Rapport Nestlé Audit de Suivi
Rapport Nestlé Audit de Suivi
Rapport Nestlé Audit de Suivi
THESE PROFESSIONNELLE
Du Mastère Européen
— MÉMOIRE PROFESSIONNEL —
Présenté par :
Monsieur El hafssi Amin
Filière :
« Management et Stratégie cTEntreprise »
Sujet :
Je voudrais également remercier l’usine de Nestlé d’El Jadida pour son accueil chaleureux
durant toute la durée de mon stage, ainsi que tout le personnel interne, qui a eu l’amabilité
de me recevoir avec gentillesse et attention, et sans lequel, je ne pouvais mener à bien
l’objectif de mon stage de fin d’études, et encore moins accéder aux renseignements
nécessaires à la conduite de mon cas pratique à savoir :
Ce cas découle d’un point de réserve d’un rapport d’audit interne, il concerne la mauvaise
gestion du stock des pièces de rechange. L’objectif de la mission d’audit de suivi a été
donc de fermer le point de réserve d’audit à l’origine de cette mission, et de veiller à
éliminer toute éventualité de réouverture postérieure, par le biais d’un plan d’amélioration
continue veillant à la conformité permanente aux exigences normatives de la gestion du
stock technique.
This report deals with the issue of the relationship between follow-up audit and industrial
performance, presenting at first the basic theoretical concepts necessary for its initiation
and then treating it in practice through a follow-up audit case through the technical
department of the Nestlé-El Jadida plant.
This case arises from a gap of an internal audit report dating from 2015; it concerns the
mismanagement of the stock of spare parts. The objective of the follow-up audit mission
was therefore to close the audit reserve point at the origin of this mission and to ensure that
any eventuality of subsequent reopening was eliminated by means of a Continuous
improvement plan ensuring constant compliance with the normative requirements of
technical stock management.
Introduction générale........................................................................................................................1
Partiel : L'audit de suivi et la performance opérationnelle..............................................................3
Chapitre I- L'audit de suivi et la performance................................................................................4
Chapitre II- Mise en place de l'audit de suivi au service de la prouesse opérationnelle.............14
Section A : Mise en place de l'audit de suivi............................................................................15
Section B : Contribution de l'audit de suivi dans la performance opérationnelle...................20
Chapitre III- Facteurs clé de performance de l'entreprise industrielle........................................24
Section A : Notions autour du secteur industriel :...................................................................25
Section B : Notions autour de la performance.........................................................................29
Partie 2 : Le suivi de l'optimisation du stock technique : Cas de Nestlé Fabrique El Jadida............36
Chapitre I- Gestion du stock technique........................................................................................37
Chapitre II : Audit de suivi du stock technique de la société Nestlé Fabrique El Jadida..............47
Section A : Présentation de l'entreprise d'accueil et du point de réserve d'audit..................48
Section B : Pistes d'optimisation et questionnaire de choix....................................................53
Chapitre III : Mise en place du plan d'actions correctives et résultats escomptés......................65
Section A : Méthodologie d'optimisation abordée:.................................................................66
Section B : Résultats achevés et proposition d'amélioration...................................................71
Conclusion générale 77
Introduction générale
C’est dans cette perspective que les sommets hiérarchiques modernes s’accordent à
concéder une importance croissante aux nouvelles techniques de gestion, dont l’audit
interne est un parlant exemple. Ce dernier qui a connu un développement considérable
pendant la dernière décennie se décompose lui-même en différents types dont l’audit de
suivi, qui intervient enfin de mission en vue d’assurer l’exécution des propositions
d’amélioration découlant de la mission d’investigation accomplie. De plus en plus
d’entreprises accordent actuellement une importance cruciale au respect des pistes de
perfectionnement suggérées par l’audit de suivi, les dirigeants des organisations
considèrent cet outil comme un dispositif clé permettant d’appliquer des procédures
opérationnelles en vue de garantir l’amélioration continue de leur activité.
1
Pendant la période allant du 1 août au 31 août 2019, un stage a été effectué au sein du
l’usine Nestlé à El Jadida durant lequel, j’ai eu l’opportunité de mettre en place un plan
d’action d’optimisation du stock technique des pièces de rechange, dans le cadre du suivi
des recommandations d’un rapport d’audit interne publié en 2015. Moyennant cet objectif,
j’ai pu mettre en pratique les notions théoriques acquises durant mon cursus académique, et
acquérir une expérience pratique concernant les différentes activités cadrant l’audit de
suivi.
Ayant duré d’un mois, ce projet m’a grandement permis d'approfondir mes connaissances
dans le domaine de l’audit et de la logistique, ainsi que d'affiner mes acquis en
communication professionnelle, appuyée par un fréquent contact sur terrain et une
collaboration de groupe continue matérialisée par des réunions et entretiens répétés. Des
connaissances qui me seront d’une grande utilité au regard de ma spécialité de métier.
2
Partiel : L'audit de suivi et la performance
opérationnelle
Cet apport théorique aura pour but d’initier le lecteur au sujet du suivi des
recommandations d’ audit interne, en plus de démontrer l’influence de cette activité comme
contribuant essentiel à l’efficacité et la performance de l’entreprise industrielle.
3
Chapitre I- L'audit de suivi et la performance
L’audit de suivi est une pratique acquérant de plus en plus d’importance au niveau
des organisations, et cela en raison de son apport en tant qu’analyse ponctuelle de l’état
d’avancement de la situation existante ainsi que pour l’améliorations durable qu’elle
garantit pour le service audité, c’est en effet à la fois un facteur d’évaluation objective du
développement des procédures mais aussi un levier de performance de celles-ci et par la
même, un avantage comparatif considérable aux mains des dirigeants de l’entreprise
contemporaine. 1
1- Historique de l’audit
4
C’est en période d’avant-guerre, plus précisément en 1930 que les dirigeants de grands
organismes aux états unis et en grande Bretagne, ont commencés à prendre conscience
qu’une surveillance organisée, bien structurée et indépendant, devenait nécessaire pour
plusieurs raison d’actualité1 :
- Le développement et la croissance des activités (les grandes structures ont commencés à
apparaitre avec une complexité de gestion)
- La multiplication des délégations de plus en plus étendues en termes de responsabilité.
L’Audit interne est une activité dont le caractère indépendant et objectif lui confèrent
l’autorité d’accorder une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte
ses conseils et orientations pour développer les procédures de gestion internes afin
d’améliorer son aptitude à créer de la valeur ajoutée. « Ce dernier aide l’entreprise à
atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernance »1 2.
Ce type d’audit peut donc être définit comme l’ensemble des moyens et procédures
d’évaluation du contrôle interne dont le commanditaire appartient à l’organisme audité.
Son objectif majeur est de mesurer le degré d’adéquation entre les objectifs poursuivis, les
dispositions prises en vue de les atteindre et les résultats obtenus. Sa finalité principale est
1 www.Univers-audit-blogspot.com
2 Rapport annuel de l'audit interne Comité d'audit de l'AFSCA-2014, P 3
5
par conséquent la validation du système de gestion interne puis son amélioration
éventuelle.
Cette fonction doit être obligatoirement rattachée au plus haut niveau de la hiérarchie par
souci d’indépendance, elle ne doit donc pas intervenir comme opérationnelle ni exercer un
contrôle sur les salariés (contrôle interne ou inspection).
3- Missions de l’audit interne :
L’audit interne est une « pratique aidant l’organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant et en améliorant, par une approche systématique et méthodique, l’efficacité de ses
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d'entreprise »3. Pour
ce faire, il a été instauré de façon a pour étudier et évaluer les activités afin de rendre
service à l’ensemble de l’organisation. Et ceci dans le cadre d’une planification
méticuleuse s’articulant sous forme de six phases fondamentales apparaissant dans le
schéma suivant que l’on va traiter en détail par la suite :
6
- La réunion d’ouverture, présentant les équipe d’auditeurs/audités ainsi que les objectifs
de la mission.
- La phase de conduite ou d’audit proprement dit.
Le cycle d’audit et le plan annuel de l’audit, constitue les bases du programme d’un
service d’audit interne. Le schéma exposé ci-dessous nous démontre les principales étapes
d’audit généralement adoptés par les entreprises tous secteurs confondus, elle se compose
de la phase de prise de connaissance, la détermination du plan de mission de l’audit interne,
l’évaluation des risques et la planification stratégique de l’audit, sa mise en œuvre et la
publication de son rapport accompagné d’un suivi dans le cadre de l’amélioration continue.
7
Figure 2 : Composante du cycle de l’audit interne.
Source : www.bdo.be
Le cycle d’audit couvre une période longue puisqu’il est élaboré en fonction de plusieurs
facteurs, entre autres :
- Les risques qui pourraient mettre en cause le bon déroulement de l’activité de
l’entreprise (risques d’exploitation, risques exceptionnels).
- Les domaines sensibles pour lesquels une défaillance du contrôle interne s’avère
intolérable.
- Les préoccupations de la direction générale.
Tandis que le plan couvre un exercice entier, il est élaboré par le service de l’audit interne
et approuvé par la direction générale ou le comité d’audit.
Ce plan donne la liste des missions à entreprendre par le service. Il est généralement arrêté
en fonction de :
- La priorité de la direction de l’entreprise ou du comité d’audit (objectifs stratégiques).
- L’importance des domaines à auditer.
- Des demandes venant des opérationnels.
8
Le déroulement de l’audit se déploie en quatre phases :
A. Phase 0 : Le Déclenchement de l’audit comporte
Cette phase implique une compréhension de l’activité précise par l’auditeur en vue de
conserver sa crédibilité auprès des collaborateurs audités.
C. Phase 2 : La conduite d’audit
- Une réunion d’ouverture : Présentation de l’équipe d’audit ainsi que le service audité et
la prise de parole des auditeurs.
- L’entretien d’audit : Comporte des interviews, l’écoute, l’observation, la constatation
des écarts et la mise en évidence des constats.
- La préparation des conclusions : identification, formulation et classification des écarts et
des points de force et faiblesse.
- Une réunion de clôture : Celle-ci comporte l’exposition des références utilisés, la
présentation des écarts découverts, les points forts et ceux à améliorer.
- Le procès-verbal : Préparation du rapport et la remise de la fiche d’écarts.
D. Phase 3 : Le rapport d’audit
C’est un document synthétique contenant les résultats de l’audit entrepris dans le ou les
services concernés (présentations des écarts et des procédures défectueuses) en plus des
actions correctives à envisager sur le court-moyen terme. Il structure les bases d’un suivi
des propositions concernant l’application des directives proposés, et de la vérification
périodique de leur exécution.
Apres l’édition et l’envoi du rapport interne à la direction générale ainsi qu’à l’unité
auditée, la mission d’audit doit se prolonger par le suivi de la mise en place des mesures
correctives.
9
Cette action fait appel en premier lieu à la collaboration effective ainsi qu’à l’adhésion des
unités auditées. C’est dans cette logique que le service d’audit interne est chargé de suivre
la mise en œuvre des actions correctives et d’informer la direction générale de
l’avancement concernant l’application de ces action correctives.
En toute logique, le service de l’audit interne n’a qu’une obligation de chapeauter le travail
mis en place et non d’y intervenir ce qui remettrait son objectivité en question.
La mission d’audit est définie comme une missions d’assurance, cela implique que la
mission est confiée à un professionnel se dotant de compétences comptables pré requises,
en vue d’évaluer ou d’apprécier les informations fournies par une personne responsable,
par référence à des critères appropriés et d’exprimer une conclusion destinée à un
utilisateur identifié quant à la fiabilité de celles-ci.4
L’auditeur interne intervient dans le respect des principes éthiques suivants :
- L’intégrité professionnelle.
- L’objectivité désintéressée.
Les moyens permettant de réaliser une mission d'audit interne dans des conditions
optimales peuvent être classé en deux type d'outils soit : Les outils de description et les
outils d'interrogation.
Les outils de description sont l’ensemble des données directement accessibles à l’auditeur
lui permettant d’en tirer des conclusions personnelles sans avoir recours à un quelconque
accompagnement. Elles peuvent être documentaires ou narratives, en voici quelques
exemples : L'observation physique, La narration, l'organigramme fonctionnel, la grille
d'analyse des tâches ou le diagramme de circulation.
Les outils d’interrogations quant à eux sont définis comme tout moyen de récolter
l’information externe au champ de connaissance de l’auditeur, il use d’une multitude
4 Pigé Benoît, Audit et contrôle interne : De la conformité au jugement Ed. 4,2017, P 30-31
10
d’outils lui permettant d’acquérir les données dont il a besoin et auxquels il ne peut pas
accéder de son point de vue individuel. Les principales techniques s’inscrivant dans ce
cadre sont :
a- Le sondage statistique :
C’est un type d’enquête repartis en 3 niveaux d'informations nécessaires pour mener une
investigation 5 :
-Niveau élémentaire (pistes d’observations, enquêtes et tri croisé).
Cette technique est surtout utilisée lors de la phase de la prise de connaissance générale,
elle tend à provoquer une crainte ou un refus de l’audité d’où sa délicatesse. En effet, elle
nécessite une phase importante de préparation, un sens de pertinence dans la formulation
des questions, et une prise de note performante.
6- Conclusions de l’audit interne :
La conclusion d'une mission d'Audit Interne s’articule sous forme d’un rapport
contenant un plan d'actions élaboré par les audités, décidé par eux avec leur hiérarchie et
communiqué à la fonction audit interne pour vérification et d’éventuelles réactions.
5 http://www.iso.org[/note_box]
11
Figure 3 : Phases du déroulement général d’une mission d‘audit interne.
Source : https://communicationorganisation.revues.org/2995
La mise en œuvre de la recommandation doit être suivie par l’équipe auditée sous forme de
promesses d’amélioration, l’équipe en charge de son application s’occupe de concevoir un
nouveau « plan d’action », en vue d’améliorer l'efficacité des processus. Cependant ces
derniers peuvent être parfois dirigés directement par l'Audit Interne tant que ces ne sont pas
entrés dans le champ d’activités habituelle de l’entreprise, cela s’effectuera probablement
avec la mise en place de vérifications et de retours sur missions, viendra ensuite la
12
vérification de la hiérarchie qui aura acquis la compétence nécessaire en tant que
responsable naturel de cette activité, qui communiquera la progression à sa fonction audit
interne selon un reporting épisodique.
La phase de suivi s’occupe donc en définitive d’évaluer le degré de réalisation des
modifications et de mesurer leur impact de développement réel.
Conclusion :
Comme nous venons de le voir, l’audit de suivi constitue un fondement opérationnel décisif
pour la mise en œuvre des critères de perfectionnement des procédures internes de
l’entreprise, c’est donc une plus-value probante pour planifier le développement de la
performance de toute organisation, et constitue en définitive une nécessité vitale à la
pérennité de l’entreprise.
13
Chapitre II- Mise en place de l'audit de suivi au service de la
prouesse opérationnelle
L’application des recommandations soulevées est parmi les phases les plus importantes
contribuant au succès d’une mission d’audit interne, puisqu’elle représente en définitive la
finalité opérationnelle de toute la mission, c’est pour cette raison qu’elle nécessite une forte
application par l’équipe auditée en plus de celle qui a été chargé de la mission.
Cette phase implique une planification générale du suivi qui va être mené après la
constatation des écarts processus ainsi que la conception d’un plan d’action qui sera validé
par les deux équipes en vue d’assurer une mise en pratique efficace des propositions
d’amélioration.
14
Section A : Mise en place de l’audit de suivi
L’audit de suivi est un audit qui se met en place après publication du rapport d’audit
interne de l’entreprise, son objectif est d’évaluer si la mise en œuvre du plan d’action
proposé a effectivement donné suite de manière efficace aux recommandations formulées
par les auditeurs, il porte donc sur les engagements de l’équipe auditée et se base
essentiellement sur un analyse documentaire, des entrevues et un appui en vue de vérifier si
chaque proposition a été réellement mise en œuvre..
1- Plan de suivi
Tout d’abord, il est nécessaire de savoir que la concrétisation des actions d’amélioration
découlant de la mission d’audit est une responsabilité de l’équipe auditée, puisque dans le
cas où cette règle n’est pas respectée, arriverait au sein de l’entreprise :
« Un transfert des responsabilités hiérarchiques sur l’audit interne ; il s’ensuivrait une
totale confusion entre ligne hiérarchique et ligne fonctionnelle et - à terme - une paralysie
de l’ensemble, les responsables ne se sentant plus concernés par l’organisation du contrôle
interne de leur unité, ou s’en sentant dépossédés ;
- l’auditeur interne qui mettrait en œuvre ses propres recommandations, et à supposer qu’il
ait l’autorité hiérarchique pour le faire, se trouverait, ce faisant, en position d’audité et non
plus d’auditeur, soumis à l’audit de son propre travail.
Mais l’audit interne doit être informé de la suite donnée à ses propositions, droit qui va
permettre de mesurer l’efficacité, d’alimenter les dossiers et donc de parfaire les audits
ultérieurs. Ce droit s’appuie sur quelques principes normatifs auxquels on ne peut déroger.
»6
Par conséquent, l’équipe des auditeurs ne s’occupe que de la mise en place d'un plan de
suivi de la mise en œuvre des recommandations. C’est la mise en œuvre du dernier point
des recommandations de l’audit qui met fin à l’opération de l’audit.
15
Figure 4 : Objectifs clés d’une revue post-action synthétique Source :
http://www.guideaimf.caminno.fr/54.php
Comme l’explique le schéma ci-dessus, le plan de suivi découle d’une revue synthétique
qui s’effectue postérieurement à l’audit, cette dernière mesure les écarts prévus pour les
actions nouvellement proposées, et ceux réalisés pour les anciens points de réserves
annoncés, ceci tout en établissant la chronologie des actions entreprises (causes,
responsabilités, évènement), ensuite les causes des évènements importants sont recensés de
manière à délimiter leurs origine et chiffrer leur impact. Enfin un plan de suivi ou de «
réaction » est conçu en prenant les différents paramètres essentiels à sa bonne tenue
(corrections requises, personnes et services concernés, méthodes de communication et de
mise en pratique des modifications).
Ce plan doit obligatoirement contenir trois points par rapport à chaque dysfonctionnement
relevé :
- Objectif du projet d’audit : Une description détaillée de la portée de la mission d’audit
visant à améliorer la procédure concernée.
- Nature des recommandations : L’énumération des différents axes sur lesquels la mission
d’audit s’est concentrée en vue de développer la pratique en question après description des
failles inhérentes à cette dernière.
16
- État de la mise en œuvre : La description de l’état de progression des actions correctives
par l’équipe auditée en citant les travaux réalisés et le potentiel de correction prévu mais
non encore mis en point.
Il est nécessaire de rappeler que lors du suivi des recommandations, l'auditeur doit s'assurer
de la mise en place des recommandations retenues à travers7 :
- Vérification avec l'audité du degré d'avancement de la mise en place des
recommandations
- Catégorisation des recommandations selon le degré d'avancement (réalisées, encours,
non réalisées).
- Assurance par des tests que les recommandations réalisées sont effectivement mises en
place.
- Assurance des délais et la justification des éventuels retard pour les recommandations
en cours de validation.
- Analyse des raisons et des difficultés de mise en place des recommandations non encore
réalisées.
L’auditeur doit également apporter les aménagements éventuels ou les corrections
nécessaires à travers la proposition de nouvelles actions, la modification des
responsabilités, et la délimitation de nouvelles échéances.
2- Conception des actions correctives :
Plusieurs méthodes de suivi peuvent être adoptées par les entreprises désirant mettre en
œuvre ses propositions de perfectionnement 8:
a) Méthode orthodoxe :
Elle confie le rôle essentiel dans le suivi des recommandations à l’audit interne. Cette
méthode est citée à titre informatif et n’est généralement plus adoptée par les entreprises
contemporaines en raison des limitations citées précédemment.
7 www.ameliorationcontinue.fr
8 Op.Cit, Théorie et pratique de l'audit interne, P 24
17
b) Méthode interprétative :
Elle part du principe que le rôle de l’auditeur s’achève réellement avec la diffusion du
rapport. Le suivi des actions à entreprendre n’est plus l’affaire de l’audit interne, c’est
l’affaire de la hiérarchie qui doit prendre ses responsabilités.
On peut également identifier une autre façon de faire et qui se rencontre dans quelques
grandes entreprises. Elle confie le rôle de suivi des recommandations à un service
spécialisé, et dont c’est la mission essentielle.
18
- Audit en phase de mise en œuvre.
- Mise en œuvre des recommandations des audits achevés.
Les plans d’action de chaque audit et leurs premiers résultats font l’objet d’une analyse. Ils
sont classés en trois catégories11 :
- Conforme : calendrier prévu respecté et résultats obtenus conformes aux prévisions.
- Etat de vigilance : décalage par rapport au calendrier prévu et risques que tous les
résultats fixés ne soient pas atteints.
- Non conformes : actions majeures très en retard ou bloquées ou résultats obtenus
très en deçà de ceux escomptés.
Cette classification se fonde sur les éléments de suivi fournis par les chefs de projets et fait
l'objet d’échanges périodiques avec les responsables hiérarchiques ainsi que la fonction
audit interne. L’évaluation en question s’accompagne, pour chaque audit, d’un
commentaire indiquant l’état d’avancement des actions, les premiers résultats obtenus, et
les difficultés éventuellement rencontrées. 11
19
Section B : Contribution de l’audit de suivi dans la
performance opérationnelle.
Bien plus qu’un instrument d’évaluation systématique, l’audit de suivi permet la mise
en œuvre de modifications des activités visés, pour des fins de rectification processus et ce,
en mettant en évidence les retouches nécessaires visant à adapter les pratiques effectuées au
personnel en plus de la suppression des occurrences d’erreur, des omissions et des actes
douteux, irréguliers ou provoquant un potentiel de risque.
Ces corrections tendent à12 :
13 www.ameliorationcontinue.fr
20
- Estimation de son caractère analysable (Fréquence et qualité des décisions suite à son
analyse).
Apres avoir définis le bon indicateur relatif au service concerné, les actions correctives
seront menées plus facilement de façon à être concentrés sur les raisons profondes du
dysfonctionnement et donc, à y remédier plus efficacement.
2- Le perfectionnement des procédures opérationnelles
L’audit de suivi ne se limite pas à détecter et corriger les erreurs constatées, mais bien
au-delà, il s’assure de l’amélioration continue des processus traités, en vue de développer
les possibilités inhérentes à chaque anneau de la chaine avec l’intention de faire sortir le
meilleur résultat possible de chaque élément participant au déroulement du processus.
Cette amélioration se fait sur la base des anomalies traitées auparavant, elle permet un
analyse complète des procédés et dispose par conséquent d’une vue globale sur les actions
de progrès qui permettent des possibilités de gains en :
- Rapidité : Via des mouvements de rotation du personnel en vue de mettre le bon
élément à la bonne place, ou l’intégration des technologies de l’information (ERP) pour
alléger la chaine.
- Efficience : Utilisation des indicateurs de pilotage processus en vue de cerner les zones
de perfectionnement et s’y concentrer.
- Prévention : Permet d’anticiper les non-conformités éventuelles (Evolutions
règlementaires, changement des matières et produits, fluctuation des cours des matières
premières aux marchés internationaux, risques du personnel, changement de structure).
21
Analyse det
processus
Identm-ation rt
gestion dis
risquK
22
Conclusion :
Il est désormais évident que l’entreprise moderne se base sur les facteurs clés de
performance afin de mener à bien son projet de croissance tant en interne qu’en externe, la
planification stratégique de celle-ci considère l’application des directives d’audit interne
comme une nécessité inexorable. C’est selon cette logique que les directions générales
d’entreprises accordent une importance considérable à l’audit de suivi comme facteur
assurant la réelle mise en place des propositions d’amélioration sur le terrain, et veillant
activement à la bonne tenue de son état d’avancement.
23
Chapitre III- Facteurs clé de performance de l'entreprise industrielle
24
Section A : Notions autour du secteur industriel
1) Médecine:
Petits fermiers
Vaccination
s appauvrissent
Production
3) Energie
Remplacement du augmente
bois par le charbon
Développement
industriel des régions
charbonnières
Angleterre, Wallonie
EL- EDi! 2 - 2010
25
activités liées au charbon et à la vapeur, tandis que la deuxième eût un rapport direct avec
l'exploitation des découvertes en électricité. Trois facteurs ont permis à celle-ci d'aboutir14:
- La révolution technologique caractérisée par les inventions essentiellement
européennes avec l’apparition de nouveaux modes de production, ainsi que de
nouvelles formes de transport (chemin de fer) et de communication (télégraphe,
téléphone).
- L'accumulation du capital avec l’accroissement des investissements, on pense alors
à aller chercher l'argent chez les particuliers (Invasion des « petits porteurs » aux
États-Unis) et la création et le développement des banques de dépôt favorisent aussi
la croissance.
- La réorganisation des entreprises, avec l’intégration du concept de structure, et
d’organisation du travail.
L'utilisation de combustibles fossiles au XX Siècle a nettement affecté le développement
des activités industrielles, le développement démographique et du volume de l'économie
mondiale. C’est ainsi qu’une troisième révolution a émergée avec des propriétés
technologiques tel que15 :
- Les découvertes importantes dans le domaine de la physique nucléaire permettant
des évolutions en cascades dans les techniques de l'information et de l'électronique.
- La révolution numérique liée à l'informatique, liée elle-même à l'électronique,
apportant une souplesse dans la gestion des procédés.
- Les avancées en termes de biotechnologies.
- L'apparition de l’industrie de la langue dans les années 1980 comme pilier de la
linguistique informatique.
14 www.wikipedia.org/wiki/Industrie
15 www.laprocure.com/rayons/histoire-industrire.html
26
2- Les principaux piliers de l’actuelle révolution :
Cette révolution n’est pas encore dépassée, elle s’articule à nos jours de manière
évolutive, par conséquent, de nouveaux leviers de développement apparaissent
périodiquement en Europe ainsi qu’aux Etats Unis en vue de définir ses nouveaux champs
d’action.
1 bâtiment
1 mini-centrale
électrique
Smart Grids
InterGrids
« Internet de
I energie »
Production stockages
Hydrogène + énergies
27
iii- Cette approche vise à installer dans chaque bâtiment et dans toute infrastructure
de la société des technologies de l'hydrogène et d'autres moyens de stockage pour
conserver l'énergie renouvelable intermittente, et garantir la satisfaction de la
demande par une offre fiable et continue d'électricité verte
iv- Le développement de Smart grids (réseau électrique intelligent en français) grâce
à une technologie inspirée d’Internet connectant les réseaux énergétiques et
électriques, dans le cadre d'un réseau unique et intelligent
v- La transition des flottes de transport vers des véhicules hybrides, pour tous les
véhicules motorisés. Chaque véhicule peut ainsi acheter et vendre de l'électricité en
se connectant au réseau Smart grid.
3- Typologie d’industries :
28
- La fabrication de produits alimentaires élaborés (épicerie sucrée ou
salée) ;
- La fabrication de produits à base de céréales ou d’huiles ;
- L’industrie sucrière ;
- La fabrication de boissons et alcools.
Objectifs
Performance
Utilisation
Efficience Résultats
29
- Les objectifs visés : Cibles, estimations et projections futures.
- Les moyens pour les réaliser : Ressources humaines, matérielles, financières ou
informationnelles entreprises dans le projet.
- Les résultats obtenus : Biens, produits ou services obtenus en fin de chaine.
On peut dès lors parler d'optimisation de la performance en l’appliquant sur chacun des
trois axes, soit en optimisant les méthodes d'acquisition des ressources pour
s’approvisionner en quantités nécessaire (pertinence), en optimisant les méthodes de
production des résultats afin de diminuer la consommation des ressources (efficience) et en
améliorant la fixation des objectifs sur les résultats obtenus de manière plus concrète
(efficacité).
1- Les clés de la performance industrielle.
Après s’être concentrés sur les normes de qualités, les industriels ont peu à peu mis en
place un suivi des flux de produits en vue de satisfaire les nouvelles règles de traçabilité
qui régissent les chaînes d’approvisionnement. Suivant cette logique, le développement des
enjeux des directeur d’usines se sont étendues désormais au domaine du pilotage et la
gestion de la performance : industrielle, financière mais également en terme
environnementaux et de sécurité.
C’est dans cette perspective que, de toute taille confondue, les entreprises industrielles se
retrouvent face à une situation les obligeant à utiliser des indicateurs dits « de performance
» en vue d’orienter leur démarche de progrès. Ces derniers peuvent être collectifs ou
personnels, et sont nécessairement en congruence avec la stratégie choisie.
2- Les indicateurs de performance:
30
Les entreprises contemporaines cherchent à optimiser tous les coûts qui composent le
prix de revient industriel ainsi que tous les ingrédients de la qualité de leurs produits afin
d’être plus compétitifs sur le marché. Les indicateurs clés de performance sont donc une
nécessité de première importance pour ces entreprises industrielles, qui peuvent s’en servir
dans la présentation de tableaux de bord de gestion, en le mettant régulièrement à jour. Les
indicateurs clés de performance trouvent également leur place dans les tableaux de bord
prospectifs (en anglais balanced scorecard), ceci dans l’espoir de voir le rapport qualité/prix
qu’ils proposent défier tous ceux présents sur le marché.
En vue d’accompagner une approche prix de revient (optimisation coût), ou une approche
qualité, nous voyons apparaître des indicateurs de suivi (ou KPI - Key Performance
Indicator) qui sont des variables chiffrés qu’une organisation utilise pour évaluer, analyser
et suivre les processus de production. Ces mesures de performance sont communément
employées pour évaluer le taux de réussite par rapport aux objectifs et stratégiques des
quatre axes majeurs que sont la Matière, la Main d’œuvre, la Machine et l’Energie.
Elles peuvent être standardisées pour toutes les entreprises relevant du secteur industriel
sous forme des indicateurs suivants17 :
i- Nombre d’unités (bonnes ou mauvaises) :
Les processus de fabrication produisent parfois des rebuts mesurés par le taux de rebut. La
minimisation des rebuts aide les organisations à atteindre les objectifs de rentabilité.
17 RED LION, Sept indicateurs de performances communs pour la surveillance de la production, 2016, P 4
31
iii- Cadence :
Les machines et processus produisent des marchandises à des cadences variables. A des
vitesses différentes, des cadences lentes pénalisent en général les profits alors que des
cadences trop rapides rendent le contrôle de qualité plus difficile.
iv- Objectif :
Le cycle est la durée d’une étape ou durée total nécessaire pour exécuter un travail. En
faisant ressortir ces indices, les fabricants peuvent rapidement se rendre compte à quel
endroit des goulets d’étranglement se manifestent dans un processus.
vi- Overall Equipment Effectiveness (TRS) :
La réduction des durées d’immobilisation est ainsi une manière simple d’augmenter la
rentabilité. Les organisations qui font un suivi des durées d’immobilisation exigent en
général des opérateurs machines qu’ils saisissent un “code d’arrêt” à l’aide d’un clavier,
d’un bouton ou d’un lecteur de codes-barres afin de pouvoir exploiter plus tard les causes
les plus fréquentes.
A cela on peut ajouter le « Statistical Process Control » utilisé surtout dans le secteur
agroalimentaire:
32
La maitrise Statistique des Procédés est un outil de suivi des paramètres process et produit.
Cet indicateur utilise un certain nombre de techniques telles le contrôle de réception, les
plans d'expérience, les techniques de régression, les diagrammes de Pareto, la capabilité, les
cartes de contrôle, dans le but de concevoir des représentations graphiques montrant les
écarts à une valeur donnée de référence, il sert à anticiper sur les mesures à prendre pour
améliorer n'importe quel processus de fabrication industrielle (Intégré généralement dans
les entreprises relevant du secteur agroalimentaire).
- Le suivi de production.
33
Cette opportunité est particulièrement efficace pour les équipes de nuit qui doivent être
plus autonomes pour la résolution de leurs problèmes. Pour ce qui est des personnels
d’encadrement, ces indicateurs permettent de travailler efficacement à partir de données
fiables sur les problèmes réels. Enfin, cela contribue à améliorer la communication entre
les opérateurs et l’encadrement pour la mise en place d’actions de progrès plus pertinentes
sur les gains de performances.
Ceci bien entendu, nécessite la motivation des équipes autour de l’application pratique des
nouveaux indicateurs. Le personnel se doit d’être conscient des enjeux de la performance
industrielle et de participer en adhérant à la fourniture d’indicateurs temps réel. Par
conséquent, il est désormais d’ordre primordial de savoir gérer la conduite du changement,
une pratique insérée comme l’un des impératifs des entreprises, à tel point que des métiers
en sont nés, et que des cabinets en ont fait leur spécialité.
Conclusion :
34
Conclusion de la partie
En effet, une grande résistance se fait généralement connaitre par le personnel des
entreprises qui rejette ces propositions en considérant leur importance comme secondaire
puisqu’il ne s’agit pas d’une menace externe, c’est là qu’apparait le rôle des responsables
d’application de cet audit comme appui à la mise en vigueur des recommandations
d’amélioration, en effectuant une influence de pression et de motivation sur les
collaborateurs opérationnels, en vue d’aboutir à leur réel engagement à adopter ces
nouvelles procédures.
35
Partie 2 : Le suivi de l'optimisation du stock
technique : Cas de Nestlé Fabrique El Jadida
36
Chapitre I- Gestion du stock technique
Pour les entreprises opérant dans le secteur secondaire, le stock technique contribue
de manière considérable à l’ensemble de l’activité en tenant le rôle d’un intermédiaire
stratégique liant les majeures fonctions opérationnelles de l’organisation. Le volume qu’il
contient est généralement très élevé puisque de par sa nature, l’activité industrielle se base
essentiellement sur les immobilisations servant à la transformation des matières utilisées,
qui font obligatoirement l’objet d’un stockage direct, ou relatif à leurs composants. La
gestion du stock technique révèle par conséquent un caractère décisif d’où la naturelle
importance accordée à ses procédures.
37
1- Définition du stock :
Le stockage, ou entreposage, est l'action d’entreposer des produits ou des matières que
l’on veut avoir à disposition rapidement en cas de besoin, cela signifie qu'une interruption
volontaire du flux de marchandises est faite pour former une accumulation de produits sous
forme de stocks tampons. Pour pouvoir gérer ces stocks, il est nécessaire de disposer d’un
bâtiment ou un espace, d’installations de stockage et de personnel. Ça peut être le cas pour
les Matières premières, les produits en cours de fabrication, ceux prêts à être vendu, utilisés
dans la chaine de fabrication, ou même en état d’obsolescence. Ces derniers peuvent par
conséquent être destinés à la vente, la réparation ou l’utilisation dans la chaine
90
de production de l’entreprise.
L’activité de stockage permet de gérer les articles disponibles dans l'entreprise afin de
combler les besoins prévisionnels en utilisant des outils logistiques et un système
d'information intégré aux activités de production de l’entreprise.
Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière
permettant la bonne utilisation du stock. A défaut de cette situation idéale, on parle de
rupture de stock. Bien entendu, le département des ventes est intéressé par une disponibilité
totale des marchandises, tandis que le département des finances entreprend une pression en
vue de réduire les marchandises en stock, et concrètement sur le terrain, Il n’est pas
possible généralement de maintenir la disponibilité à la livraison à 100 % car cela
entraînerait des coûts de gestion des stocks trop élevés.
Ces coûts se composent des frais de personnel, les coûts d’entrepôt (loyer, maintenance
assurance et nettoyage), les coûts des machines et autres instruments de travail utilisés
(Chariots, transpalettes, Système de gestion de l'entrepôt et Coûts de fonctionnement) et les
coûts des marchandises entreposées (frais du capital, risques de stockage).
20 Coraze Mathieu, Les bases de la gestion logistique au sein d'un entrepôt - 2003, P 15
38
Le stock a pour responsabilité le maintien de centaines de pièces de rechanges ayant une
valeur significative. C’est pour cette raison que la gestion du stock technique constitue un
élément essentiel de l’activité de maintenance, il est en interaction continue avec les trois
piliers majeurs de l’organisation à savoir : La conformité, l’efficience et la TPM
(Maintenance productive totale).21 Bénéfices de cette gestion :
- Produire l’information au temps réel sur la disponibilité des pièces de rechange.
- Recherche facile des pièces de rechange à leur emplacement.
- Demande d’approvisionnement automatique et l’intégration de la procédure d’achat
- Intégration de la valeur des pièces de rechange dans les rapports financiers en
donnant une visibilité sur la valeur totale du stock technique.
- Entretenir la quantité et la valeur de stock avec précision.
21 Document interne Nestlé : Enhance Compliance of Maintenance Foundation- Technical store management, 2012
22 Op.cit. Document interne Nestlé : Enhance Compliance of Maintenance Foundation- Technical store management -2012
39
La figure ci-dessus représente correctement le rôle que tiens le stock au sein de l’activité
générale de l’entreprise, ce dernier est en effet un médiateur conciliant les principales
fonctions opérationnelles de l’organisation, en recevant les produits issus de
l’approvisionnement, en procurant les matières et composants essentiels à la production, et
enfin en fournissant les données nécessaires aux enregistrements de la comptabilité.
Il est possible de distinguer trois enjeux majeurs du stockage23:
Une pièce de rechange est une pièce destinée à remplacer une pièce défectueuse ou
dégradée d’une immobilisation incluse dans la ligne de production d‘une organisation
donnée.
Les pièces de rechange sont essentiellement nécessaires pour les opérations de réparation
ou de maintenance. En effet, lorsqu'une entreprise a décidé de se lancer dans un projet de
production, la disponibilité des pièces de rechange est primordiale, celle-ci se fait en
fonction du secteur d’activité. Généralement, plus le produit est sophistiqué, plus on est
amené à gérer les pièces de rechange. Pour les plus grandes entreprises, le stockage des
pièces de rechange se fait dans d'immenses entrepôts qui gèrent souvent des milliers de
références.
Leur usage est principalement lié au concept de « réparabilité »24, ce dernier représente un
moyen efficace de lutter contre l’obsolescence des immobilisations. Elle nécessite une
implication dès la conception d’un produit, pour s’assurer de la facilité du démontage total
et du remontage sans difficulté, et de la possibilité d’intervenir sur de plus petits sous-
ensembles en vue de limiter le coût des pièces éventuellement à remplacer.
Afin de combler ce besoin vital en pièces et composantes de rechange, une gestion
planifiée du stock technique de pièces de rechange est essentielle, elle figure par
23 Op.cit. Les bases de la gestion logistique au sein d'un entrepôt Coraze Mathieu - 2003, P 9
24 http://www.natura-sciences.com/environnement/reparabilite-obsolescence-programmee.html
40
conséquent parmi les principaux moyens dont dispose la maintenance pour réaliser sa
mission.
Sa complexité réside dans le fait de vouloir maintenir un niveau de stock assez suffisant
pour fournir le service production en composantes machines demandées, et assez optimisé
pour ne pas constituer un capital non mouvementé, qui constituerait un manque à gagner
pour l’entreprise. Il doit entre autres pendre en considération les points de commandes
prévisionnels, et la durée de réapprovisionnement en vue d’éviter la rupture de stock.
41
4- Les principes de gestion du stock technique des pièces de rechange.
Sous la responsabilité du service maintenance, la gestion des stocks techniques est une
activité clé au sein de l’usine. Cette procédure peut être synthétisée en présentant les
meilleurs outils de gestion des stocks techniques comme suit25 :
i. Comptage du stock
L’objectif des magasins techniques est de gérer d’une part, les pièces de rechange (PDR) en
cas de panne/interruption machine, il gère parallèlement les PDR non urgents qui
s’effectuent sur commande fournisseur, d’autre part, les PDR peuvent être tenues sous
forme de stock de consignation, cette procédure permet de s’assurer de la disponibilité des
articles qu’ils soient enregistrés dans les états de synthèse de l’usine.
iii. Quantité de stock détenue.
Les quantités d’articles doivent être gérées de façon à minimiser le fond de roulement des
immobilisations, et optimiser les rotations de magasins sans pour autant affecter l’activité
de production. Pour ce faire, Le responsable du stock doit classifier les articles selon leur
degré de criticité.
iv. Emission, retour et réception des articles.
Tout article entrant ou sortant du stock technique doit être enregistré sur le logiciel intégré,
autrement le stock, les charges et les factures seront incorrects. Le maintient le magasinier
en service permanent surtout pendant le shift de nuit, et la formation du personnel concerné
au respect de procédures claires est hautement recommandable. La vérification des PDR
ainsi que le suivi permanent des procédures sont également conseillés.
42
v. Destruction de stock.
Le stock en surplus doit être identifié et des actions doivent être menées à cet égard :
Un magasin technique développé doit avoir un département achat de même envergure, les
achats doivent être planifiés prospectivement en vue d’améliorer le niveau de services des
magasins techniques.
vii. Qualité des données et estimation des couts.
La qualité des données doit être assurée en vue d’obtenir des décisions efficaces, la fixation
de prix d’achats doit être revue périodiquement en vue de s’assurer que les couts attribués
aux articles sont les plus proches de la réalité.
viii. Assurance
La valeur d’assurance du magasin technique doit couvrir les articles achetés en plus de
ceux qui apparaissent dans la balance.
5- Techniques d’optimisation de stock :
L’optimisation des stocks se définit par la recherche d'un équilibre entre les objectifs
liés aux investissements de capitaux et les exigences liées à la qualité de service attendue,
sur un ensemble d’unités de gestion des stocks, tout en prenant en compte l’instabilité de
l’offre et de la demande. Cette activité a pour finalité ultime de dégager un bénéfice
financier pour l’entreprise. En effet, des études ont démontré une « corrélation de 77 %
43
entre la rentabilité générée par la production générale et la rotation des stocks »26, ce qui
traduit la dimension importante qu’occupe cette pratique au sein de l’organisation.
« L’optimisation de la gestion des pièces de rechange est un levier clé de performance des
activités de maintenance »27. D’une part, la remise en fonctionnement des machines après
défaillance dépend directement de la disponibilité immédiate des pièces qui les composent,
et d’autre part, ces pièces représentent une part importante du budget de maintenance, en
termes d’achats et de coûts logistiques (transport, stockage, manutention).
Il s’agit donc de trouver le juste équilibre entre une couverture de stocks élevée destinée à
garantir une disponibilité immédiate des pièces qui s’avère couteuse, et une couverture de
stock insuffisante, susceptible d’engendrer des pertes de disponibilité des actifs (avec pour
impact des pertes importantes de production).
26 Vijay Sangam, "Inventory Optimization [archive]," Supply Chain World Blog, September 2, 2010
27 Arnaud Meunier- Gestion des pièces de rechange. www.maintenanceandco.com/files
44
son degré de criticité (calculé selon son délai de livraison, son importance et sa fréquence
de rotation). La zone grise est celle où l’optimisation peut être traitée de manière à : -
Fiabiliser l’article concerné (historique des achats, plans de prévention).
-Réduire les délais d’approvisionnement (négociation contrats, stock chez le fournisseur). -
Mettre la pièce en stock pour plusieurs usines (cas des articles couteux).
Par conséquent, le triptyque coût-importance-délai est toujours pris en considération pour
évaluer les actions à entreprendre au niveau du stock.
Un programme d’optimisation des stocks de pièces de rechange devra donc servir à
identifier et prioriser les principaux leviers d’action susceptibles d’apporter les meilleurs
potentiels de gains, tout en considérant la relation entre la réduction des stocks et
l’amélioration du taux de service des pièces de rechange.
Il est à noter qu’en cas d’absence d’une politique d’optimisation des stocks, les sociétés
définissent généralement des objectifs de stock à l’aide de règles consistant à définir un
certain nombre de jours de couverture cible, ou de calculs simples en une étape
s’intéressant à un article défini dans un lieu donné, pour lequel on calcule la quantité de
stock nécessaire pour répondre à la demande. Toutefois, l’adoption d’une optimisation
9o
planifiée et encadrée est fortement conseillée à tout type d’organisation.
Elle se fait via la priorisation des articles à optimiser en premier lieu, vient ensuite la
mesure de la moyenne de l’historique de consommation des pièces, l’estimation des futurs
besoins machines, et enfin l’enregistrement des modifications calculées sur le système.
b- L’optimisation par entretien :
28 Op.cit. Les bases de la gestion logistique au sein d'un entrepôt - Coraze Mathieu - 2003, P 61
45
L’optimisation par logiciel :
Celle-ci se développe via logiciel intégré, elle se déroule via la sélection des critères
d’optimisation, et enfin l’exportation et l’enregistrement des modifications suggérés pour
les enregistrer sur le système.
Conclusion :
46
Chapitre II : Audit de suivi du stock technique de la société Nestlé
Fabrique El Jadida
Ce chapitre mettra fin aux notions théoriques puisqu’il traitera le fond du sujet, à
savoir le suivi du point de réserve du rapport d’audit interne concernant l’optimisation du
stock technique. Nous commencerons donc par une brève présentation de la société
d’accueil ainsi que du rapport d’audit en question, ce après quoi, nous examinerons les
procédures d’audit opérationnel du stock technique afin de comprendre où se situe la
lacune ayant causé la réserve. Ensuite, les pistes d’optimisations abordées seront traitées en
détail, avant de clore le chapitre par une étude comparative des méthodes d’optimisation
qui nous mènera au choix définitif d’une méthode à entreprendre en vue de réaliser notre
objectif d’optimisation.
47
Section A : Présentation de l’entreprise d’accueil et du
point de réserve d’audit
1- Fiche signalétique de L’organisation
Opérant dans le secteur de l'industrie agroalimentaire, Nestlé jouis d'une notoriété imposante
puisqu'il est le leader mondial dans le domaine de la nutrition, de la santé et du bien-être.
Tableau 1 : Fiche signalétique de Nestlé -El Jadida
Fax : 05 23 35 19 74
2- Historique de L’organisation
Pour lutter contre une mortalité infantile élevée, Henri Nestlé met au point et
commercialise en Suisse dès 1867, la farine lactée, premier aliment pour nourrissons au
monde.
Bien qu'il considère le lait maternel comme le meilleur aliment pour les bébés, il propose
un produit qui répond aux besoins nutritionnels des enfants en bas âge, ne pouvant être
allaités.
Henri Nestlé est le pionnier dans le domaine des produits alimentaires nutritionnels, il est
considéré comme un homme d'affaires entreprenant. Ses principes sont toujours suivis à ce
48
jour, près de 150 ans plus tard. Si le lait et la nutrition infantile sont à l'origine du Groupe,
de nombreux autres produits confiserie, les boissons, les produits culinaires, les produits
laitiers frais, les glaces, les eaux et les aliments pour animaux de compagnie. Aujourd'hui
Nestlé est le premier groupe alimentaire mondial.
L’histoire de Nestlé Maghreb est en effet liée aux marques du groupe. Ses Marques
populaires comprennent NIDO, GLORIA, CEREVITA, NESCAFE, CERELAC, Les
céréales Nestlé « Lion, Fitness, Chocapic, Cheerios, Crunch... », MAGGI, la boisson
chocolatée NESQUICK, le Lait Concentré Sucré et Nestlé Professional.29
3- Champ d’activités de l’organisation :
29 www.nestlemaghreb.com/aboutus
30 www.nestlemaghreb.com/aboutus/nestleenbref2
49
d'excellence qui a fait la renommée de Nestlé et de ses produits et a gagné la confiance de
ses consommateurs.
Nestlé Maghreb est également déterminé à investir dans l'emploi local et la formation, et le
siège régional à Casablanca permet l'entreprise d'étendre sa participation avec les
consommateurs et les partenaires locaux, et de se concentrer sur la recherche et le
développement des produits spécifiquement formulés pour répondre aux besoins des
collectivités locales.31
5- Présentation du point de réserve du rapport d’audit :
31 www.nestlemaghreb.com/aboutus/nestleenbref2
32Document interne Nestlé : Audit Report NMA 2015
33 Op.cit. Audit Report NMA 2015
50
- 7% du matériel critique n’est pas assigné à une classification FLOC/BOM.
- 60% du matériel total n’a pas été consommé pour une durée de 3 ans.
- 75% du matériel actif n’a pas été consommé l’année dernière.
- 9% du matériel total A&Z en 2014 et 7% en 2015, étaient sous le seuil de
réapprovisionnement.
- Le stock de sécurité n’est pas défini pour le matériel critique sur le système.
L’objectif principal de cette mission d’optimisation sera de traiter 4 de ces 6 points, soit :
- Planifier la suppression des articles non mouvementés
- Réduire les quantités en stock (éviter le stock mort)
- Optimiser les délais de livraison
- Définir le stock de sécurité pour le matériel critique
6- Procédures d’audit opérationnel du stock technique :
La zone de risque est une gestion de stock inadéquate, affectant ainsi le fond de roulement
et/ou la performance des lignes de production. L’objectif de l’audit consiste donc à
concevoir un rapport montrant les articles non mouvementés incluant leur dernière date
d’usage.
b. Rotation du stock technique
La zone de risque est le non-contrôle des articles utilisés durant la maintenance. L’objectif
de l’audit consiste donc à concevoir un rapport de surveillance de la fréquence de
mouvement des articles en calculant les ratios de rotation. Un ratio de 1 implique que le
stock est consommé un fois par année en moyenne, un ratio de 2 en implique deux
consommations en moyenne.
c. Stock non mouvementé :
La zone de risque est que le matériel technique ne soit pas attribué à une classification
BOM (Bill of material / Nomenclature dans SAP), une situation qui peut mener à un stock
obsolète.
L’objectif de l’audit consiste donc à concevoir un rapport listant le matériel de type ERSA
(Classement interne des pièces de rechange importantes) qui n’ont pas été mouvementés
34 Document interne Nestlé: Operational audit manual- Nestlé group Audit 2012
51
pour une période (généralement de 3 ans) ainsi que les informations sur leurs BOM
relative. Ces deux informations permettent de trouver les articles qui n’ont pas été
mouvementés et qui ne sont en relation avec aucun élément. Ces articles doivent être les
premiers à supprimer du stock.
d. Afficher les données de base du matériel
La zone de risque est d’avoir des niveaux de stocks non surveillés provoquant le risque de
rupture et d’arrêt des lignes de production. L’objectif de l’audit consiste donc à concevoir
un rapport présentant une vue d’ensemble détaillée sur le stock actuel, les limites min max
du stock, et la criticité des articles.
e. Navigateur de tables
La zone de risque est d’avoir un stock de pièces de rechange incorrect et non contrôlé de
manière régulière :
L’objectif de l’audit consiste donc à déterminer si les pièces de rechanges sont comptées
ainsi que la fréquence de ces comptages. Les comptages de stock technique doivent être
entrepris régulièrement en vue d’assurer que :
- L’évaluation du stock dans le système SAP est correcte.
- Le stock des articles doit être contrôlé et estimé au moins une fois an, en mettant
l’accent sur les articles les plus critiques.
f. Afficher les mouvements de matériel / Rapport de documentation de matériel
La zone de risque est d’avoir des pièces de rechange issues du stock technique qui ne sont
pas installées sur les machines, ce qui pourrait causer un risque de détournement des biens
de l’entreprise.
L’objectif de l’audit consiste donc à concevoir un rapport affichant tous les mouvements de
matériel relatif à une installation et à une période donnée.
52
Section B : Pistes d’optimisation et questionnaire de
choix
Cette piste consiste à prioriser les articles puis corriger les valeurs des stocks maximum
et des délais de livraison (Planned Delivery Time) basé sur des entretiens avec les chefs
d’ateliers concernés par les pièces à optimiser, et effectuer des négociations en vue de
diminuer la limite du stock max et approcher la valeur du PDT optimal.
Cette piste semble plus faisable et ne fait apparaitre aucune contrainte révoquant son
traitement.
c- Optimisation par calculs :
Cette optimisation se fait via la priorisation des articles à optimiser suivant la même
technique que celle du logiciel, vient ensuite le recueil des données historiques (Détails des
délais de livraison fournisseurs, valeurs des pièces, nombre d’unités sorties par
consommation), la mesure de la moyenne de l’historique de consommation des pièces se
53
fait ensuite avant de procéder à l’estimation des futurs besoins machines, et enfin
l’enregistrement des modifications calculées est saisi sur SAP. d- Traitement PDR
obsolètes :
Centralisation des pièces non mouvementées de tous les départements de production, et
planification d’un entretien avec le chef de département finances/contrôle pour décider la
vente/suppression d’articles suite à la désinstallation de leurs machine mère.
Cette piste parait également utilisable en liaison avec l’optimisation par entretien et promet
des résultats satisfaisants.
e- Modification de la procédure d’approvisionnement :
Etudier des pistes d’acquisitions de stock par consignation, cette méthode permet que
la marchandise se trouve chez le client mais demeure la propriété du fournisseur. Le client
n’est pas obligé de payer la marchandise jusqu’à sa consommation effective, et peut en
général renvoyer le stock en consignation qu’il n’a pas inutilisé.
Cette méthode pourrait très bien répondre aux besoins d’optimisation que nous avons
puisqu’elle ne ferait pas ressortir les pièces de rechanges dans les états de synthèse comme
actif de l’entreprise jusqu’à leurs sortie de stock pour consommation.
Néanmoins après une étude de faisabilité sur terrain, des contraintes opérationnelles
semblent faire face à l’adoption de cette piste à savoir:
- Complexité de la procédure comptable : La comptabilisation en attente nécessite
plusieurs justifications ainsi qu’un suivi lourd à mener.
- Existence d’un risque fiscal, « Un contrôle fiscal peut être déclenché à la vue de ces
comptes et imposer une réintégration de ces articles comme immobilisations »35.
- Rareté ou absence de fournisseurs (selon le type de pièces) acceptant cette méthode.
2. Choix de la technique d’optimisation
Malgré les estimations effectuées pour chaque méthode, la réalisation du projet ne peut
s’effectuer sur de simples « appréciations » des pistes proposées, en effet pour sélectionner
la technique d’optimisation la plus adaptée à l’entreprise travaillant au Maroc et avec des
collaborateurs locaux, un questionnaire a été préparé dans le cadre d’une étude comparative
de ces techniques et partant d’une approche hypothético-déductive, en vue de
54
déceler celle qui convient le plus à la nature de l’activité traitée ainsi qu’au personnel
technique œuvrant dans une usine de production.
a. Méthodologie adopté :
En vue de faire apparaitre une technique d’optimisation du stock des pièces de rechange
qui se veut faisable et efficace, un questionnaire comparatif a été élaboré en vue de clarifier
l’avis du personnel interne sur cette optimisation.
i. Type de recherche adopté :
Une recherche exploratoire a été entreprise en vue d’apporter une réponse à la
problématique suivante :
ii. Echantillonnage :
En vue de mener une investigation aboutissant à une réponse réaliste, une collecte de
données par questionnaire a été conçue avec les caractéristiques suivantes :
Echantillonnage non probabiliste raisonné : C’est un type d’échantillonnage qui consiste
à sélectionner des personnes à portée en fonction de sa capacité à répondre de manière
fiable pour recueillir l’information, dans notre cas, la sélection a porté sur sept personnes
occupant les postes de responsabilité les mieux placés pour recueillir l’information en
question à savoir :
- 1 chef de département technique.
- 2 chefs de sections techniques (Lait/café)
- 2 responsables du département finance/contrôle (Contrôle interne/comptabilité)
- 1 responsable achat
- 1 magasinier
55
Les raisons de ce choix sont relatives à la nature technique du projet d’optimisation (60%
des répondants), au caractère de suivi d’audit mis en évidence par l’aspect financier (30%)
ainsi qu’à la relation prépondérante du département achats avec les fournisseurs des PDR
(10%).
iii. Méthode d’entretien
Pour mener notre enquête en face à face, nous avons adopté un questionnaire incluant des
questions fermées et ouvertes (courtes) qui a été conçu afin d’obtenir un résultat précis et
mesurable.
Ce questionnaire contient des questions :
- Dichotomiques.
- A choix multiple (Sélection).
- A choix multiple (Check box).
- Echelle de graduation.
- Questions ouvertes courtes.
- Ciblage du champ de réponses en vue d’éviter les aléas des réponses rédigées.
56
Tableau 2 : Tableau de réponses au questionnaire - 1
Départamant Fonction Importance Aspects Critaras d'efficacité
- Réponses classifiés sous forme de check box pour les questions N° 6,7 et 8 :
Chef de Chef de
Répondant Chef desertion
département section Magasinier Responsable FICO Responsable FICO Responsable Achats
Technique
Critère Technique Technique
Décision rapids X X X X X X X
Précision de calcul X X
Mises à jour des pièces X X X X X X X
Disponibilité de l'information X X X X X
Cohérence et homogénéité X X
Réduction temps de
traitement X X X X X X X
Erreurs de paramétrage X X X X X X X
Difficulté d'apprentissage X X
Retard des mises à jour
Manque de flexibilité X X X X X X X
Complexité de mise en œuvre X X
Nécessité de maintenance X X
57
Tableau 5 : Tableau de la réponse 8 du questionnaire - 4
- Réponses classifiés sous forme de check box pour les questions du département
technique N° 9 :
Répondant
Chef de département Technique Chef de section Technique Chef de section Technique Magasinier
Critère
Verification qualité à l'entrée
X X X X
X X X X
Entretient
X X X X
Rangement
X X X X
Nettoyage
X X X X
Saisie
X X X X
Mise à jour
X X X X
Sauvegarde
X X X X
Inventaire
58
Répartition des répondeurs :
L4% Technique
Achats
La majorité des répondeurs font partie du département technique suivi par celui de la
finance/contrôle.
- Considération de l’importance du projet:
Importance
6
5
4-
3-
2-
1-
0 i-
>1 1 2 3 4 5 5<
■ Importance
59
Aspects et critères d’efficacité considérés :
Aspects considérés
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
TECHNIQUE FICO ACHATS
Critères d'efficacité
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
TECHNIQUE FICO ACHATS
Nous pouvons déduire en synthèse que chaque répondeur considère les aspects qui sont
inhérents à sa propre fonction. Les répondeurs détiennent donc une vision autocentrée,
remarque qui fait apparaitre le poids de l’influence sociale du milieu.
60
Classification des critères en prenant compte de tous les départements
0
---
RAPIDITE VALEUR PRECISION FIABILITE CONTINUITE FLEXIBILITE
Nous pouvons en conclure que le logiciel détient pour avantage la rapidité de traitement
ainsi qu’une grande valeur d’optimisation, l’entretien permet quant à lui ne grande
précision de traitement et une fiabilité des pièces traités, il favorise une approche de
continuité d’optimisation (amélioration continue) ainsi qu’une plus grande flexibilité en
termes du choix des pièces à optimiser par les chefs de département.
- Considération des rôles joués par le logiciel pour piloter l’ensemble des flux :
Figure 17 : Considération des rôles joués par le logiciel pour piloter l’ensemble des flux
Les avantages qui font l’unanimité sont la décision rapide, la mise à jour continue des
pièces, la disponibilité de l’information et la réduction du temps de traitement
61
Considération des limites qui freinent l’usage des SI :
100%
80%
60%
40%
20%
0%
PARAMETRAGE APPRENTISSAGE RETARDS MÀJ MANQUE DE COMPLEXITÉ MAINTENANCE
FLEXIBILITÉ MISE EN ŒUVRE
Les inconvénients qui font l’unanimité chez les répondeurs sont les erreurs de paramétrage
ainsi que le manque de flexibilité de l’optimisation.
- Aide des SI à la prise de décisions :
100%
80%
60%
40%
20%
0%
PLANIFIER PRÉVISIONS GESTION INFOS FRS ORIENTATIONS EVOLUTION DES
L'APPROV MAINTENANCE CENTRALISÉE STRATEGIQUES PIECES
62
Application des normes
150%
100%
50%
0%
■ Technique
La totalité des répondants a validé les mises en œuvre effectives des normes en question.
Les référentiels sont donc en majeur partie respectés.
63
Remarque :
Le facteur social joue un rôle considérable pour l’adoption de la méthode convenable, en
effet, toute adoption d’une nouvelle procédure implique une résistance au changement des
collaborateurs concernés. De plus, les responsables marocains ne favorisent pas les
technologies de l’information pour ne pas perdre le contrôle sur leurs activité, car il y’a une
tendance à refuser l’obligation d’appliquer les changements induits pas les calculs du
logiciel, ceux-ci demeurant sujet à une remise en question et à des critiques de fiabilité.
3. Validation de la méthode d’optimisation :
64
Chapitre III : Mise en place du plan d'actions correctives et résultats
escomptés
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Section A : Méthodologie d’optimisation abordée
Les articles non mouvementés seront sujets à une simple centralisation (regrouper
les articles de chaque atelier) et décision du directeur Finances/contrôle (vente ou
destruction des pièces).
Par contre l’optimisation du stock des pièces de rechange actif se fera selon deux volets :
optimiser les délais de livraison, et réduire le stock maximum des articles de façon à
réduire les quantités d’approvisionnement après consommation du stock actuel. L’effet réel
de l’optimisation ne sera donc constaté sur les états de synthèses qu’après la sortie du stock
actuel.
En vue de couvrir l’objectif de notre optimisation, il est primordial de recourir en premier
lieu à la conception d’un plan d’action détaillé recouvrant l’ensemble des étapes à suivre
partant de l’objectif à l’évaluation des résultats, un plan qu’il fallait ensuite mettre en
œuvre en vue de s’assurer de la validité concrète de son déploiement. Ceci s’effectuera
comme suit :
1- Fixation de l’objectif d’optimisation :
Cette sélection se fait selon deux critères s’appuyant principalement sur les
estimations du logiciel intégré : valeur de la pièce et délai de livraison. Ces derniers sont
classés par potentiel d’optimisation et sont exporté ensuite sur Excel comme le montre la
capture d’écran suivante :
66
Figure 21 : Classement des articles par potentiel d’optimisation sur logiciel Globe-AMM
Source : Réseau Intranet de Nestlé (Globe-AMM)
Un digramme de Pareto a ensuite été élaboré en vue de sélectionner les articles à prioriser
de manière à ce que 20% de ces derniers (600 pièces) constituent 80% de la valeur du stock
(Figure 22):
67
3- Classement des articles :
En vue de procéder aux entretiens, il s’avère nécessaire, en premier lieu de classer les
articles par département (Café, Lait, Electricité et Services Généraux) en vue de s’adresser
directement au responsable de chaque pièce, cette opération se fait pas lots de 50 pièces
selon leur potentiel d’optimisation, en s’adressant au chef d’atelier le plus expérimenté de
l’usine.
Apres le classement des pièces par importance et par département, des fiches
d’optimisation sont conçues en vue d’être remplies lors des entretiens, celles-ci
contiennent, comme le montre l’exemplaire dédié au département lait exposé ci-dessous : la
référence du matériel, sa description (nom de l’article), le délai de livraison enregistré sur
SAP (délai avec lequel le travail se fait actuellement), le délai estimé réel par le chef
d’atelier (à remplir), le stock maximum enregistré sur le logiciel (S max adopté
actuellement) et celui estimé comme strictement nécessaire par le chef d’atelier (à remplir
également).
Material P DT
Material Description SAP PDT proposé S max SAP S MAX proposé
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5- Déroulement des entretiens :
Les entretiens se déroulent après fixation de rendez-vous avec les quatre chefs
d’ateliers, et traitement des articles au cas par cas avec ces responsables. Les modifications
des articles non reconnus se fait après consultation directe pour estimer des valeurs réelles,
par contre, les articles reconnus sont sujets à des inscriptions immédiates.
6- Valorisation de l’optimisation
Un calcul des écarts réalisés entre le stock max SAP et celui proposé après réduction
du chef d’atelier se fait sous cette forme :
(Stock max SAP- Stock max proposé) X Prix unitaire = Potentiel d’optimisation par pièce
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7- Coordination du projet d’optimisation:
Durant une période de PFE étendue sur quatre mois, une réunion est planifiée chaque
mois, en vue de présenter de l’état d’avancement du projet d’optimisation et de valider les
corrections effectuées par les chefs d’atelier avec le chef de département technique. La
première réunion présente la méthodologie d’optimisation, les deux suivantes exposent la
réalisation en cours de l’objectif, et la dernière annonce le résultat effectué en validant
l’ensemble des modifications sur le logiciel SAP, en plus de la proposition des solutions de
suivi qui seront énumérés en détails dans la dernière section du chapitre.
8- Contraintes rencontrées lors de la mise en place du plan d’action :
Ces contraintes ont largement limité l’atteinte d’un résultat d’optimisation nettement plus
significatif qui aurait mieux impacté l’activité de l’entreprise, d’où la nécessité de la mise
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en place d’une politique de conduite du changement qui sera présentée lors des
propositions d’amélioration.
Le bénéfice total de ce projet d’optimisation s’est élevé à : 1 700 000 MAD Chiffre
qui suffit pour fermer le GAP, avec un nombre de 2 632 unités réduites.
2- Propositions d’amélioration :
Apres avoir mené la présente étude, plusieurs faiblesses de gestion sont apparues très
nettement, et sont sujettes à plusieurs propositions de perfectionnement qui seront
synthétisées sous forme de quatre grand axes d’amélioration à savoir : Le plan
d’amélioration continue relatif au projet d’optimisation réalisé, le perfectionnement des
technologies de l’information utilisés en interne, la prospection de nouvelles méthodes
opérationnelles, et enfin la conduite managériale du changement.
a) Plan compliance d’amélioration continue
Suite au chiffre d’optimisation réalisé, le gap du rapport en question a été fermé avec
l’implémentation du plan d‘actions correctives décrit en détail précédemment, et bien
entendu, en vue d’éviter une d’éventuelles réouvertures récurrentes du gap en question, un
plan d’amélioration continue à également été formulé en vue d’assurer un suivi du projet
après mon départ de l’entreprise.
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Ce plan d’amélioration est schématisé de manière synthétique dans la figure ci-dessous :
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exigences des normes et règlementations auxquelles l’entreprise s’engage. Le plan se
déploie selon une méthodologie se basant sur des réunions mensuelles de mise au point, et
selon un plan d’implémentation fixé autour de l’audit des procédures PDR concernés par
les gaps relevés. Ceci se fera à travers un plan d’action vérification de la conformité de
quatre points aux exigences dérivées des audits précédents à savoir :
- Le listing des pièces obsolètes/non mouvementées
- La classification du niveau de criticité des pièces (Limitant des pièces critiques à 5%)
- La détermination des niveaux de stock minimum des pièces.
- La réduction continue du stock en se basant sur les calculs du logiciel (Globe AMM)
Les plans de formation, de coaching et d’évaluations ainsi que leurs indicateurs de réussite
ont également été traités et figurent explicitement dans le schéma explicatif précèdent au
sein des centres « Training », « Coaching » et « Assessment ».
Enfin la gouvernance du pilier compliance se formule autour de cinq principes majeurs à
savoir :
- La qualité comme levier de conformité aux facteurs clé de succès.
- La compétence comme levier de conformité à la « structure de compétence ».
- L’engagement comme levier de conformité aux plans d’action élaborés.
- La discipline comme levier de conformité au plan d’implémentation TPM
- La continuité comme levier de conformité au score d’évaluation TPM
TPM étant l’actuel projet de maintenance productive totale de l’entreprise, qui est une
méthodologie japonaise d’amélioration continue de l’efficacité des équipements de
production via l’implication de toutes les personnes dans l’organisation.
b) Perfectionnement du logiciel :
Les différents dysfonctionnements apparus après diagnostic direct de la situation du
logiciel Globe-AMM ainsi que des résultats tirés du questionnaire distribué ont fait
apparaitre des déductions de propositions formulés ainsi :
- Communication avec les développeurs Nestlé autour du paramétrage des données
logiciel en vue de diagnostiquer les causes des délais de livraison exagérés (délai de 5, 6
ans calculé pour certaines pièce).
- Communication avec les développeurs Nestlé autour des variables employés pour le
calcul du stock min et max, ainsi que ceux pris en compte lors de la classification des
pièces par potentiel d’optimisation.
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- Adapter les valeurs de mesure pour chaque pièces (Mètre, Unité, paire, douzaine etc.)
en vue d’éviter des propositions inadaptés à la réalité pratique (Stock max de 8 pièces
proposé pour un article liée à une machine dont la maintenance nécessite une sortie d’un lot
de 6).
- Baser l’historique de calcul sur une durée de 3 ans minimum plutôt que la durée actuelle
de 6 mois, durée qui parait largement insuffisante pour émettre des résultats probants et qui
peut induire à de flagrantes erreurs d’estimation.
- Introduire une nouvelle colonne contenant le stock actuel de chaque pièce et la mettre
en liaison avec la base de données SAP pour le mettre à jour en temps réel.
- Introduire une nouvelle colonne contenant le prix unitaire de chaque pièce en vue de
faciliter l’analyse d’optimisation.
c) Améliorer et explorer de nouvelles techniques d’approvisionnement
i. Amélioration de la technique de réapprovisionnement :
En vue de perfectionner la gestion du stock des pièces de rechange, il est
recommandable d’améliorer la technique de réapprovisionnement actuelle qui se fait par
MRP (planification des ressources de production informatisée). En effet, le
réapprovisionnement ne se fait pas actuellement de manière totalement automatique :
Lorsque la quantité d’une pièce donnée atteint le seuil de réapprovisionnement (point de
commande), le logiciel annonce l’information au service achat qui doit en effectuer le
lancement, vient ensuite la validation du directeur technique pour confirmer la demande
d’achat.
La proposition consiste à raccourcir la procédure, en éliminant le lancement du service
achat, lorsqu’une pièce arrivera à son point de commande, il suffira que le directeur
technique valide l’achat de la pièce en question pour que la commande soit effective.
ii. Introduire une procédure d’achat par Livraison partielle :
Cette procédure consiste dans le fait qu’une commande peut être livrée en plusieurs
fois au client. Le client ne règle alors qu'une seule livraison. Cette méthode permettra ne
n’avoir en stock que la part des pièces immédiatement souhaitée (en évitant le stock en
surplus) et de réduire les retards de livraison puisque le fournisseur sera avisé à long termes
des quantités commandées.
iii. Introduire une procédure d’achat par consignation :
Le problème majeur de la gestion du stock des PDR repose sur les arrêts de ligne
provoqués par la nécessité d’une maintenance corrective, selon des propos du chef de ligne
« lait-céréales », une dizaine d’arrêts se produit chaque année pour cette cause, provoquant
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ainsi un manque à gagner considérable. En vue de perfectionner la maintenance préventive
sans pour autant compromettre des sommes astronomiques dans les actifs de l’entreprise,
l’approvisionnement par consignation demeure une solution très souhaitable. Malgré les
contraintes citées précédemment, une simple formation sur le traitement comptable et fiscal
de cette technique d’achat peut être présentée aux gestionnaires internes pour éviter les
risques inhérents à sa mise en œuvre, une étude comparative des fournisseurs doit être
menée dans la phase d’exploration de ce projet, d’où vont obligatoirement ressortir des
fournisseurs acceptant cette méthode, même si leurs volume ne suffira pas à recouvrir le
besoin total des pièces, cela permettra quand même de répondre au besoin d’optimisation
en ne faisant apparaitre la part concernée de ces pièces de rechanges dans les états de
synthèse comme actifs, qu’après leurs sortie de stock pour maintenance, contribuant ainsi à
oxygéner la gestion de stock en réduisant la valeur du stock non mouvementé.
d) Conduite du changement
Manager le changement est un acte indispensable pour accompagner les
transformations générées par les nouveaux projets.
Malheureusement les aspects techniques sont souvent prioritaires au détriment des
préoccupations humaines. La contrainte de temps pousse les collaborateurs à refuser toute
introduction d’une nouvelle procédure, et encore plus celles non imposées par la hiérarchie,
ce qui explique les différentes réserves rencontrées lors du déploiement du projet
d’optimisation et l’utilisation du nouveau logiciel. Et pourtant la réussite de tout nouveau
projet passe obligatoirement par l'acceptation de la nouvelle organisation et des nouvelles
tâches associées. Bien que la résistance soit une réaction naturelle à toute situation
nouvelle, l’ignorer ne résout rien si ce n'est l’augmenter. Selon sa nature, elle peut être
prévenue ou traitée dès son apparition.
Il existe des méthodes efficaces pour soutenir ses collaborateurs lors des transformations et
gérer les résistances qui peuvent apparaître à savoir
i. Anticiper les résistances :
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ii. Communiquer en interne :
En vue de toucher tous les acteurs concernés par le changement, il faut organiser et
animer des ateliers de formations, ou l’explication ainsi que la valorisation du projet sera
primordiale. Cela permet de rendre le projet concret auprès de tous les collaborateurs et de
transformer les résistances des éléments fragiles en opportunités.
iii. Adopter une méthodologie planifiée
Le déploiement du plan d’action d’amélioration continue présenté précédemment, est
un levier d’une importance cruciale pour favoriser la conduite du changement. Il faut
penser à nommer un chef de projet qui s’occupera de cette mission entant que « Change
Leader », et devra bien évidement reconnaître et saluer l'adaptabilité dans une logique de
motivation continue.
Conclusion :
Ce dernier chapitre nous a permis de constater qu’un audit de suivi bien mené aboutit à
des résultats probants en réalisant l’objectif de sa mission. Il a réussi dans ce cas, à fermer
le point de réserve d’audit à l’origine de cette mission, ainsi qu’à concevoir, par le biais du
« Pilar Board », un plan d’amélioration continue veillant à éliminer toute éventualité de
réouverture postérieure du Gap en garantissant donc, une conformité permanente des
pratiques aux exigences normatives de la gestion du stock technique, et en concourant en
dernier lieu à sa performance industrielle.
76
Conclusion générale
77
Bibliographie
Webographie :
- http://www.qualiteonline.com/dossier-3-audit-interne.html
- www.bdo.be Page d'accueil
- https://communi cati onorganisation.revues.org/2995
- http://www.guideaimf.caminno.fr/54.php
- www.Technologyandstrategy.com
- http://isl-histoire.over-blog.com/article-schema-de-la-iere-revolution-industrielle-
62556296.html
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Performance
- http://fablain.developpez.com/tutoriel/presenterp/
- www.maintenanceandco.com/files Page d'accueil -www.nestlemaghreb.com Page
d’accueil
- www.iso.orgr/note box]
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me r%C3%A9volution industrielle
- www.creative-IT.net «Piloter sa performance en temps réel : les nouveaux indicateurs
de performance en atelier» lors du salon CFIA - Rennes - 14/03/2012
- http://www.natura-sciences.com/environnement/reparabilite-obsolescence-
programmee.html
- www.nestlemaghreb.com/aboutus/nestleenbref2
Ouvrages :
2012
- Les bases de la gestion logistique au sein d’un entrepôt - Coraze Mathieu, 2003.
- Les outils de la performance industrielle - Gallaire Jean-Marc, 2008.
Documentation interne :
- Document interne Nestlé: Operational audit manual- Nestlé group Audit 2012
Annexe : Questionnaire
vv^ (\i*
Nestlé
Questionnaire sur l’optimisation du stock technique
Rapidité O
Valeur O
Précision O
Fiabilité O
Continuité O
Flexibilité O
<* Veuillez sélectionne: la méthode la plus pertinente pour chaque critère d'optimisation
5- L'sage des SI
<* Quels sont les rôles joués par le Globe-AMM pour piloter T ensemble des flux
?
O
Aide à la décision rapide
O
Précision de calcul
O
Mise â jour continue des pièces
O
Disponibilité et partage de rinformaticn
O
Cohérence et homogénéité de 1:information
O
Réduction du temps de traitement
❖ Quels sont les limites qui freinent l'usage des SI ?
- Ré'é'E-ntEl : App icat'sn ne Tire; es:raiiE= du DÉinei nl> 91-15 :u 14 jEnvier 1991 et du D=:nei n' ÏDD7-19S du 13 février
2CD7-ANFH
Liste des figures
interne.................................12
industrielle.................................27
département.........................60
département..........61
Figure 16: Classification des aspects par méthode d'optimisation tout départements
confondu......61
Figure 17 : Considération des rôles joués par le logiciel pour piloter l’ensemble des
flux............62
Figure 23 : Plan d’amélioration continue proposé (Pillar board) 73
Figure 18 : Considération des limites qui freinent l’usage des SI........................................62
favorisées................................64
Remerciements....................................................................................................................................
Résumé.................................................................................................................................................
Abstract................................................................................................................................................
Sommaire.............................................................................................................................................
Introduction générale........................................................................................................................1
Partiel : L'audit de suivi et la performance opérationnelle..............................................................3
Chapitre I- L'audit de suivi et la performance................................................................................4
1- Historique de l'audit...........................................................................................................4
2- Définition de l'audit interne...............................................................................................5
3- Missions de l'audit interne :...............................................................................................6
4- Programme et déroulement d'audit interne :...................................................................7
5- Techniques d'audit interne :............................................................................................10
6- Conclusions de l'audit interne :........................................................................................11
Chapitre II- Mise en place de l'audit de suivi au service de la prouesse opérationnelle.............14
Section A : Mise en place de l'audit de suivi............................................................................15
1- Plan de suivi......................................................................................................................15
2- Conception des actions correctives :...............................................................................17
Section B : Contribution de l'audit de suivi dans la performance opérationnelle...................20
1- Correction des Process internes :.....................................................................................20
2- Le perfectionnement des procédures opérationnelles....................................................21
Chapitre III- Facteurs clé de performance de l'entreprise industrielle........................................24
Section A : Notions autour du secteur industriel :...................................................................25
1- Historique du développement industriel :.......................................................................25
2- Les principaux piliers de l'actuelle révolution :................................................................27
3- Typologie d'industries :....................................................................................................28
Section B : Notions autour de la performance.........................................................................29
1- Les clés de la performance industrielle............................................................................30
2- Les indicateurs de performance:......................................................................................30
3- Utilité des indicateurs pour le pilotage de l'activité :......................................................33
Partie 2 : Le suivi de l'optimisation du stock technique : Cas de Nestlé Fabrique El
Jadida............36
Chapitre I- Gestion du stock technique........................................................................................37
1- Définition du stock :.........................................................................................................38
2- 38
Les objectifs de l'opération de stockage :.....