Techniques de Soudage

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Techniques de soudage

│ M.STAMBOULI Youcef
│ IAP/BMD/TMI
│ Février 2024
Chapitre N° 01

Le soudage
Le soudage

C’est quoi le soudage ?


Un procédé d'assemblage qui produit une coalescence des matériaux en
les chauffant à la température de soudage, avec ou sans application de
pression ou par l'application d'une pression uniquement, et avec ou sans
métal d'apport (AWS A3.0)

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Le soudage

Métal d'apport dissimilaire dont la température de fusion est supérieure à 450


°C et inférieur à la température de fusion des métaux à joindre.

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Le soudage
 Les zones d’une soudure

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Le soudage
 La préparation des joints pour le soudage bout à bout

Bords droits

Casd’une
Cas d’unetôle
tôleépaisse
mince

D’où la nécessité de faire des chanfreins

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Le soudage
 Préparation de joint en V et en demi-V

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Le soudage
 Préparation de joint en J et en U

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Le soudage à l’électrode enrobée

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Shielded métal arc welding (SMAW)

caractéristiques
type À l’arc
T° arc 3000 °C
Protection enrobage

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Poste à souder

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 L’électrode
Rôle de l’enrobage ?
Fournit un courant de gaz pour protéger le bain de fusion de l’oxygène, l’hydrogène
et l’azote provenant de l’atmosphère

Le courant de gaz stabilise l’arc


Fe K
Fournit des désoxydants, et des agents nettoyants pour nettoyer la soudure

Couvre la soudure d’un laitier qui la protège pendant le refroidissement

Ajoute des éléments d’alliage au bain de fusion pour améliorer les


propriétés de la soudure

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes

• 5 types selon l’enrobage

 Electrode basique

 Électrode cellulosique

 Électrode rutile

 Électrode rutilo-basique

 Électrode acide

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes Contient du CaCo3

basique
Nettoyage du bain
+ à maintenir
Arc moins facile
Faible teneur en
hydrogène
Laitier difficile à enlever

Excellentes propriétés 300 °C


Cordon grossier 3h
mécaniques

Absorbe l’humidité

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes

Contient de la cellulose
cellulosique

Arc intense

Chaleur élevé
Beaucoup de projections

Bonne pénétration dans toutes les


positions

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes

Rutile = oxyde de titane TiO2


rutile

Belle soudure (bel aspect lisse)

Teneur en hydrogène relativement


Laitier facilement décollable
élevée

PropriétésPas
mécaniques
de nettoyage
acceptables

Arc stable (facile à utiliser)

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes

Rutile + CaCO3

Rutilo basique

Bonnes caractéristiques mécaniques de


la basique

Bonne maniabilité de la rutile

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Les types d’électrodes

acide Oxyde de fer


+ Mn
+ ferro-allaiges

Bain fluide (ne permet pas certaines


Arc stable (facile à utiliser)
positions)

Désoxydation
Propriétés élevée
mécaniques moyennes

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 System de classification des électrodes du SMAW suivant la norme AWS

E6010-X
classe enrobage pénétration Type de courant
Exxx0 Cellulose, sodium Profonde DCEP
indique
indique
Indique indique
c’estlaune
la résistance
l’enrobage,
que position
la de soudage
àélectrode
la traction
pénétration, enlekpsi
et type de courant
Exxx1 Cellulose, potassium Profonde AC, DCEP
-1 : résilience élevée
 :1réponde
Exxx2
-M
Rutile, les
: toutes sodium
à lapositions
plupart des(à plat, en corniche,
exigences
Moyenne
verticale,
militaires
AC, DCEN
au plafond)
(résistance plus élevée, faible
Exxx3 Rutile, potassium Légère AC, DCEP, DCEN
 2 : à plat,
humidité, en d’hydrogène
limite corniche diffusable)
Exxx4 Rutile, poudre de fer Moyenne AC, DCEP, DCEN
-H4 -H8 -H16
 4 : à plat,
Exxx5
: indique
enfaible
Basique,
le
corniche, maximum
au plafond,
en hydrogène,
d’hydrogène diffusable
sodium verticale (descendant)
Moyenne
en millilitres
DCEP
par 100
grams (4mL/100g,
Exxx6 8mL/100g,
Basique, faible 16mL/100g)
en hydrogène, potassium Moyenne AC, DCEP
Exxx7 Basique, poudre de fer, oxyde de fer Moyenne AC, DCEN
Exxx8 Basique, faible en hydrogène, poudre de fer Moyenne AC, DCEP
Exxx9 Basique, oxyde de fer, rutile, potassium Moyenne AC, DCEP, DCEN

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Shielded métal arc welding (SMAW)

variables du SMAW

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Shielded métal arc welding (SMAW)

courant faible courant élevé

arc faible et instable caniveaux


l’intensité
manque de fusion excès de pénétration

manque de pénétration les projections

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Shielded métal arc welding (SMAW)

I = 50 x (Φ - 1)

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Shielded métal arc welding (SMAW)

Arc trop court Arc trop long

joint étroit
longueur de l’arcdissipation d’énergie

projections

cordon irrégulier et plat

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Shielded métal arc welding (SMAW)

trop long trop rapide

cordon bombé la vitesse d’avancecordon étroit


débordement manque de pénétration

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Shielded métal arc welding (SMAW)

Nettoyage des Concentration de la


Polarité Pénétration
oxydes chaleur

Excellente avec
DCEN aucun Dans la pièce
Joint de soudure étroit

la polarité
Mauvaise avec
DCEP maximum Dans l’électrode
Joint de soudure large

Bonne avec joint de Cycle alterné entre la


alternatif bon
soudure moyen pièce et l’électrode

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Shielded métal arc welding (SMAW)

variables du SMAW

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Avantages du SMAW

• Equipement indépendant, facilement portable, et relativement peu cher

• L’électrode fournit son propre flux

• La plupart des métaux et alliages peuvent être soudés avec le SMAW

• Procédé pratique pour le soudage dans les milieux confinés

• Marche mieux sur les surfaces non propres que les autres procédés de soudage

• La plupart des épaisseurs peuvent être soudées avec le SMAW

• Toutes les positions de soudage sont possibles avec le SMAW

• Peut être utilisé sous presque toutes les conditions météo

• L’arc est constamment visible par le soudeur

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Shielded métal arc welding (SMAW)
 Avantages du SMAW

• Non recommandé pour souder des épaisseurs inférieures à 1/16 pouces


• Projections excessives
• Nettoyage du laitier nécessaire
• Produit des cordons de soudure aux surfaces rugueuses
• Les soudures sont sujettes aux porosités
• Les coups d’arc doivent être contrôlés
• Des arrêts fréquents sont requis pour remplacer l’électrode, résultant en un taux
de déposition inférieur que celui des procédés de soudage au fil continu tels que le
GMAW et le FCAW
• Possibilité de défauts de soudage plus élevé due aux arrêts répétitifs
• Pertes d’électrode
• Choc électrique potentiel
• La présence de ventilation est nécessaire lors du soudage dans des milieux
confinés. Le procédé SMAW produits des quantités élevées de fumées.

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Soudage à l'arc sous protection de gaz inerte avec fil-électrode fusible

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)

caractéristiques
type À l’arc
T° arc 3000 °C
Protection gaz

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Le gaz de protection

rôle du gaz?

protège le bain de fusion de l’oxydation

stabilise l’arc

Soudure GMAW sans gaz,


présence d’oxydes et forme irrégulière du cordon de soudure

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Le gaz de protection

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Le fil électrode

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 System de classification des fils électrodes du GMAWsuivant la norme AWS

ER70S-X

indique
indiquelala
Electrode résistance
rod à solide
lachimique,
traction enquantité
(fil électrode)
composition kpsi des désoxydants
(silicium, manganèse, aluminium, zirconium, titane). X = 2,
3, 4, 6, 7 ou G

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Les modes de transfert

court-circuit globulaire pulvérisation


tension 16 à 22 V tension 25 à 35 V tension 25 à 35 V
100% CO2 100% CO2
gaz gaz gaz 90% Ar 10% CO2
75% Ar 25% CO2 75% Ar 25% CO2
position toutes position à plat
position à plat, corniche

projections, prix, Projections, limites


tôles minces,
limites
lent
limites position position

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Les modes de transfert

par pulsation

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Polarité pour le GMAW

toujours DCEP

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Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 L’intensité de courant est Proportionnelle à la vitesse du fil

IAP / Février 2024 38


Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Avantages du GMAW

• Peut souder la plupart des métaux et alliages


• Evite les problèmes d’arrêts pour changement d’électrode grâce à son alimentation
continue en fil
• Facilement automatisable
• Taux de dépôt de métal élevé
• Peut souder dans toutes les positions
• Contrôle relativement aisé de la pénétration en régime de court-circuit
• Pas de perte de métal d’apport comme dans le cas du SMAW (bout de l’électrode)
• Plage d’épaisseurs de soudage très importante
• Facile à apprendre
• Pas de décrassage du laitier, peut de projections et peut être pain sans préparation
de surface

IAP / Février 2024 39


Gas Metal Arc Welding (GMAW)
 Inconvénients du GMAW

• L’équipement est plus cher, et moins transportable que celui du SMAW

• Plus difficile dans les espaces confinés à cause de la taille de la torche et de


l’inflexibilité du fil

• La taille de la torche rajouté au bout de fil qui en sort rend la visibilité de l’arc
difficile

• Ne nettoie pas le bain de fusion des impuretés

• Ne peut être utilisé sous des braises de vitesse supérieures à 8km/h qui déplacent
le gaz de protection loin du bain de fusion

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Soudage à l'arc sous protection de gaz inerte avec électrode non fusible

IAP / Février 2024 41


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)

IAP / Février 2024 42


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Électrode de tungstène

• Symbole chimique W

• Température de fusion 3410 °C

• Bonne conductivité électrique

IAP / Février 2024 43


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Éviter l’usure de l’électrode de tungstène

• Assurer un bon contacte entre l’électrode et le collet

• Utiliser un courant aussi bas que possible

• Utiliser une torche refroidie par eau

• Utiliser une électrode de diamètre aussi important que possible

• Utiliser une polarité DCEN

• Utiliser une extension de l’électrode du collet aussi petite que possible

• Utiliser une électrode en alliage de tungstène

IAP / Février 2024 44


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Éviter l’usure de l’électrode de tungstène

IAP / Février 2024 45


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

Tungstène pure
La plus mauvaise émission électrique
Mauvais pour le soudage CA

Thorium , cérium, zircon et lanthane


Ajouté pour améliorer les caractéristiques
électriques de l’électrode comme l’émission
électrique et l’amorçage.

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

Anciens types (légèrement Radioactifs)

• Thorium : pour le courant continu


• 1% Thorium : pour les courants élevés
• 2% Thorium : pour les courants faibles
• Zircon : pour le courant alternatif

Nouveaux types: (pas Radioactifs)

• Cérium : pour le courant continu


• Lanthane : pour le courant alternatif

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

IAP / Février 2024 48


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

courants faibles courants élevés courants alternatifs

IAP / Février 2024 49


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

IAP / Février 2024 50


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Meulage de l’électrode

IAP / Février 2024 51


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types d’électrodes en tungstène

Diamètre de l’électrode (mm) Épaisseur du métal à souder


(mm)
1,6 0,5 à 2,4
2,4 2,4 à 4,8
3,2 4,8 à 8
4,8 8 à 12,7
6,4 12,7 et plus

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Le métal d’apport

• Baguette métallique sans enrobage (sans flux)

• Parfois cuivré pour éviter l’oxydation

• La désignation est la même que pour le GMAW

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Gas tungstène Arc Welding (GTAW)
 Le gaz de protection

Ar He N H

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Caractéristiques du GTAW
• L’amorçage

Au touché Haute fréquence (HF)

Lesles
dans risques d'inclusion de
environnements industriels Une tension élevée d'amorçage
nontungstène
sont
où considérablement
l'utilisation de la hautediminués,
fréquence amorce
comparé
est l'arc électrique. Il n'y a aucun risque
à un
interdite
amorçage " au gratté " d'inclusion de tungstène dans la soudure.

IAP / Février 2024 55


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Caractéristiques du GTAW
• Réglage de l’évanouissement de l’arc

A la fin du cycle de soudage, le courant diminue


progressivement afin d'éviter la formation d'un cratère.

IAP / Février 2024 56


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Caractéristiques du GTAW
• Réglage du preflow et du postflow du gaz

Preflow
Le gaz commence à débiter un peu avant que le courant
commence à circuler pour chasser l’air avant que le métal
chauffe

Postflow
Le gaz continu à débiter un peu après que le courant se coupe
pour protéger le métal pendant qu’il refroidisse

IAP / Février 2024 57


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Types de courant pour le GTAW
• DCEP, DCEN, AC

• Généralement DCEN
pour concentrer la
chaleur sur la pièce et
non sur l’électrode

• AC pour l’aluminium et
ces alliages

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Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Caractéristiques du GTAW
• TIG pulse

Utilisation judicieuse des temps chaud et temps


froids

Pour les tôles minces

Assez difficile à mettre en œuvre par rapport au


mouvement d'avance manuel de la torche.

Pas nécessaire et rarement utilisé

IAP / Février 2024 59


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Avantages du GTAW

• Soudures de haute qualité

• Peut souder presque tout les métaux et alliages

• Toutes les positions de soudage sont possibles

• Pas de laitier

• Excellente visibilité de l’arc et du bain de fusion

• Nettoyage après soudage minimal

• Pas de projection

• Fourni un contrôle excellent de la pénétration de la première passe

• Permet de contrôler la source de chaleur et le métal d’apport indépendamment

IAP / Février 2024 60


Gas Tungsten Arc Welding (GTAW)
 Inconvénients du GTAW

• Requière des compétences plus élevées que celles pour les autres procédés

• Vitesse de déposition et de productivité réduite

• Equipement plus complexe et plus cher que celui d’autres procédés plus productifs

• Basse tolérance pour les contaminants dans le métal de base et d’apport

• Pose des problèmes lors des soudages sous un courant d’air

IAP / Février 2024 61


Les défauts de soudage

 Qu’est ce que les défauts de soudage ?

Les défauts de soudage sont des imperfections qui peuvent conduire à la


rupture du joint soudé. Ils sont le résultat d'un mauvais contrôle des
variables essentielles et non essentielles de Les techniques de contrôle
non destructif.

IAP / Février 2024 62


Chapitre N° 02

Les défauts de soudage


et de service
Les défauts de soudage
 Classification des défauts de soudage
• Selon ISO 6520-1

o Les fissures

o Les cavités

o Les inclusions solides

o Manque de fusion et de pénétration

o Défauts de forme

o Défauts divers

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Les défauts de soudage

Fissures
selon la température d’apparition

Fissuration à chaud Fissuration à froid

Apparaissent à T > 150°C Apparaissent à T < 150°C

IAP / Février 2024 65


Les défauts de soudage

Fissuration à chaud

Apparaissent à T > 150°C

Causées par :
 La composition chimique : présence de cuivre, dont la solidification est
Zone préférentiel
plus rapide que l'acier et qui va causer des contraintes qui causeront la
fissuration.
 Le cordon de soudure
 La forme du cordon : la fissuration est privilégiée sur les chanfreins
d'angle étroit.
 Un bridage serré : qui ne permet pas la dilatation ou le retrait.

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Les défauts de soudage

Fissuration à chaud

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Les défauts de soudage

Fissuration à froid

Apparaissent à T < 150°C

Causées par :

Remarque
Zone préférentiel
Structure
Présence de
fragile
 La fissure à froid peut sede
produire l’hydrogène
un certain temps après le soudage,
 La ZATcela
pour (zone affecté
il faut trempe
thermiquement)
parfois inspecter la soudure au moins 24h après.

contraintes

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Les défauts de soudage

Structure fragile de trempe ?

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Les défauts de soudage
 La trempe

Martensite Structure très dure et très fragile

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Les défauts de soudage
 La trempe
• Transformation martensitique

IAP / Février 2024 71


Les défauts de soudage
 Le revenue

Un traitement thermique effectué à une température inférieur à la température


de l’apparition de l’austénite, dans le but d’augmenter
Acierlatrempé
ductilitéetetrevenu
la résilience
Acier trempé
d’un métal ayant subi un traitement de durcissement.

revenu

Revenu

Haute dureté Bonne dureté

Faible résilience Bonne résilience


Température du revenu

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Les défauts de soudage
 Traitement des aciers

Pourquoi le métal se trempe-t-il pendant le soudage ?

Refroidissement rapide Refroidissement lent


(présence de martensite possible)

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Les défauts de soudage
 La sévérité thermique

IAP / Février 2024 74


Les défauts de soudage
 La soudabilité des aciers

Basse probabilité de fissuration

Bonne soudabilité

Basse trempabilité

%C S

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Les défauts de soudage
 La soudabilité des aciers

D’autre éléments influent sur la trempabilité et donc sur la soudabilité

Carbone équivalent
% 𝑀𝑛 % 𝐶𝑟 +% 𝑀𝑜+ % 𝑉 % 𝐶𝑢 +% 𝑁𝑖
𝐶 𝑒𝑞 =% 𝐶+ + +
6 5 15

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Les défauts de soudage

Fissures à froid

IAP / Février 2024 77


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

Fissure longitudinale

IAP / Février 2024 78


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

Fissure transversale

IAP / Février 2024 79


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

Fissure rayonnante

IAP / Février 2024 80


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

Fissure de cratère

IAP / Février 2024 81


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

Fissure de marbrées

IAP / Février 2024 82


Les défauts de soudage

 Les fissure selon la géométrie

IAP / Février 2024 83


Les défauts de soudage

 Les cavités

soufflure

cavité formée par du (ou des) gaz emprisonné(s)

Causes
Remèdes
• Présence
Surface dudemétal
courants d’air,propre, de même que l’équipement utilisé.
de base
• Manque de gazlede
Bien protéger protection
bain de fusion
• Présence d’une
Augmenter substance
l’intensité, graisseuse
réduire surd’avance
la vitesse le métal de base ou le métal d’apport,
• Mauvais angle deentre
Éviter le contact soudage
l’électrode et le métal de base (cas des piqures).
• Arc trop long,
Soufflure
Soufflure
Souffluresphéroïdale
vermiculaire
allongée
piqure
Soufflures alignées
• jointSoufflure
Nid
L’eau ou des impuretés dans le uniformément
à souder. sphéroïdale
de soufflures
réparties

IAP / Février 2024 84


Les défauts de soudage

 Les cavités

IAP / Février 2024 85


Les défauts de soudage

 Les inclusions solides

Type d’inclusion Description

Inclusion solide Corps solide étranger emprisonné dans la masse de métal fondu
(ex. : poussières)
Résidu de laitier emprisonné dans le métal fondu Les inclusions
Inclusion de laitier de laitier peuvent être alignées (ou en chapelet), isolées ou
distribuées de façon aléatoire.

Résidu de flux emprisonné dans la soudure Les inclusions de flux


Inclusion de flux peuvent être alignées (ou en chapelet), isolées ou distribuées de
façon aléatoire.
Oxyde métallique emprisonné dans le métal fondu au cours de la
Inclusion d’oxyde solidification
Particule de métal étranger emprisonnée dans la masse du métal
Inclusion métallique fondu (ex. : le tungstène lors du soudage GTAW, le cuivre et tout
autre métal étranger)

IAP / Février 2024 86


Les défauts de soudage

 Les inclusions solides

IAP / Février 2024 87


Les défauts de soudage

 Les inclusions solides


a – inclusion de laitier, d’oxydes ou de flux

Remèdes
Causes
• Bien positionner les pièces.
• Mauvais écartement à la racine
• Bien nettoyer le métal, surtout entre les cordons.
• Impuretés dans le bain de fusion
• Avoir une bonne chaleur de soudage.

• Effectuer un bon mouvement oscillatoire.

IAP / Février 2024 88


Les défauts de soudage

 Les inclusions solides


b – inclusion de tungstène

Remèdes
Causes
• Réduire l’intensité de courant.
• Fonte de l’électrode causée par une chaleur trop élevée
• Bien choisir les paramètres de soudage (diamètre de l’électrode et polarité du courant).
• Électrode en contact avec le bain de fusion
• Maintenir l’arc de soudage suffisamment long.
• Amorçage sur le métal

IAP / Février 2024 89


Les défauts de soudage

 Le manque de fusion et manque de pénétration


a – manque de fusion

Remèdes
Causes
• Manque de fusion des bords
• Augmenter l’intensité du courant.
• Courant de soudage trop faible.
• Manque delafusion
• Réduire vitesse entre passes
d’avance et préchauffer les pièces épaisses.
• Vitesse de soudage trop grande.
• Effectuer un bon mouvement oscillatoire.
• Manque de fusion à la racine

IAP / Février 2024 90


Les défauts de soudage

 Le manque de fusion et manque de pénétration


b – manque de pénétration

Remèdes
Causes

• • Vitesse
Diminuer la vitesse.
d’avance trop élevée

• • Intensité
Augmenter l’intensité.
du courant trop faible

• • Chanfrein
Élargir le trop
chanfrein
étroitou
oumodifier
absent l’écartement des pièces.

• • Métal
S’assurer que trop
de base le métal
épaisdeetbase
froidest préchauffé de façon appropriée.

IAP / Février 2024 91


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

Inclusion desphéroïdale
Soufflure tungstène
Manque de fusion à la racine
Manque de fusion
Inclusion aux bords
Fissuration à de laitier
chaud

IAP / Février 2024 92


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

Caniveau : sillon irrégulier au niveau de la ligne de raccordement de la soudure, situé


soit dans le métal de base, soit dans le métal fondu déposé préalablement

IAP / Février 2024 93


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

caniveau continu : caniveau d’une longueur importante

IAP / Février 2024 94


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

morsure : caniveau de faible longueur

IAP / Février 2024 95


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

caniveau à la racine : caniveaux apparaissant de chaque coté de la passe de fond

IAP / Février 2024 96


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

Caniveau entre passes: caniveaux apparaissant dans le sens longitudinale de la


soudure, entre passes

IAP / Février 2024 97


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– morsure et caniveau

Remèdes
Causes
• Corriger l’intensité de courant
• Chaleur de soudage élevée
• Corriger l’angle de soudage
• Mauvais angle de soudage

IAP / Février 2024 98


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– surépaisseur excessive (cordon bombé)

la surépaisseur du coté endroit de la soudure bout à bout est trop importante

IAP / Février 2024 99


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– convexité excessive (cas d’une soudure d’angle)

la surépaisseur du cordon d’angle est trop importante

IAP / Février 2024 100


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– excès de pénétration

Surépaisseur de la racine de la soudure bout à bout est trop importante

IAP / Février 2024 101


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– surépaisseur, convexité et pénétration excessive

Remèdes
Causes
• Corriger l’intensité de courant
• Chaleur de soudage élevée
• Corriger la vitesse de soudage
• Vitesse de soudage lente
• Effectuer un bon mouvement oscillatoire

IAP / Février 2024 102


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– débordement

Excès de métal fondu débordant sur le métal de base

IAP / Février 2024 103


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– débordement

Remèdes
Causes
• Corriger la vitesse de soudage
• Vitesse de soudage lente
• Effectuer un bon mouvement oscillatoire
• Mauvais angle de soudage
• Corrigé l’angle de soudage

IAP / Février 2024 104


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– défaut d’alignement

IAP / Février 2024 105


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– déformation angulaire

Chapitre 2

IAP / Février 2024 106


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Effondrement

IAP / Février 2024 107


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Effondrement

Remèdes
Causes
• Bien ajuster les paramètres cités
• Vitesse de soudage lente

• Angle de soudage trop large

• Intensité élevée

• Écartement trop important

IAP / Février 2024 108


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Manque d’épaisseur

IAP / Février 2024 109


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Trou (ou perçage)

Trou ou perçage

IAP / Février 2024 110


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Trou (ou perçage)

Remèdes
Causes
• Ajuster l’intensité
• Intensité élevée

IAP / Février 2024 111


Les défauts de soudage

 Les défauts de forme et de dimension


– Mauvaise reprise

IAP / Février 2024 112


Les défauts de soudage

 Défauts divers
– Projections

IAP / Février 2024 113


Les défauts de soudage

 Défauts divers
– Coup d’arc

IAP / Février 2024 114


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

IAP / Février 2024 115


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

IAP / Février 2024 116


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

IAP / Février 2024 117


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

cratère

IAP / Février 2024 118


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

IAP / Février 2024 119


Les défauts de soudage

 Quel est le défaut ?

IAP / Février 2024 120


Les défauts de soudage

 Réparation des défaut et après défaillances


– L’enlèvement de matière peut être réalisé par :

• Meulage

• Gougeage à l’arc électrique

• Gougeage à l’oxyacétylène

• usinage

IAP / Février 2024 121


Les défauts de soudage

 Réparation des défaut et après défaillances


– Réparation des défaut lors de la fabrication

Les défauts sont généralement repérés lors de l’inspection

Exemple de défaut

IAP / Février 2024 122


Les défauts de soudage

 Réparation des défaut et après défaillances


– Réparation des défaut lors de la fabrication

Excavation du défaut

Réparation du défaut

IAP / Février 2024 123


Les défauts de soudage

 Défaillance d’un arbre soudé

IAP / Février 2024 124


Les défauts de soudage

 Réparation des défaut et après défaillances

IAP / Février 2024 125


Les défauts de soudage

 Défaillance d’un support orientable

IAP / Février 2024 126


Les défauts de soudage

 Référence pour l’évaluation


– Selon ASME BPVC Section VIII

• Contrôle visuel

o UIG-97

o UW-35

• Contrôle par radiographie

o UW-51 : indications linéaires

o Appendix 4 : indications rondes

IAP / Février 2024 127


Chapitre N° 03

Le contrôle non destructif


Les techniques de contrôle non destructif

 Le CND

• Préparation de la pièce

• Mise en œuvre d’une technique

• Recherche des indications

• Évaluation

• Interprétation

• Rapport

• Remise en état de la pièce

IAP / Février 2024 129


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle

o L’inspecteur doit :

• Etre familier avec les différentes normes et standards de l’inspection

• Etre informé de Les techniques de contrôle non destructif utilisée

• Avoir une bonne vision (elle doit être vérifiée tout les 12 mois)

IAP / Février 2024 130


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle

Le contrôle visuel (VT) est basé sur l'inspection des défauts visibles à l'œil nu et constituent la méthode CND la plus couramment utilisée dans toutes les industries. Il
permet un contrôle réalisable et rapide de la qualité à chaque étape du processus de fabrication ou de maintenance.

Le contrôle visuel (VT) est utilisé pour détecter les défauts visibles tels que la déformation, les défauts de soudure et la corrosion. De nombreux outils peuvent être
utilisés lors de l'inspection tels qu'une règle, des jauges, des caméras, etc.

Avantages :

 Réduction des coûts de réparation grâce à une surveillance constante à chaque étape de fabrication ;

 Compréhension des différents phénomènes de dégradation ;

 Documentation des observations à l'aide d'outils de mesure;

 Technique QA/QC très rentable et rapide.

Limitations

 Convient uniquement aux surfaces visibles

 Habituellement, seuls les défauts plus importants peuvent être détectés

 Les rayures peuvent être interprétées à tort comme des fissures

 Qualité de l'inspection influencée par l'état de surface, les conditions physiques, les facteurs environnementaux et les facteurs physiologiques
IAP / Février 2024 131
Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
Le contrôle visuel peut être effectué en regardant directement l'éprouvette ou en utilisant des
instruments optiques tels que des loupes, des miroirs, des endoscopes et des systèmes de visualisation
assistés par ordinateur. VT peut être appliqué pour inspecter les pièces moulées, les pièces forgées, les
composants usinés et les soudures et est utilisé dans toutes les branches de l'industrie.

IAP / Février 2024 132


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle

o Conditions selon ASME BPVC section V :

Illumination

• Doit être au minimum 1076 lux

IAP / Février 2024 133


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle

o Conditions selon ASME BPVC section V :

Accès visuelle

• L’œil doit être à 600 mm de la surface

• L’angle de vision ne doit pas être moins de 30°

IAP / Février 2024 134


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

IAP / Février 2024 135


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

IAP / Février 2024 136


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

Loop

IAP / Février 2024 137


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

Camera thermique

IAP / Février 2024 138


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

marqueur

IAP / Février 2024 139


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

micromètre

IAP / Février 2024 140


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

Pied à coulisse

IAP / Février 2024 141


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Outils

Les torches

IAP / Février 2024 142


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Les torches
Chaque source de lumière a une « température de couleur », qui fait référence à la
nuance de lumière émise. Ceci est mesuré en Kelvins (K), qui peut être tracé sur une
échelle de température de couleur. Plus le Kelvin est bas, plus la couleur de la lumière
est chaude, comme les types de luminaires LED que l'on trouve dans un salon
confortable. Cela mesurerait environ 2 500 à 3 000 K. En revanche, les LED avec des
Kelvins plus élevés reflètent plus fidèlement la lumière du jour et sont utilisées dans
des applications spécialisées et celles qui nécessitent de la concentration. Une lampe
avec une température de couleur d’environ 6000 K est une bonne lampe pour
l’inspection. Il faut aussi choisir une lampe avec une bonne intensité variable (jusqu’à
1000 lumens par exemple).

IAP / Février 2024 143


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Les torches

IAP / Février 2024 144


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Contrôle à distance

Miroirs

IAP / Février 2024 145


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Contrôle à distance

borescope

IAP / Février 2024 146


Les techniques de contrôle non destructif

 L’inspection visuelle
o Contrôle à distance

Drones

IAP / Février 2024 147


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Détecte les défaut débouchant à la surface seulement

• Utilise le phénomène de capillarité

• Applicable à tout les matériaux à condition qu’ils ne sont pas poreux

• Le matériau ne doit pas être peint

• La température doit être entre 5°C et 50°C

IAP / Février 2024 148


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

Nettoyage

IAP / Février 2024 149


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

Séchage

IAP / Février 2024 150


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

App. pénétrant

20 min.
3

IAP / Février 2024 151


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

Nett. intermédiaire

IAP / Février 2024 152


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

App. révélateur

20 min.

IAP / Février 2024 153


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

Nettoyage final

IAP / Février 2024 154


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

1) Nettoyage initial 3) Application du pénétrant


2) Séchage 4) Temps de pénétration (20 min)

IAP / Février 2024 155


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

5) Nettoyage intermédiaire 6) Séchage

IAP / Février 2024 156


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

7) Application du révélateur 8) Révélation

IAP / Février 2024 157


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

9) Première interprétation 10) Evaluation et interprétation


finale

IAP / Février 2024 158


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

11) Nettoyage final

IAP / Février 2024 159


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage fluorescent

Éclairage à la lampe UV Plus de sensibilité

IAP / Février 2024 160


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Les Pénétrants

Cohésion - Adhésion

Cohésion: force entre molécules identiques

Adhésion: force entre molécules différentes

IAP / Février 2024 161


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Les Pénétrants
Faible Adhésion Forte Adhésion

Forte Cohésion

Faible Cohésion

IAP / Février 2024 162


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Les Pénétrants

Dans le cas d’une forte adhésion et une faible cohésion, le


liquide s’étale sur la pièce et on parle d’un bon pouvoir
mouillant.

Huile Eau Mercure

α α
α
α < 90° α = 90° α > 90°
IAP / Février 2024 163
Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Les Pénétrants
Tension superficielle

Élément Tension Superficielle


Mercure 0,470 N/m
Eau 0,075 N/m
Alcool 0,025 N/m
Acétone 0,023 N/m
Pénétrants 0,029 N/m

IAP / Février 2024 164


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

• Les Pénétrants

haute capillarité basse capillarité

Faible Cohésion Forte Cohésion


Forte Adhésion Faible Adhésion
Faible Tension Sup. Forte Tension Sup.

Mouille la paroi Ne mouille pas la paroi

IAP / Février 2024 165


Les techniques de contrôle non destructif

Fluorescence

La substance fluorescente (fluorescéine) utilisée


dans les pénétrants émet une lumière jaune-verte
lorsqu’elle est irradiée par des rayons UV de ± 365
nanomètres.

± 365 nm ± 550 nm

IAP / Février 2024 166


Les techniques de contrôle non destructif

Fluorescence
100%

75%

50%

25%
λ (nm)
365 400 450 500 550 600 650 700
UV IR
IAP / Février 2024 167
Les techniques de contrôle non destructif

Lampe UV
Cette lampe de ± 150 watts, émet une grande
quantité de rayonnements UV
Résistance Vapeur de mercure

Tube
Enveloppe
Lampe de Wood Electrodes

IAP / Février 2024 168


Les techniques de contrôle non destructif

Lampe de wood

Exigence :

Intensité : minimum 1000


µW/cm2

lumière : maximum 30 lux

IAP / Février 2024 169


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les méthodes selon le pénétrant

• Méthode A : Lavable à l’eau

• Méthode B : Post-émulsifiable; émulsifiant lipophile

• Méthode C : lavable au solvant

• Méthode D : Post-émulsifiable; émulsifiant hydrophile

IAP / Février 2024 170


Les techniques de contrôle non destructif

Les produits

IAP / Février 2024 171


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Pénétrants

 Pénétrants colorés

 Pénétrants fluorescents

 Chacun peut être : lavable à l’eau, lavable au solvant, poste émulsifiable

IAP / Février 2024 172


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

Nettoyage et séchage App. pénétrant Emulsification

20 min.
Etape
supplémentaire
Nett. à l’eau App. révélateur Nettoyage final

20 min.

IAP / Février 2024 173


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Pénétrants

 Bonne capillarité

 Peu volatil

 Point d’éclair élevé

 Faible viscosité

 Bien lavable

IAP / Février 2024 174


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Pénétrants

 Bonne perceptibilité

 Non corrosif

 Faible toxicité

 Bon marché

IAP / Février 2024 175


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les émulsifiants
Un émulsifiant est une substance réductrice de la tension superficielle
et permet de mélanger deux substances non solubles telles que l’eau
et l’huile.

Un pénétrant à base d’huile est meilleur, mais n’est pas lavable à


l’eau. En y mélangeant un émulsifiant adéquat on rend le mélange
lavable à l’eau.

IAP / Février 2024 176


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les émulsifiants
Deux Types

Les lipophiles sont solubles dans l’huile et


se mélangent chimiquement au pénétrant.

Les hydrophiles sont solubles dans l’eau et


se mélangent mécaniquement au pénétrant.

IAP / Février 2024 177


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les émulsifiants

Les lipophiles

Ils sont utilisés non dilués et se mélangent au pénétrant par


dispersion.
Leurs temps d’application est donc critique.

IAP / Février 2024 178


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Révélateurs

 Aspirer par capillarité le pénétrant resté dans les discontinuités.

 Donner un bon contraste avec le pénétrant.

IAP / Février 2024 179


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Révélateurs (Application)

 Si la couche est trop fine, l’action capillaire sera insuffisante.

 Si la couche est trop épaisse, un risque de non détection existe par

insuffisance de pénétrant.

D’où une couche fine et uniforme est recommandée

IAP / Février 2024 180


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les produits

• Les Révélateurs (propriétés)


 Bon pouvoir d’absorption
 Grosseur du grain appropriée
 Facilement applicables en couches fines
 Couleur blanche contrastante avec le pénétrant
 Non fluorescents
 Non corrosifs, Ininflammables, Non toxiques
 Bon marché

IAP / Février 2024 181


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Les différentes étapes

 Préparation de la surface
 Application du pénétrant
 Temps de pénétration
 Enlèvement de l’excès de pénétrant
 Application du révélateur
 Temps de révélation
 Interprétation et rapport
 Nettoyage final

IAP / Février 2024 182


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Nettoyage mécanique

Le polissage, le meulage, le sablage et le grenaillage risquent de provoquer le


bouchage mécanique des discontinuités.

Bavure après meulage Peinture après meulage Matage après grenaillage

IAP / Février 2024 183


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Nettoyage chimique

 Nettoyage par solvants

 Nettoyage par vapeurs de solvants

 Dégraissage à la vapeur

 Nettoyage aux ultrasons et solvants

 Nettoyage par produits décapants

IAP / Février 2024 184


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Séchage de la surface

 En essuyant la pièce

 Par jet d’air chaud

 Dans un environnement chaud et sec

 Par lampes infrarouges

 Dans un four

IAP / Février 2024 185


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Application du pénétrant

 Par immersion (le temps de pénétration = temps de trempage + temps

d’égouttage)

 A la brosse

 Par pulvérisation

Le temps de pénétration est généralement de 20 minutes.

IAP / Février 2024 186


Les techniques de contrôle non destructif

 Le ressuage

o Référence pour l’évaluation des indications

 ASME BPVC Section VIII – Appendix 8

IAP / Février 2024 187


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

• Détecte les défaut débouchant à la surface et sousjacents

• Utilise le phénomène de magnétisation

• Applicable seulement aux matériaux ferromagnétiques

• Le matériau peut être peint

IAP / Février 2024 188


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

L'examen magnétoscopie consiste à soumettre la pièce ou une partie de la pièce à un champ


magnétique de valeur définie en fonction de la pièce. Les discontinuités superficielles provoquent à
leur endroit des fuites magnétiques qui sont mise en évidence par des produits indicateurs déposés à
la surface de la pièce. L'image magnétique obtenue est observée dans des conditions qui dépendent
du produit indicateur utilisé.

IAP / Février 2024 189


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

IAP / Février 2024 190


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

IAP / Février 2024 191


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

• Les matériaux ferromagnétiques :

• le fer pur,
• la fonte,
• le nickel,
• le cobalt,
• les aciers moulés, forgés,
• les aciers ordinaires au carbone, au silicium et faiblement alliés,
• les aciers à 3,5 - 6 et 9% de nickel
• (martensitique et ferritique martensitique)
• les aciers ferritiques au chrome.

IAP / Février 2024 192


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

• Les matériaux non ferromagnétiques :

• Les aciers austénitiques, les aciers à 12% de manganèse, les aciers à 17% de
chrome, 4% de nickel, 1% de molybdène mais aussi l'aluminium, le cuivre,
le titane, le magnésium, le laiton, le bronze, le plomb et leurs alliages ne
sont pas considérés comme ferromagnétiques à cause de leur perméabilité
magnétique trop faible.

IAP / Février 2024 193


Les techniques de contrôle non destructif

 Le magnétisme

Le magnétisme est un phénomène physique qui résulte de l'interaction entre les


champs magnétiques et les matériaux magnétiques, engendrant des forces
d'attraction ou de répulsion entre eux.

Le champ magnétique est une région de l'espace autour d'un aimant ou d'un
courant électrique où une force magnétique est exercée sur les objets
magnétiques. Il est représenté par des lignes de champ qui indiquent la direction
et l'intensité de cette force.

IAP / Février 2024 194


Les techniques de contrôle non destructif

 Champ magnétique d’un câble droit

• Le champ magnétique créé par un câble droit qui véhicule du courant est
circulaire et se manifeste sous la forme de lignes de champ concentriques
autour du câble.

• La direction du champ magnétique suit la règle de la main droite.

L’intensité du champ magnétique

IAP / Février 2024 195


Les techniques de contrôle non destructif

 Champ magnétique d’une boucle de fil

Le champ magnétique d'une boucle de fil forme des lignes de champ


circulaires concentriques autour de la boucle.

L’intensité du champ magnétique H = I/2r

IAP / Février 2024 196


Les techniques de contrôle non destructif

 Champ magnétique d’une bobine

Le champ magnétique dans une bobine est plus fort à l'intérieur de la bobine et suit
un motif en forme de lignes de champ parallèles à l'axe de la bobine
H = NI/2r
Un solénoide est une bobine qui a plus de 10 tours.
H = NI/l

IAP / Février 2024 197


Les techniques de contrôle non destructif

 La perméabilité magnétique

La perméabilité magnétique représente la capacité d'un matériau à permettre le


passage des lignes de champ magnétique.

Le flux magnétique B = µH

La perméabilité µ = B/H

IAP / Février 2024 198


Les techniques de contrôle non destructif

 Les domaines de Weiss

Matériaux ferromagnétiques

IAP / Février 2024 199


Les techniques de contrôle non destructif

 La courbe d’aimentation

IAP / Février 2024 200


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


Magnétisation directe

La magnétisation directe désigne le processus de magnétisation d'un matériau en le


soumettant à un champ magnétique créé par un courant électrique qui le traverse.

IAP / Février 2024 201


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


Magnétisation directe

Contrôle par passage de courant entre deux pôles

IAP / Février 2024 202


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


Magnétisation indirecte

La magnétisation indirecte est le processus de magnétisation d'un matériau en


utilisant un aimant externe pour aligner les domaines magnétiques du matériau dans
une direction spécifique.

Passage de courant par un conducteur auxiliaire

IAP / Février 2024 203


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


Magnétisation indirecte

Cas des tubes de grand diamètre

IAP / Février 2024 204


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


Magnétisation indirecte

Magnétisation d’un arbre par bobine

IAP / Février 2024 205


Les techniques de contrôle non destructif

 Les techniques de magnétisation


La démagnétisation

L’utilisation du courant alternatif

IAP / Février 2024 206


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Yokes

Type de courant :
- Continue : pour les faibles épaisseurs
- Alternatif : le plus couramment utilisé
- Redressé

Électro-aimant

IAP / Février 2024 207


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Yokes

Calibrage:
- Sa force de levage doit être mesuré chaque jour avant d’être utilisé, ou a
chaque fois qu’il est endommagé ou réparé
- Lorsque le courant est alternatif, il doit soulever un poids de 4,5 kg avec un
écartement maximal entre les pôles.
- Lorsque le courant est continue, il doit soulever un poids de 18kg avec un
écartement maximal entre les pôles.

IAP / Février 2024 208


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements

• Aimants permanant

Aimant permanant

IAP / Février 2024 209


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Prods

IAP / Février 2024 210


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Prods

Type de courant :
- Continue
- Redressé

IAP / Février 2024 211


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Prods

Intensité du courant :
- Ép ≥ 19mm : courant 4 à 5 A/mm
- Ép < 19mm : courant 3,6 à 4,4 A/mm

Espacement :
- 75 mm ≤ D ≤ 200 mm
- Si l’espacement est petit, les
particules entours les électrodes

IAP / Février 2024 212


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Bobines

Type de courant :
- Continue
- Redressé

IAP / Février 2024 213


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Intensité du courant :
Bobines
- Si le rapport L/D de la pièce à inspecter
≥ 4 le courant doit être dans les 10% de
:

- Si 2 < L/D < 4, il doit être dans les 10%


de :

- Si L/D < 2, la magnétisation par bobine


ne peut pas être utilisé

IAP / Février 2024 214


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Mesureur du champ magnétique

Pour la mesure du champ


magnétique en A/m

IAP / Février 2024 215


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Gauss-mètre

Il est déposé sur la pièce pour la mesure


du champ rémanent

IAP / Février 2024 216


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Témoin ASME

Permettent de vérifier rapidement le bon fonctionnement du système d’aimantation.

IAP / Février 2024 217


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Témoin C

Permet de tester l’efficacité des liqueurs magnétiques neuves, ou en cours


d’utilisation.

IAP / Février 2024 218


Les techniques de contrôle non destructif

 Les équipements
Lampe de wood

Exigence :

Intensité : minimum 1000


µW/cm2

lumière : maximum 21,5 lux

IAP / Février 2024 219


Les techniques de contrôle non destructif

 Les consommables

Poudre magnétique et poire


• Solvant,
• peinture de contraste,
• Suspension de particules noir
• Suspension de particules fluorescente

IAP / Février 2024 220


Les techniques de contrôle non destructif

 La magnétoscopie

o Référence pour l’évaluation des indications

 ASME BPVC Section VIII – Appendix 6

IAP / Février 2024 221


Chapitre N° 04

Procédure de soudage
La procédure de soudage

 La procédure de soudage

Dans l’industrie pétrolière, seules les soudures de haute qualité sont tolérées.
Pour assurer cette qualité, les constructeurs doivent se conformer à des codes
internationaux tels que l'ASME, l'API et l'AWS. Ces normes formulent des
exigences et représentent un guide ainsi qu'un terrain d'entente entre client et
entrepreneur.

IAP / Février 2024 223


La procédure de soudage

 Qu’est-ce qu’une WPS ?

un document qui contient les variables importante pour


effectuer l’opération de soudage en question

exemple

IAP / Février 2024 224


La procédure de soudage

 Pourquoi une WPS ?

• Exigence du code (AWS, API, ASME…)

• Eviter de faire le choix des variables sur site ou de les choisir selon ce

qui convient à l’entrepreneur et non à la qualité de la soudure

• Pour assurer des soudures de qualité

IAP / Février 2024 225


La procédure de soudage

Elaboration de la WPS préliminaire

Selon l'ASME une WPS est un document


écrit qui fournit une direction au soudeur
ou opérateur de soudage pour réaliser des
soudures de production conformément
avec les exigences du code.

IAP / Février 2024 226


La procédure de soudage

Soudage d’échantillon selon la WPS élaborée

En choisissant une position, un métal de


base, un métal d’apport, et des
paramètres de soudage adéquats

IAP / Février 2024 227


La procédure de soudage

Tester des éprouvettes représentatifs du coupon soudé

Les essais inclus les essais


destructifs tels que l’essai de
traction, l’essai de pliage, Essai de
rupture,Silalesmacrographie
résultats sontetbons
l’essai
élaborer la PQR. Sinon, changer les paramètres et
réélaborer la WPS.
de résilience dans certains cas.

IAP / Février 2024 228


La procédure de soudage

Elaboration de la PQR « Procedure Qualification Record »


(dossier de la qualification de la procédure de soudage)

La PQR est un document qui


contient les paramètres du
soudage du coupon et les
résultats des essais sur ce dernier

IAP / Février 2024 229


La procédure de soudage

Qualification de la performance

Dans la qualification de la performance, le


critère de base établi pour la qualification
du soudeur est de déterminer la capacité
du soudeur à produire une soudure saine.
Pour s'assurer de cela, la soudure réalisée
sera contrôlée visuellement, par des
essais destructifs ou par des techniques
de contrôle non destructif.

IAP / Février 2024 230


La procédure de soudage

Soudage selon la WPS

• Le soudeur doit respecter la WPS


• Un contrôleur de soudage doit être
présent pendant toute l’opération

IAP / Février 2024 231


La procédure de soudage

Contrôle non destructif

• Visuel

• Ressuage

• Radiographie

• Vacuum box

• …etc.

IAP / Février 2024 232


La procédure de soudage

Approbation, réparation ou découpage de la soudure.

IAP / Février 2024 233


La procédure de soudage

 Les codes portants sur la procédure de souage


Procédure de soudage
API 1104 API 1104

API 650

ASME B31.3
ASME sec IX
ASME sec VIII

AWS D1.1 AWS D1.1

IAP / Février 2024 234


La procédure de soudage

 Différence entre la procédure de soudage selon API, ASME et AWS

la procédure de soudage est globalement la même, elle suit les


mêmes étapes présentées avant. Mais dans le détail, il existe des
différences entre les trois codes.

• l'AWS D1.1 requière la réalisation de CND pour la qualification


de la procédure de soudage, l'ASME par contre ne le fait pas.

• L'API 1104 exige le diamètre pour la WPS et la PQR. Dans


l'ASME Section IX le diamètre est un paramètre non essentiel.

• L'ASME Section IX permet l'utilisation de plaques pour la


qualification de soudage de la tuyauterie, l'API 1104 ne le
permet pas.

IAP / Février 2024 235


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

1. Déterminer le standard selon lequel l’opération est


effectuée

IAP / Février 2024 236


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

2. Depuis les plan du projet, déterminer les spécifications des


matériaux

Pour déterminer a quel groupe de matériaux ils appartient afin de


qualifier les procédure pour ces différents groupes

IAP / Février 2024 237


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

3. Déterminer le type de joint. Bout à bout, angle…

Plusieurs codes acceptent qu’un joint bout-à-bout en V qualifie


beaucoup d’autre configurations.

IAP / Février 2024 238


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

4. Déterminer l’épaisseur minimale et maximale pour chaque


groupe de matériaux et de joints

La plupart des codes acceptent qu’une épaisseur qualifie un


intervalle d’épaisseurs

IAP / Février 2024 239


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

5. Déterminer le procédé de soudage à utiliser (SMAW, GMAW,


GTAW, FCAW, SAW)

• Chaque procédé est qualifié séparément

• Quelque codes permet la qualification d’un joint multi procédés


(exemple : passe de pénétration en GTAW et le reste en SMAW)
par la qualification d’un seul procédé.

IAP / Février 2024 240


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

6. Choix des consommables de soudage (métal d’apport, gaz,


flux…)

• Selon le procédé utilisé

• Selon le métal de base

IAP / Février 2024 241


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

6. Déterminer les positions de soudage qui seront utilisées dans le


projet

• Selon le code utilisé, une position peut qualifier une autre

IAP / Février 2024 242


La procédure de soudage

 Préparation de la WPS

8. Ayant déterminer toutes ces variables

• Vérifier l’existence d’une WPS en accordance avec le code utilisé


• Autrement préparer une WPS préliminaire et la qualifier

IAP / Février 2024 243


La procédure de soudage

 ASME IX
Architecture de l’ASME IX

ASME IX

QG: General
QW: Welding QB: Brazing QF: Plastic fusing
requirements

IAP / Février 2024 244


La procédure de soudage

 ASME IX
Architecture de l’ASME IX

QG: General • Scope


requirements
• Définition

• Article I : Welding General Requirements


QW: Welding
• Article II : Welding Procedure Qualifications

• Article III : Welding Performance Qualifications

• Article IV : Welding Data

• Article V : Standard Welding Procedure Specifications (SWPSs)

IAP / Février 2024 245


La procédure de soudage

 ASME IX
QG - Variables

Variables essentiel

Procédure de soudage : Des conditions dans lesquelles un changement, tel que


décrit sur ce standard, est considéré comme influençant les propriétés
mécaniques (autres que la résilience) du joint.
Un changement dans ces variables exige la requalification de la WPS.

Qualification de la performance : Des conditions dans lesquelles un changement,


tel que décrit sur ce standard, affectera la capacité de la personne à produire un
joint de soudure sain.

IAP / Février 2024 246


La procédure de soudage

 ASME IX
QG - Variables

Variables non essentiels

Procédure de soudage : Des conditions dans lesquelles un changement, tel que


décrit sur ce standard, n’est pas considéré comme influençant les propriétés
mécaniques du joint.
Un changement dans ces variables n’exige pas la requalification de la WPS.

Qualification de la performance : Des conditions dans lesquelles un changement,


tel que décrit sur ce standard, n’affectera pas la capacité de la personne à
produire un joint de soudure sain.

IAP / Février 2024 247


La procédure de soudage

 ASME IX
QG - Variables

Suppléments essentiels
Des conditions dans lesquelles un changement affectera les propriétés de
résilience du joint, de la zone affectée thermiquement ou du métal de base.
Les suppléments essentiels deviennent des variables essentielles additionnelles
dans des situations où le code de référence, la norme, ou la spécification exige
des tests de résilience pour la qualification de la procédure.

IAP / Février 2024 248


La procédure de soudage

 ASME IX
QW – Article I – orientation de la soudure

Soudure bout à bout

IAP / Février 2024 249


La procédure de soudage

 ASME IX
QW – Article I – orientation de la soudure

Soudure d’angle

IAP / Février 2024 250


La procédure de soudage

 ASME IX
QW – Article I – Essais mécaniques
Les essais mécaniques utilisés pour la qualification sont :
Qualification de la procédure de
Qualification de la performance
soudage

Soudure bout à bout Soudure bout à bout

Essai de traction, essai de pliage, VT , essai de pliage ou


essai de résilience (lorsque exigé) CND volumétrique (RT ou UT)

Soudure d’angle
Soudure d’angle
Essai de rupture, Macrographie.
VT, Essai de rupture, Macrographie.
Ou
CND volumétrique (RT ou UT)

IAP / Février 2024 251


La procédure de soudage

 ASME IX
Classification des matériaux

Afin de minimiser le nombre de procédures, classifie les métaux de base par


des nombres appelés P-number. Les matériaux ayant des caractéristiques
comparables possèdes le même P-number.

IAP / Novembre 2023 252


La procédure de soudage

 ASME IX
Classification des métaux d’apport

• Afin de minimiser le nombre de procédures, la norme classifie les métaux


d’apport par des nombres appelés F-number. Les matériaux ayant des
caractéristiques comparables possèdes le même F-number.

• Une autre classification est faites par des nombres appelés A-number
selon la composition chimique des métaux d’apport

IAP / Novembre 2023 253


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