Audit Acg Pr Drissi Hicham
Audit Acg Pr Drissi Hicham
Audit Acg Pr Drissi Hicham
Audit interne : Activité qui a connu beaucoup de changements courant les dernières années.
Fonction qui prend de plus en plus d’importance suite aux différents scandales financiers.
Objectif : vérifier la conformité aux lois et normes, donner un avis indépendant sur le fonctionnement du contrôle
interne, la gestion des risques, la gouvernance, …
Est devenu au fil des ans un outil de management de la direction générale au service de l’organisation.
Métier normalisé et cadré.
- Définition
- Rôles
- Conditions d’exercice (indépendance)
« L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance
sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer
de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise,
et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. »
Normes IIA
l’objectivité :
Se définit comme une attitude impartiale grâce à laquelle les auditeurs internes exécutent leurs missions en
étant sincèrement convaincus de la légitimité du résultat de leur travail . Pour être objectifs, les auditeurs ne
doivent pas subordonner leur jugement à celui d’autrui sur des questions liées à l’audit.
Activité d’assurance :
Examen objectif dont le but est de fournir une évaluation indépendante des processus de gouvernance,
gestion des risques et contrôle d’une organisation, exemples des missions portant sur les informations
financière, performances, la sécurité des systèmes…
Risque :
L’incertitude que se produise un événement qui pourrait avoir un impact sur la réalisation des objectifs d’une
entité.
Processus de Contrôle :
Politiques, procédures et activités qui font partie d’un cadre de contrôle, conçues pour obtenir les risques dans
les limites de tolérance établies par le processus de gestion des risques. 5
Application 1
• Evaluation = Analyser et évaluer les processus de gouvernement d’entreprise, de management des risques et de contrôle ;
• Communication = Rendre compte régulièrement des actions entreprises pour corriger les dysfonctionnements décelés ;
• Conformité = Vérifier que les dispositifs mis en place assurent la conformité aux lois et réglementations ;
• Participer aux missions d’investigation dans le cadre de fusions/acquisitions ;
• Contribuer à la mise en place du processus de management des risques ;
• Animer, quand elle existe, une démarche d’auto-évaluation des risques et des contrôles.
• …
Définition Examen objectif dont le but est de fournir une évaluation Activités de conseil et de service client, dont la nature et le périmètre
indépendante des processus de gouvernance, gestion des risques sont définis en accord avec le client et qui sont destinées à offrir une
et contrôle d’une organisation. valeur ajoutée et à améliorer la gouvernance d’une organisation, ainsi
Les missions portant sur les informations financières, les que ses processus de contrôle et de gestion des risques, sans que
performances, la conformité, la sécurité des systèmes et le l’auditeur interne soit responsable de l’encadrement.
professionnalisme en sont quelques exemples.
Parties L’auditeur interne détermine la nature et le périmètre de la Les activités de conseil impliquent généralement deux parties.
concernées mission d’assurance. En général, 3 parties sont impliquées dans les - La personne ou le groupe dispensant des conseils (auditeur interne),
activités d’assurance. - La personne ou le groupe sollicitant et recevant les conseils (le client
- La personne ou le groupe directement impliqué dans le de la mission).
processus, le système ou tout autre objet d’évaluation :
audité,
- L’auditeur interne (personne réalisant l’évaluation).
- La personne ou le groupe utilisant l’évaluation : DG, Conseil.
Périmètre des L’auditeur interne détermine la nature et le périmètre de la Le client détermine la nature et le périmètre en accord avec l’auditeur.
activités mission.
Eléments Une évaluation, une opinion ou une conclusion du résultat de la Conseils et apport d’une valeur ajoutée aux processus de gouvernance,
livrables mission d’assurance est communiquée. gestion des risques et contrôle de l’organisation.
Code de déontologie
les
el
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Ch
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it
No
Cadre de référence international des pratiques
professionnelles de l’audit interne
L’indépendance est la capacité de l’audit interne et de son responsable à assumer, de manière impartiale, leurs
responsabilités. Afin d’atteindre un degré d’indépendance nécessaire et suffisant à l’exercice de ses responsabilités, le
responsable de l’audit interne doit avoir un accès direct et non restreint à la direction générale et au Conseil. Cet objectif
peut être atteint grâce à un double rattachement.
Attachement fonctionnel
• Approuve la charte d’audit,
• Approuve le plan d’audit interne fondé sur l’approche par les risques,
• Soit tenu informé des résultats de l’activité d’audit,
• Approuve les résultats de l’évaluation de la performance, la nomination et la destitution du RAI,
Attachement hiérarchique
Donner les moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission,
Donner les moyens nécessaires pour la mise en place des recommandations,
Faciliter la communication interne et le flux d’information,
La charte d’audit annonce le cadre de l’exercice de l’activité d’audit interne au sein d’une entreprise,
Document signé par le Président du Comité d’audit, la Direction Générale et le Responsable d’audit interne et transmis à
l’ensemble du personnel,
Ce document spécifie la fonction, les pouvoirs et les responsabilités du service d’audit interne, y compris le rattachement au
comité d’audit, les accès nécessaires à l’exécution du travail d’audit, toutes les restrictions de périmètre et/ou de pouvoir, le
respect d’un code de déontologie et des normes d’audit interne, ainsi que les relations avec les auditeurs externes.
Ce document est revu périodiquement pour garantir son adéquation au fonctionnement de l’activité.
Il est constitué de 2 à 3 administrateurs, membres du Conseil. La bonne gouvernance stipule que l’un d’eux doit être un administrateur indépendant, et de
préférence ayant des connaissances en matière de gouvernance, gestion de risques ou encore en contrôle interne.
Le secrétariat du Comité d’audit interne est généralement tenu par le Responsable d’audit interne.
le Comité d’audit tient ses réunions selon un planning défini et avant la tenue du Conseil. L’ordre du jour de ses réunions est établi en collaboration avec le
Responsable de l’audit interne :
La gouvernance de l’entreprise,
La gestion des risques,
Les arrêtés comptables,
Les rapports d’audit interne,
Les rapports du commissaires aux comptes, …
Le comité d’audit va s’appuyer sur les avis des experts, et surtout celui du commissaire aux comptes , qui est systématiquement présent dans les réunions du
comité d’audit (pour alimenter le Comité mais aussi pour observer les travaux de ce dernier).
Comme pour l’audit interne, le Comité d’audit se dote d’une charte de fonctionnement qui va préciser son périmètre, ses obligations, ses engagements, son
fonctionnement, …
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B) Les champs d’évaluation de l’audit interne
• En 2002, le Congrès américain, en réponse aux scandales financiers et comptables (Enron, Worldcom, …),
promulgue la loi Sarbanes–Oxley (the Sarbanes-Oxley Act ou SOX act). Cette loi oblige les sociétés faisant appel à
l’épargne publique à évaluer leur contrôle interne et à en publier leurs conclusions dans les états demandés par
la Securities and Exchange Commission (SEC). Imposant en outre l'utilisation d'un cadre conceptuel, le SOX act a
favorisé l'adoption du COSO comme référentiel.
ENCG Casablanca - Hicham Drissi 21
• En France, la loi de sécurité financière (dite loi LSF) promulguée peu après en 2003, a également contribué à sa
Historique du COSO
• En 2004, la commission élargit le périmètre de ses réflexions et élabore un
nouveau référentiel COSO 2 qui est axé davantage sur le processus de
management des risques en entreprise (notion d’opportunité, appétence
au risques, objectifs stratégiques, élargissement du périmètre aux
filiales, ..).
Selon le COSO I :
« le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation,
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs suivants :
- La réalisation et l’optimisation des opérations,
- La fiabilité des informations financières,
- La conformité aux lois et aux réglementations en vigueur. »
Les 5 composants du contrôle interne.
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Contrôle interne – cadre de référence COSO I
Eléments composants le contrôle interne
COSO I
Identifier les risques par process critique liés aux objectifs de l’entreprises,
Facteurs Interne / externe
Organisation, techniques, réglementaire, …
L’application des normes et procédures destinées à assurer l’exécution des directives émises par le management en vue de
maitriser les risques.
Couvrent :
- Le domaine opérationnel : réalisation et optimisation des opérations,
- La fiabilité de l’information comptable et financière,
- Le respect des règlements et lois en vigueur.
L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée dans les meilleures conditions de forme et de délai :
• Le management des risques traite des risques et des opportunités ayant une incidence sur la création ou la
préservation de la valeur. Il se définit comme suit :
– « Un processus mis en œuvre par le conseil d administration, la direction générale, le management et l'ensemble
des collaborateurs de l’organisation. Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi que dans
toutes les activités de l'organisation.
– Il est conçu pour identifier les événements potentiels susceptibles d’affecter l’ organisation et pour gérer les
risques dans les limites de son appétence pour le risque. Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à
l'atteinte des objectifs de l'organisation. »
– Source : COSO II
Environnement interne L’environnement interne englobe la culture et l’esprit de l’organisation. Il structure la façon dont les
risques sont appréhendés et pris en compte par l’ensemble des collaborateurs de l’entité, et plus particulièrement la conception
du management et son appétence pour le risque, l’intégrité et les valeurs éthiques, et l’environnement dans lequel
l’organisation opère.
Fixation des objectifs Les objectifs doivent avoir été préalablement définis pour que le management puisse identifier les
événements potentiels susceptibles d’en affecter la réalisation. Le management des risques permet de s’assurer que la direction
a mis en place un processus de fixation des objectifs et que ces objectifs sont en ligne avec la mission de l’entité ainsi qu’avec
son appétence pour le risque.
Identification des événements Les événements internes et externes susceptibles d’affecter l’atteinte des objectifs d’une
organisation doivent être identifiés en faisant la distinction entre risques et opportunités. Les opportunités sont prises en
compte lors de l’élaboration de la stratégie ou au cours du processus de fixation des objectifs.
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Contrôle interne – cadre de référence COSO II
Eléments composants le contrôle interne
Evaluation des risques Les risques sont analysés, tant en fonction de leur probabilité que de leur impact, cette analyse servant
de base pour déterminer la façon dont ils doivent être gérés. Les risques inhérents et les risques résiduels sont évalués.
Traitement des risques Le management définit des solutions permettant de faire face aux risques évitement, acceptation,
réduction ou partage. Pour ce faire le management élabore un ensemble de mesures permettant de mettre en adéquation le
niveau des risques avec le seuil de tolérance et l’appétence pour le risque de l’organisation.
Activités de contrôle Des politiques et procédures sont définies et déployées afin de veiller à la mise en place et l application
effective des mesures de traitement des risques.
Information et communication Les informations utiles sont identifiées, collectées, et communiquées sous un format et dans
des délais permettant aux collaborateurs d’exercer leurs responsabilités. Plus globalement, la communication doit circuler
verticalement et transversalement au sein de l organisation de façon efficace.
Pilotage Le processus de management des risques est piloté dans sa globalité et modifié en fonction des besoins. Le pilotage s
effectue au travers des activités permanentes de management ou par le biais d évaluations indépendantes ou encore par une
combinaison de ces deux modalités.
ENCG Casablanca - Hicham Drissi 35
Contrôle interne – cadre de référence COSO
COSO III
En matière de contrôle interne, une version actualisée du COSO est parue le 14 Mai 2013. Le but de cette mise à jour est de
prendre en compte les évolutions des environnements opérationnels et les attentes accrues concernant le contrôle interne. Tout
en se reposant sur les principes fondamentaux de la version initiale, cette mise à jour apporte plusieurs nouveautés significatives
permettant la mise en œuvre d’un dispositif plus agile s’alignant en permanence aux objectifs de l’organisation.
• Les risques nouveaux qui émergent et qui sont autant de nouveaux enjeux de contrôle interne (la cyber-criminalité, le
cloudcomputing, etc.) ;
• En matière de gouvernance (notamment les rôles des comités au niveau du conseil mais aussi de la direction générale sur
des enjeux importants comme les risques, la conformité, etc.) ;
• La responsabilisation du personnel à tous les niveaux de la hiérarchie et dans toutes les entités de l’organisation (le « tone in
the middle » et le lien entre les objectifs, les risques encourus et l’évaluation de la performance) ;
• La nécessité de s’adapter en permanence à un environnement interne et externe en mutation ;
• L’efficacité et l’efficience du dispositif de contrôle interne (l’articulation entre les opérationnels, les fonctions support, et
l’audit interne) ; et
• Les exigences de reporting au-delà de la communication financière (développement durable, environnement, qualité, etc.).
Le COSO III :
« le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les collaborateurs, et qui est
destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la
conformité. »
Fiabilité des informations financières Le Reporting : externe et interne, financier et non financier
Conformité aux lois et règlements en vigueur La conformité : lois, règlements, procédures, notes
internes, …
• Un résumé ;
• Le référentiel et ses annexes qui définissent le contrôle interne, le positionnent par rapport à trois catégories d’objectifs,
présentent les cinq composantes du contrôle interne, déclinées en 17 principes structurants, et décrivent les exigences en
matière d’efficacité ;
• Des outils qui présentent des tableaux d’évaluation et de synthèse, divers scenarios pour faciliter l’évaluation des 17
principes qui constituent un dispositif de contrôle interne efficace ; et
• Un recueil d’approches et d’exemples dans le domaine du reporting financier externe (Internal Control over External
Financial Reporting, « ICEFR ») qui propose des exemples de mise en pratique des 17 principes dans le cadre de la réalisation
des états financiers.
1. L’élargissement du domaine d’application au-delà du reporting financier (par exemple la responsabilité sociale et environnementale) ;
2. Le renforcement des attentes en matière de gouvernance (par exemple les rôles des comités et l’alignement avec le business model) ;
3. La gestion des collaborateurs clés du contrôle interne (par exemple plans de successions pour la direction générale) ;
4. L’articulation des 3 « lignes de maîtrise » dans l’organisation (les opérationnels, les fonctions support, et l’audit interne) ;
5. La relation entre risque, performance et rémunération (notamment le principe portant sur la responsabilisation) ;
6. L’articulation du « tone at the top » avec les comportements à travers l’organisation (« tone in the middle ») ;
7. La prise en compte des sous-traitants et des autres intervenants clés (par exemple leur adhésion au code de conduite, au respect des
contrôles au-delà du reporting financier) ; et
8. L’exigence de l’adaptabilité et l’adéquation du dispositif par rapport à l’évolution de l’organisation, liée par exemple à la mise en place de
nouveaux processus, rôles, structures, systèmes d’information, centres de services partagés, périmètre d’activité, etc.
Le périmètre du contrôle interne n’élargit pas aux objectifs stratégiques, à l’appétence pour le risque ou autres sujets du ressort de l’Enterprise
Risk Management et du référentiel de 2004 (COSOII). Le COSO 2013 s’articule logiquement avec le COSO ERM, le contrôle interne étant défini
comme une partie intégrante de l’ERM.
Evaluation des 6. L’organisation défi nit des objectifs de façon suffisamment claire
risques pour rendre possible l’identification et l’évaluation des risques susceptibles d’affecter leur réalisation.
7. L’organisation identifie les risques associés à la réalisation de ses objectifs dans l’ensemble de son périmètre et procède à leur analyse de façon à
déterminer comment ils doivent être gérés.
8. L’organisation intègre le risque de fraude dans son évaluation des risques susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs.
9. L’organisation identifie et évalue les changements qui pourraient avoir un impact significatif sur le système de contrôle interne.
Activités de contrôle 10. L’organisation sélectionne et développe les activités de contrôle qui contribuent à ramener à des niveaux acceptables les risques associés à la
réalisation des objectifs.
11. L’organisation sélectionne et développe des contrôles généraux informatiques pour faciliter la réalisation des objectifs.
12. L’organisation met en place les activités de contrôle par le biais de règles qui précisent les objectifs poursuivis, et de procédures qui mettent en
œuvre ces règles.
Information et 13. L’organisation obtient ou génère, et utilise, des informations pertinentes et fi ables pour faciliter le fonctionnement des autres composantes du
communication contrôle interne.
14. L’organisation communique en interne les informations nécessaires
au bon fonctionnement des autres composantes du contrôle interne, notamment en matière d’objectifs et de responsabilités associés au contrôle
interne.
15. L’organisation communique avec les tiers sur les points qui affectent le fonctionnement des autres composantes du contrôle interne.
Activités de pilotage 16. L’organisation sélectionne, développe et réalise des évaluations continues et/ou ponctuelles afin de vérifier si les composantes du contrôle
interne sont mise en place et fonctionnent.
17. L’organisation évalue et communique les faiblesses de contrôle interne en temps voulu aux parties chargées de prendre des mesures
ENCG Casablanca - Hicham Drissi correctives, notamment à la direction générale et au Conseil, selon le cas. 41
Contrôle interne – cadre de référence COSO
COSO III
1. ce sont les opérationnels (par exemple les chargés de production, des ventes, etc.) qui doivent s’assurer de la
bonne conception et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
2. les fonctions support (par exemple les chargés de conformité, sécurité, gestion des risques) apportent expertise
et conseil par rapport aux objectifs de performance et de contrôle ; et
3. l’audit interne permet un regard indépendant et des revues variées dans un but, notamment, d’améliorer le
contrôle interne de l’organisation.
Les auditeurs internes procèdent à un examen direct du système de contrôle interne et recommandent des améliorations :
- Examiner la fiabilité et l’intégrité des informations financières et d’exploitation, ainsi que les moyens utilisés pour identifier,
mesurer, classer et diffuser ces informations,
- Examiner les systèmes mis en place afin de vérifier la conformité aux normes, plans, procédures lois et réglementations sur
les activités
• La nomenclature se fait selon le découpage adopté par l’entreprise et sont systématiquement liés à des objectifs.
Vie
Réass
Vue 1
Vue 2
Vue 3
Vue 4
Début
Réception de la déclaration
Etape 0 de sinistre
Oui
Etape 3 Règlement
Règlement financier
Règlement judiciaire
Ecriture comptable
N° Risques
RS1 Risque d'une évaluation erronée de la PSAP
RS2 Risque de règlement erroné
RS8 Risque de perte, disparition ou destruction de dossiers physiques de sinistres ou d'éléments de dossiers
• L’importance du risque
Mesure des impacts : impact financiers, impact image et réputation, impact réglementaire et légal, …
Proposition d’échelles :
ECHELLES DE PROBABILITE
ECHELLES D’IMPACT
Probabilité
4- Probable
3- Assez probable
2- Peu propable
1- Improbable
Echelle Gravité
4 Majeure
3 Importante
2 Moyenne
1 Faible
ENCG Casablanca - Hicham Drissi 56
ENCG Casablanca - 2015
Respect des règles de souscription - ► Non respect des règles de souscription par le réseau Bancassurance
Bancassurance 2,8 2,2
Respect des règles de souscription - Agents ► Non respect des règles de souscription par le réseau des agents (tarification, risques exclus, risques
non délégués) 2,6 2,4
Fiabilité des données pour l’appréciation / ► Les données servant à l’appréciation et la cotation du risque sont inexactes, incomplètes ou
tarification du risque frauduleuses - -
Concentration / souscription - Entreprises ► Dépassement des engagements acceptables sur un même site, un même client ou un même risque
d’assurance 3,5 1,8
Dépassements des pleins – identification ► Dépassement des pleins ou non identification des risques devant faire l'objet d'une assurance
des risques / réassurance facultative facultative :
► Dépassement de plein lors de la souscription d’un contrat
► Non identification des polices reconduites tacitement devant faire l’objet de réassurance
facultative 4,0 2,0
► Non respect des conditions du réassureur (délais de règlement de la prime,…) impliquant la
non couverture des sinistres cédés en réassurance facultative
Risques non réassurés ► Acceptation d'un risque exclu par la réassurance 3,0 3,7
ENCG Casablanca - 2015
Emission de polices et triptyques Emission de polices et triptyques frauduleux : non autorisés, non déclarés à la Compagnie,
3,7 1,0
frauduleux antidatés..
Formulaires, contrats, documents Utilisation de formulaires, contrats et autres documents contractuels qui ne sont plus en vigueur
périmés - Bancassurance par le réseau bancassurance 3,3 1,3
Approbation du contrat par le client Contrats d’assurance en cours d’exécution non signés par le client (essentiellement pour l’AT) 3,0 3,3
Qualité des clauses contractuelles Absence ou manque de précisions de certaines clauses dans le contrat (exclusions,…) 3,0 1,2
Gestion des stocks de triptyques Gestion des triptyques inefficiente : suivi du stock de la Compagnie et des intermédiaires, sécurité
du stockage, détournement des triptyques par des employés / intermédiaires, … 3,2 1,6
Fiabilité des données clients pour la Les données utilisées pour la cotation des affaires en AT sont inexactes, incomplètes ou 2,5 1,8
tarification AT frauduleuses
Base clients bancassurance / Ecarts entre la base clients bancassurance (banque et filiales) et la Compagnie:
Exhaustivité du chiffre d’affaires Nombre de têtes
3,8 2,0
Données clients (âge,…)
Cotisations
Annulation des primes Annulation de prime erronée, non exhaustive ou non autorisée 3,2 2,0
IDENTIFICATION DES CONTRÔLES
• La gestion des risques majeurs consiste en :
• Contrôles manuels/Informatiques
1. ► Effectuer une cartographie des risques assurés par Semestriel. ► État ► Cartographie des Responsable Prévention.
garantie (risques divers) : des risques assurés.
► Relevé des points GPS pour l’ensemble du portefeuille, polices. ► Cumuls des capitaux
et mettre les capitaux garantis, dépassant la politique de
► Mise à jour semestrielle (nouvelles souscriptions / concentration de la Cnie.
modifications)
1. ► Inventaire tournant en partant du physique vers le ► Tournant avec ► État des dossiers ► État des Responsable Indemnisations
système comme critère que physiques (source anomalies
► Contrôle de l’exactitude de la réserve système par l’ensemble des archivage)
rapport au dossier physique dossiers doivent être
► Contrôle de l’exactitude des règlements effectués revus au moins une
fois par trimestre
2. ► Inventaire tournant en partant du système vers le ► idem ► État des réserves ► État des Responsable Indemnisations
physique système anomalies
► Contrôle de l’exactitude de la réserve système par
rapport au dossier physique
► Contrôle de l’exactitude des règlements effectués
3. ► Contrôle de la mise à jour de la réserve par rapport ► Trimestrielle ► Inventaire des ► État des Responsable Indemnisations
aux dossiers physiques pour certains critères dossiers système anomalies
► Réserves nulles,
► Réserves non mouvementées,
► Modifications importantes de réserves,
► Dossiers en police universelle.
4. ► Mesure du délai de traitement du courrier : ► Trimestrielle ► Backlog traité et état ► Reporting sur les Directeur du Pôle Assurances des
► Mesure du délai de traitement du courrier, des documents traités délais de traitement Entreprises
► Mesure des délais de traitement sur la base des ► État des dossiers du courrier par
dossiers mouvementés (date de réception du courrier, date mouvementés branche
de mise à jour de la réserve). ► Dossiers sinistres
physiques
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LES LIMITES DU CONTROLE INTERNE
– Jugements erronés
– Dysfonctionnements dus à des erreurs ou défaillances humaines
– Collusion entre deux ou plusieurs personnes
– Dirigeants qui outrepassent le système de contrôle interne
– Rapport coût/bénéfice
• Un support affirmé de la Direction Générale, responsable de la qualité du contrôle interne devant le Conseil
d’Administration
• Une analyse coût / bénéfice du projet : le dispositif de contrôle doit être simple et adapté à la taille de la
compagnie, à son exposition aux différentes natures de risque, à la complexité de ses produits ou structures
• Une organisation de projet performante, sous la responsabilité d’une structure dédiée : vision des rôles et
responsabilités des acteurs, définition des objectifs et de la trajectoire projet, fixation des livrables attendus,
définition du cadencement du projet (comités de pilotage,…)
• Un socle méthodologique robuste : Analyse fondée sur une modélisation claire des processus et des risques,
utilisation de bonnes pratiques et référentiels de place (COSO 2, IFACI,…), pérennisation du contrôle interne au
sein de l’organisation de la compagnie (gouvernance, positionnement, pilotage…).
« Le responsable de l’audit interne doit établir une planification fondée sur les risques afin de définir des priorités
cohérentes avec les objectifs de l’organisation.
Le service d’audit interne apporte de la valeur ajoutée à l’organisation (ainsi qu’à ses parties prenantes) lorsqu’il fournit
une assurance objective et pertinente et qu’il contribue à l’efficience ainsi qu’à l’efficacité des processus de gouvernement
d’entreprise, de management des risques et de contrôle interne. »
Une fois établi, le plan d’audit doit être communiqué à la Direction générale et au Comité d’audit pour examen et approbation.
Le responsable de l’audit interne doit veiller à ce que les ressources affectées à l’audit interne soient :
- Adéquates : connaissances, savoir-faire et autres compétences nécessaires à la réalisation du plan d’audit,
- Suffisantes : quantité (JH) nécessaires à la réalisation du plan d’audit.
L’état d’avancement de la réalisation du plan d’audit doit être périodiquement communiqué à la Direction générale et au Comité d’audit.
Tout changement dans le plan d’audit approuvé doit être également présenté et expliqué à la Direction générale et au Comité d’audit.
La phase de préparation
L’ordre de mission :
L’ordre de mission formalise le mandat donné par la Direction Générale à l’audit Interne et répond à deux fonctions
essentielles :
L’étape de familiarisation :
Outils :
-- Questionnaire de prise de connaissance
La phase de préparation
Identifier les zones ou les risques sont susceptibles de se produire, cette étape va permettre à l’auditeur de
construire son programme et le construire de façon modulée.
C’est un contrat passé avec l’audité et qui va préciser objectifs et champ d’action de la mission d’audit. A ce stade,
le contenu du contrat est élaboré par l’audit interne et porté à la connaissance de l’autre partie et soumis à son
approbation lors de la réunion d’ouverture.
La réunion d’ouverture :
Cette réunion marque non pas le début de la mission mais plutôt le commencement des opérations de réalisation
et on ne peut la tenir tant qu’il y’a pas un « programme » à présenter à l’audité.
Le programme d’audit :
Planning du travail
Appelé aussi « programme de vérification », il s’agit du document
interne au service et dans lequel on va procéder à la détermination et
à la répartition des tâches. Son contenu est essentiellement technique:
Objectifs
La phase de réalisation
C’est un guide pour l’auditeur pour réaliser son programme, il inclut toutes les bonnes questions à se poser pour
réaliser une observation complète .
La phase de réalisation
Preuves
Cohérences et validations:
L’auditeur
ENCG Casablanca -s’assure par un travail de synthèse de la cohérence de ses observations.
Hicham Drissi 75
Audit Interne - Déroulement d’une mission d’audit interne
La phase de conclusion
La phase de conclusion
Le rapport d’audit :
• Pas d’audit interne sans rapport d’audit interne,
• Document final,
• Présentation préalable aux audités,
• Droit de réponse de l’audité,
• La forme : page de garde et lettre d’envoi, introduction et synthèse, le corps du rapport, conclusion et plan d’action.
• Annexes.
Normes
Fonctionnement
Qualification
De quoi il s’agit ?
• L’esprit positif : encourager la critique constructive et éviter le négativisme. Éviter les jugements de valeur.
• L’esprit d’équipe : Un bon auditeur interne doit être affable et capable de travailler en équipe.
• L’imagination et le sens pratique : L’auditeur interne doit avoir la perspicacité nécessaire pour distinguer les faits importants
des banalités. Il doit faire preuve d’imagination et de sens pratique pour que ses recommandations soient utiles et applicables.
• Le sens des relations humaines et l’écoute : L’auditeur interne doit savoir écouter. Il doit avoir l’aptitude à communiquer
efficacement verbalement ou par écrit. Il doit maintenir de bonnes relations avec les personnes verifiees. Il doit savoir non
seulement expliquer et convaincre, mais aussi transcender pour mieux avancer.
• Le soin professionnel et la discipline : être sans cesse à la recherche d’informations probantes, suffisantes et adéquates pour
appuyer ses conclusions et ses recommandations. Mettre le soin professionnel nécessaire pour analyser et présenter les
informations.
• Le jugement professionnel : ne pas confondre jugement personnel et jugement professionnel. Accepter que ses points de vue
soient questionnés et trouver des arguments objectifs pour défendre ses points de vue ou pour convaincre ses interlocuteurs.
LeENCG
jugement
Casablancaest professionnel
- Hicham Drissi lorsqu’il est émis sur la base de connaissances et principes établis et pour autant qu’il 85
puisse
Les qualités relationnelles d’un auditeur interne
Etude menée aux USA par The Korn/Ferry Institute et The Institute of Internal Auditors – 2010, que le poste de responsable d’audit interne
peut être occupé par d’autres profils que les profils standards : expert comptable, auditeur interne de formation et de carrière. Ex : contrôle
de gestion, finance, risque et conformité ou encore opérationnel.