Assainissment

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 46

ASS A INIS SEMENT

E N C A D R E PA R : M R . S O U I D I
INTRODUCTION
ASSAINISSEMENT
ASSAINISSEMENT
ROUTIER
C’EST QUOI ?
•L'assainissement de la route a pour but
d'éloigner l'eau de la chaussée en vue
d'assurer de bonnes conditions de viabilité
et de sauvegarder l'ouvrage routier tout en
préservant les milieux récepteurs de ces
rejets
POURQUOI ?

• On fait l‘Assainissement Routier pour :


Éviter la stagnation d’eau sur la chaussé
Éviter l'effet de Aquaplanage
Éviter l'infiltration d'eaux soit superficiel
*Chaussée, Accotements* soit le nappe
phréatique
ASSAINISSEMENT ROUTIER
• L’ assainissement routier concerne les volets
suivants :
1. le rétablissement des écoulements naturels ;
2. la collecte et l’évacuation des eaux superficielles
dans l’emprise de la route ;
3. la collecte et l’évacuation des eaux internes c’est-
à-dire le drainage
4. la lutte contre la pollution routière.
AQ UA P L A N AG E

un phénomène qui
se produit quand
au moins une roue
d'un véhicule perd
de l'adhérence par
rapport au sol
L ' I N F I LT R AT I O N
D'EAUX

LA ROUTE NE
D O I T PA S G Ê N E R
L’ É C O U L E M E N T
CAR CELA PEUT
ENTRAINER DES
D É G R A DAT I O N S
L’ I N F I LT R AT I O N
D’EAU ET LES
D É G R A D AT I O N

Ces fissures
permettent à l’eau de
s’infiltrer et attaquer
le corps de chaussée
LES CONSÉQUENCES ?
• L'eau peut gêner la structure de chaussée par :
1. L'effet de gel-dégel surtout dans l'hivers
2. L'infiltration des fins qui peut provoquer d'instabilité de chaussée
3. L'érosion de la route
4. Affaissement

REMARQUE :
• Il est donc nécessaire de :
1. L'eau puisse quitter rapidement la surface de la chaussée et s'en éloigner facilement.
2. Trouver pour l'eau des cheminements qui seront faciles et suffisamment résistants à
l'érosion, veiller à ce que rien ne vienne perturber cet écoulement
3. Protèger le structure de la chaussée par des constructions d'assainissement
SOULÈVEMENT
DE CHAUSSÉ À
CAUSE DE GEL-
DÉGEL
En général, l'action du gel-
dégel est un phénomène qui
se produit en hiver et en
début du printemps dans les
climats froids. Pratiquement
tous les sols de surface
subissent une action du gel,
dont l'ampleur dépend du
climat qui prévaut localement
et les précipitations.
L ' É RO S I O N D E
L A RO U T E

C'est un érosion
littoral de la route
A F FA I S S E M E N T
L’affaissement du sol est un
déformation verticale due à
Les vibrations produites par
le trafic routier ou, ou par
La dessiccation des couche
LES SOLUTIONS :
• Bien imperméabiliser la chaussée pour que l’eau ne
puisse y entrer :c’est le rôle de la couche de
roulement et respecter la pente de 2,5% ,
• Traiter les accotements pour permettre l’évacuation
rapide des eaux de surface (dérasement
d’accotement (P=4%)
• Les ouvrages longitudinaux * Fossé *
• Les autres ouvrages d’assainissement
LES FOSSÉS
• Définition : Un fossé est une fosse creusée
parallèlement à la route pour faciliter l'écoulement des
eaux.
• Rôles : les fossés ont un rôle principal : recueillir les
eaux de ruissellement de la surface de chaussée et les
évacuer pour qu'elles ne nuisent pas à la chaussée, aux
utilisateurs de la route et autres ouvrages (remblais, talus
de déblais,...). Le fossé doit conserver son gabarit et ne
pas présenter de points bas qui entraîneraient des
stagnations d'eau.
CARACTÉRISTIQUE DE FOSSÉ
• Son emplacement,
• Son profil,
• Sa pente,
• Sa profondeur,
• La présence ou non d'un revêtement.
EMPLACEMENT
LA FORME

LA PROFONDEUR
• les fossés courants (40 à 60 cm de profondeur)
• les fossés profonds (profondeur supérieure à 60 cm).
LA PRESENCE OU NON D'UN
REVETEMENT

Les fossés non


Fossé Bétonné
revêtus
LES AUTRES
O U V R AG E S :
L E S AVA L O I R E

un avaloir est un
ouvrage qui permet à
l'eau s'écoulant sur la
chaussée (le plus
souvent le long d'un
caniveau) de descendre
dans un ouvrage situé à
un niveau inférieur et
généralement enterré
(collecteur, buse de
traversée,... ).
LES AUTRES
O U V R AG E S :
L E S T R AV E R S E E S
les traversées sont des
canalisations enterrées en
travers d'une route ou d'une
entrée de riverains (on les
appelle aussi aqueducs ou
buses), permettent le
maintien du réseau
hydrographique naturel (au
droit des grosses arrivées
d'eau, on permet aux eaux
diffuses collectées par les
fossés de franchir la chaussée
en souterrain)
LES TYPES DES TRAVERSEES
LES AUTRES
O U V R AG E S :
LES DRAINS

un drain est une


canalisation souterraine
dont les parois sont
perméables à l'eau. un
drain sert à capter et à
évacuer l'eau en excès
dans le sol.
DIFFÉRENTS TYPES DE DRAINS : ON
DISTINGUE LES DRAINS :
• SELON LEUR EMPLACEMENT :
drains de plate-forme en bord de chaussée, sous le fossé, en fond de purge,
drains sous les remblais,
drains dans les talus de déblais (soit parallèles, soit perpendiculaires aux talus).
• SELON LEUR NATURE :
tubes :
en béton, terre cuite ou matière plastique,
poreux, perforés, à fentes ou à joints ouverts,
tranchées remplies de matériaux drainants,
écrans de rive : dispositifs drainants, préfabriqués ou construits surplace,
installés en bord de chaussée.
LES AUTRES
O U V R AGE S :
LES DESCENTES
D'EAU

une descente d'eau est un


ouvrage mis en place à la
surface d'un talus ou
enterré, permettent de
canaliser les eaux provenant
du haut du talus et de les
écouler vers un ouvrage
situé en Contrebas.
CALCULE
HYDRAULIQUE
GENERALITES SUR CALCULE HYDRAULIQUE
• Le rétablissement hydraulique des écoulements naturels constitue l’une des
contraintes fortes des projets routiers notamment sur le profi l en long.
• l’estimation du débit de projet en fonction d’une période de retour et d’un
débit exceptionnel ;
• le dimensionnement, le choix et le calage de l’ouvrage hydraulique (contrôles
de la hauteur d’eau amont, des vitesses d’écoulement, du tirant d’air, de
l’impact hydraulique et de la prise en compte s’il y a lieu de la libre circulation
de la faune piscicole).
PRINCIPES DE CALCULE HYDRAULIQUE
• Le rétablissement des écoulements naturels consiste à assurer la continuité des
écoulements superficiels des bassins versants interceptés par la route.
• La route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et
réciproquement,celui-ci peut générer des dommages à la route.
• Les ouvrages hydrauliques de rétablissement des écoulements naturels devront donc
être correctement dimensionnés pour limiter les risques :
1. d’inondation et de submersion ou de dégradation de la route dans des seuils
admissibles ;
2. d’inondation en amont de la voie ;
3. de rupture de l’ouvrage routier
LE BASSIN
VERSANT

le bassin versant : peut être


considéré comme un " système "
est une surface élémentaire
hydrologiquement close, c'est-à-
dire qu'aucun écoulement n'y
pénètre de l'extérieur et que tous
les excédents de précipitations
s'évaporent ou s'écoulent par une
seule section à l'exutoire.
LES BASSINS VERSANT
• Le BV Correspondant à une section considérée d’un cours d’eau est composée par le totalité de la
surface qui contribue pour l’écoulement en ce point;

• Sur le plan Topo. : C'est la surface entourée le contour des lignes de crêtes, tracées à partir de la
section à laquelle sa définition se rapporte.

• Géométriquement, lors d’une étude hydrologique, un BV est caractérisé par:


- Sa superficie (A) : Surface du bassin versant;
- Sa longueur (L) : Longueur du drain le plus long;
- Sa pente (I) : i = (Zmax – Zmin) /L
DÉLIMITATION DES BASSINS
VERSANT
• la délimitation topographique nécessaire à la détermination en surface
du bassin versant naturel n'est pas suffisante. Lorsqu'un sol perméable
recouvre un substratum imperméable, la division des eaux selon la
topographie ne correspond pas toujours à la ligne de partage effective
des eaux souterraines Le bassin versant est alors différent du bassin
versant délimité strictement par la topographie. Il est appelé dans ce
cas bassin versant réel.
COMPORTEMENT HYDROLOGIQUE

• L'analyse du comportement hydrologique d'un bassin versant (système


hydrologique) s'effectue le plus souvent par le biais de l'étude de la réaction
hydrologique du bassin face à une sollicitation (la précipitation). Cette réaction
est mesurée par l'observation de la quantité d'eau qui s'écoule à l'exutoire du
système. La représentation graphique de l'évolution du débit Q en fonction du
temps t constitue un hydrogramme de crue. La réaction du bassin versant peut
également être représentée par un limnigramme qui n'est autre que la
représentation de la
hauteur d'eau mesurée en fonction du temps.
NOTION D’HYDRAULIQUE
A D

B C
• Section mouillée (Sm)
• C'est la section "ABCD" occupée par le fluide dans l'ouvrage.

• Périmètre mouillé (Pm)


• C'est le périmètre de l'ouvrage en contact avec le fluide égal à AB + BC + CD

• Rayon hydraulique (Rh)


• C'est le "rayon moyen" de la section obtenu par le rapport
FORMULE DE MANNING-STRICKLER
Formule:
La formule de MANNING-STRICKLER permet de déterminer la vitesse d'écoulement dans
un ouvrage hydraulique et le débit capable de l'ouvrage.
Vitesse: V(m/s) = K x Rh²³ (m) x P½(m/m)
Débit : Q(m3/s) = V(m/s) x S (m²) = K x Rh²³(m) x P½ (m/m) x S (m²)
*K est le coefficient de Manning-Strickler (ou coefficient de rugosité) qui varie en fonction
du type d'ouvrage;
*P est la pente longitudinale de l'ouvrage.
Influence du Rayon hydraulique:
Le rayon hydraulique joue un rôle important et de ce fait la forme de l'ouvrage dépendra du
but recherché. En effet pour une même section mouillée le Rh peut être différent suivant le
périmètre mouillé.
FORMULES UTILISÉES ET LIMITES
D’APPLICATION
Surface Surface> 25
Formule 1 Km2 < S <10 Km2 10 Km2 < S <25 Km2
< 1 Km2 Km2

MACMATH Oui -- -- --
BUKLIZIEGLER Oui Oui -- --

RATIONNELLE Oui Oui Oui --

MALLET GAUTHIER -- -- Oui Oui

FULLER II -- -- Oui Oui

REGIONALE -- -- Oui

Débit retenu Max Max Max Moyenne


MÉTHODE DE DELORME
• C’est la méthode la plus utilisée pour le pré-dimensionnent des ouvrages hydrauliques.
• Les débits capables des ouvrages sont donnés par des débits qui correspondent aux débits
critiques déterminés par la formule de Delorme

Qc = 2,464 x R x 𝐻1,5 pour les buses


Qc = 1,50 x L x 𝐻4/3 pour les dalots

Avec : Qc = débit critique (capable) évacué en m3/s

R = rayon des buses en m


L = ouverture droite des dalots en m
H = hauteur des piédroits sous dalles pour les dalots en m, diamètre intérieur pour les buses en m.
Formule de MAC MATH :
Q=K*H24h*A0.58*P0.42
Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s)
H : hauteur maximale (en mm) de pluie tombée en 24 h sur le bassin
versant
A : Surface du bassin versant (en ha ou en Km2)
P : pente du bassin versant (en mm/m)
K : coefficient dépendant de la nature de la surface du bassin versant
compris entre 0,11 et 0,43.

Tableau du coefficient K (du MAC-MATH)


Nature de la surface du B.V K

Bassins versants de grandes dimensions et bien couvert en végétation 0,11

Superficies cultivées et terrains vagues en zones suburbaines 0,22

 Terrains non aménagés non rocheux et de pente moyenne


 Faubourgs non pavés 0,32

Terrains non aménagés rocheux et à forte pente 0,43


Formule de Burkli-Ziegler :

Q=0.0039 C * 𝐻(1ℎ) * 𝐴0,75 * 𝑃0,25


Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s);
C: Coefficient de ruissellement (%);
H(1h) : Précipitation maximale (en mm/h)
A : Surface du bassin versant (en ha ou en Km2)
P : pente du bassin versant (en mm/m)

Formule de rationnelle :
𝐶∗𝐼∗𝐴
Q=
3,6
Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s);
C: Coefficient de ruissellement(%);
I : Intensité de pluie correspondant à la période de retour T (en mm/h)
A : Surface du bassin versant (enKm2 ou ha)
Formule de MALLET GAUTHIER :

Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s);


K:Coefficient de 0,5 à 6 (au MAROC K=2);
a: Coefficient variant de 20 à 30(au MAROC a=20);
H:Pluvométrie annuelle moyenne en mm/an;
T : Période de retour pour laquelle le débit est calculé (en année=10 ans);
L: Longueur du cheminement hydraulique( en Km);
A : Surface du bassin versant (en km2 ou en ha)

Formule de Fuller II :
Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s);
a: Coefficient variant de 0,8 à 1,2(au MAROC a=1);
N:Est variant entre 80 et 100 en fonction de la morphologie du BV :
• 80 pour la plaine;
• 85 pour les régions accidentées;
• 100 en montagne;
T : Période de retour pour laquelle le débit est calculé (en année=10 ans);
A : Surface du bassin versant (en km2 ou en ha)

Formule Régionale de Hazan Lazarevic :


Formule Régionale (bassin de grande taille ˃100 km2

Q1000=a1000*Ab
Q : débit à évacuer (en m3/s ou en l/s);
A : Surface du bassin versant (en ha ou en Km2);
a1000 : 9,83 pour une pluviométrie entre 200 et 400 mm;
b :0,742 pour une pluviométrie entre 200 et 400 mm
Formules régionales
Dans une région de climat et de géologie homogènes, Hazan et Lazarevic proposent une corrélation
(relation) simple entre le débit et la surface du bassin versant. Elle détermine l'enveloppe des crues
millénaires probables au niveau d'une partie du Maroc.
RÉGIONS FORMULES (T=1000 ans) Q en m3/s PLUVIOMÉTRIE (mm/an)

Provinces du nord
Rif central Q = 15,55*𝐴0,776 1000-1300

Rif occidental Q = 9,78*𝐴0,793 800-1000

Rif oriental Q = 7,58* 𝐴0,808 600-800

Moyen Atlas
Moyen Atlas Q = 19,94*𝐴0,636 700-900

Moyen Atlas Karst Q = 13,47*𝐴0,587 400-700

Haut Atlas saharien


Q = 9,38*𝐴0,742 200-400

D’autres formules régionales reliant les débits décennaux et la superficie du BV


peuvent être utilisées (Document «SOGREAH» DRCR-1977).
Ces formules prennent la forme suivante :
0,75
Q10=a*𝐴
Détermination du temps de concentration:
Temps de concentration Tc

L : en m
Kirpich Tc = (1/52)*(L/(I^0.5))^0.77
I : en m/m

Espagnole Tc = 60*0.3*(L/(I^0.25))^0.77 L : en Km
I : en m/m

L : en Km
Turraza (Passini) Tc = 60*0.108*(L*S)^0.333/(I^0.5)
I : en m/m
S : en Km2
I : en m/m
Venture Tc = 76.32*(S/(I*100))^0.5
S : en Km2

L : en Km
Giandotti Tc =60*(4*S^0.5+1.5*L)/(0.8*H^0.5) H: dénivelée en m

S : en Km2
L : en Km
Californienne Tc = 60*0.1452*(L/(I^0.5))^0.77
I : en m/m
L : en Km
US Corps Tc = 16.682*(L/(I^0.25))^0.77
I : en m/m

L : en Km
Van Te Chow Tc = 60*0.123*(L/(I^0.5))^0.64
I : en m/m
* Tc en minutes (mn)
CONCLUSION

Vous aimerez peut-être aussi