Gestion Des Risques
Gestion Des Risques
Gestion Des Risques
PLAN
Introduction
risque
Diagramme I S H I K A W A
Loi de pareto (20/80) et méthode A B C
M odèle de défaillance : la méthode
A M D E C Matrice E I S E N H O W E R
• Les organisations de tout type et de toute taille font face à
un éventail de risques susceptibles d'avoir un impact sur la
réalisation de leurs objectifs.
“ DEFINITION D
ES CONCEPTS”
Tous les risques ne peuvent être traités simultanément. Il
convient donc d’établir des priorités.
?
événements de niveaux 3 à 5 selon l'échelle ci-dessous),
● C hoix effectué selon la fréquence (cas d’événements
peu graves mais dont la répétition pose problème :
événements annonciateurs possibles d’un événement plus
grave, impact sur l’organisation et les pratiques, coûts
accrus, par exemple les événements de niveaux 1 et 2 selon
l’échelle ci-dessous),
● Choix effectué selon la criticité.
LA GESTION DES RISQUES
La gestion des risques est une activité qui consiste à : Identifier et Traiter les évènements
de toutes natures susceptibles d’altérer la capacité du projet à atteindre ses
objectifs.
3.Technologies,
1.Management, matériaux, milieu
2.Planning (Délais, (Sécurité du
hommes,
compétences estimation des matériel ou des
(Démission..) temps..) données,Clauses
dangereuses 4.Financement
ou (Budget sous-
impossibles à estimé,
satisfaire..) Rentabilité..)
IDENTIFIER
LES RISQUES 1)Exploiter la documentation et les outils de gestion
de projet déjà existants.
2)Réunions de brainstorming
3)Check-list : questionnaire préétabli exp iso 31000
(DÉMARCHE) 4)Travailler à partir des problèmes rencontrés
lors de
projets antérieurs
IDENTIFIER
LES RISQUE
S
“ISO 31000”
2 - PRIORISER
Gravité (G)
Risques non
acceptables
Risques
acceptables
Probabilité d’occurrence de
l’évènement non souhaité
CRITICITÉ (C)- RISQUE AIGU
Nous proposons : C = f(G, Ma)
Avec Ma : maîtrise du risque aigu ; une bonne maîtrise sera codée par un petit
chiffre et inversement.
Gravité (G)
Risques non
acceptables
Risques
acceptables
B
a
i
s
CRITICITÉ (C)- RISQUE CHRONIQUE
Définition classique de la criticité: C = G x D
Avec D : probabilité de dépasser le seuil de dose
Gravité (G)
Risques non
acceptables
Risques
acceptables
(D)
CRITICITÉ (C)- RISQUE CHRONIQUE
Nous proposons: C = f(G, Mc)
Avec Mc : Maîtrise du risque chronique ; une bonne maîtrise sera codée par un
petit chiffre et inversement.
Gravité (G)
Risques non
acceptables
Risques
acceptables
B
a
L’ÉVALUATION DES RISQUES, CONTEXTE
Hautement Improbable
G*P Probable
Improbable
Risque modéré
préjudiciable Risque acceptable Risque substantiel
–
Protection : Réduire sa gravité
–
Prévention : Réduire sa
fréquence
O n distingue deux types de
prévention :
réglementation recherche
normes réglementaires
ou non réglementaires
scientifique et
technique
28
➢ La désormais célèbre "roue de
Deming" a été popularisée par
William Edwards Deming,
promoteur de la qualité made
in Japan.
29
30
P ( PLAN = PRÉPARER)
Cette étape consiste à :
➢ Définir le contexte de la Non Conformité , pour pouvoir bien la résoudre ensuite .
➢Outil qualité utilisé : le Q QO QC P ( Qui , Quoi , Ou , Quand , Comment ,
Combien , Pourquoi )
➢ Mettre en œuvre des mesures conservatoires ( préserver les clients ) : actions
curatives telles que vérification des stocks , contrôle renforcé etc…
➢Analyser les causes possibles et les hiérarchiser. Pour pouvoir trouver les causes de
fond. En effet , lorsque celles ci ne sont pas cernées , la Non Conformité peut
ressurgir , puisque le problème n’est pas traité…
le diagramme C ause
Effet ( Appelé aussi
le brainstorming ( diragramme
groupe de d’Ishikawa ,
réflexion ) diagramme en arête
de poisson , ou 6M )
OUTILS
QUALITÉ Les 6 rubriques abordées sont : M(atière) - M(ilieu) - M(ain d’œuvre) -
M(éthode) - M(esure) - M(oyens)
• Ces items sont également employés dans le cadre de non
32
D ( DO = METTRE EN ŒUVRE LES ACTIONS
DÉFINIES ET JUGÉES PERTINENTES )
➢ Faire, réaliser.
➢Il peut être intéressant de limiter l'ampleur et la portée des tâches à exécuter
afin de disposer d'un meilleur contrôle (processus répétitif).
C ( CHECK = VÉRIFIER L’EFFICACITÉ
DES ACTIONS ENTREPRISES )
Cette étape consiste à mesurer l’efficacité des mesures entreprises , et de comparer
les
résultats obtenus aux objectifs définis.
➢ Le tableau de relevés
➢ Le tableau de mesure …
➢Dans le cas ou la non conformité n’est pas soldée ( c.à.d. que l’on n’a pas agit sur
les causes racines ou sur les bonnes causes ), on reboucle sur l’analyse et les
actions à mettre en œuvre …..
A ( ACT = ACTER ET
CAPITALISER LE TRAVAIL
ENTREPRIS )
3 situations possibles :
⇒ Être proactif, cela signifie que vous allez encadrer votre réactivité pour qu’elle s’inscrive dans
une stratégie d’action à moyen et à long terme.
vous garderez l’impulsion nécessaire pour maintenir le cap et réajuster votre trajectoire en
cas de besoin
En cas de risque , il ne faut pas se demander qui
est le(s) responsable(s) , mais plutôt essayer de
réagir vite et efficacement.
OUTIL DE SUIVI - LA LOI DE BROOKS
“OUTILS D’AIDE À LA
GESTION DE RISQUE”
1- DIAGRAMM
E
D ’ I S H I K AWA
COMMENT
APPLIQUER
LE le diagramme de causes et effets appelé
aussi diagramme d’Ishikawa ou encore
D’ISHIKAWA
DIAGRAMME diagramme en arêtes de poisson ou bien
de manière plus courte le diagramme
À LA 5M
GESTION
DE PROJET?
Le diagramme d’Ishikawa permet d’analyser
les grandes catégories de causes pour parvenir
à un effet particulier.
Il est particulièrement bien adapté à la gestion
des risques qui fait partie de la gestion du
projet.
Exemple d’effet : très mauvais taux de satisfaction clientèle d’une entreprise – l’objectif
du projet est l’amélioration du taux de satisfaction clientèle de cette entreprise
Bref, ici, on prend le cas extrême où les causes menant à l’effet sont très
nombreuses
et identifiables.
C – RE G R O U P E R L E S C A U S E S D A N S L E S G R A N D E S C A T É
GORIE S
D E C A U S E S C O M M E N Ç A N T PA R M .
Main-d’oeuvre :
M achines : personnel très M éthodes : manque
Nombre insuffisant,
d’imprimantes et de procédures
absentéisme,
de serveurs dépression
insuffisants
M atières : gaspillage
de papier, coupures M ilieu : call-center
d’électricité suite à trop
un orage sombre
D – D étailler les causes
en sous-causes puis
déterminer la cause la
plus probable
E – Lister le plan
d’actions pour
résoudre chaque
défaut.
EVOLUTION VERS UN DIAGRAMME
DES 7 M
Le diagramme causes-effets, encore appelé « diagramme d'Ishikawa » au départ limité à
5M peut être étendu à un « diagramme des 7 M ». L'objectif reste inchangé c’est-à-
dire : permettre une visualisation des causes de problèmes qu'il convient de traiter
prioritairement.
1 2 3 4 5 6 7
non
importantes Vos collègues
qui peuvent
vous demander
des services au
Voici travail
quelques
exemples Les tâches non
inclues dans votre
contrat, demandées
par votre employeur
Quadrant 4: Les tâches non urgentes et non
importantes
M de
D éfaillance, de
leurs
D Effets et de
leur
Criticité
E
L’AMDEC est un procédé systématique permettant d’identifier les modes de défaillance
potentiels et de les traiter avant
qu’elles ne surviennent.
Sur quoi faire une AMDEC ?
• Un concept
• un produit
• un process de fabrication
• une machine
• une ligne de production
On notera généralement chaque critère sur une échelle (de 1 à 5 par exemple) en
créant
une grille adaptée à l’entreprise et au système.
Exemple de grille
O n trouvera ci-dessous un exemple de grille de
notation.
Il faut l’adapter au système étudié.
Principe de l’AMDEC
Les criticités jugées trop élevées (note C dépassant une limite prédéfinie) par
l’entreprise
devront être ramenées à un niveau acceptable en jouant sur :
• G la gravité (ex: la gravité d’une fuite de carburant sera diminuée par la mise en
place
d’un bassin de rétention)
Les classiques méthodes de calcul des coûts de revient fondées sur l'estimation des
coûts de la main-d'œuvre, des matières et des frais généraux s'avèrent bien mal
adaptées au contexte actuel de la création de valeurs.
2
PRINCIPE DE LA MÉTHODE ABC
Les modes de production et plus généralement de création de valeurs ont en
effet radicalement changé.
La connaissance précise de la rentabilité des produits et des clients est plus que jamais
un véritable enjeu de la gestion stratégique.
La méthode ABC, Activity Based Costing, ou gestion par les activités propose une
approche différente fondée sur une évaluation au plus juste des coûts de revient ou
de consommation des ressources de chacune des activités du processus.
Elle préconise la mise en place d'une structure d'amélioration de la maîtrise des coûts
en terme de création de valeurs et, par enchaînement naturel, de l'amélioration des
performances.
3
MÉTHODE ABC – ELEMENTS ESSENTIELS
La définition des indicateurs
- L’axe financier
- L’axe client
4
MÉTHODE ABC – PRÉSENTATION DE LA MÉTHODE
Processus :
La première phase consiste à déterminer les processus. Il s’agit ici d’identifier les
activités
et les différents produits de son entreprise.
Analytique :
Affecter toutes les charges et les temps de travail aux différentes activités .
Afin d’obtenir un total charges et un total temps par activité, qui constituent les
ressources
de fonctionnement de l'activité.
Outils de suivi
Identifier la quantité de générateur consommée par chaque produit .
Cela donne la quantité de générateur et les ressources consommées par produit.
Répartition
A l'étape finale, le gestionnaire obtient le coût de revient du produit, en coût total et
en
coût unitaire, détaillé par activités. C'est un coût de revient précis, incontestable:
Cela va permettre la mise en place d'un contrôle budgétaire, la simulation des
coûts pour les nouveaux produits, l'analyse des écarts et des activités, l'analyse
détaillée des composants.
6
LA MÉTHODE ABC
Tout en restant dans la même logique que la méthode de Pareto, la méthode ABC affine la
précédente en proposant un découpage plus détaillé des stocks en fonction de leur
valeur.
Elle ressort donc trois segments ou classe selon les critères qui suivent :
• Classe A : les 20% des articles qui représente environ 80% de la valeur totale du
stock ;
• Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la valeur totale
du
stock ;
• Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur totale
du stock.
Il n'y a plus que des coûts de revient, qui sont tous traités comme des coûts variables.
En effet, les coûts des produits sont suivis au travers de leur consommation d'activités,
lesquelles intègrent toutes les charges sous une forme directe et variable.
Les coûts indirects et directs n'existent plus car toutes les charges sont affectées à des activités :
en fait, ce sont les activités qui consomment toutes les charges, et les produits qui consomment
toutes les activités.
Avec la Gestion par Activités, il est alors possible de cerner précisément les coûts de revient
dans des secteurs comme les services, le tourisme, les transports, le secteur non marchand…
7
INCONVÉNIENTS
Cette approche nécessite une vision globale de l’entreprise ainsi que la
maîtrise de certains aspects :