ERMELGeom Theo
ERMELGeom Theo
ERMELGeom Theo
(2006)
Apprentissages géométriques
et résolution de problèmes
La géométrie au cycle 3
La géométrie, en soi est une modélisation
Il s’agit de passer du monde environnant à un monde
« géométrique ».
Épistémologiquement elle est du côté de la théorie.
À l’école primaire, elle reste très imbriquée au
monde sensible dans lequel l’élève évolue
Les premières expériences sont dans le monde sensible (ce
sont les « connaissances spatiales »).
Leurs descriptions, le vocabulaire employé participent à
l’entrée dans un « savoir géométrique ».
L’école propose des activités qui favorisent le passage de
la forme dessinée (objet de réalité) à l’évocation d’une
figure (objet de pensée). Quand se réalise ce passage ?
La géométrie au cycle 3
Elle se situe donc à la charnière entre
Une approche concrète de l’espace (cycle 2, début cycle 3)
Les tâches sont résolues par l’action, sans impliquer d’anticipation
Les validations sont pratiques
Une géométrie théorique de type hypothético-déductive
comme celle de la fin du collège
Le collège amène les élèves vers une géométrie « théorique » qui n’est
pas réellement axiomatisée (mais c’est un autre débat)
Le micro-espace
L’espace proche dans lequel l’élève peut déplacer l’objet, le voir sous
toutes ses dimensions. L’élève est à l’extérieur de cet espace dont il a
une vue d’ensemble.
Le méso-espace
L’espace des déplacements du sujet dans un domaine controlé par la
vue (entre 0,5 et 50 fois la taille du sujet). Les objets fixes sont des
références.
Le macro-espace
L’espace éloigné accessible seulement de manière locale. Nécessite
une décentration pour intégrer des représentations fragmentaires.
Les constituants
des savoirs géométriques
Les objets
Matériels (du monde sensible : rectangle),
Théoriques (droite, point).
Les relations (liens entre les objets)
L’appartenance, le parallélisme, l’orthogonalité,
L’égalité des longueurs,
Le repérage,
L’isométrie et la similitude.
Les constituants
des savoirs géométriques
Les objets
Les relations
Les énoncés (propriétés)
ce sont les liens entre objets et relations :
Propriétés d’objets (le cube a 8 sommets)
Théorèmes (transitivité du parallélisme)
Les énoncés au cycle 3
Peuvent être implicitement contenus dans
certaines méthodes de construction
Sont d’abord des solutions implicites des
problèmes :
« Est-il possible de construire un triangle avec 2
angles droits ? »
Mais sont aussi des outils pour valider une
solution.
En particulier quand la perception ne permet pas de
conclure.
Les énoncés au cycle 3
Implicitement contenus dans certaines méthodes
de construction,
D’abord des solutions implicites des problèmes,
Des outils pour valider une solution.
L’artefact
C’est le dispositif matériel qui a été conçu initialement dans un but
déterminé.
Les schèmes d’utilisation
C’est l’ensemble des modes d’utilisations standards des instruments.
Les représentations du concept
Sur lesquelles l’élève s’appuie pour utiliser l’instrument
Instrumentation et instrumentalisation
ERMEL utilise la description générique de Pierre Rabardel : la
maîtrise de l’instrument participe de deux processus évoluant
en interaction.
Le processus d’instrumentation
Prise de conscience progressive des fonctions propres à l’artefact.
Le processus d’instrumentalisation
L’évolution des schèmes d’utilisation de l’objet matériel, de façons
prévues ou non par le concepteur.
Exemple du compas, mais aussi des logiciels de GD.