Cours Initiation Aux Télécoms CHAP2

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Cours Initiation Aux Télécoms

ISTIC 2024-2025
1er année TT

Systèmes de Communication

Bocar Adama Diop


Chapitre II
Systèmes de Communication
II.1 Sources et signaux des télécommunications
La source d'information génère le message à transmettre. Le message transporté peut
être soit directement d’origine numérique comme dans les réseaux informatiques,
soit d’origine analogique (son, image, lumière, vidéo...).
• Le son consiste en une onde de pression se propageant dans l'air (le signal source
d'une radio...).
• Les signaux optiques comme le Télégraphe de Chappe et tous les moyens plus
récents permettant de transmettre un signal visuel à grande distance.
• Le signal vidéo est nettement plus complexe qu'un son. Le signal de télévision
est un mélange du signal vidéo et de la partie audio.
• On peut voir le texte comme une série de lettres appartenant à un alphabet
spécifique. Dès lors qu'il existe une représentation numérique de ces lettres, on
se ramène au cas de signaux numériques, étant entendu que plusieurs symboles
binaires sont nécessaires pour désigner une lettre.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.2 Schéma de base et principes d’un système de
communication
En télécommunication, le système de communication
nous montre l’ensemble des procédés et
d’équipements mise en place lors de la
transmission de l’information depuis l’émetteur
jusqu’au récepteur.
D’une manière simplifiée, le schéma général d’un
système de communication est représenté dans la
figure II.1.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication
Un système de communication véhicule de l’information
entre une source à un destinataire. La source
d'information et le destinataire sont en général séparés
par une distance considérable. Le canal de transmission,
en même temps qu'il assure la connexion entre ces
deux entités, dégrade le signal transmis. Il faut alors
mettre en place un système d'émission-réception pour
minimiser l'effet du canal sur le signal.
Le canal constitue le support de transmission (lignes de
transmission (ligne bifilaire, câble coaxial, guides
d’ondes, fibres optiques) espace libre, équipement de
stockage ...) entre l'émetteur et le récepteur.
Chapitre II
Systèmes de Communication
La transmission de l'information à travers un canal peut se faire de deux
manières:
1. Soit en bande de base, c'est-à-dire que le message numérique issu du codeur
de canal est transformé en un signal (codage à signal), dont la densité
spectrale de puissance de ce signal est comprise dans une bande centrée sur
zéro, qui émet dans le canal. La transmission en bande de base n’est utilisable
qu’à de courtes distances (< 5km).
2. Soit en bande infinie, pour des raisons de compatibilité avec le canal, il serait
souhaitable de translater en fréquence le signal précédent autour d'une
fréquence f0. Pour cela, on fait la multiplication du signal par cos(2πf 0t ) .
Cette opération s'appelle la modulation, c’est une fonction complémentaire du
codage à signal.

Le modulateur est l'interface qui convertit l'information numérique en formes


d'ondes adaptées aux caractéristiques du canal. Il transpose la gamme de
fréquence occupée par le signal dans une autre bande propre à la
transmission.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3 Supports de transmission
Les supports de transmission sont nombreux. Parmi ceux-ci,
on distingue : les supports matériels (les supports
métalliques et non-métalliques) et immatériels. Les
supports matériels, comme les paires torsadées et les
câbles coaxiaux, sont les plus anciens et les plus largement
utilisés; ils transportent des courants électriques. Les
supports de verre ou de plastique, comme les fibres
optiques, transmettent la lumière, et les guides d'onde
propagent des ondes électromagnétiques, tandis que les
supports immatériels pour des communications sans fil
propagent des ondes électromagnétiques dans l'air et sont
en plein essor.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3.1 Lignes bifilaires
Une ligne bifilaire est un support métallique. Elle peut être
subdivise en trois types:
a. Ligne bifilaire à paires droites
Une ligne bifilaire à pares droites est illustrée dans la
figure II.2. Elle est constituée de deux conducteurs
filaires parallèles à distance constante l'un de l'autre par
un isolant. On l'utilise surtout pour l'alimentation
d'antennes à impédance élevée au point d'alimentation.
Ce type de ligne a une perte importante, grande
sensibilité au bruit et une bande passante faible.
Chapitre II
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Figure II.2- Ligne bifilaire à paires droites


Chapitre II
Systèmes de Communication
• b. Ligne bifilaire à paires torsadées
Dans sa forme la plus simple, le câble à paire
torsadée est constitué de deux conducteurs
filaires isolés torsadé et recouverts d'isolants
(figure II.3). Ce type de câble a aussi une
atténuation importante, il est moins sensible
au bruit.
Chapitre II
Systèmes de Communication

Figure II.3- Ligne bifilaire à paires torsadées


Chapitre II
Systèmes de Communication
Couramment il est utilisé pour desservir les usagers du service
téléphonique abonné du service public ou usagers des
réseaux privés. Les signaux transmis par l'intermédiaire des
paires torsadées peuvent parcourir plusieurs dizaines de
kilomètres sans amplification ou régénération.
Quand plusieurs paires torsadées sont rassemblées dans un
même câble, les signaux électriques qu'elles transportent
interfèrent plus ou moins les uns sur les autres par
rayonnement. Elle est souvent blindée à fin de limiter les
interférences, le blindage peut être appliqué individuellement
aux paires, ou à l’ensemble formé par celles-ci. De ce fait on
distingue cinq types de paires torsadées.
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• c. Ligne bifilaire à paires torsadées blindées
C'est le même câble que la paire torsadée mais
entourée d'une feuille conductrice (figure II.4).
Meilleure immunité au bruit que la paire torsadée
simple. Elles sont très utilisées pour le câblage des
réseaux à 10 et 100 Mbits.
Chapitre II
Systèmes de Communication

Figure II.4- Ligne bifilaire à paires torsadées


blindées
Chapitre II
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• II.3.2 Câble coaxial
Le câble coaxial est un conducteur électrique qui transporte
des courants électriques. Il a longtemps été le câblage de
prédilection, pour la simple raison qu'il est peu coûteux et
facilement manipulable (poids, flexibilité, ...). Le câble
coaxial a une bande passante plus importante et il permet
de réaliser des transmissions avec un débit relativement
élevé (jusqu'à 565 Mbits/s sur le réseau téléphonique).
Un câble coaxial, illustré dans la figure II.5, est constitué d'une
partie centrale (appelée âme), c'est-à-dire un fil de cuivre,
enveloppé dans un isolant, puis d'un blindage métallique
tressé et enfin d'une gaine extérieure.
Chapitre II
Systèmes de Communication

• La gaine permet de protéger le câble de l'environnement


extérieur. Elle est habituellement en caoutchouc (parfois en
Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en téflon).
• Le blindage (enveloppe métallique) entourant les câbles
permet de protéger les données transmises sur le support
des parasites (autrement appelés bruit)
• L'isolant entourant la partie centrale est constitué d'un
matériau diélectrique permettant d'éviter tout contact avec
le blindage.
• L'âme est généralement composée d'un seul brin en cuivre
ou de plusieurs brins torsadés.
Chapitre II
Systèmes de Communication

A : Gaine extérieure en plastique


B : Blindage en cuivre
C : Diélectrique
D : Conducteur central (âme) en cuivre

Figure II.5- Câble coaxiale flexible de type RG-


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Chapitre II
Systèmes de Communication
Grâce à son blindage, le câble coaxial peut être utilisé sur des
longues distances et à haut débit (contrairement à un câble
de type paire torsadée), on le réserve toutefois pour des
installations de base. Il est possible de trouver un câble
coaxial :
• entre une antenne TV et un récepteur de télévision ;
• dans les réseaux câblés urbains;
• entre des équipements de traitement du son (microphone,
amplificateur, lecteur CD...)
• pour le transport d'un signal vidéo, exemple caméra filaire
déportée, sur des distances significatives (plusieurs dizaines
Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3.3 Lignes imprimées
Une ligne imprimée ou microruban (« microstrip » en anglais) est une ligne
de transmission sur substrat. C'est un ensemble de deux conducteurs, le
microruban supérieur qui transmet le signal et la masse en dessous.
La ligne microruban est très utilisée pour la fabrication de circuits
hyperfréquences, principalement parce qu’elle s’apprête bien à une
fabrication par procédé photo-lithographique, et également parce
qu’elle permet une intégration simple des composantes passives et
actives par montage en surface.
La figure II.6 représente une ligne microruban. Elle est constituée par un
ruban métallique déposé sur une plaque de diélectrique entièrement
métallisée sur l'autre face (plan de masse). Le milieu de propagation
n'est donc pas homogène car une partie des lignes de champ est située
dans le substrat tandis que l'autre partie est située dans l'air.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3.4 Guides d'ondes
• Un guide d'ondes est un système physique qui sert à guider les ondes
électromagnétiques, pour les maintenir confinées dans un milieu
particulier, sur une certaine distance. En pratique un guide d'ondes est
un dispositif autrefois toujours métallique, permettant la propagation
d'ondes par réflexions multiples à la manière d'une fibre optique.
• La figure II.7 représente un type des guides d’ondes.

Figure II.7- Guide d’ondes


Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3.5 Fibres optiques
• Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin
(figure II.8) qui a la propriété de conduire la lumière et sert
dans les transmissions terrestres et océaniques de données.
Elle offre un débit d'informations nettement supérieur à celui
des câbles coaxiaux et supporte un réseau "large bande".
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Les avantages de la fibre optique sont nombreux : diamètre extérieur de
l’ordre de 0,1 mm, poids de quelques grammes au kilomètre. Cette
réduction de taille et de poids la rend facile à utiliser. En outre, sa très
grande capacité permet la transmission simultanée de nombreux canaux de
télévision, de téléphone… .
Ainsi, Comme nous l'avons amplement expliqué, la lumière qui voyage dans la
fibre se propage à près de 300 000 km/s, ce qui crée une vitesse de
transmission relativement instantanée. La seule restriction sur la vitesse se
trouvant à être la dispersion, la rapidité des fibres reste incontestable plus
grande que celle des fils de cuivre.
Enfin, l’insensibilité des fibres aux parasites électromagnétiques est un
avantage très apprécié, puisqu’une fibre supporte sans difficulté la proximité
d’émetteurs radioélectriques. On peut l’utiliser dans des environnements
perturbés Par ailleurs, elle résiste bien aux écarts de température. La fibre
optique constitue la plupart des artères des réseaux de télécommunications
et des réseaux locaux à très haut débit.
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Rappel sur la lumière et sa propagation


La lumière est une superposition d’ondes électromagnétiques. Une telle
onde comporte à la fois un champ électrique, noté E, et un champ
magnétique, noté B, oscillant à la même fréquence. Ces deux champs
sont perpendiculaires entre eux et se propagent dans la troisième
direction z, orthogonale à leurs directions, comme le montre la figure
II.9.

Figure II.9- Propagation d’une onde


électromagnétique
Chapitre II
Systèmes de Communication
• La propagation des ondes électromagnétiques s’effectue à
une vitesse, souvent appelée célérité, qui dépend du
milieu considéré. Dans le vide cette célérité est c = 3 108
m/s (mètre par seconde). La longueur d’onde l est la
distance séparant deux maxima successifs des champs. En
un point donné ces champs oscillent de manière cyclique
avec une période T, qui s’exprime en secondes. La longueur
d’onde est le produit de cette période avec la célérité : λ =
cT.
• La répartition de toutes les ondes électromagnétiques en
fonction de leur longueur d’onde ou de leur fréquence est
représentée dans le spectre électromagnétique de la figure
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication
Le domaine visible correspond à la partie très étroite du spectre
perceptible par notre oeil, entre λ = 0,4 μm pour la couleur
violette et λ = 0,8 μm pour la couleur rouge (figure II.11). C’est
dans ce domaine visible que le rayonnement solaire atteint son
maximum d’intensité, au voisinage de λ = 0,5 μm. La lumière
blanche est une superposition d’ondes de toutes les longueurs
d’onde du spectre visible.

Figure II.11- Domain visible du spectre


électromagnétique
Chapitre II
Systèmes de Communication
• La propagation de l'onde électromagnétique
dépend de la fréquence de l'onde et du milieu de
propagation considéré. Pour une onde à une
fréquence donnée tel que la lumière, la
propagation dépend du milieu de transmission.
Dans un milieu homogène et transparent, la lumière
se propage en ligne droite. Quand la lumière,
propageant dans un milieu non-homogène, frappe
la surface de séparation de deux milieux
transparents: la lumière subit les phénomènes de
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Construction de la fibre optique


La fibre optique est constituée de deux couches de matériaux diélectriques
transparents en verre ou en plastique. Le tous entouré d'un revêtement de
protection, généralement en plastique (Figure II.12). Elle comprend donc:
• La couche centrale dans laquelle se propage la lumière. C'est le coeur d'indice
de réfraction n1.
• La couche périphérique: c'est la gaine optique d'indice de réfraction n2,
inférieur à celui du cœur afin que les rayons lumineux qui se propagent dans le
cœur soient réfléchit.
• Revêtement de protection a un double rôle de protéger la fibre
mécaniquement et de piéger la lumière qui se propage dans la gaine optique.
Plusieurs couches sont ajoutées, on a généralement:
- Revêtement primaire, en résine époxydique.
- Revêtement secondaire, en silicone.
Chapitre II
Systèmes de Communication

Figure II.12- Construction de la fibre optique


Chapitre II
Systèmes de Communication
• Types de fibres optiques
Selon le mode de propagation de la lumière, les fibres optiques peuvent se regrouper
en deux catégories.
a. Fibres optiques multi-modes
Il s'agit de fibre optique ayant plusieurs modes de propagation. Dans les fibre multi-
modes, les rayons lumineux se propagent de plusieurs façons en parcourant des
trajets de longueurs différents en des temps de propagation eux aussi différents.
Ceci entraine une réduction de la vitesse de transmission maximale.
a.1 Fibre multi-modes à saut d'indice
Ce type de fibre optique, est le plus simple, possède une région du cœur homogène
relativement large comparativement à la gaine (figure II.13). La fibre optique à
saut d'indice est efficace sur des courtes distances. Elle est limitée dans sa bande
passante. La capacité de transmission de ce type de fibre est assez faible car
chaque rayon doit parcourir une distance différente. Par conséquent, il faut à
l'extrémité "attendre" que tous les faisceaux soient arrivés.
Chapitre II
Systèmes de Communication

Figure II.13- Fibre optique multi-modes à saut


d’indice
Chapitre II
Systèmes de Communication
• a.2 Fibre multi-modes à gradient d'indice
Le cœur d'une fibre à gradient d'indice, contrairement à la fibre à saut
d'indice, n'est pas homogène. Il est constitué de plusieurs couches de
verres dont l'indice de réfraction est différent à chaque couche et
diminue de l'axe jusqu'à la gaine, comme le montre la figure
II.14.

Figure II.14- Fibre optique multi-modes à


gradient d’indice
Chapitre II
Systèmes de Communication
Le guidage est cette fois dû à l'effet du gradient
d'indice. Les rayons suivent une trajectoire
d'allure sinusoïdale. La fibre optique à gradient
d'indice est la plus utilisée pour les moyennes
distances. La capacité de transmission de cette
fibre est plus élevée que celle à saut d'indice car
la distance à parcourir des rayons est plus faible,
donc il est possible d'augmenter en fréquence.
Chapitre II
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• b. Fibre monomode
Dans une fibre monomode, le cœur est très fin ce qui
permet une propagation de faisceaux presque une ligne
droite (figure II.15). Comme on ne casse pas le faisceau
lumineux la bande passante est donc augmente, elle est
presque infinie.

Figure II.15- Fibre optique monomode


Chapitre II
Systèmes de Communication
• II.3.6 Espace libre
L'espace libre est le milieu de transmission d'une transmission non-filaire. Les
ondes électromagnétiques se propagent dans l’atmosphère ou dans le vide.
L’absence de support matériel apporte une certaine souplesse et convient aux
applications comme la téléphonie ou les télécommunications mobiles, sans
nécessiter la pose coûteuse de câbles.
• Wifi

Grâce aux normes Wi-fi, il est possible de créer des réseaux locaux sans fil à haut
débit. Dans la pratique, le Wi-fi permet de relier des ordinateurs portables,
des machines de bureau, des tablettes, des objets communicants ou même
des périphériques à une liaison haut débit sur un rayon de plusieurs dizaines
de mètres en intérieur (généralement entre une vingtaine et une
cinquantaine de mètres). Le WiFi est un réseau local de type d'onde
Chapitre II
Systèmes de Communication

• LiFi (Light Fidelity)


Le LiFi est un pertenal du WiFi, 3G, 4G et Internet avec câble. LiFi est une
connexion à internet à travers la lumière, les donnes provenant d'Internet
sont transformées à laide d'un routeur en signaux lumineux, les équipement
doivent être positionner pour recevoir les faisceaux lumineux d'ampoule. Le
LIFI à débit de 150 fois plus puissant que le WiFi, et il beaucoup moins cher.
Pour se connecter à l'aide du LiFi, il faut rester dans la zone de couverture des
rayons lumineux, par exemple si on met un obstacle entre l'émetteur et
l'éclairage la lumière s'arrête immédiatement.
Contrairement au wifi, il serait possible d'accéder au web dans les musés, les
avions les hôpitaux avec moins de risque. Ainsi, Les ondes lumineuse ne
dépasse pas les murs de la salle et en conséquence impossibilité de capter
les messages et de pirater l'information, le LiFi est plus sécurisé. La bande
passante est illimitée.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Chaque ampoule à un débit de 100 Mbit/s. Afin
d'augmenter le débit il faut augmenter le nombre
des ampoules, Le débit est limité par le serveur si
on a pas encore atteint le débit du serveur on
augment le nombre des ampoules.
Pour le LiFi, la superposition des ondes lumineuse n'a
aucun effet sur l'information. Par contre, pour le
WiFi la superposition des ondes a un effet sur
l'information
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Bluetooth
La technologie sans fil Bluetooth permet de partager des fichiers, d'utiliser des kits mains
libres mobiles, de synchroniser, d'imprimer et de télécharger de fichiers. Par rapport à la
liaison infra-rouge, elle a de plus l'avantage de ne pas nécessiter de liaison optique. Deux
appareils équipés Bluetooth peuvent donc communiquer et échanger des données dans
un rayon de dix mètres, avec ou sans obstacle les séparant (mur, poche, sac, etc.).
• Infrarouge

L’infrarouge est un faisceau de lumière. Les transmissions en infrarouge doivent être très
intenses afin qu’il n’y ait pas de confusion avec les nombreuses sources de lumière qui
existent dans une pièce (fenêtres, néons, télévision, ampoules, ...).
Les infrarouges sont aussi utilisés dans les commandes à distance (télécommandes Les
infrarouges sont aussi utilisés pour la communication à courte distance entre les
ordinateurs et leurs périphériques. Ils sont très utilisés dans le domaine de la robotique
ou dans les appareils nécessitant des transmissions de données à courte distance sans
obstacle.)
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Faisceaux hertziens
Un faisceau hertzien est un système de transmission entre deux points fixes, par ondes
électromagnétiques très fortement concentrées à l’aide d’antennes directives (figure
II.16). La transmission est assurée par la propagation dans l’atmosphère des ondes
électromagnétiques de fréquences très élevées. La transmission est limitée à l’horizon
optique, elle se fait entre des stations placées en hauteur pour éviter les obstacles.

Figure II.16- Transmission hertzienne


Chapitre II
Systèmes de Communication
• Les faisceaux hertziens s’utilisent pour la transmission par
satellite, pour celle des chaînes de télévision ou pour
constituer des artères de transmission longues distances
dans les réseaux téléphoniques.
Du fait de l'absence de tout support physique entre les
stations, les faisceaux hertziens peuvent surmonter plus
facilement des difficultés des parcours et franchir des
obstacles naturels tels que : étendues d’eau, terrains
montagneux, terrains fortement brisés, etc. L'atmosphère
constitue un milieu complexe pour la propagation des
ondes électromagnétique. Contrairement aux lignes, il n'est
pas optimisable, mais doit être accepté tel qu'il est.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Lorsqu’on effectue une transmission entre un
émetteur et un récepteur, le récepteur reçoit une
onde directe émise par l’émetteur mais aussi une
onde réfléchie. La réflexion peut se faire sur la terre,
sur la mer, mais parfois aussi sur l'ionosphère. La
réflexion dépend de la fréquence et de
l'environnement. Selon l'environnement d'onde et
sa fréquence, l'onde électromagnétique peut suivre
plusieurs chemins différents, comme l’illustre la
figure II.17 :
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Entre 3 KHz et 3 MHz : la propagation se fait par onde de sol. L'onde,


dans la troposphère, peut se déplacer suivant le relief du sol
(propagation superficielle par ondes de surface ou de sol);
• Entre 3 MHz et 30 MHz : la propagation se fait par réflexion sur
l’ionosphère (l'onde peut être réfléchie par l'une ou l'autre des
couches ionisées de l'ionosphère: propagation ionosphérique) mais
l’onde de sol et l’onde directe existent aussi;
• Entre 30 MHz et 3 GHz : la propagation se fait par onde directe mais
aussi par réflexion sur le sol;
• Entre 3 GHz et 30 GHz : la propagation se fait par onde directe, il y a
peu de réflexions sur le sol car les antennes sont très directives.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Ondes radioélectriques
Les ondes radioélectriques correspondent à des
fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz (figure
II.18). Un émetteur diffuse ces ondes captées par
des récepteurs dispersés géographiquement.
Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est pas
nécessaire d’avoir une visibilité directe entre
émetteur et récepteur, car celui-ci utilise l’ensemble
des ondes réfléchies et diffractées.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Caractéristiques des supports de transmission


Quelle que soit la nature du support, le signal désigne le courant, la lumière ou
l’onde électromagnétique transmis. Certaines caractéristiques des supports
(bande passante, sensibilité aux bruits, limites des débits possibles) en
perturbent la transmission. Leur connaissance est nécessaire pour fabriquer
de bons signaux, c’est-à-dire les mieux adaptés aux supports utilisés.
• Bande passante

Les supports ont une bande passante limitée. Certains signaux s’y propagent
correctement (ils sont affaiblis mais reconnaissables à l’autre extrémité),
alors que d’autres ne les traversent pas (ils sont tellement affaiblis ou
déformés qu’on ne les reconnaît plus à la sortie). Intuitivement, plus un
support a une bande passante large, plus il transporte d’informations par
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Atténuation (Affaiblissement)
Un canal de transmission atténue (affaiblit) l’amplitude du signal
qui le traverse. Le phénomène d’atténuation correspond à une
perte d’énergie du signal pendant sa propagation sur le canal.
L'atténuation augmente avec la diminution de la fréquence
et/ou de la distance. La quantité d’énergie perdue dépend très
étroitement de la fréquence du signal et de la bande passante
du système. De plus lors de la collision avec un obstacle, la
valeur de l'atténuation dépend fortement la nature des
obstacles. Généralement les obstacles métalliques provoquent
une forte réflexion, tandis que l'eau absorbe le signal.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Lorsqu'une onde électromagnétique rencontre un obstacle,
ou un autre milieu différent, une partie de son énergie est
absorbée et transformée, une partie continue à se propager
de façon atténuée et une partie peut éventuellement être
réfléchie. Il y a réflexion d’une onde électromagnétique sur
une surface quand celle-ci est électriquement différente de
son milieu de propagation (changement d'indice de
réfraction et passage de n1 à n2).
• Si n2 (indice de réfraction du milieux 2) est peu différent de
n1 (indice de réfraction du milieux 1), il y a simplement
réfraction d’un angle  . Si n2 est très différent de n1, il y a
réflexion (n2>> n1)
Chapitre II
Systèmes de Communication

Figure II.19- Réflexion et réfraction d’une onde électromagnétique


Chapitre II
Systèmes de Communication

Avec: Ps est la puissance de sortie et Pe est la puissance d’entrée


Une onde radio est susceptible de se propager dans plusieurs
directions, c'est le cas d'un canal de transmission à trajet multiple
(canal à évanouissement) comme représente la figure II.20. Ce
phénomène provient des réflexions successives du signal émis dans un
environnement changeant. Un canal à trajets multiples introduit des
atténuations et des retards variables avec le temps. Le signal résultant
est égal à la somme des signaux, provient d'un même signal source,
atténués et retardés différemment.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Sensibilité aux bruits


Les supports de transmission déforment les signaux qu’ils
transportent, même lorsque leurs fréquences sont adaptées.
Diverses sources de bruit perturbent les signaux : parasites,
phénomènes de diaphonie… Certaines perturbations de
l’environnement introduisent également des bruits (foudre,
orages pour le milieu aérien, champs électromagnétiques dans
des ateliers…).
Le bruit est un signal perturbateur provenant du canal lui-même ou
de son environnement externe. Il est de comportement aléatoire
est vient s’ajouter au signal véhiculant les informations et
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Capacité limitée des supports de transmission


La capacité d’un support de transmission mesure la quantité d’informations
transportée par unité de temps. Les caractéristiques que nous venons de
voir fait que la capacité d’un support est limitée. Un théorème dû à
Shannon exprime, en bits par seconde, la borne maximale de la capacité
Cap d’un support de transmission :
Chapitre II
Systèmes de Communication
garantir un rapport signal à bruit important pour
s’assurer que le signal reçu reste une « copie fidèle
» du signal transmis.
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Impédance caractéristique
La bonne transmission de l’information, via une ligne de transmission,
suppose le bon transfert de l'énergie ce qui suppose une bonne
adaptation des impédances à l'entrée et la sortie de la ligne de
transmission. Cette bonne adaptation se produit quand l'impédance des
terminaisons est égale à l'impédance caractéristique de la ligne.
Pour une ligne de transmission réelle (avec pertes), l'impédance
caractéristique est donnée par la formule suivante:
Chapitre II
Systèmes de Communication
Où L, C, R et G sont respectivement l'inductance, la capacité, la
résistance et la conductance d'un seul tronçon élémentaire de la
ligne comme l'illustre la figure II.22. Rappelons que toute ligne
régulière et uniforme se laisse représenter électriquement par
une somme de tronçons élémentaires très petits (longueur dx).
Chapitre II
Systèmes de Communication
Chapitre II
Systèmes de Communication

• Coefficient de réflexion
Le coefficient de réflexion en un point d'abscisse x quelconque
est défini comme étant le rapport de l'amplitude de l'onde
réfléchie sur l'amplitude de l'onde incidente. An niveau du
récepteur, le coefficient de réflexion est donné par:
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Rapport d'onde stationnaire (ROS)
Le rapport d'onde stationnaire exprime la qualité de
l'adaptation d'antenne à une ligne de
transmission, il peut être exprimé en fonction du
coefficient de réflexion.
Chapitre II
Systèmes de Communication
Qualité du système de communication
La qualité du système se mesure selon différents
critères techniques :
• Le Taux d’Erreurs Binaires (TEB).
Chapitre II
Systèmes de Communication
• La disponibilité évalue la proportion de temps
pendant lequel la transmission est possible
(absence de panne ou de coupure).
• Le débit binaire (D)
Chapitre II
Systèmes de Communication
• La rapidité de modulation (R) caractérise le
rythme de travail du modem et mesure le
nombre d’intervalles significatifs par unité de
temps.
Chapitre II
Systèmes de Communication
• Avec D est le débit binaire, et V est la valence qui
représente le nombre d'états possible d'un signal
transmis
• Le délai de propagation définit le temps
nécessaire au signal pour traverser le support.
Cours Initiation Aux Télécoms

FIN CHAPITRE 2

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