Traitement HTA Hf5te3
Traitement HTA Hf5te3
Traitement HTA Hf5te3
L’HTA systolique isolée doit être classée (1,2,3) selon la PAS dans les fourchettes
indiquées, pourvu que la PAD soit <90mmHg. Les grades 1,2 et 3 correspondent à une
HTA légère, modérée et sévère respectivement. Ces dénominations ne sont plus
utilisées pour éviter toute confusion avec la quantification du risque CV global.
TOTAL
Les patients doivent être classés
non seulement en fonction du grade de l’’HTA
mais en fonction du risque cardiovasculaire global
Existence des facteurs de risque
des atteintes des organes cibles et des
autres pathologies.
Les risques faible, modéré, élevé et très élevé se réfèrent au risque à 10 ans
de survenue d’un évènement CV fatal ou non
Risque d'évènements CV mortels et non
mortels à 10 ans (Framingham)
bas = inférieur à 15 %,
modéré = 15-20 %
haut = 20-30 %
très haut = plus de 30 %
Les mesures
Arrêt du tabac
Réduction pondérale
Réduction d’un apport trop élevé en alcool
L’exercice physique
La restriction sodée
Hypertension 2006;48:213-8
HYPOLIPEMIANTS
Tous les hypertendus porteurs d’une
maladie cardiovasculaire avérée.
Diabétiques de type 2
Risque CV élevé
Normalisation progressive de la PA
moyenne de J1 à J7 = 139/90 mm Hg et de J8 à J14 = 126/82 mm Hg
Intérêt de l’automesure pour le suivi après adaptation thérapeutique
Patient âgé de 67 ans
Intolérance au glucose
Chiffres tensionnels élevés à 180/100
ETT: dilatation modérée oreillette gauche
Quels traitements proposeriez vous ?
Quels bilan?
argumenter !!!
Quels traitements proposeriez vous ?
Périndopril 8mg/jour
argumenter !!!
HTA à risque (ASCOT)
Intolérance au glucose
Risque de fibrillation auriculaire
Effet sur l’apparition de nouveaux cas de
diabète
Diminution des nouveaux cas de FA
Si le patient n’atteint pas son objectif
tensionnel
Que faire
PERINDOPRIL 8mg +Amlodipine 5 (ASCOT)
BIPRETERAX
COVERAM
CAS CLINIQUE
Patient N âgé de 45 ans sans antécédents particuliers, a ressenti une
violente céphalée à la fin de son repas de midi, en mangeant une tarte
au citron . Sa femme, infirmière, qui l’accompagne, vous dit qu’il est
devenu “ blanc comme un linge ”, qu’il s’est couvert de sueurs et que
sa PA était très élevée à 280-130 mmHg et son pouls à 110/mn. La
crise a duré un quart d’heure et a spontanément cédé, la PA retombant
autour de 144-86 mmHG, alors que leur médecin arrivait. Celui-ci a
confirmé la baisse tensionnelle, prescrit un Inhibiteur de l’Enzyme de
Conversion (IEC), et marque un arrêt de travail immédiat, demandant
au patient de passer dans la soirée à son cabinet pour l’examiner plus
à fond et lancer un bilan. Environ une heure après Monsieur N… a de
nouveau présenté un épisode identique mais cette fois il s’est
accompagné d’une douleur thoracique et sa femme ne pouvant prendre
sa PA, trop haute, l’amène aux urgences.
A l’examen la crise semble terminée, la PA du patient est à 150-90
mmHg, son pouls est rapide à 90/mn, il paraît très anxieux.
L’interrogatoire vous révèle que Monsieur N… a perdu 6 kg depuis les
3 derniers mois sans faire de régime. Il n’est pas asthénique, n’est pas
dyspnéique, la douleur thoracique qu’il a ressentie durant la crise n’a
duré que 2 ou 3 minutes ; il n’avait jamais ressenti de précordialgie
auparavant. Il ne fume pas, n’est pas diabétique, son cholestérol est
normal et il fait régulièrement de la natation. Le reste de l’examen
clinique est normal.
Question : Quel diagnostic suspectez-vous ?
Justifiez
Réponse : Phéochromocytome devant le
tableau de céphalées violentes, de pâleur
extrême,des sueurs, de tachycardie
accompagnant une poussée d’HTA,
sévère ,transitoire, possiblement déclenchée
par la consommation de citron.
Amaigrissement traduisant
l’hypermétabolisme lié à l’augmentation des
cathécholamines.
Douleur thoracique
Question : Plutôt qu’un IEC pouvait-on lui
donner un bétabloquant ? Justifiez votre
réponse
Réponse : Non, les BBl pris isolément sont
contre-indiquées dans cette pathologie. Si on
bloque les récepteurs Béta, les
catécholamines en excès vont se fixer sur les
récepteurs alphavasoconstricteurs,
entraînant une vasoconstriction majeure et
une poussée hypertensive dramatique, parfois
mortelle, par oedème cérébral, hémorragie
cérébrale, OAP, ischémie myocardique ou
troubles dangereux du rythme cardiaque.
Question : Quel est selon vous le mécanisme
de cette précordialgie ?
Réponse : Spasme coronaire par blocage de
la vasodilatation contrôlée par les béta-
récepteurs.
Question : Quel examen réalisez-vous pour
confirmer votre diagnostic ?
Réponse : Dosage sur 3 jours des dérivés
méthoxylés des catécholamines urinaires.
L’idéal sera de commencer le prélèvement
des urines aux urgences, car on est proche de
la poussée hypertensive et on a des chances
d’avoir encore des catécholamines
circulantes en excès qu’on retrouvera dans
les urines.
Question : Votre diagnostic est confirmé,
quels autres examens réalisez-vous et dans
quel but ?
Réponse : Scanner abdomino- pelvien et
thoracique pour localiser la tumeur, qui sera
le plus souvent surrénalienne et unilatérale
Recherche isotopique des autres localisations
peu volumineuses, par scintigraphie à la
MIBG.
Les deux surrénales sont bien visibles (flèche). La surrénale droite
a un aspect en lambda, la surrénale gauche est triangulaire.
TDM SURRENALIENNE : aspect typique de phéochromocytome surrénalien
droit avec masse hypervascularisée et zones de nécrose (flèches).
Question : Quel traitement proposez-vous à ce
patient et après quelle préparation ?