Bac Blanc N°6 2SM

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2 BAC SM MATHS

Bac blanc 6
Exercice 1 :

I- Soit φ la fonction numérique définie sur R ainsi :

φ(x) = (2 − x)ex − 2
1. Calculer les limites suivantes : lim φ(x); lim φ(x)
x→−∞ x→+∞

2. Étudier la monotonie de φ puis dresser son tableau de variations


3. Montrer que : ∃!α ∈ [1, +∞[ φ(α) = 0 et que 1, 59 < α < 1, 60
II- Soit f la fonction numérique définie sur R par :

x2
f (x) = x ; ∀x ̸= 0

 f (0) = 0e − 1

Soit (Cf ) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j)
avec : ∥⃗i∥ = ∥⃗j∥ = 2 cm.

1. Étudier la continuité de la fonction f en zéro.


2. Calculer les limites suivantes : lim f (x); lim f (x)
x→+∞ x→−∞

3. (a) Étudier la dérivabilité de la fonction f en zéro.


(b) Montrer que f est dérivable sur R∗ et que on ait :

xφ(x)
(∀x ∈ R∗ ) ; f ′ (x) =
(ex − 1)2
(c) Montrer que f (α) = α(2 − α), dresser le tableau de variations de f
4. Étudier les branches infinies de la courbe (Cf ).
5. Construire la courbe (Cf ) dans le repère (O,⃗i, ⃗j)
III- Z x Z x
2 −t
On pose : G(x) = t e dt ; F (x) = f (t)dt; ∀x ≥ 0.
0 0

1. Calculer G(x) en fonction de x puis calculer lim G(x).


x→+∞
+
2. Montrer que la fonction F est croissante sur R .
; f (t) ≤ 2t2 e−t
 
3. (a) Montrer que : ∀t ∈ ln 2; +∞

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(b) En déduire que la fonction F est une fonction majorée sur R+ .


IV- On admet que : lim F (x) = L ∈ R
x→+∞

−nx n
1 e X
1. (a) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) , (∀x ∈ R∗ ) ; x = x + e−px
e − 1 e − 1 p=1
Z x
α(2 − α)
(b) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) , (∀x ∈ R∗ ) ; 0 ≤ f (t)e−nt dt ≤
0 Z x n
(c) Calculer l’intégrale suivante : (∀n ∈ N∗ ) ; In (x) = t2 e−nt dt
0

(d) Déterminer la limite suivante : (∀n ∈ N ) ; lim In (x)
x→+∞
Z x n
X
−nt
2. (a) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) , (∀x ∈ R+ ) ; f (t)e dt = F (x) − Ip (x)
0 p=1
Z x
(b) En déduire que ∀n ∈ N∗ ; lim f (t)e−nt dt := Ln ∈ R
x→+∞ 0
 
1 1 1
(c) Montrer que : ∀n ∈ N∗ ; L − Ln = 2 1 + 3 + 3 + · · · + 3
2 3 n
(d) Montrer que la suite (Ln )n∈N∗ est convergente
(e) Soit (un )n∈N∗ la suite définie ainsi :
 
∗ 1 1 1
∀n ∈ N ; un = 1 + 3 + 3 + ··· + 3
2 3 n
L
Montrer que la suite (un )n∈N∗ est convergente et que lim un = .
n→+∞ 2

Exercice 2 :

Partie 1
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, ⃗u, ⃗v ).
Soit (E) : z 3 + (4 cos θ − 2)z 2 + (4 − 8 cos θ)z − 8 = 0; z ∈ C; θ ∈ ]0, π[
1. (a) Résoudre l’équation (E) sachant qu’elle admet une solution réelle indépendante
de θ.
(b) Écrire les solutions de l’équation (E) sous forme exponentielle.
−iθ iθ
2. Soient les points : A(2); B −2e ; C −2e .
−→\ −→
(a) Déterminer une mesure de l’angle AB, AC .
(b) Déterminer la valeur de θ pour laquelle ABC soit un triangle équilatéral direct.

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(c) Déterminer zE et zF affixes des points E et F respectivement, milieux des segments


[AB] et [AC].  
zE zF − zA
(d) Montrer que : × ∈ R. Puis en déduire que les points A; O; E ; F
zF zE − zA
sont cocycliques.
Partie 2
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, ⃗u, ⃗v ).
4
On pose : f (z) = z + ; ∀z ∈ C∗
z

1. Déterminer z1 ; z2 les solutions de l’équation (E) : f (z) = −2.


2. (a) Écrire z1 et z2 sous forme trigonométrique avec Im (z1 ) > Im (z2 )
(b) Montrer que : z12016 + z22016 = 22017 .
3. Soient les points : A(α); B (z1 ) ; C (z2 ) ; α ∈ R+ .
(a) Déterminer la valeur de α pour laquelle ABC soit équilatéral.
(b) Montrer que : ∀z ∈ C∗ : f (z) = f (z) ⇔ (z − z̄)(z z̄ − 4) = 0
(c) En déduire (Γ) l’ensemble des points M (z) pour lesquels f (z) ∈ R
(d) Vérifier que les points A, B, C appartiennent à (Γ)

Exercice 3 :

Partie 1
1. Soit p un nombre premier supérieur ou égal à 3. Soit l’équation (E) : ax ≡ 1[p] ; x∈
Z; a ∈ Ap = {1, 2, · · · , (p − 1)}.
(a) Montrer que le nombre ap−2 est une solution de l’équation ( E ).
(b) Soit r le reste de la division euclidienne de ap−2 par p.
Montrer que r ∈ Ap et que r est la solution de (E) dans Ap .
2. Dans ce qui suit, on prend p = 31.
(a) Déterminer les valeurs de r pour lesquelles on ait : a = 2 puis a = 3
(b) Résoudre dans Z les équations : (F1 ) : 2x ≡ 1[31]; (F2 ) : 3x ≡ 1[31]
(c) En dédurie la résolution de l’équation (F ) : 6x2 − 5x + 1 ≡ 0 [31]
Partie 2
On se propose de déterminer les couples (n, m) ∈ N2∗ vérifiant la relation suivante :
(F ) : 7n − 3 × 2m = 1

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1. Montrer qu’il y a exactement deux couples de solutions pour m ≤ 4.


2. On suppose maintenant que : m ≥ 5.
(a) Montrer que si le couple (n, m) vérifie (F) alors 7n ≡ 1[32].
(b) En étudiant les restes de la division par 32 des puissances de 7 , montrer que si
le couple (n, m) vérifie la relation (F ) alors n est divisible par 4.
(c) En déduire que si (n, m) vérifie la relation (F ) alors 7n ≡ 1[5].
(d) Pour m ≥ 5, existe-t-il des couples (n, m) d’entiers naturels non nuls vérifiant
la relation (F ) ?
3. Résoudre ainsi dans N2∗ l’équation (F )

Exercice 4 :

Partie 1
Soit G = [0, 1[, Et on considère l’application définie par :

∀(a, b) ∈ G2 ; a ∗ b = a + b − E(a + b)
E(x) est la partie entière du nombre réel x.

1. Montrer que ∗ est une loi de composition interne sur G.


2. Montrer que la loi ∗ est commutative et associative sur G.
3. Montrer que la loi ∗ admet un élément neutre qu’on déterminera
4. Déterminer le symétrique d’un élément a de G par la loi *.
1
| ∗ x ∗{z· · · ∗ x} =
5. Résoudre dans G l’équation (F ) : x n ; n ∈ N\{0, 1}
n fois le x

Partie 2
Rappel : (R, +, x) est un corps commutatif : 0 R = 0; 1R =
 1.  
0 0 0 1 0 0
(M3 (R), +, ×) est un anneau unitaire : θ =  0 0 0  ; I =  0 1 0 
0 0 0 0 0 1
(M3 (R), +, ·) est un R-espace vectoriel.
 
1
On pose : ∀x, y ∈ R\ : x ∗ y = x + y − xy
2
 
1
1. Montrer que * est une loi de composition interne dans R\
2

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2. Montrer que la loi ∗ est commutative et associative.


   
1
3. Montrer que R\ ; ∗ est un groupe commutatif.
2
   
1−x 0 x  
 1
Soit A = M (x) =  0 1 0  ; x ∈ R\
2 
x 0 1−x

4. Montrer que A est une partie stable de (M2 (R), ×).


5. On considère l’application définie ainsi :
   
1
f : R\ ; ∗ 7→ (A, ×)
2
x 7→ M (x)
(a) Montrer que l’application f est un isomorphisme.
(b) En déduire la structure algébrique de l’ensemble (A, ×)

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