Cours Pompage Eoline

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POMPAGE

ÉOLIENNE

Mr. KERKOUR Taoufiq

1
Introduction :
L'eau est une ressource essentielle et il faut pouvoir extraire l'eau quelque
soit l'endroit de la planète. L'organe essentiel pour l'extraction de l'eau est la
pompe. Selon la source d'énergie disponible (solaire, électrique, éolienne)

La figure suivante montre les différentes solutions qui permettent de disposer


de l'énergie hydraulique.

2
La proportion de chaque solution d'approvisionnement en eau potable en
Mauritanie est :

Etude réalisée par BURGEAP - Octobre 2000)

3
L’énergie éolienne

L’énergie éolienne peut être utilisée de deux manières :

 conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour pomper de


l’eau (moulins de Majorque, éolien de pompage pour irriguer ou abreuver
le bétail,) ou pour faire tourner la meule d’un moulin.

 transformation en énergie électrique : l’éolienne est couplée à un


générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le
générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne de manière
autonome avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe
électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage
d'énergie.

4
Le rendement d'un aérogénérateur est de 80 à 90% entre la puissance
mécanique récupérée et la puissance électrique fournie.

5
Les types des éoliennes

6
7
8
Partie hydraulique :
Notion de base

9
Masse volumique et densité
a) Masse volumique :
La masse volumique  d’un fluide est la masse de l’unité de volume de ce
fluide. Elle s’exprime en kg/m3
• Les fluides sont caractérisés par leur masse volumique VM :

• M : masse du fluide (kg)


• V : volume du fluide (m3)
•  : masse volumique (kg/m3)

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b) Densité
La densité : elle mesure le rapport de la masse volumique du fluide rapportée
à un corps de référence. C’est une grandeur sans unité définie par :

Le corps de référence dépend de l’état physique du corps


• Eau : pour les solides et les liquides
• Air : pour les gaz

11
Notions de pression
La pression exercée par une force F agissant perpendiculairement
sur une surface S est :

12
Notion de débit
1. Débit massique

Le débit massique d’une veine fluide est la limite du rapport dm /dt quand dt
tend vers zéro :

Où :

13
2. Débit volumique

Le débit volumique d’une veine fluide est la limite du rapport dV /dt quand
dt tend vers zéro

Où :
qv : volume de fluide par unité de temps qui traverse une section droite
quelconque de la conduite (m3/s)
dV : volume élémentaire en (m3) traversant une section S pendant un intervalle de
temps dt
dt : intervalle de temps en secondes (s)
Relation entre le débit massique qm et le débit volumique qv :

14
Théorème de Bernoulli (Conservation de l’énergie)
Hypothèses :
- Le fluide est parfait et incompressible
- L’écoulement est permanent
- L’écoulement est dans une conduite lisse

La relation de Bernoulli est une équation de conservation de l’énergie mécanique du fluide


au cours de son mouvement.

15
Formes de l’équation de Bernoulli

Bilan énergétique

Bilan en pression

Bilan en hauteur

Pour un tube horizontal : P1-p2 =

16
Formes de l’équation de Bernoulli

Bilan énergétique

Bilan en pression

Bilan en hauteur

Pour un tube horizontal : P1-p2 = e/2 [(v2)2-(v1)2]

17
Interprétation de l’équation de Bernoulli
Bilan énergétique

différents termes peuvent être interprétés en qualité d’énergie :

« Le théorème de Bernoulli peut être écrit comme un bilan énergétique par kilogramme
de fluide ».

18
Bilan en pression

Le théorème de Bernoulli peut s’écrire de la façon suivante :

Dans cette équation, différents termes peuvent être interprétés en qualité de pression :

Les pressions exprimées dans le théorème de Bernoulli sont des pressions


absolues ! ! !».

19
Bilan en hauteur

Le théorème de Bernoulli peut s’écrire de la


façon suivante :

Dans cette équation, différents termes peuvent être interprétés en qualité de pression :

« La somme des trois termes est appelée ligne de charge!».

20
Equation de continuité

En écoulement permanent, le débit d’écoulement est


constant, on a alors par application du principe de
conservation de la masse le long d'un tube de courant :

21
Viscosité
La viscosité d’un fluide est la propriété de résister aux efforts tangentiels qui tendent à
faire déplacer les couches de fluide les unes par rapport aux autres. Lorsque le fluide se
déplace en couches parallèles

La viscosité cinématique, v, est définie comme étant le rapport entre la viscosité


dynamique et la masse volumique

Dans le système SI, l’unité de la viscosité dynamique est le (Pa.s) ou (kg/ms) , le


Pascal seconde (Pa×s) ou Poiseuille(Pl) : 1 Pa·s = 1 Pl = 1 kg/m·s
Dans le système CGS (non légal), l'unité est le Stokes (St) :

Dans le système SI, l’unité de la viscosité cinématique, v, est le (m2/s) ;

22
CANALISATION

23
Introduction:

Répartition d’une installation hydraulique

• Réseau : Ensemble des canalisations et des appareils assurant la


circulation du fluide

• Tronçon : Partie du réseau dans laquelle l’écoulement du fluide est


homogène. Un tronçon se caractérise par un débit et un diamètre
constants sur toute sa longueur.

• Circuit : Ensemble de tronçons permettant à une particule de fluide de


partir d’un point commun, et d’y revenir.

24
Classification de la tuyauterie

Classification de la tuyauterie
• Matériaux (cuivre, acier plastique…)
• Rugosité
• Section en mm2, diamètre en mm ou en pouce
• Rigidité, flexibilité
• La résistance mécanique

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Marquage du tube

La traçabilité est l'empreinte digitale du tube, où l'ensemble des informations


nécessaires en cours de sa durée de vie, y sont inscrites

26
La rugosité

La rugosité est une caractéristique de l’état de surface d'un matériau solide.

C'est aussi un paramètre influençant l’écoulement dans les canalisations en


générant des pertes de charges linéaires

27
La rugosité

Exemple de rugosité des tubes

28
Diamètre et section
diamètre extérieur (mm)
Généralement indiqué par “D” (ou, en anglais, par OD outside diameter). C’est la mesure
la plus utilisée pour désigner les tuyaux. Unité mm ou en pouce.

diamètre intérieur (mm)


Généralement indiqué par “d” (ou, en anglais, par ID inside diameter); ce n’est pas une
valeur standardisée, Unité mm en pouce.

diamètre nominal (sans dimension précise)


Généralement indiqué en français par “DN”; c’est un nombre abstrait qui caractérise les
éléments de tuyauterie assortis (tubes, raccords,
vannes). Le diamètre nominal se rapproche du diamètre intérieur de la canalisation.

épaisseur de la paroi
Valeur standardisée, généralement exprimée par “e”.

Avec : 1 pouce = 25,4 mm

29
La résistance mécanique

• Résistance mécanique
Les canalisations doivent résister à la pression et à la température
régnant dans l’installation, on distingue :

Pression nominale PN : pression effective correspondant à l’utilisation


normale de l’élément (bars), PN6, PN10 par exemple, généralement à une
température de 20°C .

Pression d’essai (ou d’épreuve) : pression effective à laquelle est soumis


un élément ou plusieurs éléments, ou une installation complète pour vérifier
son aptitude à l’usage (résistance, étanchéité ou déformation).

30
Les matériaux

• Cuivre
Les tuyaux en cuivre souple (cuivre recuit)

Ils sont les plus utilisés actuellement pour les canalisations d'alimentation d'eau. Il est facile à
façonner et peut résister à un gel sans se fissurer. Il s'adapte facilement aux angles et
nécessite donc moins de raccord que le tuyau de cuivre rigide. Il existe aussi déjà isolé prêt à
être intégrer dans la maçonnerie. La section des tuyaux est toujours exprimée par 2 chiffres,
le premier exprime la dimension intérieure et le deuxième la dimension extérieure
Les tuyaux en cuivre rigide

C'est un matériau qui résiste à la corrosion, sa surface lisse facilite la circulation de l'eau. Les
raccordements se font par brasage ou compression.

31
Les matériaux

• Les tubes en cuivre font l’objet des normes NF A 51.120, NF A 49.150, EN


10240, EN-ISO 1461. On les désigne par leur diamètre extérieur et leur
épaisseur mais comme leur épaisseur est de 1mm quelque soit le
diamètre, on omet souvent de l’indiquer. Attention, cette épaisseur peut
être abaissée à 0.8mm pour limiter les coûts

32
Les matériaux

• Les types des tuyaux en acier


Les tuyaux noirs: Les tubes courant, sans
protection particulière, sont dits en « acier
noir ». Ce sont les tubes classiquement utilisés
en chauffage

Les tuyaux galvanisés: protégés par un


revêtement de zinc (acier galvanisé)

Les tuyaux inoxydables: résiste bien à la corrosion.


Selon la composition (au moins 11 % de chrome),
Ces tubes sont très utilisés dans les techniques
d’installation, car on peut les cintrer comme les
tubes en cuivre
33
Les matériaux

• Matières synthétiques:
Les matières synthétiques proviennent de matières organiques (p. ex. le
pétrole).
Elles sont fabriquées par un procédé chimique
Les plus utilisé dans le domaine de chauffage c’est:
• Polychlorure de vinyle surchloré (PVCC)
• PE (polyéthylène)
• Polypropylène (PP)
• Polyéthylène réticulé (PER)
• Polybutène (PB)
• Multi couche

34
Les matériaux

Le choix du matériau doit tenir compte de plusieurs critères:


• Pour éviter la formation de boue ou de corrosion, l’air et l’oxygène ne
peuvent pas pénétrer (= diffusion d’oxygène1). C’est pourquoi on ne peut
pas utiliser de tuyaux en matière synthétique sans barrière anti-oxygène.
• Il est déconseillé d’utiliser des tuyaux et des raccords en acier galvanisé en
combinaison avec d’autres métaux à cause du risque de corrosion;
• Le matériau ne peut pas se déformer sous l’effet de la température;
• Les pertes de charge (résistances présentes dans la tuyauterie) doivent
être limitées au maximum (diamètres nominaux corrects).

35
RÉGIME D’ÉCOULE-
MENT

36
Régimes d’écoulement

Les expériences réalisées par Reynolds en1883 lors de l'écoulement d'un


liquide dans une conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive
également un filet de liquide coloré, ont montré l'existence de deux régimes
d'écoulement : régime laminaire, transitoire et régime turbulent :

37
Régimes d’écoulement
Expérience :
Soit un courant d’eau qui circule dans une conduite à section circulaire.
On introduit un filet de colorant dans l’axe de cette conduite.
Suivant la vitesse d’écoulement de l’eau, on peut observer les phénomènes suivants :

38
Régimes d’écoulement
• En utilisant divers fluides à viscosités différentes, en faisant varier le débit
et le diamètre de la canalisation, Reynolds a montré que le paramètre qui
permettait de déterminer le régime l'écoulement est un nombre sans
dimension appelé nombre de Reynolds .
• Le nombre de Reynolds représente le rapport entre les forces d'inertie et
les forces visqueuses. Ce nombre sans dimension apparaît naturellement
en a dimensionnant les équations de Navier-Stokes. On le définit de la
manière suivante

V : Vitesse moyenne d’écoulement à travers la section considérée en (m/s)


d : Diamètre de la conduite ou largeur de la veine fluide en (m).
ν : Viscosité cinématique du fluide (m2/s).

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a) Régime laminaire : le fluide s’écoule en couches cylindriques coaxiales ayant pour
axe le centre de la conduite.

b) Régime transitoire : c’est une transition entre le régime laminaire et le régime


turbulent.

c) Régime turbulent : Formation de mouvement tourbillonnant dans le fluide. Cette


expérience est faite par Reynolds en faisant varier le diamètre de la conduite, la
température, le débit, etc… pour divers fluides.

 Si Re<2000 , le régime est Laminaire.

 Si Re>3000 , le régime est turbulent.

 Si 2000<𝑅𝑒<3000 , le régime est transitoire.

40
Pertes de charge
• Lorsqu’une certaine quantité d’eau circule à travers une installation, cela
provoque un frottement. Les molécules d’eau frottent + ou – contre la
paroi intérieure de la tuyauterie en fonction de la rugosité de cette
dernière. Lors du passage dans les coudes, le fluide subit un changement
de direction; dans les réductions, la même quantité de fluide doit passer
dans un diamètre inférieur, etc…
• L’ensemble de ces frottements est appelé: les pertes de charge ou pertes
de pression

41
Pertes de charge

Perte de charge linéaires:


• La perte de charge linéaire ou repartie désigne la différence de pression
statique entre deux points d’une tuyauterie rectiligne, sans changement
de direction de robinetterie,… elle est proportionnelle à la distance L
séparant ces deux points, cela suppose des longueurs droites en amont et
en aval suffisantes, son expression est:

p = J.L

• J: pertes de charge linéique en Pa/m


• L: longueur de tuyauterie en m
• p : l’ensemble des pertes de charge linéaires dans un tronçon

42
Pertes de charge

• Les pertes de charge linéaires sont proportionnelles à la longueur L de la


conduite, inversement proportionnelles à son diamètre d, proportionnelle
au carré de la vitesse débitante V du fluide.

• V : vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite (m/s)


• d : diamètre de la conduite (m)
• λ : coefficient de perte de charge linéaire. Il dépend du régime
d’écoulement et notamment du nombre de Reynolds Re
• : la masse volumique du fluide en kg/m3
• J: pertes de charge linéique Pa/m

43
Pertes de charge

Dans un régime d’écoulement laminaire : Re < 2000

Dans un régime d’écoulement turbulent lisse : Re < 2000 < 105

Dans un régime d’écoulement turbulent rugueux : Re > 105

avec :
- ε : rugosité de la surface in terne de la conduite (mm)
- d : diamètre intérieur de la conduite (mm)
Parfois, on lit la valeur de λ sur un abaque établie par Moody

44
Pertes de charge
• Perte de charge singulière
Quand la conduite subit de brusque variation de section ou de direction, il se
produit des pertes de charges dites singulières, elles sont généralement
mesurable et font partie des caractéristiques de l’installation. On les
exprime par :

Ks: Coefficient (sans unité) de pertes de charge. Il dépend de la nature et de la


géométrie de l’accident de forme. Les valeurs de Ks sont données par les
constructeurs dans leurs catalogues, ou on prend des valeurs standard
: La masse volumique du fluide en kg/m3
V : Vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite m/s

45
Pertes de charge

• Dans le cas ou nous avons plusieurs équipement raccordés au réseau,


pour déterminé les pertes de singulières total on fait la somme des
coefficients:

46
Pertes de charge

Pertes de charge total:

• La perte de charge d’un tronçon est la somme des pertes de charges


linéaires dues aux longueurs droites de tuyauteries et des pertes de
charges singulières dues aux incidents de parcours rencontrés.

47
Abaque pour le calcul des conduites d'eau
froide

48
Abaque pour le calcul des conduites d'eau
chaude

49
Dimensionnement des canalisations

50
QUESTION :
* Dimensionnez une tuyauterie PVC permettant
de véhiculer 4,5 [m³/h] d’eau. DN?
* j en [Pa/m] ?

• Vitesse v de l’eau dans la tuyauterie en [m/s]?

51
Dimensionnement des canalisations

Le calcul des diamètres des conduites est fait en fonction de la vitesse de


conception, du débit des pertes de charge.

• Avec :
d (m) diamètre intérieur,
J (mCE/m) perte de charge,

V (m/s) vitesse.

52
POMPES HYDRAU-
LIQUE

53
Pompes
• Pompe: Appareil servant à transformer:
– Énergie mécanique → Énergie hydraulique

• Deux grandes catégories


– les pompes volumétriques : ce sont les pompes à piston, à diaphragme, à noyau
plongeur…et les pompes rotatives telles que les pompes à vis, à engrenages, à
palettes, péristaltiques…. Lorsque le fluide véhiculé est un gaz, ces pompes sont
appelées compresseur» ; Pompes Volumétriques

– les turbopompes : ces pompes sont toutes rotatives. Ce sont des pompes
centrifuges, à hélice, ou hélico centrifuges.
les pompes volumétriques

55
les pompes volumétriques
On distingue généralement:

- les pompes volumétriques alternatives: la pièce mobile est animée d'un

mouvement alternatif.

- les pompes volumétriques rotatives : ces pompes sont constituées par une

pièce mobile animée d’un mouvement de rotation autour d’un axe, qui tourne

dans le corps de pompe et crée le mouvement du liquide pompé par

déplacement d’un volume depuis l’aspiration jusqu’au refoulement ;

56
Pompes à piston
Pompe à pistons axiaux à axe droit, plateau inclinable
Certaines unités, dites "à axe brisé", sont classées dans les
unités à pistons axiaux à cause de leur technologie et de leurs
caractéristiques similaires. Ces unités ont une cylindrée fixe,
fonction de l'angle arbre/barillet.
Fonctionnement :
Ce type de pompe fonctionne grâce aux variations de volume occasionné par le
déplacement d'un piston dans un cylindre. Ces déplacements alternativement
dans un sens ou dans l'autre produisent des phases d’aspiration et de refoulement.
Quand le piston se déplace dans un sens le liquide est comprimé : il y a fermeture
du clapet d'admission et ouverture du clapet de refoulement. Le fonctionnement
est inverse lors de l'aspiration du liquide dans la pompe. Une membrane est
parfois liée au piston.
Avantages :
Elles fonctionnement à sec sans dommage et leur rendement est bon (> 90%).
Inconvénients :
Leur débit est relativement limité et les fluides véhiculés doivent avoir une
viscosité assez faible.
60
Pompes à plongeur
Pompes à diaphragme
Pompes volumétriques rotatives
• Plusieurs sont disponibles:
– Pompes à engrenage
– Pompes à lobes
– Pompes à vis
– Pompes à palettes
Pompes à engrenage externes
Pompes à engrenage internes
Pompes à engrenages
Les pompes à engrenages sont constituées de 2 pignons engrenant dans
un boîtier, lorsque les dents se quittent, le volume inter dents augmente ;
c'est l'aspiration. L'huile transite ensuite entre les dents par la périphérie
de l'engrenage.

Lorsque les dents engrènent, le volume inter dents diminue ; c'est le


refoulement.

Symbole
Pompes à engrenages à denture intérieure
Pompes à lobes
Pompes à vis
Pompes à palettes
Un rotor tourne dans un anneau excentré. Le volume compris entre ces deux
éléments est fractionné par des palettes coulissant dans le rotor. Sur un demi-tour
le volume inter palettes augmente; c'est l'aspiration. Sur l'autre demi-tour, le
volume inter palettes diminue, c'est le refoulement
Caractéristiques
Une pompe est caractérisée par:
- Sa cylindrée
Elle correspond au volume de fluide théorique débitée par tour
en cm3 ou en litre.
- Son débit
C'est le volume d'huile que la pompe peut fournir par unité de

temps; elle est exprimée en litre par minute(L/min).


- Son rendement
- Son sens de rotation
- Sa vitesse de rotation
les grandeurs associées aux pompes
* La cylindrée ( Cy ) :
Par définition la cylindrée est le volume de fluide refoulé ou aspiré par une pompe en
l’absence des fuites, pendant une révolution de l’arbre principal.
Unités : [m3 /tr] ;[l/min] ou [l/tr].

* Les débits :
- Le débit moyen théorique : (qv moy) [m3/s]
C’est le volume moyen refoulé par unité de temps, connaissant la cylindrée ce débit est
déterminé par :

Avec : N : Fréquence de rotation en [tr/s]


Cy : Cylindrée en [m3/ tr]

- Le débit moyen réel: ( qv moy r ) [m3/s]


C’est le volume refoulé par la pompe en pratique.
* Les puissances :
- La puissance mécanique : ( Pm ) [W]
C’est la puissance fournie à l’arbre d’entraînement de la pompe par le moteur et peut
être donnée par les deux relations suivantes :

Avec : C : Couple d’entraînement de pompe en [Nm] ;


ɷ : Vitesse angulaire en [rad /s] ;
ps th : Pression de sortie théorique en [Pa] ;
pe : Pression d’entrée en [Pa] ;
- La puissance hydraulique : ( Ph )
C’est la puissance fournie par le fluide à la sortie de la pompe donnée par :

Avec : ps : est la pression mesurée réellement à la sortie en [Pa].


Pompes centrifuges

76
Pompes centrifuges
Refoulement

Tubulure de
refoulement

Volute
Impulseur

Oeillard
Admission

Principe de fonctionnement
Une pompe centrifuge est constituée par :
- une roue à aubes tournant autour de son axe ;
- un distributeur dans l'axe de la roue ;
- Disposition la plus classique
- Entretien et démontage simplifiés
- un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute.
Classification des pompes centrifuges
Pompes à axe horizontal

Refoulement

Admission
Classification des pompes centrifuges
Pompes à axe vertical
• Pompe commandée par un moteur placé en surface
• Arbre guidé par paliers : éléments de 2 à 1,5m.

• Nécessite centrage parfait.


• Eviter toute vibration.
• Montage assez délicat.

• Hauteur d’aspiration diminuée.


• Encombrement réduit.
• Travaux de GC réduit.
• Pas de problèmes d’amorçage.
Classification des pompes centrifuges
Pompes immergées
• Pompe multicellulaire
(plusieurs étages).
• Moteur électrique incorporé
placé au dessous
• Refroidissement du moteur :
circulation d’eau.
• Installation simplifiée.
• Point délicat : étanchéité du
câble électrique dans le moteur.
Constituants d’une pompe
Différents types de roues
Écoulement radial, mixte ou axial
Courbes caractéristiques

. Hauteur d’aspiration : Ha

Hauteur de refoulement : Hr

Hauteur géométrique Hgéo=Ha+Hr


Courbes caractéristiques

.
Hauteur manométrique totale : HMT
Hauteur de refoulement : Hr

HMT = Hgéo + J
Hgéo = Ha + Hr

Hauteur d’aspiration : Ha
Courbes caractéristiques
Hauteur (H)

Point de barbotage
Rendeme
nt
Courbe H-Q
Hn

ŋmax
Rendement

Qn Débit (Q)
Courbes caractéristiques
Puissance

Courbe des puissances

Pn

Qn Débit (Q)
Point de fonctionnement
Hauteur (H)

Caractéristique du réseau

Point de fonctionnement
Rendemen
t
Courbe H-Q
Hn

H géométrique

ŋmax
Rendement

Qn Débit (Q)
Calcul de la hauteur manométrique totale HMT :
Pour le calcul de la hauteur manométrique totale d’un système utilisant une pompe centrifuge,
nous devons considérer les points suivants:
 Hauteur d’aspiration ;
 Hauteur de refoulement ;
 Pertes de charges dans les tuyaux
d'aspiration et de refoulement (tables ou
abaques) ;
 Les pertes par frottement dans les
connexions (tables ou abaques) ;
 Débit souhaité.
Sur la figure, on donne un modèle
schématique montrant un projet typique
utilisant une pompe centrifuge et les
paramètres à prendre en considération pour
le calcul de la hauteur manométrique totale
HMT. Modèle schématique d’un réseau de pompage
utilisant un système de captation par pompe
centrifuge.
88
Calcul de la hauteur manométrique totale HMT :
HMT = HMa + HMr

Calcul de la hauteur manométrique de refoulement HMr :


Pour le calcul des valeurs réels de la hauteur manométrique de refoulement, il faut leurs
ajouter les valeurs des résistances que le liquide pompé trouve pendant son déplacement et
qu’il faut compenser :
Vs2
Mesurée par un HMr  H gr  Hr  = ps : pression de sortie
manomètre placé juste 2g
après l’orifice de
refoulement.

Cas général : Vs = 0 m/s et Ps = 0 bar

Cas particuliers : Irrigation par aspersion : Ps = 1,5 bars


Irrigation par goût à goût : Ps = 1 bar
Eau potable : Ps = 2 - 3 bars
Lavage : Ps > 1 bar

89
Calcul de la hauteur manométrique totale HMT :

Pour le calcul des différentes valeurs réels des hauteurs manométrique d’aspiration et de
refoulement, il faut leurs ajouter les valeurs des résistances que le liquide pompé trouve
pendant son déplacement et qu’il faut compenser :
Ve2
HMa  H ga  Ha  Nulle en général
2g
Mesurée par un
manomètre placé
juste avant l’orifice
d’aspiration.

90
Exemple de calcul d’une HMT pour un système avec pompe centrifuge et définition du type de
pompe :
Considérons les conditions suivantes :
Débit désiré : 35 m3/h
Diamètre du tuyau d’aspiration: 3"
Diamètre Tuyau d’élévation : 2½"
Hauteur géométrique de refoulement : Hgr = 7,7 m
Hauteur géométrique d’aspiration : Hga = 2 m
Longueur du tuyau d’aspiration : 6m
Longueur du tuyau d’élévation : 30 m
Calculer la hauteur manométrique totale pour le projet de pompe centrifuge typique donné sur la
diapositive precedent).
Perte par frottement du tuyau de 3" (voir tables) = 5,7 %
Pertes de pression dans chaque connexion d’aspiration :
 Pertes de pression dans la Clapet crépine de 3" = 0,80 m ;
 Pertes de pression dans le coude (D) de 90° de 3" = 0,15 m ;
 Pertes par frottement de tuyau de 2 ½" = 16 %
 Pertes de pression dans la valve de rétention 2 ½" (E) = 0,30 m
 Pertes de pression dans le coude (D) de 90° de 2 ½" = 0,45 m ;

91
Calcul de la hauteur manométrique totale HMT :
Calcul de la hauteur manométrique d’aspiration HMa :
HMa = perte par frottement dans le tuyau d’aspiration
+ ∑ pertes de charges dans chaque connexion d’aspiration +
Longueur du tuyau d’aspiration = 6 m Hga
Perte par frottement en 6 m du tuyau de 3" (voir tables) = 5,7 % × 6 m = 0,34 m
Pertes de pression dans chaque connexion d’aspiration :
 Pertes de pression dans la Clapet crépine de 3" = 0,80 m ;
 Pertes de pression dans le coude (D) de 90° de 3" = 0,15 m ;
Hauteur géométrique d’aspiration (Hga) = 2 m
Donc : HMa = (0,34 m) + (0,80 m + 0,15 m) + (2 m) = 3,29 m

Calcul de la hauteur manométrique de refoulement HMr :


HMr = perte par frottement dans le tuyau de refoulement
+ ∑ pertes de charges dans chaque connexion de refoulement + Hgr
Longueur du tuyau de refoulement = 30 m
Pertes par frottement dans 30 m de tuyau de 2 ½" = 16 % × 30 m = 4,8 m
Pertes de pression dans la valve de rétention 2 ½" (E) = 0,30 m
Hauteur géométrique de refoulement (Hgr) = 7,7 m.
Donc : HMr = (4,8 m) + (0,45 m) + (0,3 m) + (7,7 m) = 13.25 m HMT = 16.54 m

92
Les pompes couplées

Couplages des circulateurs:


• Couplage en serie

Hm Totale (Hm1 + Hm2) = 0,4 + 0,4 = 0,8 bar soit 8mCE


EN SERIE LES HAUTEURS MANOMETRIQUE S’ADDITIONNE

Le couplage en série provoque une faible variation de débit mais une forte variation de
hauteur manométrique.
93
Couplages des pompes
En série
Hauteur

H1 + H2

H2

H1

.
Q Débit
Les pompes couplées
• Couplage parallèle

• Q1= Débit du circulateur 1


• Q2= Débit du circulateur 2

En parallèle les débits s’additionnes

Le couplage en paralléle provoque une faible variation de hauteur manométrique mais une
forte variation de débit.
95
Couplages des pompes
En parallèle
Hauteur

.
Q Q+Q Débit
Puissance hydraulique

• Puissance hydraulique (fluidique) d’une pompe


C'est la puissance hydraulique communiquée au liquide lors de son passage à
travers la pompe. Cette puissance mécanique est donnée par la formule
suivante:

Avec :
• P = Puissance transmise au fluide par la pompe en Watt.
• Q = débit en m3/s.
• p = masse volumique du liquide en kg/m3.
• H = hauteur de charge en mètre.
• 9.81 = cte moyenne de la pesanteur.

97
Equation de Bernoulli généralisé

• Attention il ne faut pas confondre «la puissance fluidique» d’une pompe


avec sa «La puissance Electrique». La relation entre les deux puissances
se fait par l’intermédiaire du rendement global de la pompe  qui sera
toujours inférieur à 1.

Pnet =  . PM

PF : puissance net (fluidique) en (watt);


PM : puissance électrique (watt);
 : rendement globale de la pompe.

98
Exemple

Un groupe de pompage triphasé est alimenté en 380 volt


absorbe un courant de 70 A ayant un cos phi de 0.80
entraînant une pompe centrifuge d’un débit de 30 l/s à une
hauteur de 80 m. Calculer le rendement du groupe de
pompage.

99
1- Puissance électrique absorbée=
V3 x 380 x 70 x 0.80 = 36 858 watt

2- Pu (kW) = gxQxH en kw =9.81 X 80 X 0.03 = 23 544 W

3-  = Pu/P =23 544/ 36 858 =64 %

Ou bien
h =Q(l/s)*H(m)/[102*Pabsorbée (kw)]
30*80
=
36.858

= 64 %

100
Equation de Bernoulli généralisé

• Pour prendre en compte la présence d’appareils dans le réseau, le théorème


de Bernoulli en pression entre les section 1 et 2 s’écrira:

• V: vitesse du fluide en m/s


• P: pression du fluide en Pa
• Z: Hauteur de fluide en m
• p: pertes de charge total en Pa
• : la masse volumique du fluide en kg/m 3
• g: la constante de pesanteur en N/kg
• Pnet = puissance net (fluidique) (watt)
• qv = débit volumique en m3 / s
101
Exercice TD
Exercice 1 :
Choisir la pompe si nous avons un réseau qui doit fonctionner avec un HMT de 4 mCE
pour un débit de 2 m³/h, voir diagramme

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Exercice TD
Exercice 1 :
Choisir la pompe si nous avons un réseau qui doit fonctionner avec un HMT de 4 mCE
pour un débit de 2 m³/h, voir diagramme

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