Cours Pathologies Officiel

PATHOLOGIE
RÉPARATION ET
PRÉVENTION
06/04/2017 iTech BTP 2018

PLAN GENERAL DU COURS
PATHOLOGIE
I: PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CONSTRUCTIONS
II: PATHOLOGIES DU BÉTON, DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET RÉPARATION
III: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES TERRASSES
IV: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES MÉTALLIQUES
V: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES EN BOIS
VI: PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CHAUSSÉES
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Introduction
Définition générale:
La pathologie: (grec ancien [pathologia], « examen des passions »,

soit « étude des maladies »), est la branche de la médecine traitant
des causes et des symptômes des maladies dans leur ensemble.et
les mécanismes responsables du déclenchement et du
développement d'une maladie.
Définition technique:
La pathologie des constructions : est l’approche systématique de l’étude de

bâtiment et TP. Cette approche nécessite la connaissance de la conception, de
la construction, de l’usage et des changements de bâtiment et des différents
mécanismes par lesquels les matériaux et l’environnement de bâtiment sont
affectés.
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Introduction
 Selon l’Association d’Experts Européens du Bâtiment et de la Construction (AEEBC),
la définition de pathologie de bâtiment fait appel à trois sujets suivants:
 Identification, investigation et diagnostique des défauts d’un bâtiment existant;
 Pronostique des défauts diagnostiqués et recommandations des moyens d’action
(traitement) ;
 Conception, spécification et supervision des travaux de confortement suggérées pour
remédier aux défauts observés.
Le diagnostic est le raisonnement menant à l’identification de la cause (l’origine) d’une
défaillance, d’un problème ou d’une maladie.
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Introduction
Le diagnostic est le raisonnement menant à l’identification de la cause (l’origine) d’une
défaillance, d’un problème ou d’une maladie.
En médecine, le pronostic – littéralement savoir d’avance, prévoir) est un terme qui dénote la

prédiction par le médecin du progrès de la maladie du patient, et ses chances éventuelles de
guérison. Depuis le XXe siècle, le mot est de plus en plus utilisé dans des contextes non-
médicaux. (Prévision)
Un symptôme représente une des manifestations subjectives d’une maladie ou d’un processus

pathologique, tel qu’exprimé par le patient.
Ainsi, la pathologie de bâtiment doit comprendre les étapes suivantes:
1) Diagnostique;
2) Pronostique;
3) Traitement
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Introduction
L’ingénieur conseil suit la procédure suivante pour l’étude de pathologie de bâtiment :
 Visite des lieux

 Proposition (offre de services professionnels)
 Études des documents existants (cartes, ..)
 Consultation des plans existants
 Programme d’expertise établi
 Étude in-situ (matériaux, fondation, sol, ..)
 Relevé sur place (photos, dessin, mouvements différentiels, ..)
 Sondages et carottages
 Essais de laboratoire
 Interprétation des données et solutions de réparation possibles
 Rapport
 Suivi et Direction des travaux
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PATHOLOGIES DES CONSTRUCTIONS
CAUSES DES DÉGRADATIONS
Dommages résultat d'une conjonction de causes

● mécaniques
● physico-chimiques
Souvent résultat d’actions considérées secondaires ou négligées
● Effets thermiques
● Déformations différées
● Déformations des éléments porteurs
● Fatigue
● Vibrations
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ORIENTATION DES FISSURATIONS

Caractéristiques communes des fissurations :
● Sont localisées où le rapport R est le plus élevé
R = contrainte appliquée / résistance
Exemples : Aux joints de reprise de bétonnage

Dans les zones où les armatures sont insuffisantes
Orientation des fissures :
● Etat de contrainte
● La sollicitation correspondante: flexion, traction..
● Suggère une cause
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SCHÉMAS TYPIQUES DE FISSURATION
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SCHÉMAS TYPIQUES DE FISSURATION
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ELEVATION DE TEMPERATURE OU GONFLEMENT
Elévation de température ∆t° => allongement par unité de longueur

εt° = α . ∆t° α ≈ 10-5 acier & béton
● Exercice :
Soit une pièce d’acier de section A = 0.05 m² libre de s’allonger par l’effet de
température.
La température t° passe de - 5°C à + 20°C

Calculer la force de cette allongement par température en MN ?
contrainte σ = εt°.E = α.∆t°.E
=> Force totale F = α.∆t°.E .A = 2.5 MN
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ABSENCE DE DRAINAGE D'UN MUR ENTERRÉ
Humidification du mur en contrebas du jardin
Eaux migrant vers le mur séparatif enterré, puis apparaissant dans les
locaux en contrebas situés de l'autre côté du mur.
la réalisation d'un drainage efficace
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ARBRES ET MAISONS INDIVIDUELLES
Humidification du mur en contrebas du jardin
Les racines pompent l'eau sous la fondation ce qui provoque le retrait

ponctuel des argiles sous l'angle de la maison, puis un tassement
différentiel de l'angle.
respecté la distance de sécurité ou réaliser un écran anti-racines descendu
à 2.50 m de profondeur minimum.
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DISPOSITIONS DÉFECTUEUSES D’ARMATURES
Absence ou insufﬁsance grave d’armatures

VS
Assurer la transmission des efforts
Dispositions à éviter dans les portiques très sollicités
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Barres de second lit trop courtes. Risque de ﬁssures
Longueur des
chapeaux sur
appuis encadrés
par des travées
de portée très
différente
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Poussée au vide due à des efforts de compression et de traction
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PATHOLOGIES DU BÉTON
CAUSES DES DÉGRADATIONS
 Chimiques
 Physiques
 Mécaniques
 Mauvaise qualité du béton (facteur aggravant)
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CAUSES CHIMIQUES
 Carbonatation
 Agression par les chlorures
 Agression par les sulfates
 Réaction alcali silice
 Agression par des acides…..
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CAUSES CHIMIQUES Carbonatation
 C’est une réaction chimique entre la chaux (développée durant l’hydratation

du ciment) et le dioxyde de carbone présent dans l’air.
 Cette réaction donne du carbonate de calcium et conduit à un abaissement

du pH.
CO2 + H2O H 2CO3
H2CO3 H + + HCO3-
( Chaux )
Ca(OH)2 + H+ + HCO3- CaCO 3 + 2H2O

( Carbonate de calcium )
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Vitesse de carbonatation
 Elle est fonction de la porosité du béton, de l’humidité et de la température

 Elle est proportionnelle à la racine carrée du temps
 Elle est maximale pour un taux d’humidité de 60 à 70 %
Désordres liés à la carbonatation
 Oxydation des aciers en raison de la baisse du pH de 13.5 – 12.5 à 9

 Conséquence : forte contrainte à l’intérieur du béton et éclatement de celui-ci
 Les armatures sont mises à nu et peuvent disparaître
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Epaisseur de carbonatation
 Elle est mesurée par une méthode colorimétrique qui utilise la phénolphtaléine
diluée avec de l’alcool éthylique.
 Si le béton ne change pas de couleur, cela signifie qu’il est carbonaté.
 Si le béton devient rouge, cela signifie qu’il n’a pas été touché par le dioxyde de
carbone
PHENOLPHTALEINE : Elle permet de mesurer

l’epaisseur de beton carbonate
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Prévention
On peut limiter les risques en :
 Augmentant l’épaisseur d’enrobage des armatures
 Améliorant la qualité du béton (diminution de la porosité)
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CAUSES CHIMIQUES Agression par les ions chlore
 Il y a deux types de sels de chlore utilisés en hiver comme sels de déverglaçage :

 Le chlorure de sodium
 Le chlorure de calcium
 Ils conduisent à deux agressions différentes sur le béton
 Les chlorures peuvent aussi se rencontrer dans certains adjuvants
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CAUSES CHIMIQUES Chlorure de sodium (NaCl)
 Il peut causer la corrosion des armatures (destruction de la couche d’oxydes

stables)
 Il peut générer une réaction alcali-agrégats (seulement si ceux-ci sont réactifs)
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CAUSES CHIMIQUES Chlorure de calcium
 On la mesure avec un système colorimétrique qui utilise du nitrate d’argent et de

la fluorescine.
- Si le béton devient rose : pénétration de chlorure
- Si le béton devient noir : absence de chlorures
FLUORESCINE ET NITRATE D’ARGENT : ILS

PERMETTENT DE MESURER LA PROFONDEUR DE
PENETRATION DES CHLORURES
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CAUSES CHIMIQUES Chlorure de calcium
Prévention
 La meilleure prévention est la formulation d’un béton

de haute qualité (faible rapport E/C). Sa compacité
permet de limiter la pénétration des agents agressifs
 Dans des environnements particulièrement agressifs,

il est nécessaire d’appliquer un revêtement de
protection supplémentaire
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Exercice :
- Le béton des façades de ce bâtiment a subi, au cours du
temps, une altération par carbonatation. Il a été procédé à un
traitement par réalcalinisation pour réparer ce béton.
- Après hydratation du ciment, 1 m3 de béton contient 30 kg
d'hydroxyde de calcium Ca(OH)2.
- Le but de cet exercice est d'estimer la durée nécessaire au
traitement par réalcalinisation pour réparer les bétons carbonatés
des façades de ce bâtiment.
- processus de carbonatation du béton

 Ca(OH)2(S)⇄ Ca(aq) 2+ + 2 HO(aq)
 Ca(aq) 2+ + 2 HO(aq) − + CO2 (aq) ⇄ CaCO3(s) + H2O
1- Expliquer comment savoir si un

morceau de béton est carbonaté ?
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 Si un morceau de béton est carbonaté alors son pH diminue passant

de 12-14 à 8-9.
 En réalisant un test diagnostic à la phénolphtaléine, on peut visualiser

si la baisse de pH a eu lieu ou non.
 Si le béton traité à la phénolphtaléine est incolore alors son pH est

inférieur à 8 et on en déduit qu’il est carbonaté
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2- Montrer que la réfection de 1 m² de façade de ce bâtiment consiste à

réalcaliniser environ 2,5×10-2 m3 de béton
test diagnostic à la phénolphtaléine sur un échantillon de béton de ce bâtiment
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On utilise le résultat du test , on remarque que le béton est carbonaté sur

une profondeur d’environ :
p = 2,5 cm = 2,5×10–2 m.
Ce qui pour une surface S de 1 m2 représente un volume V = S.p.
V = 1 × 2,5×10–2 = 2,5×10–2 m3
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3- Évaluer la durée nécessaire au traitement par réalcalinisation permettant la

régénération de tous les ions hydroxyde perdus lors de la carbonatation d'un
parement de béton d'une surface de 1 m² de cette batiment. Commenter le
résultat obtenu.
Données :
· Charge électrique transportée par une mole
d'électrons : 96500 C
· Charge électrique élémentaire : e = 1,60 x10-19 C
· Constante d’Avogadro : NA = 6,02 x 1023 mol-1
· I = Q / t
avec : traitement du béton par réalcalinisation à courant imposé
I : intensité du courant en A
Q : charge électrique transportée par le courant en C
t : durée du transfert des charges en s
 Masse molaire de l'hydroxyde de calcium :
M(Ca(OH)2) = 74 g.mol-1
Le traitement est réalisé avec une densité de courant imposé de valeur comprise entre 0,5 et 1 A.m–2 .
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6 ≤ ∆t ≤ 12 jours
commentaire
 On obtient une durée de traitement beaucoup plus longue puisque d’environ
1 à 2 semaines.
 On peut attribuer cette différence à l’ancienneté de ce béton on imagine que
la profondeur du béton à traiter était plus élevée que la moyenne des
rénovations de bétons usuelles.
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CAUSES PHYSIQUES Gel – dégel
Cycles gel - dégel
 Quand l’eau est transformée en glace, son volume augmente de 9% , ce qui génère des
contraintes, des fissures et la rupture du béton.
 La solution consiste à incorporer 4 à 6 % d’air dans le béton (le diamètre et

l’espacement des bulles doivent être adaptés)
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CAUSES PHYSIQUES Le retrait
Cycles gel - Le retrait
 Le retrait génère des contraintes de traction.
 Lorsque ces contraintes sont supérieures à la résistance en traction du béton, des

fissures se forment.
 La solution consiste à armer le béton (treillis soudé ou fibres), à étudier la formulation

(taille et quantité de granulats, adjuvants spécifiques)
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CAUSES PHYSIQUES Causes Mécaniques
Abrasion, érosion
 C’est le résultat du frottement d’un corps étranger (eau, sable…) sur la surface du
béton.
 De bas rapports E/C améliorent la résistance du béton à l’abrasion ainsi que

l’utilisation de granulats spéciaux.
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Chocs
Ils sont souvent liés à des accidents
 La résistance aux chocs est souvent proportionnelle à la résistance mécanique
 L’ajout de fibres peut améliorer la tenue du béton.
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Mauvaise qualité du béton
 Erreurs de composition
 Rapport E/C
 Dosage en ciment
 Type de ciment
 Qualité des agrégats
 Qualité des adjuvants
 Erreurs de fabrication, transport et mise en œuvre (ségrégation, vibration, lissage)
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PATHOLOGIE
 PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CONSTRUCTIONS
 PATHOLOGIES DU BÉTON, DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET RÉPARATION
 PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES TERRASSES
 PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES MÉTALLIQUES
 PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES EN BOIS
 PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CHAUSSÉES
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PATHOLOGIES DES TERRASSES
Deux éventualités de réparation:

1. Retirer le complexe d’étanchéité et le remplacer
2. Mettre un nouveau sur l’ancien.
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Diagnostic :
Elément porteur : Détecter des fissures, points d’infiltration, taches,
déformations …
Isolant thermique : Nature, épaisseur, degré d’humidification..
Humidification généralisée  élimination
Humidification de quelques parties (autour par exp d’une évacuation

d’eau pluviale)  remplacer ces parties ou les assécher.
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Diagnostic :
revêtement d’étanchéité :
- Absence ou non du
revêtement
- Claquage généralisé, Sys neuf
fissurations étendues,
décomposition de la couche sup
-dégradation ne nuit pas à Ancien revêtement
court terme à l’étanchéité. support d’un
nouveau
-Désordre ponctuel. Réparation
partielle
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Diagnostic :
relevés d’étanchéité :
• Décollement et déchirement du relevé
• Hauteur insuffisante
• Absence de protection en tête (larmier)
• Infiltrations à travers les acrotères fissurés.
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06/04/2017 44
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Diagnostic :
Protection du revêtement :
Détecter la nature de la protection et les dégradations constatées:
• Déplacement de gravillons par le vent
• Soulèvement du carrelage
• Fissures de retrait dans la chape en mortier ou béton
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PROTECTION MEUBLE
Désigne un lit de granulats divers (gravillon)
PROTECTION DURE
Désigne des matériaux agglomérés aux liants hydrauliques ou minéraux
(chape-dalle-carreau...)
PROTECTION ASPHALTE
Désigne une protection rapportée par asphalte coulé gravillonné
AUTO PROTECTION
Désigne une protection mince réalisée en usine directement sur le
complexe étanchéité (granulats ardoise, ou céramique)
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Diagnostic des fuites :

1. S’assurer qu’il s’agit bien d’une infiltration et non d’humidité
de condensation;
2. Pénétrations d’eau dans des fissures en façade ou sur la paroi
extérieure des acrotères.
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PATHOLOGIE
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PATHOLOGIES DES STRUCTURES
MÉTALLIQUES
Au bureau d’études
Erreurs de dessin
Elles vont des erreurs de traits dans les coupes et élévations

représentées aux chiffres malformés, aux lignes de cotes mal implantées
Fautes de calcul
Des erreurs d’opération, d’écriture de formules
Erreurs de transcription
Les valeurs des caractéristiques des matériaux ,les hypothèses de site,

de charges d’utilisation
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MÉTALLIQUES
Au chantier
Erreur d’identification des pièces à monter due à des dimensions

très voisines difficilement différenciables
Erreur dans le sens de montage d’une pièce, pouvant avoir des

conséquences graves
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MÉTALLIQUES
ERREURS DE CONCEPTION
Poteaux
Longueurs de flambement
Pieds des poteaux
Encastrement insuffisant
Encastrement des poteaux articulés
Qualité et choix des aciers
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MÉTALLIQUES
ERREURS D’EXECUTION ET MONTAGE
 Mauvais choix du matériau
 Mode d’assemblage
Boulons ordinaires
Les causes les plus fréquentes de désordres dans les assemblages
réalisé par boulons ordinaires sont :
• les pinces trop faibles pouvant entraîner la déchirure des pièces
assemblées ;
• les boulons travaillant en flexion. Les boulons d’assemblage ne doivent

être sollicités que par des efforts de traction et de cisaillement. Une
sollicitation secondaire de flexion peut amener leur rupture
06/04/2017 53
PATHOLOGIE
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PATHOLOGIES DES STRUCTURES EN BOIS
Généralités
Définition
• Le Bois est matériau anisotrope résistance ≈ 1/10 résistance sens

fibres.
• Ses éléments longilignes comme les profils acier => bonne association
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MÉTALLIQUES
2 méthodes de réparation/renforcement
A. Restituer la capacité portante locale à chaque élément de structure
 Réparation/renforcement local d'un élément par frettage
 Renforcement de zones fissurées par la traction perpendiculaire aux fibres

au moyen de colliers de serrage
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MÉTALLIQUES
2 méthodes de réparation/renforcement
B. Nouveau système structurel qui renforce ou supporte la structure

endommagée
 Modification du système structurel par addition de barres d'acier
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MÉTALLIQUES
RENFORCEMENT DU MATERIAU.
• Le bois peut s'affaiblir par l'environnement : climat, insectes, champignons
dégâts de surface, éclatements, fissures, trous
traitements de protection = techniques de renforcement
1. Traitements préservatifs
S’applique aux nouveaux éléments en bois de la réparation sur les zones
dégradées de la structure existante : fissure, éclatement
Techniques
 imprégnation sous pression ou sous vide
 diffusion (pièce nouvelles)
 immersion (pièce nouvelles)
• Pénétration des produits : dépend de la nature du bois
• Choix du produit : compatibilité avec : les assemblages (collés par exemple)
06/04/2017 la protection finale (peinture éventuelle)

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MÉTALLIQUES
RENFORCEMENT DU MATERIAU.
2. Traitements réparateurs
• Rendent une continuité au matériau :
 Coulage
 injection de résines
 Comblent les trous et fissures
 Relèvent les caractéristiques mécaniques du bois
06/04/2017 59
MÉTALLIQUES
REPARATION DES NOEUDS.
 Technologie standard des nœuds en construction nouvelle:

 utilisation d’éléments métalliques plats, boulons traversant
=> possible pour renforcer/remplacer les nœuds d'ossature
traditionnels en bois
=>Respecter les conditions de projet entre-distances des trous,
distances aux bords
 Contrôler l'état du bois des zones assemblées par éléments métalliques :
 absence de fissure, trou de ver, moisissure, mérule
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MÉTALLIQUES
REPARATION DES NOEUDS.
• Eventuellement compléter la section de bois existante
• par des pièces de bois clouées, vissées ou collées
• pour garantir la mobilisation des éléments additionnels en acier
• Offrir des sections planes aux parties métalliques qu'on serre sur les
sections de bois
06/04/2017 61
MÉTALLIQUES
06/04/2017 62
PATHOLOGIE
06/04/2017 63
PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET
RÉPARATION DES CHAUSSÉES
06/04/2017 64
Mais pourquoi
les chaussées
se dégradent…
?
06/04/2017 65
Les 3 facteurs de désordre

sont :
 Le climat
 Le trafic
 Les malfaçons
06/04/2017 66
Effets du trafic
Interne
Fatigues internes liées au passage des
véhicules.
1 essieu de 13 tonne = 1 000 000 VL
Externe
Fatigue de la couche de roulement liée au
frottement des pneumatiques.
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Effets des malfaçons

Défauts de conception.
Portance du sol non étudiée.
Epaisseur non suffisante.
Couche de roulement non adéquate.
Défauts de réalisation.
Epaisseur insuffisante. (Prix de marché)
Qualité des matériaux.
Modalités de mise en œuvre. (Pluie)
Réinterventions.
Tranchées en reprise de réseaux.
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Effets du climat
L’eau de surface.
L’eau de capillarité.
L’eau gélive.
Les variations de températures.
Les rayons ultras violets.
06/04/2017 69
Comment l’eau pénètre

t’elle une chaussée?
06/04/2017 70
Comment l’eau
pénètre t’elle une
chaussée?
06/04/2017 71
L’eau pénètre une chaussée dans toutes les directions.
Infiltration latérale par les Infiltration par capillarité des

accotements et fossés eaux de nappes
06/04/2017 72
3 règles d’Or
- Vérifier l’étanchéité de la couche de roulement
pour éviter la pénétration de l’eau par-dessus.
- Entretenir accotements et fossés pour

permettre l’évacuation rapide des eaux de
ruissellement et éviter la pénétration bilatérale.
- Abaisser le niveau d’eau dans le sol par

- la vérification des pentes de fossé et
- la mise en place de drains.
06/04/2017 73
Les 4
familles de
dégradations
06/04/2017 74
1 – Les Déformations 2 – Les Fissures
3 – Les Arrachements 4 – Les Remontées

06/04/2017 75
Familles
N°1
« Les Déformations »
06/04/2017 76
Les Déformations
1 Affaissements de rive
2 Flaches
3 Orniérage
06/04/2017 77
Affaissement de rive Description/
Tassement en rive de chaussée formant une
cuvette accompagnée d’un bourrelet à
l’extérieur de la chaussée.
Causes/
Epaisseur de matériaux insuffisante en rive de
chaussée et/ou problème de drainage accentué
par l’infiltration des eaux stagnantes dans la
cuvette formée.
Evolution/
Processus de dégradation auto généré.
Apparition de faïençage, accentuation du
bourrelet, jusqu’à l’arrachage de la couche de
surface et apparition de nid de poules.
06/04/2017 78
Flache Description/
Tassement localisé en pleine, de forme ovale.
Causes/
Fatigue localisée des chaussées souples due à
un défaut de portance du sol (Poche d’humidité
= Poche d’argile)
Evolution/
Faïençage, puis départ de matériaux formant un
nid de poule.
06/04/2017 79
Orniérage Description/
Tassement longitudinal de la chaussée localisé
au niveau des bandes de roulement.
Causes/
Fatigue de la chaussée par tassement des
couches inférieures, lié à un défaut de portance
du sol, ou un sous dimensionnement de la
structure.
Evolution/
Accentuation du tassement en ornières,
faïençage et départ de matériaux causant
apparition de nids de poules.
06/04/2017 80
Familles
N°2
« Les Fissures »
06/04/2017 81
Fissure Longitudinale Description/
Cassure de la couche de roulement dans le
sens de l’axe de la chaussée.
Causes/
-Fatigue de la chaussée liée à un défaut de
portance ou un sous dimensionnement de la
structure.
-Défaut de construction, élargissement de
chaussée, joint d’enrobés défaillants.
-Retrait de sol argileux suite à longue période de
sécheresse.
Evolution/
Faïençage et départ de matériaux, formant nid
de poule.
06/04/2017 82
Fissure Transversale Description/
Cassure de la couche de roulement
perpendiculairement à l’axe de la chaussée.
Causes/
-Retrait des couches d’assises traitées aux
liants blancs, lié au séchage.
-Défaut de joint de reprise du finisher.
Evolution/
Faïençage, flaches, et départ de matériaux,
formant nid de poule.
06/04/2017 83
Faïençage Description/
Maillage de fissures en réseaux sur une zone
localisée.
Causes/
-Fatigue accentuée de la couche de roulement
due à une structure insuffisante ou un défaut de
portance du sol.
Evolution/
Ouverture progressives des fissures,
déformation et flaches, arrachements de
matériaux, nids de poule.
06/04/2017 84
Familles
N°3
« Les
arrachements »
06/04/2017 85
Les Arrachements
1 Nid de poule
2 Pelade
3 Plumage
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Nid de poule Description/
Trou en surface de chaussée laissant apparaitre
les matériaux de structure.
Causes/
-Départ de matériaux lié à un défaut de mise en
œuvre (Présence d’eau), un défaut de
matériaux (argileux), une fragilité de la
chaussée causée par des remonté capillaires
d’eau, ou des infiltration à travers un faïençage.
Evolution/
Augmentation du diamètre.
Ruine complète de toutes la structure de la
chaussée.
06/04/2017 87
Pelade Description/
Arrachement de la couche de surface par
plaques entières.
Causes/
-Couche de roulement sous dimensionnée,
incapable de résister aux efforts horizontaux liés
aux trafic.
-Défaut dans le collage de la couche de
roulement sur la couche d’assise.
Evolution/
-Arrachement progressif de la couche de
roulement.
-Pénétration des eaux de ruissellement dans le
corps de chaussée.
-Dégradation généralisée par défaut
d’étanchéité.
06/04/2017 88
Plumage Description/
Arrachement des gravillons d’un enduit
superficiel.
Causes/
-Défaut de dosage (manque) du liant bitumineux
lors de la mise en œuvre de l’enduit.
-Défaut de propreté des gravillons utilisés lors
de la mise en œuvre de l’enduit.
- Défaut de compactage.
Evolution/
-Arrachement progressif de l’enduit.
-Accentuation des dommages dus à un défaut
d’étanchéité de la couche de surface.
06/04/2017 89
Familles
N°4
« Les remontées »
06/04/2017 90
Les Remontées
1 Ressuage
06/04/2017 91
Ressuage Description/
Remontée du liant bitumineux à la surface de la
chaussée.
Causes/
-Défaut de dosage (excès) du bitume.
-Enfoncement des granulats dans un support
trop mou.
-Très fortes chaleurs combinée à circulation.
Evolution/
-Arrachement de la couche de roulement sous
circulation dense.
06/04/2017 92
Affaissement de rive
Fissures longitudinales
Flache Fissures transversales
Orniérage Faïençage
1 – Les Déformations 2 – Les Fissures
Nid de poule
Pelade
Plumage Ressuage
3 – Les Arrachements 4 – Les Remontées
06/04/2017 93
Affaissement de rive
Routes Nationales
Chemins Départementaux très circulés
 Purge des matériaux non liés.
 Purge profonde si argile.
Chemins Départementaux peu circulés

Chemins Communaux
 Reprofilage localisé.
06/04/2017 94
Flache
 Reprofilage matériaux bitumineux.

06/04/2017 95
Chemins Départementaux très circulés Orniérage
 Reprofilage matériaux bitumineux.

06/04/2017 96
Fissure Longitudinale
Sans désordre secondaire.

 Pontage à chaud avec mastic.
Avec désordres secondaires.

 Imperméabilisation de surface.
06/04/2017 Pr. LARABI 97

Pontage sur Fissure Longitudinale

06/04/2017 Pr. LARABI 98
06/04/2017 Pontage Gros plan Pr. LARABI 99

Fissure Transversale
Toutes situation
 Pontage à chaud avec mastic.
06/04/2017 100
Pontage de Fissure Transversale

06/04/2017 Pr. LARABI 101
Pontage sur Fissures combinées

06/04/2017 Pr. LARABI 102
Faïençage
 Imperméabilisation de surface.
06/04/2017 103
Nid de poule
 Bouchage enrobés à froid.
 Purge et bouchage enrobés à
chaud.

 Bouchage d’urgence.
 Imperméabilisation.
 Purge et bouchage.
06/04/2017 104
Pelade
sur enduits.
 Néant.
 Inclure dans campagne d’enduits.
sur enrobés.
 Surveiller si généralisation.
 Si OUI. Entretien général par enrobés.
 Si NON. Accrochage à l’émulsion
et enrobés à chaud.
06/04/2017 Pr. LARABI 105

Plumage
 Stopper l’évolution par enduit

monocouche.
06/04/2017 Pr. LARABI 106

Ressuage
 URGENCE.
Gravillonnage à sec au 2/4 ou 4/6.
06/04/2017 Pr. LARABI 107

CONCLUSION
 Malfaçons , instabilité du sol , humidité , ... Les

pathologies sont nombreuses et leurs effets souvent
dévastateurs. Pourtant correctement diagnostiqués la
plupart de ces désordres peuvent être évités ou réparés.
06/04/2017 Pr. LARABI 108

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PATHOLOGIE

06/04/2017 iTech BTP 2018

I: PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CONSTRUCTIONS

II: PATHOLOGIES DU BÉTON, DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET RÉPARATION

III: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES TERRASSES

IV: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES MÉTALLIQUES

V: PATHOLOGIE, PRÉVENTION ET RÉPARATION DES STRUCTURES EN BOIS

VI: PATHOLOGIE , PRÉVENTION ET RÉPARATION DES CHAUSSÉES

La pathologie: (grec ancien [pathologia], « examen des passions »,

La pathologie des constructions : est l’approche systématique de l’étude de

 Identification, investigation et diagnostique des défauts d’un bâtiment existant;

 Pronostique des défauts diagnostiqués et recommandations des moyens d’action

 Conception, spécification et supervision des travaux de confortement suggérées pour

remédier aux défauts observés.

Le diagnostic est le raisonnement menant à l’identification de la cause (l’origine) d’une

défaillance, d’un problème ou d’une maladie.

défaillance, d’un problème ou d’une maladie.

En médecine, le pronostic – littéralement savoir d’avance, prévoir) est un terme qui dénote la

Un symptôme représente une des manifestations subjectives d’une maladie ou d’un processus

Ainsi, la pathologie de bâtiment doit comprendre les étapes suivantes:

 Visite des lieux

Dommages résultat d'une conjonction de causes

ORIENTATION DES FISSURATIONS

Exemples : Aux joints de reprise de bétonnage

Orientation des fissures :

SCHÉMAS TYPIQUES DE FISSURATION

Elévation de température ∆t° => allongement par unité de longueur

La température t° passe de - 5°C à + 20°C

contrainte σ = εt°.E = α.∆t°.E

=> Force totale F = α.∆t°.E .A = 2.5 MN

Humidification du mur en contrebas du jardin

la réalisation d'un drainage efficace

Humidification du mur en contrebas du jardin

Les racines pompent l'eau sous la fondation ce qui provoque le retrait

Absence ou insufﬁsance grave d’armatures

Dispositions à éviter dans les portiques très sollicités

Barres de second lit trop courtes. Risque de ﬁssures

Poussée au vide due à des efforts de compression et de traction

 Mauvaise qualité du béton (facteur aggravant)

 Agression par les chlorures

 Agression par les sulfates

 Réaction alcali silice

 Agression par des acides…..

 C’est une réaction chimique entre la chaux (développée durant l’hydratation

 Cette réaction donne du carbonate de calcium et conduit à un abaissement

CO2 + H2O H 2CO3

Ca(OH)2 + H+ + HCO3- CaCO 3 + 2H2O

 Elle est fonction de la porosité du béton, de l’humidité et de la température

Désordres liés à la carbonatation

 Oxydation des aciers en raison de la baisse du pH de 13.5 – 12.5 à 9

 Si le béton ne change pas de couleur, cela signifie qu’il est carbonaté.

PHENOLPHTALEINE : Elle permet de mesurer

 Il y a deux types de sels de chlore utilisés en hiver comme sels de déverglaçage :

 Il peut causer la corrosion des armatures (destruction de la couche d’oxydes

 Il peut générer une réaction alcali-agrégats (seulement si ceux-ci sont réactifs)

 On la mesure avec un système colorimétrique qui utilise du nitrate d’argent et de

FLUORESCINE ET NITRATE D’ARGENT : ILS

 La meilleure prévention est la formulation d’un béton

 Dans des environnements particulièrement agressifs,

- processus de carbonatation du béton