Logique Programmable
Logique Programmable
Logique Programmable
Nous entendons par logique de base l’ensemble des systèmes de numération de base. En
informatique chaque code se fait dans un système de numération bien défini. On en compte
principalement trois systèmes de numération :
Le système décimal
Le système binaire
Le système Hexadécimal
Système de numération Décimal Encore appelé système de numération en base 10, le
système de numération décimal utilise uniquement les chiffres compris entre 0 et 9. C’est ce
système de numération que nous utilisons couramment. Vous remarquerez de 0 à 9 nous avons un
ensemble de 10 chiffres, d’où la base 10
En résumé :
La base 10 utilise les chiffres de 0 à 9.
La base 2 utilise les chiffres 0 et 1.
La base 16 utilise les chiffres de 0 à 9 ainsi que les lettres A, B, C, D, E et F. (avec A=10 et
F=15)
Passage d’un système à un autre
L’algèbre de Boole est la partie de l’automatisme qui étudie toute les variables logiques binaires,
c'est-à-dire les variables qui ne peuvent prendre que deux états (0 ou 1). Cet algèbre est très important
pour tout automaticien car l’automate qui est l’organe de commande, pour la plus part des cas ne traite que
des variables binaires.
Equation logique : S = a
Equation logique : S=
Equation logique : S= a + b
Devoir : Ressortir la table de vérité de cette fonction et dessiner le schéma électrique équivalent
Le grafcet
Le grafcet est un langage graphique pour décrire, étudier, réaliser et exploiter les
automatismes. Il est composé d’un ensemble d’étapes et de transitions représentant le déroulement
du cycle de l’automatisme.
Le mot GRAFCET est l’acronyme de Graphe Fonctionnel de Commande d’Étapes-
Transitions. Aussi nommé en anglais « Sequential Function Chart » ou SFC.
Sa pratique s’est déjà généralisée dans de nombreuses industries et dans l’enseignement.
Les avantages de ce mode de représentation sont :
Il est indépendant de la matérialisation technologique,
Il traduit de façon cohérente le cahier des charges,
Il est bien adapté aux systèmes automatisés.
représentation du GRAFCET
Pour aborder de façon progressive l’étude d’un automatisme, l’analyse GRAFCET
est divisée en deux niveaux. Le premier niveau s’attarde aux spécifications fonctionnelles.
Le second aux spécifications technologiques.
Les exemples de GRAFCET montrés plus haut montrent bien les constituants d’un
GRAFCET. Les paragraphes suivants expliqueront chacun de ces éléments.
L’étape:
L’étape correspond à une situation dans laquelle le comportement du système par rapport à
ses entrées et ses sorties est invariant. Une étape est représentée par un carré numéroté.
Le numéro de l’étape est inscrit dans la moitié supérieure du carré, tandis qu’une étiquette
ou l’adresse du bit représentant l’état de l’étape dans l’automate est inscrit dans la moitié inférieure si
nécessaire (car c’est optionnel).
Une étape initiale est représentée par un carré double.
Une étape initiale doit être activée lors de la mise en énergie de la Partie Commande d’un
automatisme.
Une étape initialisable est représentée par un carré double dont le carré intérieur
est en pointillés (ou traits courts).
Une étape initialisable peut être activée par un ordre de forçage généré par un autre
GRAFCET.
Une étape est soit active ou inactive. D’un point de vue logique, l’étape i sera
représentée par une variable booléenne xi. Donc xi = 1 quand l’étape est active et xi = 0
quand l’étape est inactive
L’action
L’action sert à décrire les actions à effectuer lorsque l’étape à laquelle elle est
associée est active. Une action est représentée par un rectangle qui est relié horizontalement à
l’étape (carré) correspondante.
Dans un GRAFCET de niveau 1, l’action est décrite de façon littérale. On
recommande fortement l’utilisation de verbes infinitifs (ouvrir, fermer, monter, chauffer, …).
Dans un GRAFCET de niveau 2, l’action est identifiée par son symbole logique. Cela
permet d’avoir une représentation plus compacte. Toutefois il faut prévoir l’ajout d’un tableau
donnant la correspondance entre le symbole logique et l’action exécutée (pour que l’on sache
que le symbole DP correspond à « Descendre le palan »).
Les types d’actions:
Les actions peuvent être classées selon plusieurs types.
Action Continue : L’action continue est un ordre qui dure tant que l’étape à laquelle elle est
associée reste active. La figure ci-dessous montre la représentation de l’action sur le GRAFCET et
le chronogramme. On peut conclure qu’au niveau logique A = X2 (en supposant que l’action A ne
se produit pas à d’autres étapes).
Action Conditionnelle : L’action conditionnelle est un ordre dont l’exécution à lieu à une
étape donnée et qui est en plus soumise à la réalisation d’une condition logique. La figure ci-
dessous montre la représentation de l’action sur le GRAFCET et le chronogramme. La
condition logique appliquée sur l’action est montrée sur la figure par un petit trait à coté
duquel la condition logique est inscrite.
La notation utilisée pour désigner un signal de sortie d’un temporisateur est : T / Xi/ q , où i est le numéro
de l’étape comportant l’action de temporisation et q est la durée écoulée depuis l’activation de l’étape i.
Remarquez qu’il y a deux actions associées à l’étape 10. Le temporisateur de 5 secondes
démarre dès que l’étape 10 s’active. L’action A étant conditionnelle à l’état de la sortie du
temporisateur, elle ne se produit pas. Dès que le délai de 5 secondes est terminé, la sortie T/X10/5 sec
monte au niveau logique 1, et l’action A est lancée. La fin (ou désactivation) de l’étape 10 marque la
fin de l’action du temporisateur et de l’action A.
Une remarque fort importante s’impose ici. Si la durée de l’étape 10 est inférieure à 5
secondes, le temporisateur n’aura pas le temps de monter à 1 et en conséquence, l’action A n’aura pas
lieu. La prochaine fois que l’étape 10 s’activera, le délai de 5 secondes se produira avant l’apparition
de l’action A.
Action Impulsionnelle :
C’est le même principe que l’action temporisée, sauf que cette fois-ci, l’action est active
pendant la durée d’une impulsion générée par le temporisateur. La notation utilisée pour désigner
un signal de sortie d’un temporisateur est : T/Xi/q , où i est le numéro de l’étape comportant
l’action de temporisation et q est la durée écoulée depuis l’activation de l’étape i.
Une remarque similaire à la remarque faite pour l’action temporisée peut être faite. Si la durée de
l’étape 10 est inférieure à 5 secondes, le temporisateur n’aura pas le temps de monter à 1 et en
conséquence, l’action A aura une durée inférieure à 5 secondes. Si la durée de 5 secondes est
obligatoire, le GRAFCET suivant peut être utilisé :
Le temporisateur activera alors la réceptivité de la transition entre les étapes 10 et
11, limitant la durée de l’étape 10 à 5 secondes.
Action Maintenue :
L’action maintenue est une action qui se poursuit tant qu’au moins une des étapes à laquelle
elle est associée est active. L’action maintenue est donc associée à une suite d’étapes successives.
La figure ci-dessous montre que l’action A a lieu pendant les étapes 10, 11 ou 12. Au niveau
logique, l’équation de l’action A est A = X10 + X11 + X12 (en supposant que l’action A ne se produit
pas à d’autres étapes).
Action à effet Maintenue par une Action Mémorisée :
L’action mémorisée est une action qui est s’active à l’étape à laquelle une demande de
mise à 1 est faite et désactivée à l’étape ou une demande de mise à 0 est faite.
La figure ci-dessous montre que l’action A est lancée lors de l’étape 10 et qu’elle dure
jusqu’à la désactivation faite à l’étape 13. La mise à 1 de l’action A est notée sur le GRAFCET «
A=1 » et la mise à 0 est notée « A=0 ».
Liaisons
Ce sont des lignes qui relient les étapes entre elles. Les liaisons entre les étapes sont
toujours verticales ou horizontales à moins d’indications contraires (flèche sur la liaison).
Transition
Ce sont des barrières entre les étapes qui peuvent être franchies selon certaines conditions.
Une transition est représentée par une barre perpendiculaire à la liaison entre deux étapes.
Réceptivité
Ce sont les conditions logiques qui doivent être remplies pour franchir la transition. La
réceptivité est inscrite à la droite de la barre représentant la transition.
La séquence unique
Le GRAFCET le plus simple, c’est la séquence unique qui donne un GRAFCET très
linéaire.
Les sélections de séquences
Lorsque l’automatisme doit avoir un comportement qui peut changer en fonction de l’état de
certains capteurs, on parle alors de sélection de séquences. Il existe trois types de sélection de
séquences :
Séquences exclusives : Les séquences exclusives permettent de choisir entre deux séries
d’étapes celle qui sera exécutée. En fonction de l’état des capteurs « X » et « Y », le GRAFCET
passera de l’étape 2 à l’étape 3 ou à l’étape 6 respectivement. Une seule séquence est donc choisie, ce
qui explique le terme de « séquences exclusives ». Les valeurs logiques « X » et « Y » doivent être
mutuellement exclusives.
Saut d’étapes :
Le saut d’étape sert à permettre l’exécution ou non (on parle alors de saut) d’une série
d’étapes. Les étapes 3, 4, 5 et 6 sont exécutés si « Y » est activé. Si « X » est activé, on saute ces
quatre étapes en passant de l’étape 2 à l’étape 7. Il faut que les variables logiques « X » et « Y »
soient mutuellement exclusives.
Reprises d’étape
La reprise d’étape permet de reprendre ou non une série d’étapes à plusieurs reprises. Les
étapes 3, 4, 5 et 6 ne seront faites qu’une seule fois si la variable « Y » est active lors de l’étape 6. Si la
variable « X » est active à l’étape 6, l’automatisme reprendra les étapes 3, 4, 5 et 6. Il faut que les
variables logiques « X » et « Y » soient mutuellement exclusives.
Les séquences simultanées
Lorsque l’automatisme est en mesure de faire certaines opérations simultanément (par
exemple, remplir une bouteille et en boucher une autre), il est possible d’utiliser le parallélisme
structural pour faire des séquences simultanées.
lorsque l’étape 2 est active et que la réceptivité « z » est vraie, les deux séquences démarrent
en même temps. Donc les étapes 3, et 7 s’activent en même temps. Ensuite, chaque séquence évolue de
façon indépendante à sont propre rythme. Pour passer à l’étape qui suit les séquences simultanées, il
faut que les dernières étapes de toutes les séquences soient actives et que la réceptivité commune soit
vraie. Donc on passera à l’étape 10, si les étapes 6 et 9 sont actives et que la réceptivité v 20 30 ⋅v est
vraie.