Les Signes Fonctionnels en

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LES SIGNES

FONCTIONNELS EN
CARDIOLOGIE
• L'interrogatoire du malade revêt une très grande importance, il
permet de retrouver les signes subjectifs ou fonctionnels qui
témoignent d'une atteinte cardiaque.
• Les quatre signes fonctionnels les plus importants sont :
• la dyspnée,
• les douleurs précordiales
• et les palpitations.
• les syncopes et les lipothymies
I. La dyspnée
La dyspnée chez le cardiaque est un signe fonctionnel majeur, elle s'observe
surtout au cours des affections du cœur gauche.
1.1. La dyspnée d’effort : est le symptôme fonctionnel le plus couramment
observé au cours des cardiopathies et aussi le plus précoce.
· A l'état physiologique: il existe un essoufflement à l’effort mais:
• Il survient pour un effort inhabituel.
• Il cède rapidement après l'arrêt
· A l'état pathologique la dyspnée d'effort = polypnée :
• Elle apparaît pour des efforts d'intensité variable :
• Elle ne cède pas rapidement à l'arrêt de l'effort et dure au-delà de 5
minutes.
La dyspnée d'effort n'est pas spécifique des affections cardiaques, elle
peut se voir dans les insuffisances respiratoires et également en cas
d'anémie
I. La dyspnée
1.2 La dyspnée paroxystique =
crise d'étouffement
• Durée: Minutes à quelques
heures,
• Apparition brutale,
• Mode: survenant soit le plus
souvent spontanément,
• Date: surtout la nuit au coucher
ou réveillant le malade en plein
sommeil
I. La dyspnée
L'oedème aigu du poumon (OAP) : L'asthme cardiaque
Quand Pression hydrostatique >pression • II s'agit d'une crise dyspnéique à début brutal , le
plus souvent nocturne
oncotique, (dans les capillaires pulmonaires)
→ une transsudation dans les alvéoles » réalisant une bradypnée expiratoire avec thorax
bloqué en inspiration et soif d'air intense.
• Le début est brutal : oppression thoracique • L'auscultation retrouve des sifflements expiratoires
croissante, grésillement laryngé et une toux. :
• La phase d'état Le malade est assis au
bord du lit couvert de sueur,, cyanose, avec
• La polypnée.
les râles sibilants disséminés
• La toux quinteuse dans les deux champs pulmonaires.
• L'expectoration séreuse ,mousseuse, rosée • L'évolution : la crise se termine par quelques
dite saumonée,. secousses de toux qui ramènent quelques crachats
muqueux blanchâtres visqueux.
A l'examen : marée montante des râles ≠crise d'asthme bronchique :cause cardiaque ou
crépitants. vasculaire d'insuffisance ventriculaire gauche.
I. La dyspnée
• . La dyspnée permanente ou dyspnée de • Dyspnée périodique de Cheyne-
repos : Stokes :
elle est l'indice d'une • avec une perturbation profonde de la
cardiopathie décompensée avec fonction circulatoire retentissant sur
diminution importante du débit cardiaque les centres nerveux respiratoires, elle
• II s'agit d'une dyspnée qui est augmentée se voit dans la grande insuffisance
par le décubitus qui est partiellement cardiaque, elle est de fâcheux
soulagée par la position assise ou demi pronostic
assise réalisant l’orthopnée.
Les douleurs précordiales
On distingue deux types de douleurs précordiales : les douleurs organiques et les
douleurs non organiques ou précordialgies.
L'interrogatoire va préciser les caractères sémiologiques de la douleur, ce qui
permettra de la classer :
— Les circonstances d'apparition : spontanée ou provoquée.
— Le siège et les irradiations.
— Le type et l'intensité.
— La durée.
— Les signes accompagnateurs.
— L'évolution dans le temps : permanente ou paroxystique,
— Les facteurs sédatifs
Les douleurs précordiales
La névrose cardiaque. Il s'agit d'un sujet au profil psychologique particulier, anxieux et émotif cherchant à se réfugier dans la maladie.

L'angine de poitrine est une douleur thoracique en rapport


Névrose cardiaque:
avec des troubles de la circulation coronaire.
Il s'agit d'un sujet au profil psychologique particulier, anxieux et
Athérosclérose +++, mais peut être fonctionnelle,
émotif cherchant à se réfugier dans la maladie . Circonstances d'apparition : la douleur apparaît à l'effort :La
marche , La montée d'escalier, L'effort inhabituel.
2.1.1. Circonstances d'apparition : le plus» souvent d'apparition
spontanée, parfois déclenchée par une contrariété ou une Siège et irradiations :
émotion ou la fatigue. la douleur est rétrosternale localisée;
2.1.2. Siège et irradiations : le siège est localisé, apexien (sous le les irradiations classiques sont au niveau du bras gauche, le long du bord
sein gauche), punctiforme; sans irradiation. interne jusqu'aux derniers doigts avec une sensation de striction du
poignet. Parfois, irradiations bilatérales
2.1.3. Type et intensité : elles sont ressenties comme pénibles,
permanentes, mais elles n'empêchent pas le malade de vaquer — Type et intensité : elle est constrictive, elle dure quelques
à ses occupations, de manger et de dormir normalement. secondes à 2 minutes après l'arrêt de l'effort.
2.1.4. Durée, elle est variable — Signes accompagnateurs : aucun.
2.1.5. Signes accompagnateurs : les palpitations à début et fin — Facteurs sédatifs : le repos ou la prise de Trinitrine..
progressifs.
2.1.6. Facteurs sédatifs : il n'existe aucun/acteur sédatif évident.
2.1.7. L'ECG est toujours normal.
Les douleurs précordiales
. La péricardite aiguë : est l'inflammation du péricarde, • La dissection aigue de l’aorte
elle peut être sèche ou bien s'accompagner d'un
épanchement, elle entraîne une douleur thoracique qui • Douleur brutale
possède les caractères suivants :
• Douleur à coup de poignard
— Circonstances d'apparition : elle est d'apparition
spontanée. intense
— Siège et irradiations : elle est de topographie anginoïde, • Irradiant dans le dos
c'est-à-dire rétro-sternale localisée; sans irradiations.
• Sans position antalgique
— Type et intensité : c'est une douleur vive, exagérée par
les mouvements respiratoires +++ • Migratrice
— Durée : prolongée.
• L’embolie pulmonaire
— Signes accompagnateurs : la fièvre ++; l'auscultation
retrouve un frottement péricar-dique en cas de péricardite • Douleur à type de point de côté
sèche; un assourdissement des bruits du coeur en cas de
péricardite avec épanchement.
• Ou infarctoïde
— Facteurs sédatifs : la douleur est calmée par la position • Accompagnée d’une dyspnée à
penchée en avant; elle résiste à la trinitrine. type de polypnée superficielle
Les palpitations
• A. Les palpitations à début progressif :
= sensations anormales et désagréables produites par les • Elles ne modifient pas le rythme du coeur qui reste régulier.
contractions cardiaques. • La fréquence cardiaque est modérément accélérée autour de 100 battements par
minute.
3.2. Les palpitations pathologiques. Elles peuvent être soit • Leur début est progressif et elles s'arrêtent lentement au bout de quelques minutes
parfois plus.
provoquées, soit spontanées. • Les circonstances d'apparition sont au nombre de trois :
3.2.1. Les palpitations provoquées : le sont par l'effort, elles • après un repas copieux souvent accompagnées par des sensations de battements
artériels, au niveau des tempes;
accompagnent la dyspnée d'effort et se confondent alors • après prise d'excitants : tabac, alcool, café, thé ou de certains médicaments :
avec elle. aminophylline ,extraits thyroïdiens;
• sans aucun rapport avec les repas, l'alimentation, l'effort ou les drogues , elles peuvent
3.2.2. Les palpitations spontanées alors s'accompagner de précordialgies traduisant une névrose cardiaque.

on distingue : • B . Les palpitations à début brusque : elles sont le plus souvent


en rapport avec un trouble du rythme cardiaque.
• Les extra-systoles : sont des contractions prématurées
suivie d'un repos compensateur
Ne sont pas toujours ressenties;
quand ressenties sensation d'arrêt fugitif du coeur (pause extra-systolique,) ,
de coup de bélier, d'ébranlement, de bondissement e
• Les palpitations très rapides : crises de tachycardie.
début brusque parfois ressenti par le malade comme un déclic.
Elles sont très rapides, la fréquence cardiaque est égale ou supérieure à 150
par minute.
sur un coeur sain, régulière → la tachycardie paroxystique de Bouveret, elles
sont alors régulières.
irrégulières, anarchiques, cardiopathie, c'est le cas de la fibrillation
auriculaire
4. Les syncopes et les lipothymies
4.1. Les syncopes := perte de connaissance brusque et passagère · Les causes cardiaques :
liée à une anoxie cérébrale. • La syncope du syndrome d’Adams-Stokes : elle survient
Elle se manifeste comme un accident subit avec perte totale de la spontanément surprenant le sujet aussi bien en pleine activité qu'au
conscience, repos complet, elle est en rapport avec un bloc auriculo-ventriculaire
complet
Si debout: chute sur le sol.
• La syncope d'effort : survient à la marche rapide ou lors de la
- pâleur extrême du visage,
montée des escaliers, elle se voit essentiellement au cours du
- le pouls artériel n'est pas perceptible et la tension artérielle est rétrécissement aortique.
imprenable, la respiration peut être arrêtée. • D'autres cardiopathies peuvent se compliquer de syncopes : chez
- ± secousses musculaires avec parfois perte des urines. l'enfant, la tétralogie de Fallot qui est une cardiopathie cyanogène;
chez l'adulte, la cardiomyopathie obstructive.
La durée : quelques secondes à une minute; · Les causes extra-cardiaques :
L a récupération totale est immédiate • L'hypotension orthostatique idiopathique (sans cause décelable) ou
iatrogène (due à l'administration d'un médicament, le plus souvent
traitement hypotenseur).
La syncope ≠ l'éclipsé cérébrale qui est une perte de conscience • L'hyper-réflectivité du sinus carotidien : elle est provoquée par une
sans troubles circulatoires : le pouls et la TA restent normaux et de pression externe du sinus carotidien; elle réalise une syncope brusque
la crise comitiale qui et une perte de conscience s'accompagnant de et brève durant quelques secondes. Elle peut être provoquée sur le
convulsions mais sans troubles circulatoires malade couché par une pression douée de la bifurcation carotidienne.
Les causes des syncopes sont soit cardiaques, soit extra- • La syncope vaso-vagale
cardiaques :
4. Les syncopes et les lipothymies
4.2. Les lipothymies :
Précédée de troubles sensoriels : troubles visuels,
bourdonnements d'oreille ou bruits de tintements de cloche,
de sueurs et de pâleur. Elle a un début progressif qui permet
au malade de s'allonger pour éviter la chute.
La perte de connaissance est incomplète.
Le malade est pâle, le pouls est petit et lent.
La durée est variable de quelques minutes à une demi-heure,
La reprise de la conscience est progressive; elle est suivie
d'un état de fatigue qui peut persister plusieurs heures.
Souvent dans le sexe féminin
Déclenchées par les émotions ou les contrariétés
On rapproche des lipothymies : les syncopes vaso-vagales
appelées encore syncopes réflexes, elles sont déclenchées
par une peur, une prise de sang, un traumatisme
épigastrique. Le déroulement est tout à fait superposable à
celui de la lipothymie, il s'agit en fait de fausses syncopes.
5. Autres symptômes
5. La toux
Peut revêtir plusieurs caractères, elle peut être :
5.1. Quinteuse : Traduit alors un œdème pulmonaire mineur,
5.2. Productive : ramenant une expectoration soit muqueuse d'origine bronchique, soit séreuse traduisant une forme atténuée d'oedème
pulmonaire.
6. Les hémoptysies
Sont fréquentes au cours des cardiopathies, elles peuvent en être le symptôme révélateur. On peut distinguer : les hémoptysies isolées et les
hémoptysies traduisant une complication.
6.1. Les hémoptysies isolées :
Il s'agit d'hémoptysie de petite ou de moyenne abondance sans signes d'oedème pulmonaire, elles sont surtout fréquentes au cours du RM,
elles sont dues à des télangiectasies bronchiques qui sont des anastomoses sous-muqueuses entre les veines bronchiques distales (tributaires
des veines pulmonaires) et les veines bronchiques proximales (tributaires des veines bronchiques). Ces télangiectasies saignent lorsque la
pression dans l'oreillette gauche est très élevée.
6.2. Les hémoptysies traduisant une complication : les hémoptysies peuvent accompagner un OAP ou un infarctus pulmonaire.
7.1 Les douleurs abdominales
Elles peuvent traduire
- une hépatalgie d’effort ou de repos par distension aiguë du foie dans le cadre d’une insuffisance cardiaque droite,
- une rupture de rate au cours de l’endocardite infectieuse,
- une ischémie viscérale (infarctus iléo-mésentérique, infarctus rénal),
- la fissuration d’un anévrysme de l’aorte abdominale.

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