Introduction , Cours[1]
Introduction , Cours[1]
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Université Libanaise
Licence 1ère année
TMS
INTRODUCTION À LA SOCIOLOGIE
I. PLAN DU CHAPITRE
Introduction
La sociologie est une science récente, elle ne va naître qu’au 19e siècle ; sa
reconnaissance officielle, son institutionnalisation est plutôt à la fin du 19 e siècle.
Les bases de la discipline ont été posées par les auteurs avant même le 19 e, c’est
pour cela qu’on parle de précurseurs de la sociologie.
Le terme sociologie lui-même a été employé pour la 1ère fois en 1839, par Auguste
Comte.
Auguste Comte l’utilise alors qu’avant on avait déjà un terme qui voulait dire un
peu la même chose : physique sociale. On le remplace progressivement par le terme
sociologie. Quand il utilise ce terme de sociologie il veut faire reconnaître la
sociologie comme une science.
Les représentations sociales donnent du sens au monde qui nous entoure car vivre
sans avoir un sens est impossible. On donne du sens commun et c’est à cela que
va s’intéresser les sciences humaines.
• éxécutif
• judiciaire
• législatif
La conception positive de la loi de Montesquieu (humaniste par excellence)
intéressera Durkheim qui dira de lui : "non seulement Montesquieu a compris que
les choses sociales sont objets de science, mais il a établi les notions clés
indispensables à la constitution de cette science".
• La statique sociale
• La dynamique sociale
En un mot, "la dynamique sociale étudie les lois de la succession, pendant que la
statique sociale cherche celles de la coexistence". Comte établit une loi
progressive, générale et linéaire d’évolution de l’esprit humain où, selon lui, tous
les domaines de la connaissance passent par trois états successifs. C’est la loi
générale des trois états qu’il met en relation avec la dynamique sociale :
• Définition du phénomène.
• Réfutation des interprétations antérieures.
• Explication proprement sociologique du phénomène considéré.
• D’une part, l’objet de cette science doit être spécifique et non l’objet
d’autres sciences.
• D’autre part, l’objet doit être observé et expliqué de manière semblable à
celle dont les faits de toutes les autres sciences sont observés et expliqués.
2 formules à retenir :
"il faut considérer les faits sociaux comme "La caractéristique du fait social,
des choses" c’est qu’il exerce une contrainte
sur l’individu"
C’est-à-dire que l’on ne sait pas ce que Durkheim met en évidence qu’un
signifie les phénomènes sociaux qui nous phénomène social peut être
entourent. Il n’y a pas de conception reconnu car il s’impose à
scientifique. Lorsque l’on observe un fait l’individu en tant que contrainte
social, il faut se débarrasser de tout préjugé (ex : mode). Cette contrainte
et la difficulté vient de ce que le apparaît comme un sentiment
questionnement sociologique recouvre coercitif qui s’impose à tous et qui
souvent des considérations de sens engendre une réaction collective.
commun (doxa), et par-là des présupposés
Par ailleurs, dans son ouvrage "De
et des préjugés. La sociologie est une
la division sociale du travail"
science, et ce n’est pas parce qu’elle porte
sur des comportements humains (1893), il distingue deux types de
immédiatement compréhensibles qu’elle sociétés :
peut se contenter de reproduire les
• A solidarité mécanique où
réflexions du sens commun (je sais
la différence entre les
pourquoi les passants s’arrêtent au feu
individus a peu
rouge, pourquoi les sportifs antillais sont
d’importance, ce qui est
plus rapides que les européens sur 100
primordial c’est la cohésion
mètres, ...). Il faut donc une distance par
interne qui résulte d’une
rapport aux choses, ne pas s’y impliquer
conscience collective forte
émotionnellement. En cela, la
(notion de groupe).
compréhension d’un phénomène ne peut
• A solidarité organique où il
résulter que de son traitement objectif.
y a une division du travail,
La sociologie doit rechercher la cause du
où les hommes sont des
phénomène et sa fonction sociale (les
individualités différenciées,
faits). Elle pourra alors avoir une fonction
chacun ayant une tache
curative, c’est-à-dire guérir les sociétés
spécifique
malades et en reconnaître les maux.
Neveu de Durkheim qui est son aîné de 13 ans, il est aussi son plus
proche collaborateur. Il dirige l’année sociologique 2ème série après la
mort de son fondateur. Mauss se spécialise en ethnologie et histoire des
religions. Même s’il n’a jamais d’étude de terrain, il est le fondateur
incontesté de l’école française d’ethnologie (aux côtés des folkloristes – Van
Gennep). Il crée l’institut français de sociologie en 1924, où il forme la plupart des
grands ethnologues français (Louis Dumont, Jacques Soustelle, Marcel Griaule,
Claude Lévi-Strauss…).
L’un de ses principaux apports est le concept de "fait social total", c’est-à-dire qui
met en jeu la totalité de la société et de ses institutions. On ne peut comprendre un
phénomène social hors de l’ensemble des caractéristiques de la culture concernée.
Ses travaux sur les techniques du corps en sont une illustration : il y montre que
chaque société attribue un sens profond aux pratiques les plus anodines comme la
marche, la nage, la course, la respiration…
C’est pour cela qu’il se distingue fondamentalement, d’un point de vue
méthodologique, de Durkheim dans la mesure où il considère que pour
comprendre un phénomène dans sa globalité, il faut l’appréhender du dehors
comme une chose, mais aussi du dedans comme une réalité vécue. C’est la
différence fondamentale entre les méthodes et notamment entre la sociologie et
l’anthropologie.
➢ École Américaine :
Chapitre 2 :
o L’individu et les groupes:
- Les individus dans la société (Groupe sociaux: Status et rôles)
- Analyse des structures sociales(Classes sociales (Marx , Bourdieu)
On peut définir une typologie des groupes sociaux en fonction des liens tissés
entre leurs membres :
• Groupe primaire : dans ces groupes il y a une relation de proximité, une
relation directe. Les liens sociaux sont souvent de nature affective. On retrouve
donc ici certaines instances de socialisation primaire comme la famille, les
groupes de pairs… mais aussi des groupes comme les relations de travail, le
voisinage…
Les groupes sociaux peuvent tout d’abord différer selon leur taille. Un même
groupe peut avoir une taille différente et cela modifie les liens entre les individus
qui le composent. Si on prend l’exemple de la famille, l’individu a une relation
proche avec sa famille restreinte (ses parents, sa fratrie et ses enfants) mais il
appartient aussi à une famille élargie (grands-parents, oncles, tantes, belle-
famille…) et enfin au réseau familial (connaissances en relation avec la famille
élargie).
Il en va de même si on prend l’exemple des groupes de pairs, cela va du cercle
restreint d’amis proches à un réseau élargi voire virtuel grâce aux réseaux sociaux
numériques (Facebook par exemple).
Les groupes diffèrent aussi selon leur rôle. Certains assurent la socialisation des
individus (famille, travail…), d’autres lui permettent de s’intégrer plus facilement
(capital social c'est-à-dire les connaissances, les relations sociales avec des pairs
notamment) ou encore de permettre une certaine solidarité (familiale,
syndicale…).
Le fonctionnement des groupes est différent, certains sont peu marqués par
une hiérarchie (les groupes de pairs par exemple) d’autres au contraire sont
organisés de manière hiérarchique (entreprise, syndicat, classe sociale).
Enfin le degré de cohésion d’un groupe peut aussi marquer des différences.
L’entreprise ou certains groupes de pairs (au travail, dans une association…)
peuvent avoir une cohésion faible par contre elle est souvent plus forte dans la
famille ou dans un syndicat luttant pour défendre des intérêts communs.
Synthèse visuelle
• Rôles et statuts
Ce qu’il faut comprendre dans ce double concept, c’est que le système social,
c’est une unité ou une totalité dans laquelle s’inscrivent les individus. L’Homme
devient un sujet social en tant qu’acteur, il a des fonctions dans sa vie sociale, il
joue des rôles sociaux. Un même individu jouera plusieurs rôles sociaux dans une
même journée (étudiant, sportif, employé, etc.). Il s’inscrit donc dans un vaste
système symbolique. Il a une place déterminée en fonction de critères sociaux.
Ex : revenu, éducation, couleur, etc. Bref,
On peut dire alors qu’un statut, c’est un ensemble de rôles que joue l’individu et
de façon invariable sur une période donnée. Le statut est donc quelque chose de
relativement stable. Il dépend de deux choses :
- Des facteurs attribués (héréditaires), c’est-à-dire des conditions géographiques,
biologiques, etc.
- Des facteurs acquis, liés à l’apprentissage.
D’où la mobilité sociale d’un individu, c’est-à-dire la marge entre ce qui est
attribué et ce qui est acquis. Ex : En Inde, faible mobilité sociale étant donné que
la profession est du domaine de l’attribué (société de castes), alors que chez nous,
société de classes, la profession est du domaine de l’éducation donc de l’acquis.
A partir de là, le comportement d’un individu est lié à la façon dont il interprète
ses rôles et à sa capacité de se conformer à son statut en fonction des contraintes
imposées par la société dans laquelle il vit. C’est cela qui permet de définir son
intégration sociale ou non. S’il ne suit pas les règles sociales, il est exclu ou en
marge de la société.
Exemple : En Inde, les individus sont classés en fonction de leur pureté religieuse
: les Brahmanes (prêtres), les Kshatriyas (guerriers), les Vaishyas (commerçants),
et enfin les Shudras (travailleurs manuels) auxquels s'ajoutent les Dalits (hors-
castes ou Intouchables), qui représentent le cinquième de la population.
Les classes sociales existent mais ne sont pas fondées en droits. Elles se
distinguent des castes et des ordres à trois niveaux :
Les classes sociales sont donc des groupes sociaux de grande taille relativement
homogènes dont les individus qui la composent ont en commun.
• la classe en soi, qui est définie à partir de la place que l’on occupe dans le
processus de production et qui distingue les propriétaires des non
propriétaires des moyens de production ;
• la classe pour soi, qui est un groupe social ayant pris conscience de ses
intérêts et de son opposition aux autres classes.
Chapitre 3 :
➢ La socialisation :
Lien Social ; Régulation, Contrôle social , Valeurs, Normes et Cultures
➢ Le processus de socialisation
Qu'entend-on par socialisation ?
La socialisation est l'ensemble des mécanismes par lesquels les individus font
l'apprentissage des rapports sociaux entre les hommes et assimilent les normes, les
valeurs et les croyances d'une société ou d'une collectivité. On distingue
généralement la socialisation primaire ou socialisation de l'enfant, et les
socialisations secondaires, processus d'apprentissage et d'adaptation des individus
tout au long de leur vie.
Certains auteurs insistent sur les déterminismes qui pèsent sur les comportements
individuels. E. Durkheim est le précurseur de ce type d'analyse, notamment dans
son ouvrage sur le suicide (Le suicide, 1897) où il montre que le suicide est un fait
social, c'est à dire que sa fréquence relative dépend des variables sociales. Il met
également en évidence le concept d'anomie, qui est le dérèglement ou le
relâchement des règles sociales et qui est spécifique aux périodes de mutations
technologiques ou économiques.
Néanmoins l'action socialisatrice n'est jamais ni complète ni homogène. Elle laisse
aux individus une certaine liberté et une possibilité d'innovation
Les normes : C’est-à-dire les règles respectées par le groupe, rendent les
comportements prévisibles : elles permettent aux « rôles » des différents individus
de s’ajuster harmonieusement.
Le comportement d’un individu peut être anticipé par son partenaire dans
l’interaction et s’adapter ainsi sans heurts.
Les normes assurent la cohérence du groupe social : la norme définit le groupe par
rapport à l’extérieur. Appartiennent au groupe ceux qui sont soumis à la règle. La
norme réalise l’unité du groupe. L’application d’un code de conduite commun
permet l’identification des membres, et leur reconnaissance mutuelle.
Les normes sont l’expression de relation de pouvoir : le pouvoir politique peut se
définir comme la capacité à imposer des normes juridiques à l’ensemble des
citoyens. « Imposer » car la société dispose d’un appareil de sanctions (positives
ou négatives) instaurées pour faire respecter les normes.
Les valeurs : Guident l’action des individus en leur fixant des buts ou des idéaux
ou des objectifs, souvent théoriques (exemple : triptyque des valeurs de la
République française depuis 1848 : liberté, égalité, fraternité). La cohérence entre
normes et valeurs n’est pas toujours assurée, il peut exister des conflits entre
normes et valeurs ; de plus, la pluralité des valeurs au sein d’une même société,
entraîne une certaine tolérance (elles évoluent avec le temps). Les normes sont en
général des règles, écrites, publiées et censées être connues des personnes qu’elles
concernent, en général tout le monde peut être concerné.
La culture : Ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des
coutumes, propres à un groupe humain. Elle se transmet socialement, de
génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande
partie les comportements individuels.
• Le contrôle social formel : il est assuré par des groupes et des institutions
spécifiques et entend ainsi faire respecter les normes formelles, c'est-à-dire celles
qui sont explicites et codifiées (le droit), contrôle exercé par des institutions
spécialisées, non seulement la police et la justice, mais aussi l’école, les
collectivités territoriales(le maire, officier de police judiciaire et responsable de
l’ordre public dans sa commune), etc.
• Le contrôle social informel : il est assuré dans la vie quotidienne et entend ainsi
faire respecter les normes informelles, c'est-à-dire celles qui relèvent davantage
des coutumes. Cette forme de contrôle social est assurée par et à travers les
interactions
Contrôle social : ensemble des moyens formels, c’est-à-dire institutionnels, et
informels, par lesquels une société s’efforce de faire partager les valeurs et
respecter les normes communes par l’ensemble de ses membres.
Les sociologues utilisent aussi la notion plus large de régulation sociale.
Régulation sociale : ensemble de processus permettant un fonctionnement correct
de la société (réduction des conflits, coexistence pacifique des individus,
adaptation au changement).
On distingue deux types de contrôle social, que l’on associe à deux formes de
solidarité, telles que les a définies Emile Durkheim, sociologue français, 1858-
1917. Si le contrôle « informel » est caractéristique des sociétés traditionnelles, il
est également présent dans les sociétés industrielles, mais celles-ci sont d’abord
caractérisées par un contrôle social formel :
Les sociétés traditionnelles sont caractérisées par une solidarité mécanique et un
contrôle informel
La solidarité mécanique correspondait dans la pensée de Durkheim aux sociétés
traditionnelles, dans lesquelles s’exerçait un contrôle social informel. Contrôle
social informel : contrôle qui s’exerce directement entre les membres de la
société, sans passer par une institution spécifique telle que la police ou la justice.
C’est le groupe social tout entier qui décide des sanctions à appliquer, en se
conformant à la tradition ou à l’usage.
Les sociétés industrielles caractérisées par une solidarité organique et un contrôle
formel. La solidarité organique se rencontre, selon Durkheim, dans les sociétés qui
ont connu la division du travail : les sociétés industrielles.
Dans les sociétés à solidarité organique, le contrôle social est formel : le grand
nombre des individus, leurs différences de statut et de valeurs rendent difficile ou
inacceptable un contrôle informel « de tous par tous ». Le contrôle social formel
est plus respectueux de la vie privée ;
I. PLAN DU CHAPITRE
Chapitre 4 :
On peut classer les institutions économiques selon leurs finalités ou leurs fonctions
et selon leur juridiction. Ainsi, compte tenu de sa compétence, on peut parler de :
• Institutions économiques publiques.
Salariat:
Le salariat est un système de travail dans lequel les individus, appelés salariés,
vendent leur force de travail à un employeur en échange d'un salaire ou d'une
rémunération. Dans ce modèle, les salariés sont liés à leur employeur par un contrat
de travail qui définit les conditions de leur emploi, telles que les heures de travail,
les responsabilités, les avantages sociaux et le salaire convenu.
5. Loi du travail : Le salariat est régi par des lois du travail et des
réglementations qui définissent les droits et les protections des travailleurs.
Chaque nouveau courant de pensée ne supprimant pas les idées du précédent mais
l’enrichissant de nouveaux paradigmes.
➢ L’école classique qui est apparue courant du XXème siècle voit les individus
au sein de l’organisation comme des êtres rationnels, motivés par des
éléments économiques. Ce courant de pensée souhaite avant tout organiser la
production et proposer des solutions, des façons de fonctionner permettant
d’être le plus performant possible.
➢ Avec le courant des relations humaines, une nouvelle approche est proposée.
Celle de l’entreprise sociale où les décisions des individus au sein de
l'organisation ne sont pas seulement prises en fonction de logiques et
motivations utilitaires mais aussi avec l’influence d’éléments sociaux (faire
partie d’un groupe, besoin de reconnaissance, etc.)
➢ L’époque néo-modernes met en exergue l’importance de la rationalité
limitée et l’époque post- moderne propose une perspective très critique des
courants de pensée précédents en renouvelant l’approche des organisations et
en proposant de libérer l'individu (lui laisser plus d’autonomie par exemple).
➢ Ainsi, la théorie des organisations a pour objectif de donner un cadre, de
définir les conditions de performance d’entités hiérarchisées telles que les
entreprises.
➢ La théorie des organisations désire, comme l’indique Williamson (1998),
créer des prédictions quant au bon fonctionnement des organisations.
I. PLAN DU CHAPITRE
Chapitre 5 :
➢ Le Changement social :
o Facteurs du changement
o Causes et résultat
Le Changement social :
• Définition :
➢ Les éléments culturels qui changent sont par exemple, les mentalités, les
croyances, les manières de penser , etc.
Une notion proche de celle de changement social est « le développement. »
Facteurs du changement :
Le changement social est provoqué par des éléments d’une situation donnée qui ,
par leur existence et l’action qu’ils exercent, produisent un changement. Ces
éléments, on les désigne par le terme facteurs du changement.
Les facteurs les plus importants relevés par les études notamment en sociologie sont
: le facteur démographique, la technologie et l’infrastructure économique, les
valeurs, les idéologies et les conflits.
1. Facteur démographique :
(La société qui utilise l’énergie animale ne ressemble pas à celle qui utilise l’énergie
atomique).
Les valeurs culturelles, définies dans le cours précédent comme étant des idéaux ou
principes généraux qui guident les actions des individus, ne sont pas fixées une fois
pour toutes, mais évoluent d’une période à une autre, et leur évolution entraine
l’évolution de l’organisation sociale.
MAX WEBER, sociologue Allemand, a montré dans son étude célèbre, «l’éthique
protestante et l’esprit du capitalisme » que le capitalisme (système économique dans
la société européenne moderne) est né à la suite d’un changement dans la croyance
religieuse.
4. Les idéologies :
L’adoption par la société de ces idées peut être un facteur de changement social. Le
refus par la société des idées de changement est désigné par le terme « résistance au
changement », comme par exemple les groupes traditionnalistes qui ont peur du
changement.
5. le conflit social :
Conflits sociaux : affrontements entre groupes sociaux opposés par leurs intérêts,
leurs positions ou leurs idées
Le conflit qui oppose, de période en période, les dominants et les dominés dans
toute société est le moteur du changement social, selon k.Marx, philosophe et
sociologue Allemand, les conflits peuvent produire de nouvelles normes
collectives, de nouvelles lois (les révoltes et contestations dans le monde arabe
actuellement sont à l’origine de nouvelles normes et lois de gouvernement, comme
en Algérie par exemple).
Les conflits peuvent être porteurs de changement des valeurs : en cherchant à faire
reconnaitre de nouvelles égalités, de nouvelles identités, de sorte que des pratiques,
hier socialement ou moralement condamnées, sont aujourd’hui acceptées (l’égalité
entre hommes et femmes ou entre les populations noires ou blanches dans certains
pays qui n’étaient pas admises il y a quelque temps sont acceptées aujourd’hui) .
Tous ces facteurs cités ont chacun sa part plus ou moins grande dans les
transformations que subit une société à travers son histoire.
Causes et résultat:
• Avancées technologiques :