombre|240|salariés}}), [[Carrefour (enseigne)|Carrefour]] ({{nombre|150|salariés}}), [[E.Leclerc]] ({{nombre|150|salariés}}), [[Leroy Merlin]] ({{nombre|130|salariés}}) ou encore les [[Galeries Lafayette]] ({{nombre|120|salariés}}). Les banques, des sociétés de nettoyage ([[Onet (entreprise)|Onet]], {{nombre|170|employés}}) ou de gardiennage ([[Brink's]], {{nombre|100|salariés}}) sont également des grands employeurs de la commune, tout comme les transports urbains qui occupent près de {{nombre|200|employés}}.

Cinq cliniques, représentant plus de {{nombre|500|lits}}, emploient chacune de 120 à {{nombre|170|salariés}}<ref name="Brunet"/>.

==== Le port de Bayonne ====
[[Fichier:BBC-Magellan à Bayonne.jpg|vignette|alt=Photographie d’un cargo porte-container bleu, à quai dans un port.|Le cargo ''BBC-Magellan'' dans le [[port de Bayonne]], en 2014.]]
[[Fichier:Bayonne Belem.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie d’un trois mats sur un cours d'eau salué par un jet d’eau.|Entrée du ''[[Belem]]'' dans le [[port de Bayonne]], en août 2006.]]
{{Article détaillé|Port de Bayonne}}

Le port de Bayonne est situé à l'embouchure de l'[[Adour]], en aval de la ville. Son emprise concerne également les communes d'[[Anglet]] et [[Boucau]] dans les Pyrénées-Atlantiques et [[Tarnos]] dans les [[Landes (département)|Landes]]<ref>{{lien archive|url=http://www.bayonne.port.fr/Documents/fiches_pedagogiques/carteportbayonne.pdf|titre=Le port de Bayonne - Repères|site=le site du port de Bayonne|format=pdf||horodatage archive=20160303170323}}.</ref>.
Il a considérablement bénéficié de l'exploitation du [[Gisement de gaz de Lacq|gisement de gaz naturel de Lacq]], auquel il est relié par un [[gazoduc]].

C'est le {{9e}} port de commerce français, son trafic annuel est d’environ {{nombre|4.2|millions de tonnes}} dont {{nombre|2.8| exportées}}. Il est également le premier port français d’exportation de maïs<ref name="Brunet"/>. Il est la propriété de la [[Nouvelle-Aquitaine|région Nouvelle-Aquitaine]] qui gère et contrôle le site<ref>{{lien archive|url=http://www.bayonne.port.fr/Documents/fiches_pedagogiques/port_concede.pdf|titre=Le port de Bayonne, un port concédé|site=le site du port de Bayonne|format=pdf||horodatage archive=20151222114342}}.</ref>.

Les produits métallurgiques représentent un mouvement sur Tarnos de plus d’un million de tonnes et les exportations de maïs vers l’Espagne varient entre {{formatnum:800000}} et {{nombre|1000000|tonnes}}. Le port reçoit également des hydrocarbures raffinés de la raffinerie [[Total (entreprise)|Total]] de [[Donges]] ({{nombre|800000|tonnes}}). Les engrais représentent un trafic de {{nombre|500000|tonnes annuelles}} et le soufre en provenance de Lacq, quoiqu’en net déclin, {{nombre|400000|tonnes}}<ref name="Brunet"/>{{,}}<ref>{{lien archive|url=http://www.bayonne.port.fr/Documents/fiches_pedagogiques/trafic_2008_enbref.pdf|titre=Trafic du port de Bayonne en 2008|site=le site du port de Bayonne|format=pdf||horodatage archive=20151222085134}}.</ref>.

Le port reçoit également en stockage des véhicules [[Ford]] et [[General Motors]] en provenance d'Espagne et du Portugal, ainsi que des bois tropicaux et landais<ref name="Brunet"/>.

Il abrite une [[aciérie électrique]] productrice de [[billette (sidérurgie)|billettes]]<ref>{{lien web |url= http://www.celsafrance.com/Celsa.mvc/Presentacion |site= celsafrance.com |titre= Le site de Celsa France |consulté le= 30-07-2014}}</ref> laminées en fil machine depuis 2022<ref>{{lien web |langue= en |titre= CELSA Group™’s new mill now in operation |url= https://www.russula.com/press-releases/celsa-france-in-operation.html |date= 17-07-2022 |consulté le= 29-02-2024}}</ref>, sur Boucau et Tarnos (Celsa France), ainsi qu’un terminal de stockage de produits chimiques et pétroliers liquides.

==== Activités de services liées au tourisme ====
Compte tenu de sa proximité de l'[[Océan Atlantique|océan]] et des contreforts des [[Pyrénées]], ainsi que de son patrimoine urbain historique, Bayonne a développé une importante activité liée au tourisme<ref group="Insee">''EMP T8 {{incise|Emplois selon le secteur d'activité|stop}}''.</ref>.

Au {{date-|31 décembre 2012}}, {{nombre|15|hôtels}} de la commune offraient plus de {{nombre|800|chambres}} aux visiteurs, mais aucun camping n'était dénombré<ref group="Insee">''TOU T1 {{incise|Nombre et capacité des hôtels au 31 décembre 2012|stop}}''.</ref>.
L'infrastructure touristique de l'[[aire urbaine de Bayonne]] vient compléter l'offre locale avec près de {{nombre|5800|chambres}} réparties sur près de {{nombre|200|hôtels}} et {{nombre|86|campings}} proposant plus de {{nombre|14000|emplacements}}<ref>{{lien web|url=http://insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=TOU&millesime=2013&typgeo=AU2010&typesearch=inclusion&codgeo=Bayonne+%2864102%29&territoire=OK|titre=Chiffres clés du tourisme pour l'aire urbaine de Bayonne au 31 décembre 2012|site=le site de l'INSEE|consulté le=14 septembre 2014}}.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Bayonne}}
Le centre de Bayonne se caractérise par son urbanisme médiéval, marqué par le tracé des [[Liste des voies de Bayonne|rues]], la subsistance de nombreux vestiges de bâtiments (fortifications, cathédrale, cloître, caves) et par l’importance économique des voies fluviales tout au long de son histoire. La période allant du {{sp-|XVI|au|XIX|}} a vu la construction de nombreuses demeures nobles, souvent fondées par les membres des corporations, très actives à Bayonne, et témoignant de la vitalité de la ville et de son activité commerçante et portuaire.

Bayonne compte {{nombre|22|monuments}} répertoriés à l'[[monument historique (France)|inventaire des monuments historiques]]<ref>{{Base Mérimée|champ=INSEE&DOM=MH|64102|Liste des monuments historiques de la commune de Bayonne}}.</ref> et {{nombre|4|lieux et monuments}} répertoriés à l'[[inventaire général du patrimoine culturel]]<ref>{{Base Mérimée|champ=INSEE&DOM=INV|64102|Liste des lieux et monuments de la commune de Bayonne à l'inventaire général du patrimoine culturel}}.</ref>. Par ailleurs, elle compte {{nombre|68|objets}} répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>{{Base Palissy|champ=INSEE&DOM=MH|64102|Liste des objets historiques de la commune de Bayonne}}.</ref>.

De plus, de nombreux bars et restaurants demeurent de véritables lieux de vie historique, essentiels à la vie de la population en ce qui concerne leur santé mentale. Des noms tel que le black pig, le kubata, le p'tit pub ou bien encore le moka sont des grands lieux de festivités

==== Patrimoine civil ====
Le [[Château-Vieux (Bayonne)|Château-Vieux]], du {{s-|XI}}, a été construit par les vicomtes du Labourd<ref>{{Base Mérimée|PA00084332|Le Château-Vieux}}.</ref>. C'est là que la rançon de [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]], prisonnier de [[Charles Quint]] à Madrid après avoir été capturé à la [[Bataille de Pavie (1525)|bataille de Pavie]] en 1525, y a été rassemblée. [[Bertrand Du Guesclin|Du Guesclin]] y a été prisonnier en attendant le paiement d'une rançon de {{nombre|100000|livres}}. Le château a accueilli de nombreux invités de marque comme [[Louis XI]], François {{Ier}}, [[Charles IX (roi de France)|Charles IX]] ou [[Louis XIV]]<ref group="DN" name="p18">{{p.|18}}.</ref>. Il est aujourd’hui occupé par le [[1er régiment parachutiste d'infanterie de marine|{{1er|régiment}} parachutiste d'infanterie de marine]].

Le Château-Neuf a été élevé sous [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]], à la fin du {{s-|XV}}, sur d’anciennes enceintes du {{s-|XIII}}<ref>{{Base Mérimée|PA00084331|Le Château-Neuf}}.</ref>.

La [[château de Marracq|résidence dite de Marrac]], actuellement connue sous le nom de « château de Marracq », a été achetée en {{date-|mai 1808}} par [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] sur sa cassette personnelle. Il fut construit au début du {{s-|XVIII}} par [[Marie-Anne de Neubourg]]<ref name="Marracq">{{Base Mérimée|PA00084330|Le château de Marracq}}.</ref>.

L’ensemble formé de la [[Citadelle de Bayonne|citadelle]]<ref name="Citadelle"/>, renommée en 1999 ''Citadelle [[Georges Bergé|Général-Georges-Bergé]]'', et des fortifications<ref>{{Base Mérimée|PA00084336|Les fortifications}}.</ref>, s’élève au nord de l’Adour, sur une colline dominant le quartier Saint-Esprit. Il s’agit d’un [[Fortification|ouvrage fortifié]] dessiné par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] en 1680 et construit à la fin du {{s-|XVII}}, à la demande de [[Louis XIV]]<ref group="Note">Dans son ''Mémoire de {{nombre|151|articles}}'', Vauban propose de rectifier certains ouvrages existants et de procéder à de nouvelles fortifications car {{Citation|si le Roi prenait la résolution de fortifier Bayonne, il était indispensable de fortifier aussi le faubourg Saint-Esprit}} et sur sa hauteur de Castelnau, de faire construire la ''Citadelle''.</ref>. L’ensemble est percé de sept portes, dont la porte d'Espagne, la porte de Mousserolles et la poterne.

Le [[château du Vigneau]] est un ancien domaine viticole situé au nord-ouest de la citadelle<ref>{{Base Mérimée|PA64000071|Le château du Vigneau}}.</ref>. Racheté en 1848 et restauré par la famille Fonsèque, éminente parmi la communauté juive de Bayonne, il accueille [[Pierre Mendès France]] à plusieurs reprises<ref name="Vigneau">{{lien web|url=http://aquitaine.culture.gouv.fr/dossiers-thematiques/0bcde87bd9fe7a00090a3bfa2b1e5ca6/|titre=Le château du Vigneau|site=le site de la DRAC Aquitaine|consulté le=5 août 2014}}.</ref>. L’édifice est à nouveau restauré et embelli en 1918 après avoir été le témoin de violents combats durant le [[siège de Bayonne (1814)|siège de Bayonne]] en 1814.

==== Édifices religieux ====
<gallery mode="packed" caption="La cathédrale Sainte-Marie à différentes époques.">
Fichier:Cathédrale de Bayonne Bayonne Cathedral - Fonds Ancely - B315556101 A BATTY 2 218.jpg|alt=Gravure sur cuivre aquarellée représentant un édifice religieux, avec des charettes au repos en premier plan.|<small>La cathédrale en 1823.</small>
Fichier:THE CATHEDRAL, BAYONNE - A book of the Pyrenees.jpg|alt=Gravure représentant un édifice religieux dominé de deux flèches.|<small>La cathédrale en 1907.</small>
Fichier:France-Bayonne-Cathedrale Sainte-Cecile.jpg|alt=Vue d’un édifice religieux depuis l'intérieur d’un cloitre.|<small>La cathédrale en 2006.</small>
Fichier:Baionako katedrala eta Baiona Handia, Euskal Herria.jpg|alt=Vue d’un édifice religieux à deux flèches en arrière-plan d’une rue en perspective.|<small>La cathédrale en 2007.</small>
Fichier:Cathédrale Ste-Marie de Bayonne.jpg|alt=Vue d’une flèche d’un édifice religieux depuis une ouverture en ogive brisée.|<small>La cathédrale en 2011.</small>
</gallery>

{{Article détaillé|Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne}}
* La [[Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne|cathédrale Sainte-Marie]], rue des Gouverneurs, est classée dans la liste du [[patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'UNESCO]] depuis [[1998]], au titre des [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France]]<ref>{{Base Mérimée|PA00084329|La cathédrale}}.</ref>.
Cette cathédrale ogivale, de style gothique fleuri, commencée en 1213 et achevée au {{s-|XV}}, est surmontée de deux clochers de {{unité|85|mètres}} de haut, ajoutés au {{s-|XIX}}. Elle renferme la châsse de [[Léon de Carentan|saint Léon]], patron de la ville. Un [[cloître]] datant de 1240 lui est attenant au sud. Le cloître a longtemps servi de cimetière ; des niches et des tombeaux y subsistent<ref group="DN" name="p13" />.
* L’[[Église Saint-Esprit de Bayonne|église Saint-Esprit]], rue Hugues, a été édifiée sur les bases d'un prieuré roman dont quelques éléments subsistent dans l'édifice actuel<ref name="Église S-E"/>. Cette église est élevée au rang de collégiale par Louis XI à la fin du {{s-|XV}}. Les voûtes gothiques du chœur ornées d'entrelacs et de médaillons propres au style flamboyant datent de cette époque<ref>Plaque sur le mur extérieur de l'église Saint-Esprit.</ref>. On y trouve un groupe sculpté dit ''l'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte''<ref name="Fuite">{{Base Palissy|PM64000073|Le groupe sculpté de l'église Saint-Esprit}}.</ref> et une relique de sainte Irène.
* L'église Saint-Étienne, avenue du {{date-|14 Avril 1814}}, attestée dès le {{s-|XII}}, présente des parties du {{s-|XV}} et surtout du {{s-|XIX}} car elle a beaucoup souffert lors du [[siège de Bayonne (1814)|siège de Bayonne]] et de la bataille du {{date-|14 avril 1814}}, les Anglais s'y étant établis. Le {{Lien|langue=en|trad=Andrew Hay (British Army officer)|fr=Andrew Hay|texte=major-général Hay}} y est même décédé. Le quartier et l'église furent acquis par la ville de Bayonne en 1584, achetés au futur [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]]. Le bâtiment est inscrit à l'Inventaire général du Patrimoine culturel<ref>{{Base Mérimée|IA64000720|L’église Saint-Étienne}}.</ref> et il abrite trois objets classés au titre des monuments historiques : deux tableaux de l'école espagnole du {{s-|XVII}} figurant saint François en prière<ref>{{Base Palissy|PM64000074|Le tableau représentant saint François, dans l’église Saint-Étienne}}.</ref> et la Lapidation de saint Étienne<ref>{{Base Palissy|PM64000075|Le tableau représentant la Lapidation de saint Étienne, dans l’église Saint-Étienne}}.</ref> et un tableau de l'école française du {{s-|XVIII}} figurant une Vierge à l'Enfant<ref>{{Base Palissy|PM64000076|Le tableau représentant une Vierge à l’Enfant, dans l’église Saint-Étienne}}.</ref>. Le [[Cimetière Saint-Étienne de Bayonne|cimetière de l'église]] accueille des tombes de personnages célèbres, en particulier celles de [[Léon Bonnat]], du [[général Bourbaki]] et d’[[Émile Betsellère]].
<gallery mode="packed" caption="L'église Saint-Étienne et son cimetière (sélection).">
Fichier:Eglise saint etienne bayonne.jpg|alt=Photographie du pignon d’une église, avec une croix monumentale en premier plan.|<small>Le portail occidental</small>.
Fichier:Eglise saint etienne bayonne vue laterale.jpg|alt=Photographie de côté d’une église, avec des tombes alignées sur son flanc droit.|<small>Vue du nord</small>.
Fichier:Tombe emile betsellere bayonne cimetiere saint etienne vue generale.jpg|alt=Photographie d’une tombe dans un cimetière.|<small>La tombe du peintre [[Émile Betsellère]]</small>.
Fichier:Tombe general burbaki cimetiere saint etienne bayonne.jpg|alt=Photographie d’un tombeau entouré d’une grille dans un cimetière.|<small>La tombe du [[général Bourbaki]]</small>.
Fichier:Tombe léon bonnat saint etienne bayonne.jpg|alt=Photographie d’une pierre tombale dans un cimetière.|<small>La tombe de [[Léon Bonnat]]</small>.
</gallery>
* L'[[église Saint-André de Bayonne]], rue des Lisses, construite en [[Architecture néogothique|style néogothique]] sous le règne de [[Napoléon III]], domine le quartier du Petit-Bayonne. Elle abrite deux œuvres remarquables : ''L'Assomption'' de [[Léon Bonnat]] et un orgue du facteur [[Georges Wenner]] classé monument historique.
* L'église Sainte-Croix, avenue du Béarn.
* L'église Saint-Amand, rue Pierre Laporte de Saint-Amand.
* L'église Saint-Bernard, avenue du Docteur Camille Delvaille.
* L'église Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb de Marracq.
* L'ancienne [[Chapelle Notre-Dame de Bayonne|chapelle Notre-Dame]], rue Douer, date de 1860.
* La chapelle du Carmel, chemin d'Arancette.
* La chapelle du collège La Salle Saint-Bernard, rue Antoine Labarthe.
* La [[Séminaire de Bayonne|chapelle des Capucins]], avenue de la Légion Tchèque.
* La chapelle de l'hôpital Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb
* La chapelle de l'ancien hôpital militaire, rue Ravignan.
* La chapelle de la Citadelle.
* La chapelle Saint-Léon, avenue Raymond de Martres (cimetière).
* La chapelle de la clinique Caradoc, avenue du {{date-|14 avril 1814}}.
* La chapelle oratoire, avenue du {{date-|14 avril 1814}}.
* La chapelle du château Biscardy, rue de Laharie.

{{Article détaillé|Séminaire de Bayonne}}
* Le grand séminaire, Cours du Comte Cabarrus, possède des bas-reliefs classés, de la fin du {{s-|XVIII}}<ref>{{Base Palissy|PM64000077|Les bas-reliefs du séminaire}}.</ref> ; la pose de la première pierre date de 1914, le bâtiment ayant été achevé en 1919, année de l'arrivée des premiers séminaristes<ref>''Bulletin diocésain'', 11 mai 1919.</ref>. L'année précédente, bien qu'inachevé, le bâtiment était loué par le diocèse aux soldats américains<ref>''Le Courrier de Bayonne et du Pays basque'', 22 juin 1918.</ref>. En 1940 il est réquisitionné par les Allemands<ref name="Goity">{{Ouvrage|auteur=Bernard Goity|titre=Histoire du Diocèse de Bayonne|année=2007|éditeur=Secrétariat de l'évêché de Bayonne}}.</ref>. L’édifice a été construit pour remplacer l'ancien grand séminaire, depuis démoli, qui était situé au quartier Lahubiague<ref name="Goity" />. Le grand séminaire a été désaffecté et accueille depuis 1975 le conservatoire de musique.
* Le temple réformé, rue du Temple.
* L'église évangélique, cité Furtado.
* L'ancienne [[abbaye Saint-Bernard de Bayonne]].
* La cérémonie de pose de la première pierre de la [[synagogue de Bayonne]], rue Maubec, eut lieu le {{date-|25 mai 1836}}. Construite sur les plans de l'architecte Capdeville, elle est achevée l’année suivante. Depuis lors, l’édifice a subi peu de transformations. Le bâtiment est construit sur deux niveaux. Sa façade est de [[Architecture néo-classique|style néo-classique]]. L'[[Arche sainte (synagogue)|arche]] qui date du début du {{s-|XVIII}}, provient de l'ancien oratoire démoli pour construire la synagogue. Tout en bois, de pur [[style Louis XVI]] [[rococo]], l'arche comporte deux portes centrales permettant d'accéder aux [[Sefer Torah|rouleaux de Torah]]<ref name="Synagogue"/>.
* Le [[Cimetière juif de Bayonne|cimetière juif]], ou israélite, est situé dans le quartier Saint-Étienne au nord de la ville et de la synagogue. Il est classé monument historique depuis 1998<ref>{{Base Mérimée|PA64000026|Le cimetière juif}}.</ref>. Il est en effet un des plus vieux de France, certaines tombes datant du {{s-|XVII}}, et conserve de nombreuses pierres tombales anciennes. Le {{nobr|[[wikt:dépositoire|dépositoire]] de 1862}} en forme de temple antique est aussi couvert par ce classement. Il fut le théâtre de la bataille du {{date-|14 avril 1814}} lors du siège de Bayonne.
<gallery mode="packed" caption="Le cimetière juif de Bayonne.">
Fichier:Bayonne cimetiere juif.jpg|alt=Alignement de pierres tombales en arrière plan du feuillage d’un arbre.|<small>Le carré du {{s-|XIX}}</small>.
Fichier:Cimetière Israélite (Bayonne).jpg|alt=Alignement de tombes, devant une rangée d’arbres.|<small>Le carré du {{s-|XVIII}}</small>.
Fichier:Cimetière Israélite (Bayonne)-Dépositoire.jpg|alt=Façade d’un bâtiment montrant quatre colonnes.|<small>Le [[wikt:dépositoire|dépositoire]] de 1862</small>.
</gallery>

=== Patrimoine naturel ===
[[Fichier:Banc Jardin botanique Bayonne.JPG|vignette|gauche|alt=Photographie d'un banc rouge adossé à un muret de pierres|Le [[jardin botanique de Bayonne]].]]
[[Fichier:Bayonne - Sites inscrits ou classés.png|vignette|alt=Carte de Bayonne montrant des zones colorées, rouge pour les sites classés, saumon pour les sites inscrits.|Sites inscrits (saumon) et classés (rouge) pour leur qualités environnementales.]]
Le [[réseau Natura 2000]] a retenu l’[[Adour]] pour sa faune aquatique, et en particulier pour la [[Grande alose]] (''Alosa alosa''), l’[[Alosa fallax|Alose feinte]] (''Alosa fallax''), les [[Lamproie de rivière]] (''Lampetra fluviatilis''), [[Lamproie marine|marine]] (''Petromyzon marinus'') et [[Lamproie de Planer|de Planer]] (''Lampetra planeri''), le [[Toxostome]] (''Parachondrostoma toxostoma'') et le [[Saumon atlantique]] (''Salmo salar''). Il vise également à préserver le [[Vison d'Europe]] (Mustela lutreola) ainsi qu’une fleur, l’[[Angelica heterocarpa|Angélique des estuaires]] (''Angelica heterocarpa''). Les espèces atlantiques concernent étroitement la zone affectée par les marées en amont et en aval de Bayonne.

Bayonne a été récompensée de quatre fleurs au [[concours des villes et villages fleuris]] depuis 1998, soulignant les efforts accomplis dans les domaines de la décoration florale, de l’environnement, de la propreté et de l'assainissement, de l’affichage et de l’habitat<ref>{{lien web|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/|site=villes-et-villages-fleuris.com|titre=Le site des villes et villages fleuris|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>. En 2008, la ville se désengageait cependant du Conseil national des villes et villages fleuris pour des divergences sur les méthodes d'obtention du fleurissement. La commune organise en revanche un « concours des jardins et balcons fleuris »<ref group="M">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/parcs-jardins-et-sites-naturels/631-le-concours-des-jardins-et-balcons-fleuries.html|titre=Le concours des jardins et balcons fleuris|site=bayonne.fr|horodatage archive=20150923182909}}.</ref>.

La commune entretient {{nombre|180|hectares}} de parcs, jardins, terrains de sports et autres espaces verts<ref group="M">{{lien web|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/621-parcs-jardins-et-sites-naturels.html|titre=Espaces naturels, parcs et jardins|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>. Sont en particulier l'objet de soins attentifs les parcs et des jardins de qualité tels le jardin public, le [[jardin botanique de Bayonne|jardin botanique]], la promenade des remparts et le parc de Caradoc. Dans ce dernier, un ''[[Magnolia à grandes fleurs|Magnolia grandiflora]]'' a été labellisé [[Arbres remarquables de France|arbre remarquable]] en 2016<ref name="Mag">Emmanuelle Lapeyre, « Un magnolia touffu d'origine inconnue », ''Le Mag'' {{n°|456}}, supplément à ''[[Sud Ouest]]'', {{date-|29 mai 2021}}, {{p.|18-21}}.</ref>. Il aurait été planté après 1873 et l'enchevêtrement de ses branches qui tombent au sol et repartent vers le haut le font ressembler à un bosquet<ref name="Mag"/>.
Elle dispose également de plusieurs espaces naturels<ref group="M">{{lien web|url=http://cartes.bayonne.fr/isigeo.php?m=8|titre=La carte des espaces verts de Bayonne|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>, dont un milieu remarquable d'une centaine d'hectares, la ''plaine d'Ansot''<ref group="M" name="Ansot">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/parcs-jardins-et-sites-naturels/676-plaine-d-ansot.html|titre=La plaine d'Ansot|site=bayonne.fr|horodatage archive=20170702215216}}.</ref>, situé au sud de la ville et au bord de la Nive<ref>{{lien web|url=http://www.ansot.bayonne.fr|titre=La ''plaine d'Ansot'' et le muséum d'histoire naturelle de Bayonne|site=le site du pôle environnemental et patrimonial de Bayonne et des Pyrénées-Atlantiques|consulté le=5 août 2014}}.</ref>, où l'Angélique des estuaires (''Angelica heterocarpa''), [[espèce menacée]] et [[espèce protégée|protégée]] au niveau [[Europe|européen]], a trouvé refuge<ref group="M" name="Ansot"/>.

La [[direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement]] (DREAL) Aquitaine a sélectionné à l’inventaire général du patrimoine culturel quatre sites et des paysages de la commune. Ainsi, l’ensemble urbain de Bayonne fait l’objet d’une inscription depuis le {{date-|30 juillet 1963}}, et le château Lauga et ses abords immédiats depuis le {{date-|25 janvier 1967}}. Sur la rive gauche de la Nive, l’allée Lauga est classée depuis le {{date-|16 septembre 1942}}, et les pépinières Maymou, au nord de la localité, depuis le {{date-|10 novembre 2008}}<ref>{{lien web|url=http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/?version=Sites_inscrits_classes|titre=Les sites inscrits et classés|site=le site de la DREAL Aquitaine|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>.
L’allée Lauga est qualifiée de site d’intérêt pittoresque, s’étendant sur {{unité|0.84|ha}}<ref>{{lien web|url=http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/ficheinfo/?Code=SCL0000655&Rubrique=SCL|titre=L’allée Lauga|site=le site de la DREAL Aquitaine|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>, tout comme le château du même nom ({{unité|1.35|ha}})<ref>{{lien web|url=http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/ficheinfo/?Code=SIN0000219&Rubrique=SIN|titre=Le château Lauga|site=Le site de la DREAL Aquitaine|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>. Le vieux bourg de Bayonne est inscrit à l’inventaire des sites historiques et pittoresques pour plus de {{unité|39|ha}}<ref>{{lien web|url=http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DOCUMENTS/SPREB/NATURE_PAYSAGE_BIODIVERSITE/SITES_IC/ARRETES_DECRETS/Arrete_SIN0000002.pdf|titre=Arrêté d’inscription de l’ensemble urbain de Bayonne|site=le site de la DREAL Aquitaine|format=pdf|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>.
Les pépinières Maymou couvrent une surface de près de {{unité|8|ha}} dans le quartier Saint-Étienne. Créées en 1880, elles bénéficient d’un micro-climat proche de celui de l’[[Asie du Sud-Est]] ; elles constituent un conservatoire et un centre de production horticole<ref>{{lien web|url=http://www.donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/DREAL/ficheinfo/?Code=SCL0000678&Rubrique=SCL|titre=Les pépinières Maymou|site=Le site de la DREAL Aquitaine|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>.

=== Équipements culturels ===
[[Fichier:Panorama of Bayonne City Hall.jpg|vignette|center|redresse=2.3|alt=Vue panoramique de bâtiments à façade blanche se reflétant dans un cours d’eau sous un ciel bleu intense.|Le théâtre Michel-Portal partage le bâtiment de droite avec la mairie.]]
==== Scènes ====
Le [[Hôtel de ville de Bayonne - Théâtre Michel-Portal|théâtre Michel-Portal]] a reçu, avec la salle Paul-Vaillant-Couturier, à [[Boucau]], le label ''[[scène nationale]]'' du ministère de la Culture en 1990 et porte donc le nom de ''Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain''<ref>{{Lien web|titre=Historique théâtre de Bayonne |url=https://www.scenenationale.fr/fileadmin/Salles/theatre-michel-portal/historique-theatre-bayonne.pdf|site=scenenationale.fr|format=pdf|page=6|consulté le=28 septembre 2024}}.</ref>. Il est situé place de la Liberté, dans le même bâtiment que l'[[Hôtel de ville de Bayonne - Théâtre Michel-Portal|hôtel de ville]].

Outre le complexe ''Méga CGR'', qui propose des films grand public, la localité abrite un [[Art et essai (salle de cinéma)|cinéma d'art et d'essai]] de renommée nationale<ref>{{lien web|url=https://www.cnc.fr/cinema/communiques-de-presse/premier-prix-recompensant-une-salle-de-cinema-le-prix-de-la-salle-innovante_107260|titre=Premier prix récompensant une salle de cinéma Le Prix de la salle innovante|site=le site du CNC|consulté le=16 juillet 2020}}.</ref>, l’''Atalante'', situé dans le quartier Saint-Esprit<ref group="M">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/culture-et-loisirs/culture/445-cinemas.html|titre=Le cinéma d'art et d'essai L'Atalante|site=bayonne.fr|horodatage archive=20200614081603}}.</ref>.

==== Musées et galeries ====
[[Fichier:Bayonne Musée Basque.JPG|vignette|gauche|alt=Photographie en gros plan d’une maison traditionnelle, formant le coin d'une rue.|La maison dite de Dagourette ou [[musée basque et de l'histoire de Bayonne|musée basque]].]]
[[Fichier:Bayonne Musée Bonnat.JPG|vignette|alt=Photographie du premier étage d’un édifice.|Le [[musée Bonnat-Helleu]].]]

Quatre musées sont à découvrir dans la localité. Le [[musée basque et de l'histoire de Bayonne]] propose une collection [[Historiographie|historiographique]] et [[Ethnographie|ethnographique]] consacrée au [[Pays basque français]]. Il a reçu en 2003 le label ''[[Musée de France]]''. Il est installé depuis 1924 au Petit Bayonne, dans la maison Dagourette, demeure bourgeoise de la fin du {{s-|XVI}}, elle-même protégée par les [[monument historique (France)|monuments historiques]] depuis 1991<ref>{{Base Mérimée|PA00084542|La maison Dagourette}}.</ref>.

Le [[musée Bonnat-Helleu]] est également situé dans le quartier du Petit Bayonne, dans un bâtiment du {{s-|XIX}} dû à l'architecte [[Charles Planckaert]]. La collection du musée doit son origine à un legs du peintre [[Léon Bonnat]] à la ville de Bayonne, en 1891<ref>{{ouvrage|titre=Les dessins de la collection Léon Bonnat au musée de Bayonne|éditeur=Presses universitaires de France|lieu=Paris|année=1925-26|pages totales=90|lire en ligne=http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/3942|consulté le=5 juin 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage | nom=Antonin Personnaz|titre=Le musée de Bayonne : collections Bonnat|éditeur=H. Laurens|lieu=Paris|année=1925|pages totales=64|lire en ligne=http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/3992|consulté le= 6 juin 2014}}.</ref>. Musée des [[Beaux-arts (disciplines)|beaux-arts]] de la commune, il recèle une remarquable collection de peintures, de dessins anciens et de sculptures constituée de 1880 à 1900, et, à la suite de legs successifs, il conserve à l'heure actuelle près de {{nombre|7000|œuvres}}.

Le muséum d'histoire naturelle, également ''Musée de France'', fut fondé en 1856, grâce à un legs de son premier conservateur, [[Ulysse Darracq]]<ref group="M" name="Musée">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/culture-et-loisirs/culture/443-musees-et-lieux-d-exposition.html#c1146|titre=Musée Bonnat- Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne|site=bayonne.fr|horodatage archive=20200614085648}}.</ref>. Après avoir été fermé durant près de {{nombre|60|ans}}, il s'offre de nouveau au public depuis 2010, auquel il propose {{unité|430|m²}} d’expositions permanente et temporaire et {{nombre|20000|objets}} du patrimoine naturel régional<ref group="M" name="Musée"/>. Il est situé dans la plaine d'Ansot, sur la rive droite de la Nive.

Le musée du judaïsme bayonnais Suzanne-et-Marcel-Suarès a, lui, ouvert ses portes en 2022. Ce musée retrace l'histoire de la communauté juive à Bayonne depuis son arrivée au {{S-|XVI}}, et sa relation par exemple avec l'arrivée du chocolat à Bayonne. Il rend aussi hommage à des noms comme [[René Cassin]], né à Bayonne et co-rédacteur de la [[Déclaration universelle des droits de l'homme|déclaration universelle des droits de l'Homme]], et [[Marcel Suarès]], résistant<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bayonne retrouve son histoire juive avec un nouveau musée sur l'histoire du judaïsme bayonnais |url=https://www.francebleu.fr/infos/societe/bayonne-retrouve-son-histoire-juive-avec-un-nouveau-musee-sur-l-histoire-du-judaisme-bayonnais-1667485861 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2022-11-03 |consulté le=2022-12-19}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Musée du judaïsme bayonnais Suzanne et Marcel Suarès |url=https://www.bayonne.fr/cest-a-bayonne/culture/musees/musee-du-judaisme-bayonnais-suzanne-et-marcel-suares |site=bayonne.fr|consulté le=19/12/2022}}.</ref>.

Outre ces quatre musées, quatre autres espaces communaux proposent des expositions temporaires<ref group="M" name="Musée" /> : la médiathèque (sur des thèmes liés à la littérature et à l'écrit<ref>{{lien web|url=http://www.mediatheque.bayonne.fr/opacwebaloes/index.aspx|titre=La médiathèque de Bayonne|site=le site de l'[[institution culturelle|institution]]|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>), la Poudrière (expositions d'art contemporain), le [[Centre communal d'action sociale]] (peintures et photographies d'artistes locaux) et depuis 2015 le DIDAM<ref>{{Lien web |titre=DIDAM, espace d'art contemporain |url=https://www.bayonne.fr/cest-a-bayonne/culture/arts-visuels-et-cinemas/didam-espace-dart-contemporain |site=bayonne.fr}}.</ref> (expositions de photographies).

La ville comporte plusieurs galeries d'art, situées à Saint-Esprit et dans les Grand et Petit Bayonne.

==== Bibliothèques ====
La médiathèque municipale comporte deux sites, en centre-ville en face de la cathédrale et dans le quartier des Hauts de Bayonne<ref group="M" name="bibli">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/culture-et-loisirs/culture/446-mediatheques-et-bibliotheques.html|titre=Médiathèques et bibliothèques|site=bayonne.fr|horodatage archive=20170701033414}}.</ref>. La ville accueille également une bibliothèque universitaire et des centres de documentation dans les musées<ref group="M" name="bibli" />.

=== Patrimoine culturel ===
==== Langues ====
[[Fichier:Bayonne Nive Trilingue.JPG|vignette|alt=Photographie d'un panneau trilingue indiquant un cours d’eau.|[[Signalisation bilingue#France|Panneau trilingue]] sur le pont Marengo.]]

Les habitants de Bayonne ont parlé le [[gascon]] du [[Moyen Âge]] jusqu'au début du {{s-|XX}}, et on le trouve usité dans tous les textes officiels médiévaux de la ville.

Lors de la création des départements, Bayonne est incluse dans le [[Département français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques|Basses-Pyrénées]], devenues Pyrénées-Atlantiques le {{date-|10 octobre 1969}}. Ce département est formé de la réunion du [[Béarn]], des provinces basques de [[Soule (province)|Soule]], de [[Labourd]] et de [[Basse-Navarre]], et d'une mince frange gasconne suivant le cours inférieur de l'Adour, ceci malgré l'opposition des membres du [[biltzar]] du Labourd {{incise|de population rurale}}, qui avaient déjà refusé que Bayonne {{incise| population bourgeoise}} votât avec eux pour l'élection des représentants aux [[États généraux (France)|États généraux]].
Lors de la dernière séance du [[biltzar]], le {{date-|18 novembre 1789}}, consacrant la création d’un district et la disparition dudit biltzar, le délégué Mundutéguy souligne que Basques et Bayonnais réunis dans une instance politique, ne purent s’entendre {{Citation|à cause de la différence des langues}}<ref name="Sacx">Maurice Sacx ''in'' {{Ouvrage|titre=Bidart-Bidarte|auteur=Ouvrage collectif|éditeur=Ekaina|année=2004|lieu=Saint-Jean-de-Luz|isbn=2-9507270-8-5}}.</ref>.

En faisant de Bayonne le chef-lieu d'un des cinq arrondissements du département nouvellement créé {{incise|les quatre autres étant ceux de Pau, d'Orthez, d'Oloron et de Mauléon}} la Révolution transforme Bayonne en un centre urbain primordial pour le Pays basque intérieur. Auparavant, les Labourdins et les Navarrais voyaient Bayonne comme une ville portuaire de débouchés pour leurs productions, et se rendaient occasionnellement dans cette cité marchande qui avait été détachée du Labourd par [[Richard Cœur de Lion]] en 1177.

Avec l'inclusion dans le département des Basses-Pyrénées, Bayonne devient le principal centre urbain à la périphérie immédiate du Pays basque. Bayonne tourne de ce fait en partie le dos à la Gascogne avec laquelle elle s'est construite et à laquelle elle doit une partie de son visage actuel. La francisation grandissante au {{s-|XX}} marque un recul du gascon à Bayonne qui n'est guère plus compris ou parlé que par une frange assez mince de la population. La même francisation menace le basque, soutenu par l'action de collectifs de défense de la langue et de la culture basques. Les drapeaux gascon et basque continuent ainsi de flotter côte à côte sur la façade de l'hôtel de ville. Des [[Signalisation routière bilingue#France|panneaux de signalisation trilingues]] {{incise|français/basque/gascon}} sont visibles dans la commune.

[[Fichier:Bonaparte euskalki mapa.jpg|vignette|Carte des sept provinces basques (1), 1863.]]
[[Fichier:BonaparteEuskara.png|vignette|Carte des sept provinces basques (2), 1863.]]

Les deux versions de la ''Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés'' dressée en 1863 par le prince [[Louis-Lucien Bonaparte]] placent Bayonne en dehors de l'aire [[basque|bascophone]].

Le ''Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées'' réalisé en 1887 par [[Julien Sacaze]] nous livre pour Bayonne (Saint-Étienne et Mousserolles compris) cinq versions en [[gascon]], composées d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

La langue basque se développe alors plus significativement à Bayonne, avec l'arrivée de Basques venus de l'intérieur et même du [[Pays basque espagnol]]. Elle cohabite longtemps avec la langue vernaculaire de la ville, le gascon dit « maritime », utilisé depuis le Moyen Âge. Ce gascon est un mélange de vocabulaire et de syntaxe du bas-latin avec un substrat ''euskarien'' (i.e. [[basque]]). Il fut langue officielle, on ne sera donc pas étonné si la toponymie bayonnaise rappelle encore cette époque et cette tradition linguistique où Bayonne parlait officiellement gascon : le pont Mayou, la rue Pannecau, la rue des Graouillats, la rue Pusterle, la [[rue Passemillon]], la rue Gosse, la rue de l'Abesque, le passage des Menouns, sans compter les rues dont les noms anciennement gascons ou basques gasconnisés ont été francisés ou modifiés (rue Charcutière, rue Poissonnerie).

L’''Office public de la langue basque'' (OPLB) a été créé en 2004 à Bayonne. Il propose un projet de politique linguistique en ouvrant des sections d'enseignement bilingue dans le Pays basque<ref name="Sud Ouest">{{Lien web|url=http://www.sudouest.fr/2010/12/01/la-langue-basque-fetee-le-3-decembre-254871-4018.php|titre=La langue basque fêtée le 3 décembre|auteur=Emmanuelle Fère|date=1 août 2014|éditeur=[[Sud Ouest]]}}.</ref>.

D'après Eguzki Urteaga, citant une étude similaire, Bayonne comptait en 2006 13 % de bilingues passifs et 11 % de bilingues actifs, soit près d'un quart de la population<ref name="Langue">{{lien web|url=https://books.google.fr/books?id=a7mNHs9UadEC&pg=PA26&lpg=PA26&dq=locuteurs+basques+%C3%A0+Bayonne&source=bl&ots=n9AOdnETyJ&sig=p3tqkyUzOANt8ybZXT_qV3N7Hoc&hl=fr&sa=X&ei=ZzHbU93nG4ak4gSWvoDADQ&ved=0CFkQ6AEwBg#v=onepage&q=locuteurs%20basques%20%C3%A0%20Bayonne&f=false|site=books.google.fr|titre=''La langue basque dans tous ses états : sociolinguistique du Pays basque'', par Eguzki Urteaga|consulté le=5 août 2014}}.</ref>. Concernant le gascon, l'étude de 2001 précise pour la même zone un chiffre de 12 % de la population déclarant parler de ''un peu'' à ''bien'' la langue et 17% déclarant la comprendre<ref>Les langues basque et gasconne à Bayonne en ce début de {{s-|XXI}}, {{p.|2}} et 3, {{lien web|url=http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/06/96/81/PDF/2006-05_Bayonne_Colloque.pdf|site=hal.archives-ouvertes.fr|titre=Archives ouvertes du colloque de mai 2006|consulté le=5 août 2014|format électronique=pdf}}.</ref>. La répartition des locuteurs de gascon, n'est pas homogène dans la zone considérée, pas plus que pour le basque d'ailleurs, les bilingues actifs de gascon ne représentant à Bayonne que 1 % de la population, la compréhension du gascon étant pour sa part également répartie (17 %)<ref name="Langue"/>.

D'après une étude conduite pour le compte du [[Gouvernement basque]], instance exécutive de la [[Pays basque (communauté autonome)|communauté autonome du Pays basque]] en Espagne, il y avait en 2011 8,7 % de bilingues actifs et 6,0 % de [[bilinguisme passif|bilingues réceptifs]] en basque dans les trois communes du BAB (Bayonne, [[Anglet]] et [[Biarritz]])<ref name="Ve">{{Ouvrage|titre={{Ve}} enquête socioliguistique|auteur institutionnel=[[Communauté autonome basque]], ministère de l’Éducation, de la Politique linguistique et de la Culture|éditeur=Eusko Jaurlaritzaren Argitalpen Zerbitzu Nagusia|année=2013|mois=juillet|numéro d'édition=1|lieu=[[Vitoria-Gasteiz]]|isbn=978-84-457-3305-9|traducteur=Office public de la langue basque}}.</ref>.

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===== Citations =====
{{Citation|Bayonne […] place forte frontalière, port maritime et fluvial, ville épiscopale et religieuse d’un diocèse de population en majorité basque, ville de tradition et de langue gasconnes […]}}, selon Pierre Hourmat, professeur d'histoire.

{{Citation|Bayonne est la capitale d’une région, le bas-Adour, avec les trois ''provinces'' basques et une partie de la Gascogne ; […]}}, selon Eugène Goyhenèche, historien du Pays basque.
-->

==== Musique ====
La culture musicale à Bayonne offre plusieurs facettes contrastées<ref group="M">{{lien archive|url=http://www.bayonne.fr/culture-et-loisirs/culture/447-musique-et-lieux-de-concert.html|titre=Musique et lieux de concert|site=bayonne.fr|horodatage archive=20180302220347}}.</ref>. En effet si la musique classique s'offre une place de choix dans les programmes grâce aux prestations de l'[[orchestre régional Bayonne-Côte basque]]<ref>{{lien web|url=http://www.orbcb.fr/orchestre/|titre=L'orchestre régional Bayonne-Côte basque|site=le site de l'ORBCB|consulté le=4 août 2004}}.</ref> et si la musique traditionnelle est très vivante, représentée en particulier par les interventions des [[Banda (musique)|bandas]], la scène de la musique populaire moderne est très dynamique, comme le prouve le certificat de naissance de nombreuses formations de rock bayonnaises.

==== Danse ====
La [[pamperruque]] est une danse ancienne traditionnelle bayonnaise<ref>{{Lien web |langue=eu |prénom=Thierry |nom=Malandain |titre=La Pamperruque — dantzan.eus |url=https://dantzan.eus/edukiak/la-pamperruque |site=dantzan.eus |consulté le=2023-06-25}}.</ref>.

==== Philatélie ====
Deux timbres mettent à l'honneur la ville de Bayonne. Le ''[[René Cassin|René-Cassin]]'' a été vendu en [[premier jour]] d'émission à Bayonne le {{date-|25 juin 1983}}, référencé sous le {{numéro|2283}} dans la nomenclature [[Yvert et Tellier]]<ref name="Timbre"/>. Il fait partie de la série des ''personnages célèbres''. D'autre part, le timbre en l'honneur du [[chocolat]] figure une carte de France mentionnant ''Bayonne 1609'' ; il a été émis uniquement en petites feuilles de dix timbres parfumés au chocolat. La feuille a été vendue en premier jour d'émission à Bayonne le {{date-|23 mai 2009}}. Le timbre est référencé sous le {{numéro|4361}} par Yvert et Tellier<ref name="Timbre">Catalogue Yvert et Tellier, ''Timbres de France''.</ref>.

==== Gastronomie ====
[[Fichier:Biarritz Jambon (1).jpg|vignette|redresse=0.7|alt=Photographie de deux jambons pendus, dans un marché.|[[Jambon de Bayonne]].]]
===== Le jambon de Bayonne =====
Bayonne est souvent associée au jambon du même nom. Aujourd'hui, le [[jambon de Bayonne]] est protégé par une [[Indication géographique protégée|IGP]]<ref>{{lien web|url=http://www.inao.gouv.fr/public/produits/detailProduit.php?ID_PRODUIT=3405 IGP|titre=Jambon de Bayonne|site=le site de l'INAO, version du 3 octobre 2003|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>. Les principaux critères pour prétendre à l'appellation sont d'une part une sélection assez large de l'aire d'élevage des porcs ({{nombre|22|départements}} dans une zone allant des [[Deux-Sèvres]] aux [[Pyrénées-Orientales]]) ; transformé dans la vallée de l'Adour, le jambon doit être salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ; la période d'affinage est de sept mois au minimum.

Le porc, et en particulier le [[Pie noir du Pays basque|porc noir]], à ne pas confondre avec le porc noir de Bigorre<ref>{{Lien web|titre=Porc noir de Bigorre (Tarbes - Hautes Pyrénées)|url=http://www.porcnoir.fr/|site=porcnoir.fr|consulté le=28 septembre 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=fr|url=http://www.noirdebigorre.com/page/un-projet-collectif-de-de-veloppement|site=noirdebigorre.com|titre=Un projet collectif de développement|consulté le=28 septembre 2024}}</ref>, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les [[années 1960]] pour faire face à une grave crise agricole. Le [[Effet de foehn|foehn]], vent sec de la région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon.

En 1672, [[Louis de Froidour de Sérizy|Louis de Froidour]] note que les jambons de Soule étaient appelés ''jambons de Bayonne'' parce qu'ils étaient exportés par le port de Bayonne<ref group="Note">[[Louis de Froidour de Sérizy|Louis de Froidour]] : {{citation|Ce qu'il y a de plus commun sont les porcs qui y sont petits mais excellents, en telle sorte que les meilleurs jambons du Royaume, après ceux de Lahontan, sont ceux de Soule. Ils sont connus sous le nom de jambon de Bayonne et il n'est pas mal à propos de remarquer qu'encore que cette ville soit si fameuse et si renommée par ses jambons, néanmoins il ne s'y en fait presque point, mais on y débite ceux qui y sont portés du Labourd et de la Basse-Navarre, où il s'en fait quantité, et de la Soule, d'où l'on porte peu, parce qu'elle en est plus éloignée}}.</ref>{{,}}<ref>Louis de Froidour, ''Mémoires du Pays de Soule'', cité par {{Ref-Goyhenetche-Histoire PB3 |passage=203-204}}.</ref>.

{{Article détaillé|Jambon de Bayonne}}
{{Clr|gauche}}

===== Le chocolat =====
[[Fichier:Piment 4 det.gif|vignette|gauche|alt=Photographie d'une moitié de truffe de chocolat noir.|Chocolat noir au [[piment d'Espelette]].]]
Bayonne est à l'origine de l'introduction du [[chocolat]] en France, importé par les Juifs portugais chassés par l'[[Inquisition espagnole|Inquisition]], au début du {{s-|XVII}}. A la fin du {{S-|XIX}}, la ville comptait {{Nobr|130 artisans}} chocolatiers<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bayonne, première ville chocolatière de France |url=https://www.francebleu.fr/emissions/une-heure-en-france/bayonne-capitale-du-chocolat-depuis-400-ans |site=France Bleu|consulté le=2022-07-21}}.</ref>. Cette tradition a perduré, et sept artisans continuent aujourd’hui encore à élaborer localement un chocolat noir qui se distingue par une forte teneur en [[cacao]] et un goût amer<ref group="M" name="Gastronomie">{{lien web|url=http://www.bayonne.fr/decouvrir-bayonne/468-gastronomie.html|titre=Le chocolat de Bayonne|consulté le=31 juillet 2014}}.</ref>.
L’''Académie du chocolat'', association militant pour le rayonnement du chocolat de Bayonne, organise chaque année à l'[[Ascension (fête)|Ascension]], la ''fête de la gourmandise''<ref group="M" name="Gastronomie"/>.
{{Article détaillé|Premiers entrepreneurs du chocolat au Pays basque}}

=== Personnalités liées à la commune ===
De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Bayonne, notamment celles appartenant à la liste ci-après
<small>''(classement par année de naissance)''</small> :

<!-- Liste limitée à 15 personnalités suivant les recommandations du Projet:Communes de France -->
* [[Edmond de Lancastre]] ou Edmond Plantagenêt, [[comte de Lancastre]], né en 1245 à [[Londres]] et mort en 1296 à Bayonne, est un prince [[Royaume d'Angleterre|anglais]]. Second fils survivant du roi [[Henri III d'Angleterre]] et de [[Éléonore de Provence]], il est le {{1er}} [[comte de Lancastre]], fondant ainsi la [[Maison de Lancastre]] ;

* Marguerite Brunet, dite [[Mademoiselle Montansier]], née en 1730 à Bayonne et morte en 1820 à [[Paris]], est une actrice et directrice de théâtre. Sa maison natale existe encore, [[rue des Faures]], à Bayonne ;

* [[François Batbedat]], né à Bayonne en 1745 et mort à [[Vicq-d'Auribat|Vicq]] en 1806, est un négociant, [[armateur]], [[maire]] de Bayonne sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], [[littérature|littérateur]] gascon ;

* [[Dominique Joseph Garat]], né en 1749 à Bayonne et mort en 1833 à [[Ustaritz]], est un avocat, journaliste et philosophe français ; ministre de la Justice de la [[Convention nationale|Convention]], c'est lui qui notifie à [[Louis XVI]] sa condamnation à mort. Il est élu à l'[[Académie française]] en 1803 ;

* [[Pierre Firmin Bédat]], né en 1774 à Bayonne et mort en 1851 dans la même commune, est anobli par [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] et élevé au titre de [[baron d'Empire]] ; il est aussi donataire en [[Westphalie]] et nommé chevalier de la [[Légion d'honneur]] ;

* [[Pierre Théophile Junca]], né dans cette ville en 1806, devient imprimeur à Paris .
* [[Benoît-Martin Sourigues|Benoit-Martin Sourigues]] (1820 à Bayonne - 1891 à [[Anglet]]), homme politique, député des Landes de 1878 à 1885 et de 1886 à 1891.

* [[Charles Martial Lavigerie]], né à Bayonne en 1825 et mort en 1892 à [[Alger]] ([[Algérie]]), est un [[cardinal (religion)|cardinal]] du {{s-|XIX}}. Il est le fondateur de la ''Société des missionnaires d'Afrique'', plus connue sous le nom ''des [[Pères blancs]]'' ;

* [[Léon Bonnat]], né à Bayonne en 1833 et mort à [[Monchy-Saint-Éloi]] en 1922, est un [[Peinture académique|peintre académique]] et portraitiste français. Ses divers legs à sa ville natale de ses collections personnelles ont permis, de son vivant, l'ouverture d'un musée, qui deviendra le [[musée Bonnat-Helleu]]. Son cabinet des dessins est un des plus prestigieux de France. On y trouve notamment les travaux préparatoires du [[Le Serment des Horaces|Serment des Horaces]] de [[Jacques-Louis David|David]] ;

* [[René Cassin]], né en 1887 à Bayonne et mort en 1976 à [[Paris]], est un juriste, diplomate français. Il reçoit le [[prix Nobel de la paix]] en 1968 pour son travail lors de l'élaboration de la [[Déclaration universelle des droits de l'homme]], et le [[prix des droits de l'homme des Nations unies]] la même année. Il repose au Panthéon (Paris) ;

* [[Henri Grenet]], né à [[Bègles]] en 1908 et mort à Bayonne en 1995, est un homme [[politique]], maire de Bayonne de 1959 à 1995), et docteur en médecine ;

* [[Roger Lapébie]], né en 1911 à Bayonne et mort en 1996 à [[Pessac]], est un coureur cycliste, vainqueur de neuf étapes sur le [[Tour de France]], entre 1932 et 1937 ;

* [[Jean Dauger]], né en 1919 à [[Cambo-les-Bains]] et mort en 1999 à Bayonne, est un joueur français de [[rugby à XV]] et de [[rugby à XIII]]. Le [[Stade Jean-Dauger|stade de rugby]] de Bayonne porte son nom ;

* [[Michel Camdessus]], né en 1933 à Bayonne, est un [[économiste]], président du [[Fonds monétaire international]] du {{nobr|16 janvier 1987}} au {{nobr|14 février 2000}}. Il est gouverneur honoraire de la [[Banque de France]] ;

* [[Nicole Péry]], née à Bayonne en 1943, est une femme politique [[Parti socialiste (France)|socialiste]], ex-vice-présidente du [[Parlement européen]] ;

* [[Marielle et Katia Labèque|Katia et Marielle Labèque]], nées respectivement en 1950 et 1952 à Bayonne, sont deux sœurs qui forment un des duos français de [[piano]] les plus célèbres de la fin du {{s-|XX}} et du début du {{s-|XXI}} ;

* [[Didier Deschamps (football)|Didier Deschamps]], né à Bayonne en 1968, est un ancien [[football]]eur. [[Coupe du monde de football de 1998|Champion du monde en 1998]], puis entraîneur, il est actuellement le sélectionneur de l'[[Équipe de France de football|équipe de France]]<ref>{{lien web|url=http://www.leparisien.fr/sports/equipe-france-football/deschamps-nouveau-selectionneur-des-bleus-08-07-2012-2081964.php.|titre=Didier Deschamps|site=le site du Parisien|consulté le=5 août 2014}}.</ref>.

{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Bayonne}}
<gallery mode="packed" caption="Personnalités liées à Bayonne (sélection).">
Fichier:Cardinal Lavigerie.jpg|alt=Photographie en noir et blanc d’un ecclésiastique à longue barbe blanche.|<small>[[Charles Martial Lavigerie]]</small>.
Fichier:Léon Bonat - Autoportrait.jpg|alt=Portrait d’un homme brun tourné de trois quarts, le menton appuyé sur sa main droite.|[[Léon Bonnat]]<ref group="Note">''Autoportrait'' de [[Léon Bonnat]], daté de 1855, et conservé au [[musée d'Orsay]] à [[Paris]].</ref>.
Fichier:Michel Camdessus-IMG 3655.jpg|alt=Photographie d’un profil d’homme de près de 80 ans, s’exprimant.|[[Michel Camdessus]]<ref group="Note">Photo de Michel Camdessus, réalisée lors du {{6e}} Forum mondial de l'Eau en 2012.</ref>.
Fichier:René Cassin nobel.jpg|alt=Photographie en noir et blanc, de trois quarts, du visage d’un homme portant une moustache et une barbe courte.|[[René Cassin]].
Fichier:Mlle Montansier 1790 - Londré 1991 p186.jpg|[[Mademoiselle Montansier]]
Fichier:Didier Deschamps in 2018.jpg|[[Didier Deschamps]]
</gallery>

=== Héraldique et logotype ===
==== Héraldique ====
{{Blasonnement
 | image=Blason Bayonne (2).svg
| descript=De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale<ref group="Note">Ce blason est en vigueur depuis le 3 août 1919, sur délibération du conseil municipal de la ville de Bayonne, citée par René Broca en préface de l'ouvrage ''Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789 {{incise|Pierre Hourmat}} Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne {{incise|1986|stop}}''. La délibération citée est la suivante : <br>
Le Conseil Municipal,<br>
Vu le rapport présenté par M. Grimard vice-président de la Société des Sciences Lettres et Arts, au nom de la commission d'Études des Armoiries. Ouï le rapport de M. Simonet, conseiller Municipal, considérant que les armoiries actuellement usitées contiennent au point de vue historique et héraldique des erreurs qu'il importe de rectifier, au moment où divers édifices doivent porter les emblèmes de la ville,<br>
Délibère : <br>
I - À partir de ce jour, les armoiries de la ville de Bayonne seront blasonnées de la manière suivante :<br>
''De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale.''<br>
Devise : Nunquam polluta<br>
Modifier en conséquence les sceaux et timbres de la Ville.<br>
II - Charger M. André Grimard, d'établir le projet en couleur des armoiries modifiées, dont deux exemplaires demeureront déposés aux Archives de la Ville et au Secrétariat Général de la Mairie, à la disposition des intéressés.<br>
Fait et délibéré en l'Hôtel de Ville de Bayonne le 3 août 1919.</ref>.
| texte=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]] note en 1863, que les armoiries de la ville sont ''d'azur à la tour crénelée et talusée d'argent, ondée au naturel sous le pied, cantonnée à dextre d'un N couronné d'or, avec deux pins de sinople, chargés chacun de sept fruits d'or et posés en pal derrière deux lions d'or<ref group="PR" name="p24">{{p.|24}}.</ref>.''
}}

==== Logotype ====
<gallery>
Fichier:Logo Bayonne.jpg|À partir de 1993.
Fichier:Logo Bayonne 2014.jpg|À partir de 2008.
Fichier:Bayonne-logo-2018.png|Depuis mars 2018.
</gallery>

== Bibliographie sélective ==
La bibliographie portant sur Bayonne est riche. Quelques ouvrages peuvent plus particulièrement être consultés, qui permettront au lecteur d'acquérir les notions essentielles. Ils sont cités dans la liste qui suit, qui ne se veut pas exhaustive.
* {{Ouvrage|auteur=[[Édouard Ducéré]]|titre=Histoire topographique et anecdotique des [[Liste des voies de Bayonne|rues de Bayonne]]|éditeur=Laffitte Reprints|lieu=Marseille|année=1978}} : {{Commentaire biblio|Cet ouvrage, allié aux {{nombre|6|tomes}} de l’''Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne'' du même auteur, est une mine d'information et d'anecdotes sur les vieilles rues de Bayonne.}}
* {{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1986}} : {{Commentaire biblio|Pierre Hourmat est un historien, président de son vivant de la ''Société des sciences, lettres et arts de Bayonne'', doyenne des associations bayonnaises, créée en 1873<ref>{{lien web|url=http://cths.fr/an/prosopo.php?id=101266|titre=Pierre Hourmat|site=le site du [[Comité des travaux historiques et scientifiques|C. T. H. S]]|consulté le=4 août 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.ssla-bayonne.com/index.html|titre=La Société des sciences, lettres et arts de Bayonne|site=le site de l’[[institution culturelle|institution]]|consulté le=4 août 2014}}.</ref>. L'ouvrage présente avec détails et rigueur toutes les étapes qui constituent l'histoire de Bayonne jusqu'à la [[Révolution française]].}}
* {{Ouvrage|auteur=François Lafitte Houssat|titre=Bayonne de Nive et d’Adour|éditeur=Alan Sutton|lieu=Joué-lès-Tours|année=2001|isbn=2-84253-557-X}} : {{Commentaire biblio|Il s'agit d'une sélection de cartes postales anciennes portant sur Bayonne, commentées par l'auteur.}}
* {{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}} : {{Commentaire biblio|L'ouvrage, qui fournit une de somme d'informations sur tout le [[Pays basque français]], concentre certains chapitres sur Bayonne.}}
* {{Ouvrage|auteur=Ouvrage collectif|titre=Vauban et les fortifications des Pyrénées-Atlantiques|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1984}} : {{Commentaire biblio|On ne peut parler de Bayonne, sans mentionner les ouvrages de Vauban, qui font partie de l'urbanisme d'aujourd’hui. Ce livre en fournit tous les détails.}}
* {{Ouvrage|auteur=Ouvrage collectif|titre={{IVe}} Centenaire du détournement de l'Adour 1578-1978 - Actes du Congrès de Bayonne 28/29 X 1978|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne|année=1978}} : {{Commentaire biblio|Compte tenu de l'importance de l'[[Adour]] dans la fondation de la cité, et dans le développement économique de Bayonne, il est intéressant de comprendre les enjeux, les décisions et les détails techniques qui menèrent au ''débouquage'' du fleuve au droit de l'océan.}}
* {{Ouvrage|auteur=Maurice Sacx|titre=Bayonne et le Pays basque - Témoins de l’histoire|éditeur=musée basque de Bayonne|lieu=Biarritz|année=1968}} : {{Commentaire biblio|Professeur de géographie qui s'est en particulier intéressé à l'Afrique et au Pays basque, Maurice Sacx a réuni dans ce recueil des articles de presse, des lettres et des commentaires d'acteurs et d'observateurs de l'histoire de Bayonne.}}
* {{Ouvrage|auteur=Frédéric Boutoulle|titre=Bayonne|éditeur=Ausonius éditions|lieu=Bordeaux|année=2019|auteur2=Ézéchiel Jean-Courret|directeur1=oui|directeur2=oui|directeur3=oui|numéro dans collection=54|collection=Atlas historique des villes de France|auteur3=Sandrine Lavaud|lire en ligne=|isbn=9782356133373|date=}} : {{Commentaire biblio|Cette collection d'atlas retrace l'évolution du fait urbain en France, dans l'espace et dans le temps, à partir des données archéologiques et archivistiques. L'ouvrage illustré est accompagné d'un plan historique.}}
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=[[Jacques de Cauna]]|nom2=Marion Graff|titre=La traite bayonnaise au {{s-|XVIII}} : instructions, journal de bord, projets d'armement|lieu=Pau|éditeur=Cairn|date=2009|pages totales=180|isbn=9782350681603}} : {{Commentaire biblio|À partir d'archives, cet ouvrage décrit les opérations de [[Commerce triangulaire|traite négrière]] et leur préparation, en les replaçant dans le contexte plus large des relations de la ville de Bayonne avec les autres ports, mais aussi avec l'Afrique et les Antilles.}}

== Notes et références ==
=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note}}

* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=30}}

==== Insee ====
* Dossier 2013 relatif à la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-64102}}.
{{Références|groupe="Insee"}}
* Bases de données nationales
{{Références|groupe="InseeN"}}

==== Site de la mairie ====
La référence est notée « M » dans le texte.
{{Références|groupe=M}}

==== Sources bibliographiques ====
{{Ouvrage|auteur=Pierre Dubourg-Noves|titre=Bayonne|éditeur=Ouest-France - 1986|isbn=2 85882 609 9}}. La référence est notée « DN » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="DN"}}
{{Ouvrage|auteur=[[Eugène Goyheneche]]|titre=Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre|éditeur=Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau|année=1979|bnf=FRBNF34647711}}. La référence est notée « EG » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="EG"}}
{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=Histoire de Bayonne des origines à la Révolution française de 1789|éditeur=Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne - 1986}}. La référence est notée « PH » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="PH"}}
{{Ouvrage|auteur=Pierre Hourmat|titre=Visiter Bayonne|éditeur=Sud Ouest - 1989}}. La référence est notée « PiH » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="PiH"}}
{{Ouvrage|titre=Bayonne de Nive et d’Adour|auteur=François Lafitte Houssat|éditeur=Alan Sutton|lieu=Joué-lès-Tours|année=2001|isbn=2-84253-557-X}}. La référence est notée « FL » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="FL"}}
{{Ouvrage|auteur=[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]|titre=Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque|éditeur=PyréMonde|isbn=2 84618 230 2}}. La référence est notée « PR » dans le texte.
{{Références|taille=10|groupe="PR"}}

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
{{Catégorie principale}}
{{Autres projets
| commons = Category:Bayonne
| wikt = Bayonne
| wikivoyage = Bayonne
}}
* [[Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques]]
* [[Liste des évêques de Bayonne]]
* [[Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron]]

=== Liens externes ===

*[http://www.bayonne.fr/ Site de la mairie]
* [http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_054196 Les archives de la gestion des travaux à la résidence impériale de Bayonne sous le Second Empire] sont conservées aux [[Archives nationales (France)]].
{{Liens|site officiel=-}}
{| align="center" cellpadding="2" border="0" style="border: 1px solid #999; white-space: nowrap"
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| width="30%" align="center" bgcolor="#bbbbff"| Étape suivante<br>-- [[Voie de Soulac]] --<br>'''[[Saint-Jean-de-Luz]]'''<br>-- [[Voie de la Nive]] --<br>'''[[Ustaritz]]'''
|}{{Palette|Communauté d'agglomération du Pays Basque|Labourd|Villes de Nouvelle-Aquitaine|Unités urbaines de Nouvelle-Aquitaine}}

{{Portail|communes de France|Pyrénées-Atlantiques|Gascogne|Pays basque|Occitanie|Pyrénées|océan Atlantique}}
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[[Catégorie:Bayonne|*]]
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