Audition
Audition
Audition
Département de Biologie
Laboratoire de Nutrition Clinique et Métabolique
Dr GHOMARI- BOUKHATEM H
L’oreille : ouïe et équilibre
Généralités
Conduit
Audition
auditif
Cochlée
cartilage
puis os Cavités= Labyrinthe
Peau, poils, osseux rempli de
cérumen périlymphe dans
lequel flotte le
labyrinthe
Tympan Membrane Les osselets transmettent les vibrations du membraneux
tympan vers l’oreille interne rempli
Marteau, Enclume, Etrier d’endolymphe
Caisse tympanique
Trompe auditive (d’Eustache)
Le labyrinthe membraneux est positionné à
l’intérieur du labyrinthe osseux et englobe tous
les conduits membraneux correspondant au
vestibule membraneux, à la cochlée
membraneuse ainsi qu’aux canaux semi-
circulaires. Le conduit cochléaire membraneux
abrite l’organe de Corti, ou organe spiral, qui
est le récepteur de l’audition. Ainsi, la cochlée
membraneuse comporte trois parties qui sont,
de haut en bas, la rampe vestibulaire, qui
contient le périlymphe, le conduit cochléaire à
proprement parler qui contient l’endolymphe,
et la rampe tympanique, qui contient le
périlymphe également. Les deux rampes sont
en communication directe au sommet de la
cochlée, qui est appelé hélicotrème. Le conduit
cochléaire contient deux membranes
distinctes. Nous retrouvons, tout d’abord, la
membrane de Reissner, qui opère la séparation
entre et le conduit cochléaire et la rampe
vestibulaire
. Ensuite, la membrane basilaire, située à la limite de la cochlée osseuse, est
celle sur laquelle reposent l’organe de Corti, les cellules de support ainsi que les
cellules nerveuses, ces dernières étant les cellules ciliées sensorielles externes et
internes. Les cellules ciliées externes sont en nombre important : elles sont près
de douze mille et sont disséminées sur trois rangées. Quant aux cellules ciliées
internes, elles sont moins nombreuses : on en compte de trois mille à cinq mille
et sont réparties sur une seule et même rangée.
Physiologie
En conduction aérienne, c’est grâce à l’air ambiant qui nous environne que la
transmission des sons est effective. En effet, le son que nous percevons grâce à
nos organes auditifs est le résultat de vibrations aériennes.
la transmission mécanique et l’amplification des vibrations sonores est assurée
par les oreilles externe et moyenne, tandis que la transformation des vibrations
sensorielles en influx nerveux électriques l’est par l’oreille interne. L’oreille est
donc chargée de transformer une énergie vibratoire en message électrique.
Le mécanisme de l’audition débute par l’orientation des vibrations sonores,
grâce à l’auricule décrite précédemment. Elle se charge de les diriger dans le
canal auditif externe et de situer les sources sonores. Lorsque l’énergie
acoustique arrive jusqu’à la membrane tympanique, celle-ci vibre. Elle assure, de
cette manière, la transmission de l’énergie des ondes sonores aux osselets de
l’oreille moyenne. Le mouvement vibratoire passe par le marteau, l’enclume et
l’étrier qui, tous trois, permettent la transmission mécanique des vibrations
sonores et entraînent une amplification des sons perçus.
Lorsque le son perçu est supérieur à quatre-vingts décibels, la chaîne
tympanossiculaire se rigidifie par réflexe et provoque la contraction des muscles
de l’étrier : il s’agit du réflexe stapédien, qui assure un rôle de protection de
l’oreille interne.
Lorsque l’étrier vibre, il est imprimé d’un mouvement d’avant en arrière qu’il transmet
à la fenêtre ovale. Les liquides (périlymphe et endolymphe) étant ainsi stimulés, ils
parviennent à faire vibrer les diverses membranes, dont la membrane basilaire qui
monte et descend, tout en faisant osciller la base du conduit cochléaire. Les
ondulations atteignent l’organe de Corti, et en particulier les cellules ciliées sensorielles
externes et internes, qui sont ensuite chargées de les détecter et de les analyser. Leur
rôle est sensiblement différent. En effet, les cellules ciliées externes sont dotées d’une
certaine mobilité et ont la possibilité de faire bouger leurs stéréocils ,ce qui les rend
capables d’amplifier les vibrations. Les cellules ciliées internes sont, quant à elles, les
véritables productrices des informations utilisées pour l’audition. Elles sont « en
contact avec les terminaisons des fibres du nerf auditif (et) assurent la transduction de
l’excitation mécanique en message nerveux interprétable par les centres auditifs du
cerveau ». De ce fait, si les cellules ciliées externes vibrent abondamment, alors les
cellules ciliées internes sont stimulées et vibrent elles aussi. En conséquence, tandis
que les cellules nerveuses externes détectent et amplifient, les cellules nerveuses
internes réceptionnent et transforment le message mécanique en information
électrique pour le transmettre au nerf auditif.
Les voies afférentes du nerf auditif permettent la transmission de l’influx nerveux aux
aires corticales. Elles sont chargées de décoder et d’analyser les informations
transmises. Les voies efférentes, quant à elles, ont un rôle de contrôle de la réponse des
cellules ciliées. Le message ainsi envoyé à la cochlée est réalisé par rétroaction sur les
cellules ciliées externes.
Propagation ondes sonores: vibration mb tympanique → osselets →
fenêtre vestibule → liquides cochlée → influx nerf cochléaire