exposé 010

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UNIVERSITE DE GAROUA FACULTE DES ARTS,

UNIVERSITY OF GAROUA REPUBLIQUE DU CAMEROUN LETTRE ET SCIENCES


Paix-Travail-Patrie HUMAINES
**********
REPUBLIC OF CAMEROON
Peace-Work-Fatherland
**********
MINISTERE DE
L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ÉLÈVE

UNITÉ : (233) POLITIQUE EDUCATIVE ET CARTE


SCOLAIRE.
THÈME : EXPLIQUEZ LE PROCESSUS DE
BOLOGNE ET DONNEZ SON IMPACT DANS LES
POLITIQUES EDUCATIVES DU CAMEROUN.

Rédigé par :
ANONEMÉ PAHIMI RICHARD
Matricule : 22A254SE

Enseignant
Dr. ISMAILA MAMOUDOU

Année scolaire 2023/2024

Plan du travail :
INTRODUCTION

I- LES FORMATIONS DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI


a- Consentement
b- Fiançailles

II- LA CONDITION DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI


a- Évaluation de la dote
b- Évolution de la dote

III- LE DÉROULEMENT DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI


a- Le règlement du mariage
b- Les types de mariage

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION :
Les Toupouri, un peuple de 350 habitants scindés en deux comme nombre d’autres
groupes ethniques en Afrique. En effet, c’est un peuple qui se trouve à cheval entre
le sud-ouest du Tchad et le Nord-est du Cameroun. C’est un groupe en expansion
démographique dont avec une population très prolifique malgré l’influence de
certaines coutumes sociales sur la fécondité. Le pays Toupouri s’étend à une densité
de 58 à 75 h/km² avec diverses problèmes d’espace vital aggravé. Il possède des
traditions complexes et variées comme le cas du mariage. Le mariage peut se définir
comme union entre deux personnes de sexe opposé dans le but de vivre ensemble.
Dès lors quels peuvent être les facteurs du mariage chez les Toupouri ? Pour
répondre à cette interrogation, il adviendrait pour nous de présenter d’abord la
formation du mariage, ensuite ses conditions et enfin son déroulement chez les
Toupouri.

I- LES FORMATIONS DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI


Le mariage nécessite deux actes principales qui sont entre autre le consentement et
les fiançailles.
a- Le consentement
Le consentement se désigne comme un accord entre deux personnes de sexe
opposé dans le but de s’engager dans une relation conjugale. En effet, se
consentement se fait d’une part entre les deux future couple lorsqu’ils décident de
s’engager et de vivre ensemble. En plus, ils se consentirent librement et
volontairement c’est-à-dire qu’il y’a pas de contre parole. Et d’autre part, le
consentement entre les deux parents car pour qu’il aie mariage, il faut que les deux
parents prennent connaissance de leurs belles familles et qu’ils soient d’accord.
Ainsi, il y’a fiançailles.

b- Les fiançailles

Les fiançailles s’entendent comme la promesse solennelle du mariage échangée


entre les futures mariés.
Chez les Toupouri, les fiançailles sont conditionnés d’une part par le choix du témoin
et d’autre part, par observation de l’exogamie. À ces deux facteurs s’ajoute une
considération d’ordre sociale et tribal non moins important. En ce qui concerne le
témoin à la fois notaire, il intervient dans le conditionnement de la suite des
opérations. Si le garçon ne plait pas à la jeune fille, elle donne un faux nom qui,
après la vérification ne désigne personne dans le village ; c’est le refus. Pour ce qui
est de l’exogamie, c’est rigoureux. Qui veut dire que l’enfant ne peut marier ni dans
le clan de son père ni dans celui de sa mère ni dans ceux de ses grands parents.

II- LA CONDITION DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI

a- Évaluation de la dote
La dote est un versement de biens pour demander la main d’une jeune fille en
mariage. En effet, cette dote ce fait évaluer dans cette ethnie par une hausse de prix
et de bœufs qui est un élément significatif dans le cadre des dotes et que dans les
années 50 à 84 il y avait eu une hausse de prix des animaux particulièrement le
bœufs qui quitte de 200f à 70 000f. Cette augmentation avait été la cause d’une
augmentation de célibataires en cette période. Avec toutes ces difficultés, il y a eu
une prospère évolution.

b- Évolution de la dote.
L’évolution se définit comme une changement progressif ou graduel d’un être, d’une
chose, d’un phénomène ou d’un système. En effet, ce changement archaïque a une
modernité allant des bœufs à une somme d’argent . Et tout changement a été fait par
des conséquences tels que les jeunes qui se déplacent, le vole, et la fuite des
amoureuses etc.

III- LE DÉROULEMENT DU MARIAGE CHEZ LES TOUPOURI


a- Le règlement du mariage

Le règlement est un conduit à suivre dans une relation du mariage. En effet, cette
règle se tient en compte des choix du témoin et les ressources nécessaires pour
faire face aux dépenses qu’occasionne le mariage. Le mariage intervient toutefois en
cas d’une jeune fille proposée dès son plus jeune âge pour éviter le repoussement
du prétendant après une âge de maturité avancé qui peut faire fuir les jeunes pour
raison des « seins » tombés. Cette jeune fille est considéré comme mariée dans la
mesure où elle a été partiellement dotée. Le coupable est alors accusé d’adultère et
tenu de s’acquitter d’une amende. Aucune limite d’âge n’est retenue pour le mariage
chez les TOUPOURI car tôt ou tard elle doit se marier.

b- Les types de mariage

Chez le TOUPOURI, les mariages sont essentiellement de trois types :


D’abord le mariage par mangue « enlèvement » qui se manifeste en excluant toute
violence. C’est la forme courante du mariage processus habituel précédent le
mariage d’une part, il témoigne de l’accord des deux familles et dans ce cas le
mariage se déroule dans de bonnes conditions. D’autre part, il peut faire pensé à un
refus opposé par l’un des beaux parents.

Ensuite le mariage par yangue « don » qui se manifeste au bénéfice des adultes en
cas de refus de la part de la jeune fille en raison généralement de l’âge avancé de
l’adulte, ou en faveur d’un individu que la fille n’aime pas. Dans ce cas, il s’agit d’un
mariage forcé réalisé par contrainte au Bangué : c’est également la solution utilisée
pour marié une divorcée.

Enfin, nous avons le mariage par Hogué « héritage ». À la mort de leur père, son
frère, le fils ou le frère ainé ou cadet hérité des épouses de celui-ci à l’exception
bien-sûr de sa mère et cela pour deux raisons essentielles. La première est que la
femme mariée très chère avec des bœufs )9 à 10) ou avec une forte somme d’argent
constitue un bien qui doit rester dans la famille du défunt. Si le fils refuse de se
marier avec les proches parents de leur mari, la seconde justification de ce mariage
dit Hogué « héritage » ou « ramassage » est ordre morale et tient au fait que les
aînés des familles son tenus d’élèver et éduquer leurs cadets : c’est un responsable
à la fois civique et morale.

CONCLUSION
En sommes, notre travail consistait à donner un bref aperçu du fonctionnement du
mariage chez les Toupouri. Dès lors, il convient de noter que les Toupouri sont des
peuples organisés et très pointés vers la tradition. Ainsi le mariage chez eux est un
domaine qui fait ressortir plusieurs phase conduisant du consentement au mariage.
Ces mariages sont organisées dans le respect des coutumes avec un système
infaillible. Ils ne cesse d’évoluer au fil du temps en modernisant leurs coutumes pour
les rendre meilleurs.

Bibliographie :
• Actucameroun.com
• www.taurillon.org

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